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06/09/2017

La fête des débats et des combats

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Dans quelques jours, les 15, 16 et 17 septembre, nous avons un immense rendez-vous, politique, social et culturel : la Fête de l’Humanité. Un événement aux enjeux considérables pour mettre en lumière les mystifications du macronisme, nouvelle version d’une droite antisociale. La puissance de la Fête sera la vôtre. Faites-en votre affaire !

Vous y êtes souhaités, espérés, désirés avec vos convictions et opinions, doutes et questions. Ici, chacun débat et échange au cœur d’une foule fraternelle, portant la volonté commune de construire un monde de liberté, de justice et de paix.

Au cœur de la mobilisation contre les ordonnances empoisonnées du mauvais docteur Macron visant à éradiquer les droits sociaux, la Fête de l’Humanité se fera puissante caisse de résonance des refus des contre-réformes, et forum pour une nouvelle sécurité sociale du travail et de la formation.

La Fête de la jonction de la jeunesse avec le monde du travail

Lieu d’élaboration collective et de partage d’expériences, la Fête sera l’immense agora qui offre à l’intelligence de chacun débats et échanges avec des intellectuels, philosophes, artistes ou écrivains, avec des syndicalistes, militants associatifs, élus locaux et nationaux, pour changer cette société minée par l’insécurité de vie et les divisions. Où trouver pareille richesse humaine, où trouver lieu plus stimulant pour donner de la force à nos combats ?

Lieu unique de découverte et de mise en partage des émotions musicales et artistiques, elle permettra d’entendre les jeunes pousses du rap français S-Crew ou les artisans consacrés de son âge d’or, la légende du rock Iggy Pop, l’icône de la chanson française Renaud, le groupe de metal Gojira, ou de passer une soirée à vibrer aux sons du DJ Feder ; d’assister à une séance de cinéma, de pousser des éclats de rire avec Pierre-Emmanuel Barré, de déguster des plats de la France entière ou de laisser le regard et l’esprit vagabonder dans les travées d’un grand Village du livre, les expositions ou les espaces dédiés aux expériences innovantes de l’économie sociale et solidaire et du numérique.

C’est la Fête de la jonction de la jeunesse avec le monde du travail et de la création contre un système qui domine, spolie, exploite, méprise.

Employés, chauffeurs-livreurs de Deliveroo, victimes de l’ubérisation, ouvriers de l’industrie menacés par les objectifs de rentabilité, artisans et commerçants asphyxiés par le système bancaire, paysans et citoyens malades du business agro-industriel, cette Fête vous est offerte pour partager les expériences, nouer des contacts, organiser des combats unitaires et réclamer que l’argent aille à la vie, pas à la spéculation.

Retraités touchés de plein fouet par la hausse injuste de la CSG, contraints de survivre avec le minimum vieillesse, vous trouverez ici fraternité et solidarité dans le combat pour que les actifs financiers soient mis à contribution.

Étudiants touchés par la baisse des APL, écœurés par la mise au pain sec des universités, empêchés d’étudier dans des filières surchargées ou obligés de conjuguer études et boulots précaires, cette Fête vous offrira les arguments et l’énergie pour faire entendre vos revendications, notamment pour combattre l’évasion fiscale.

Agents publics maltraités et dénigrés, aux salaires gelés depuis des années, vous trouverez ici les relais efficaces de vos combats pour faire vivre la République.

Agents hospitaliers qui œuvrez dans des conditions exécrables et malgré les sacrifices consentis au bien-être de tous, vous êtes ici chez vous.

Femmes en lutte pour la défense de vos droits, pour l’égalité salariale, venez en nombre manifester vos exigences.

Militants de la paix et du désarmement, citoyens engagés pour la défense de notre environnement, mobilisés pour la défense des migrants qui fuient guerre et misère, investissez la Fête et son Village du monde riche de ses combats universels pour la défense des droits des peuples.

Venez-y avec vos utopies, vos combats, vos rêves et vos colères. De cette ébullition peut naître un formidable sursaut pour que vivent la justice, la liberté et la paix.

Directeur de l'Humanité

06/11/2016

Urgence pour la planète et ceux qui y vivent

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PATRICK LE HYARIC, député Européen PCF, directeur de l'Humanité

Notre planète est-elle au bord d’un saut dans l’inconnu ? C’est ce que suggère un rapport sérieux de la Fondation pour la Nature publié ces derniers jours. Les populations mondiales de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, de reptiles ont diminué de plus de 58% depuis 1970. Si rien n’est fait, elles pourraient se voir réduites des deux tiers d’ici 2020, c’est-à-dire demain.

Selon l’Unicef, 300 millions d’enfants dans le monde respirent un air toxique. Une enquête du ministère de l’Environnement montre que plus de 80% de nos cours d’eau douce contiennent des pesticides. D’autres études montrent que la rapide diminution des abeilles, sous l’effet de ces mêmes produits chimiques, menace la reproduction des végétaux, nous privant ainsi des légumes et fruits dont nous avons besoin.

Ce qui est appelé l’empreinte écologique, qui mesure la consommation totale des biens et services générés par la nature, de la nourriture à l’énergie ou au bâti, montre que la population mondiale consomme autant que ce que pourrait fournir une planète et demie dans l’année. Nous rejetons plus de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans ne peuvent désormais en recycler. On coupe plus d’arbres qu’il n’en pousse. On pêche plus de poissons que les océans peuvent en reproduire chaque année. Autrement dit, nous creusons une dette écologique. Les bio-capacités de la terre et de la mer sont autant surexploitées que les capacités humaines. Les inquiétants reculs de biodiversité, les modifications climatiques, l’érosion ou la perte de fertilité des sols sont devenus des signes précurseurs de grands bouleversements planétaires qui pourraient nous faire glisser sur le chemin d’une nouvelle ère géologique. On parle même de la probabilité d’entrer dans la sixième extinction des espèces, c’est-à-dire à une disparition de la vie sur la planète. C’est dire le niveau de l’alarme en cours !

Voici une question majeure – avec celle de la nécessité du désarmement nucléaire – qui devrait faire l’objet de présentations, d’informations et de confrontations publiques sur les causes d’une telle situation et les moyens d’y remédier. Car il est possible d’inverser cette inquiétante trajectoire, à condition de ne plus perdre de temps. Evidemment, un tel débat n’a vraiment rien à voir avec la petitesse de primaires pour élire un monarque pour cinq petites années. C’est d’un projet mondial, d’une visée mondiale de long terme dont il faudrait discuter pour agir et changer radicalement notre mode de développement. Le capitalisme financier et productiviste, organisant la compétitivité et les concurrences débridées, est l’ennemi d’une planète vivante et du bien-être humain à l’usine, au bureau comme dans la ville et le village.

L’heure est venue de s’atteler à un vaste travail d’élaboration et d’expérimentation des moyens de dépasser ce système d’exploitation et de prédation. Ceci demanderait de commencer par modifier les systèmes agricoles et alimentaires, de sortir des énergies carbonées et d’agir pour un nouveau système monétaire et financier mondial, mis au service de la coopération pour la recherche, l’innovation, l’éducation et la formation permanente. Ainsi pourraient être combinées transitions environnementales, sécurité du travail et des activités pour chacune et chacun, dans un mouvement global de progrès pour la planète et celles et ceux qui y vivent, appelés à être plus nombreux.

Ceci ne s’obtiendra pas sans luttes tenaces et unitaires de l’immense majorité qui a intérêt à un tel changement. On vient encore de le voir avec la manière dont les puissantes multinationales poussent pour obtenir les nouveaux traités de « libre-échanges » de l’Union européenne avec le Canada et les Etats-Unis. Ils sont à l’exact inverse de ce qu’il conviendrait de faire puisqu’ils visent à amplifier l’actuel modèle de développement capitaliste et la guerre économique que se livrent les grandes sociétés transnationales, mettant en concurrence les êtres humains et leurs territoires. Pour ce faire, ils ne peuvent que renforcer la surexploitation des hommes et de la nature. On voit bien qu’il ne s’agit pas ici de simples accords commerciaux mais de projets visant à remodeler le monde dans de nouvelles normes antisociales, anti-environnementales, antidémocratiques détruisant les sécurités alimentaires et sanitaires.

L’exemple de l’insertion toujours plus grande de la production agricole et alimentaire dans l’économie capitaliste que sous-tendent ces traités de libre-échange est mortifère. Déjà, en Amazonie et dans le Sud-est asiatique, sont détruites des forêts qui absorbent le carbone, pour y cultiver du soja ou du manioc exporté en Europe par cargos très polluants. Tout cela pour rentabiliser au maximum des usines de production de lait, de porcs ou de volailles, en détruisant l’emploi paysan, en portant préjudice aux écosystèmes tout en dégradant les qualités alimentaires.

Cette folle logique est une course vers l’abîme. Il faut en sortir en relocalisant les productions. Ceci nécessite de rémunérer convenablement le travail. L’innovation et la recherche pourraient répondre aux défis énergétiques, à la construction d’un habitat et d’un système productif économe en énergie, d’un système de transport valorisant le rail tout en étant créateur d’emplois. Changer nécessitera de valoriser le projet de biens communs humains gérés démocratiquement et non privatisables. Au contraire, c’est vers plus d’appropriation sociale et démocratique qu’il faut se diriger. C’est donc à une métamorphose politique, économique, écologique, sociale, culturelle de long terme de notre monde qu’il conviendrait de s’attacher pour une planète vivante et durable. A mille lieues des petits débats politiciens qui eux aussi empoisonnent l’atmosphère.

Il est plus que temps de se hisser à la hauteur de ces enjeux ! Chacune, chacun peut y contribuer afin d’imposer ensemble d’être parties prenantes des transformations profondes qu’appelle notre époque.

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05/10/2016

PRESIDENTIELLES, PROGRAMME, UNION : PIERRE LAURENT REPOND

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«Si on s'unit, le vote utile, ce sera nous»

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SÉBASTIEN CRÉPEL ET JULIA HAMLAOU POUR L'HUMANITE
«Il n'est pas trop tard pour additionner les énergies pour 2017», déclare Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui lancera un appel, samedi, à rendre incontournable le rassemblement de la gauche critique.

pierre-laurent.jpgPIERRE LAURENT C'est un événement majeur. Écouter le peuple, lui donner la parole, tout le monde en parle mais qui le fait vraiment ? Nous estimons avoir rencontré 400 000 citoyens. 65 000 d'entre eux ont rempli intégralement la consultation. Les résultats, auxquels nous avons travaillé avec l'institut ViaVoice, montrent la profondeur des exigences populaires, celles d'une France protectrice et solidaire face à l'urgence sociale. Le 8 octobre, nous réaliserons en direct sur Internet une grande émission en présence de plusieurs centaines de ces participants.
En conclusion, je présenterai les axes pour un projet populaire possiblement commun à toutes les forces de gauche et citoyennes que nous voulons rassembler.
Puis nous entrerons en campagne sur ces axes en continuant à interpeller toutes ces forces sur la construction d'un cadre commun.


Vous avez appelé à la rédaction d'un « pacte d'engagements commun », n'est-il pas trop tard alors que chacun des candidats déclarés à la présidentielle déroule son propre programme ?
PIERRE LAURENT Pourquoi serait-il trop tard pour additionner les idées et les énergies? Au contraire, puisque chacun a travaillé, le temps est venu de confronter nos idées pour rendre plus pertinent le projet commun. À sept mois de la présidentielle, l'heure n'est pas à se résigner à la défaite que nous promettent chaque jour les enquêtes d'opinion si le paysage des candidatures reste ce qu'il est aujourd'hui. Rien ne nous fera renoncer.


En vue de la conférence nationale du 5 novembre, le Conseil national du PCF a défini trois hypothèses à examiner pour la présidentielle : décider du candidat plus tard, soutenir Jean-Luc Mélenchon ou investir un candidat communiste. Depuis votre congrès en juin, de nouveaux éléments permettent ils d'éclairer le choix à faire ?
pierre-laurent.jpgPIERRE LAURENT Je veux être précis sur les décisions prises lors de notre Conseil national. Notre première décision, la plus fondamentale, est de tout faire dans la durée pour rassembler les forces de progrès autour d'un projet commun. Ces forces sont nombreuses.
Elles se sont mobilisées contre la loi travail, ont mis en échec le projet de déchéance de nationalité, et elles défendent tous les jours les services publics. Mais le quinquennat de François Hollande en a jeté une grande part dans le désarroi et la désunion politique. Nous voulons donc reconstruire l'unité de ces forces pour un projet de gauche en rupture avec le libéralisme. Sinon, nous assisterons à la qualification des seules forces de droite et d'extrême droite qui canaliseront la colère populaire contre le pouvoir actuel, et le résultat sera gravissime. A-t-on vraiment conscience de ce qui nous attend ?

Ce ne serait pas la simple répétition de 2002, mais la victoire conjuguée de forces de droite et d'extrême droite décidées à miner les fondamentaux d'égalité et de liberté de la République. Jamais les communistes ne prendront la responsabilité de banaliser une telle perspective. Notre deuxième décision découle de ce choix fondamental. Il s'agit d'instruire les options en débat chez les communistes, en discutant des conditions dans lesquelles elles pourront nous permettre d'avancer vers l'objectif que je viens d'énoncer. Ces hypothèses ne sont pas à prendre ou à laisser, elles peuvent être enrichies par le débat, complétées, et c'est la conférence nationale qui formulera à l'issue de ce débat les choix qui seront soumis aux communistes, pour répondre aux trois questions : comment construire le rassemblement nécessaire, quelle candidature à la présidentielle et quelle campagne pour les législatives.


Le premier objectif qu'affiche le PCF pour 2017 est de battre la droite et l'extrême droite. Cela est-il possible alors que, dans la meilleure configuration, il y aura aussi un candidat social-libéral ?
PIERRE LAURENT Justement,le danger de division n'en est que plus grand. Or, j'insiste: le danger qui menace n'est pas celui d'une alternance banale. Si nous sommes devant ce danger, c'est à cause de la faillite du projet social-libéral. Je crois qu'un large rassemblement des forces de gauche prêtes à rompre avec cette dérive isolerait une telle candidature et relancerait l'espoir populaire. Nous ne serions plus dans la situation de se partager un électoral de gauche en recul, mais devant la possibilité de remobiliser des millions d'électeurs qui retrouveraient confiance et espoir dans l'avenir.


Pour vous, le danger que représente la droite est-il le même quel que soit le vainqueur de sa primaire ?
PIERRE LAURENT Oui,bien sûr, car, que ce soit Sarkozy, Juppé, Fillon ou Le Maire, chacun porte les mêmes programmes d'offensive antisociale et ultralibérale.
Il y a des différences au sein de la droite sur le thème de l'identité nationale que je ne néglige pas, mais les candidatures s'additionneront et le poids de l'extrême droite restera là.


La direction du PS pointe aussi le danger d'une droite radicalisée. Ne craignez-vous pas que l'appel au « vote utile » soit le plus fort ?
PIERRE LAURENT Si nous atteignons notre objectif, le vote utile, ce sera nous.


N'est-ce pas tard pour entrer en campagne, quand d'autres n'ont pas attendu ?
p_laurent_0.jpgPIERRE LAURENT En oeuvrant pour le rassemblement, en consultant les citoyens, nous sommes en campagne. Beaucoup apprécient notre démarche. Les forces dominantes veulent imposer un scénario dont le pays n'a aucune envie. La majorité des gens que nous rencontrons ne se reconnaissent pas dans les candidatures telles qu'elles se présentent. Au contraire, l'aspiration à voir converger les forces de gauche qui ont refusé la dérive gouvernementale est très présente. Mais tout est fait pour anesthésier cette exigence et l'empêcher d'émerger. Nous voulons permettre aux forces de la gauche populaire et sociale de retrouver du pouvoir sur les choix de 2017, alors qu'on veut les réduire à un choix par défaut.


Vous souhaitez entrer en campagne pour les législatives, comment cela est-il possible sans décision définitive pour la présidentielle ?
PIERRE LAURENT La présidentielle et les législatives sont deux élections différentes même si, par la nature des institutions, elles sont désormais liées. Mais quel est ce lien, si ce n'est la dévalorisation des législatives, ravalées au rang de sous-élection présidentielle ? On intime aux électeurs de ne répondre qu'à une seule question : de quel député le président élu a-t-il besoin ? Nous voulons faire réfléchir à une autre question, bien plus démocratique : de quel député avez-vous besoin pour porter vos exigences ? Il faut rétablir le lien direct entre l'Assemblée nationale qui vote les lois et le peuple, qui a été rompu par la présidentialisation.


Jean-Luc Mélenchon se dit convaincu que la direction du PCF a fait le choix de ne pas le soutenir à la présidentielle. La porte est elle encore ouverte de votre côté ?
PIERRE LAURENT Toutes les portes sont ouvertes. Notre unique boussole est la construction d'un mouvement majoritaire pour un changement de gauche.
La thèse d'un choix caché de la direction du PCF est une lubie. Notre seule décision jusqu'ici, et c'est un choix politique, a consisté à ne pas mettre un candidat dans la discussion pour donner toutes ses chances au rassemblement le plus large. Cela nous honore, et j'ai senti à la Fête de l'Humanité l'écho et le respect que cela suscite. Mais, si nous n'avons pas de candidat, nous avons des idées, un projet et une pratique de rassemblement sans lesquels une victoire de gauche est impossible en 2017.
Pour construire du commun, il faut un cadre acceptable par tous. Nous en avions construit un, le Front de gauche.
La France insoumise est un autre projet, celui d'un mouvement politique unique s'imposant aux partis. Nous respectons le choix de nos partenaires potentiels qui s'y engagent, mais ils doivent accepter de travailler avec les forces qui ne se reconnaissent pas dans ce cadre : le Parti communiste, d'autres composantes du Front de gauche et des forces écologistes, socialistes, citoyennes d'accord pour faire route commune. J'espère que nous avancerons dans les semaines à venir.


D'autres candidats, au PS et chez Europe Écologie-les Verts (EELV), sont engagés dans la primaire de leur parti. L'exigence d'un rassemblement peut-elle encore trouver de l'écho de ce côté ?
placea.jpgPIERRE LAURENT Rien n'est joué pour 2017. Je suis convaincu qu'elle peut s'imposer au-delà des logiques des primaires propres à chaque parti. Les blocages sont liés à la logique présidentialiste qui fait de la construction du projet la question seconde, après la désignation du candidat. Dans un mois, EELV aura désigné son candidat, et rien ne sera réglé: la discussion devra reprendre. Au PS, ceux qui ne veulent plus de François Hollande restent plongés dans l'incertitude sur l'issue de leur primaire. Il faut donc continuer l'effort dans la durée et, d'ici là, faire entendre le plus fortement possible les exigences communes.
«La majorité des gens que nous rencontrons ne se reconnaissent pas dans les candidatures telles qu'elles se présentent. »
C'est le sens de notre consultation citoyenne. Cela doit maintenant se poursuivre par des appels, des pétitions, des réunions locales. J'encouragerai toutes ces initiatives et le 8 octobre je lancerai un nouvel appel en ce sens.


Pensez-vous que de nouvelles personnalités puissent s'engager pour faciliter ce rassemblement ?
PIERRE LAURENT Je rencontre tous les jours des personnalités de toute la gauche sociale, politique, citoyenne, qui s'inquiètent de la situation actuelle. Certaines étaient à la Fête de l'Humanité, beaucoup sont réunies dans l'Appel des cent, et puis il y a des syndicalistes, des artistes, et aussi des socialistes qui n'osent pas toujours s'exprimer publiquement.
Les conditions existent pour que ces personnalités prennent des initiatives nouvelles, j'en parle avec elles.


Des communistes ont déjà fait savoir leur préférence pour la présidentielle. N'y a-t-il pas un risque de division ?
PIERRE LAURENT Il y a très naturellement dans notre parti des opinions diverses qui s'expriment. Mais j'entends la très grande volonté d'unité des communistes. Ce que nous avons à décider, ce n'est pas seulement d'un nom, c'est une démarche globale. Je suis certain que la discussion fera progresser l'immense majorité des communistes vers une position qui les rassemble. Une fois de plus, ceux qui croient nous diviser seront déçus.


«Ce que nous avons à décider, ce n'est pas seulement d'un nom, c'est une démarche globale.» Quelle que soit l'option pour la présidentielle, le PCF aura-t-il un apport propre à faire valoir ?
PIERRE LAURENT C'est évident. Le Parti communiste est une grande force politique qui compte des dizaines de milliers de militants actifs tous les jours sur le terrain, des milliers d'élus locaux, près de trente parlementaires. Notre voix et nos propositions sont indispensables à la crédibilité d'un projet de gauche, notamment dans la lutte contre la finance, qui sera la clé de voûte de notre projet.


Sur l'Europe, si la rupture avec les dogmes libéraux et l'austérité sont partagées à gauche, les moyens pour y parvenir font débat. Une entente est-elle possible ?
PIERRE LAURENT L'Union européenne est dans l'impasse. Elle se disloque sous la pression conjuguée des forces libérales et des forces nationalistes et xénophobes. Si la France veut retrouver une politique de progrès social, de relance productive, agricole, de transition écologique, elle doit engager la bataille pour changer les règles internationales, redéfinir son engagement en Europe en se battant pour un nouveau projet. Le débat sur ce nouveau mandat européen de la France devrait être mené avec tous les Français en 2017.
Au-delà, nous proposons l'écriture citoyenne d'un nouveau traité en vue des élections européennes de 2019. Cet objectif peut devenir commun à tous.


Pour nombre de candidats à gauche, la question du « made in France » est déterminante. Est-elle la réponse à la désindustrialisation ?
PIERRE LAURENT Elle est une part indispensable de la réponse, mais elle n'épuise pas notre vision industrielle. Je visiterai demain l'entreprise Ecopla à Grenoble.
Elle possède un savoir-faire unique en France et elle est abandonnée par les pouvoirs publics, pillée par ses actionnaires. La défense de notre savoir faire productif est un enjeu central.
Mais nos atouts doivent être mis au service de deux objectifs : produire mieux et autrement, et produire en coopération avec d'autres à travers le monde, en partageant les savoir-faire au lieu de se piller dans la guerre économique.


Les idées rétrogrades de repli autour d'une identité fantasmée ont le vent en poupe. Comment y faire face ?
PIERRE LAURENT La France est angoissée. Et cette peur de l'avenir est instrumentalisée. L'identité présumée à laquelle certains se réfèrent est redéfinie de manière rabougrie en travestissant l'histoire de notre pays, de ses racines multiples. Cette rhétorique n'est que le masque d'un projet de division des Français entre eux, et plus généralement des travailleurs de tous les pays, pour imposer la discrimination, le dumping social, la sous-citoyenneté comme on le voit avec les campagnes indignes contre les musulmans de France ou contre des réfugiés venus chercher asile chez nous. Ceux qui portent ces projets mettent en cause la France, ils ne la défendent pas. En 2017, portons le projet d'une France qui aborde avec audace son ouverture au monde et son histoire.

LE PCF RÉUNIRA SES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES, LE 21 JANVIER À PARIS, SUR LE THÈME : « À BAS LA MONARCHIE PRÉSIDENTIELLE, VIVE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE ».

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22/09/2016

Christophe Caresche à l'inspection générale du logement : « manoeuvre politicienne »

caresch_1.gifSelon Le Parisien, Christophe Caresche, actuellement député de la 18e circonscription de Paris, se verrait nommer à l'inspection générale du logement. Il s'agit en réalité d'un petit jeu de chaises musicales pathétique. L'objectif de cette manoeuvre politicienne : céder sa place de député à Mme El Khomri tout en récupérant pour lui-même un poste bien confortable.

Ces méthodes sont d'un autre âge. Elles contribuent à dégrader encore un peu plus l'image de la politique auprès de nos concitoyens. Il est d'ailleurs assez amusant que ceux qui prônent matin, midi et soir la flexibilité du marché du travail sont les premiers à se chercher un parachute pour éviter toute prise de risque.

Sur le fond, cette nomination n'augurerait rien de bon. En effet, après avoir fait campagne en 2012 en défendant l'encadrement des loyers, M. Caresche a été l'un des premiers à monter au créneau pour proposer le détricotage de la loi ALUR.

Ian Brossat, responsable nationale du PCF aux questions du logement

15/07/2016

La cuisine au beurre de « la Maison France »

hollandebeurre.jpgUne fois de plus, ce 14 juillet, le Président de la République a fait l’autopromotion de ce qu’il appelle « la Maison France », « sa » Maison France, nous servant les mêmes plats sous le panonceau qu’il a fixé au fronton depuis 2012 : « Restaurant ouvrier, cuisine bourgeoise ».

Mais les mets sont quelque peu frelatés quand il affirme « ne rien faire qui puisse altérer le modèle social » et « ne pas prendre sur les droits des salariés ».

J’avouerai même qu’il m’a fait dresser les cheveux sur la tête (sans allusion aucune à une révélation récente…) quand il a comparé la loi "travail" aux conventions collectives de 1936 et affirmé que la place des syndicats était renforcée. Chacun appréciera à l’heure des référendums d’entreprise et de la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche !

Au final, la carte de « la Maison France » ne change pas. Elle reste toujours aussi déconnectée des préoccupations du quotidien et des attentes populaires. Et si les convives ne sont pas satisfaits et digèrent mal les ingrédients à la sauce libérale, les responsables en seront la croissance insuffisante et les conséquences du Brexit.

En aucun cas bien sûr le parti pris des privilégiés et l’austérité imposée aux plus démunis.;Quant au jeune et dynamique chef de brigade qui essaie d’ouvrir une maison concurrente avec les mêmes recettes, le maître du Palais souffle le chaud et le froid, saluant la démarche citoyenne et le porteur d’idées… tout en menaçant de se passer de ses services.

chassaigne4.jpgAu final, aucun doute sur le devenir d’une succursale mise en place pour appâter le chaland et sauver la maison mère.Pour résumer, beaucoup de cinéma, en ces temps de Grande Vadrouille, autour d’une cuisine au beurre qui ne fait plus recette.

André Chassaigne

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20/06/2016

Questions à Sophia Hocini, militante engagée…

sophiapcf2.jpgPouvez-vous nous raconter votre parcours?

Sophia Hocini: Je suis née en Kabylie et nous avons fui le terrorisme algérien au début des années 2000 juste après le Printemps Berbère, j’ai étudié en CPGE-ENS puis diplômée en Lettres Modernes. J’ai écrit un livre après les présidentielles pour parler « Identité-s » et difficultés que rencontrent les immigrés intitulé « Une Française de Fabrication ». Je me suis engagée très tôt dans la vie politique et associative à 17 ans au parti communiste français et 19 ans dans le monde associatif, plus précisément celui de l’éducation populaire aux côtés de l’AFEV (le plus grand réseau de mobilisation étudiante en France) et de la ZEP, un média associatif et participatif pour les jeunes et par les jeunes.

Vous avez été témoin des bagarres entre hooligans anglais et russes. Que cela vous-a-t-il inspiré?

S.H: Cela m’a inspiré deux choses : la première est que l’industrie du foot contribue à abrutir les masses et à cristalliser une violence déjà beaucoup trop prégnante dans notre société. Depuis quelques temps, notamment avec la crise des réfugiés, tous les regards sont tournés vers des pays en crise et en guerre avec une peur unanime « d’une grande invasion »; pourtant le fait est que cette crainte n’est en réalité pas justifiée et que le problème est peut être plus profond parce que l’on peut voir que le rejet de l’autre est une réalité même sur le territoire européen à échelle étendue et qu’il n s’agit pas que d’un problème de bagarres entre hooligans.

Aussi, j’ai donc été très stupéfaite du climat tendue et haineux qu’il y avait samedi à Marseille, alors que tout le monde vendait cet événement comme un moment exceptionnel, tant en terme d’union que de manne financière. Le fait est que, pour finir sur l’industrie du foot, j’étais tout de peine assez peinée de voir tant d’engouement pour ce genre de manifestations alors que pour d’autres causes plus importantes et nécessaires pour faire société, pour vivre et faire ensemble il est déjà plus compliqué de fédérer : par ailleurs, tout cet argent dépensé par les supporters, vendu comme une manne financière pour tous les commerçants, est à considérer pour moi comme de l’argent sale car il alimente des réseaux mafieux. Combien d’affaires de blanchiment d’argent, d’exploitation de prostituées avons nous pu voir ? Enfin, tout le matériel de communication et les goodies en tous genre sont fabriqués dans des conditions plus que discutables, notamment concernant ce qui est rétrocédé aux ouvriers.

La seconde chose qui pour moi a été particulièrement choquant est la mise en danger d’autrui. En effet, tout le monde était au courant de l’importance et des risques de cette manifestation et j’étais assez surprise de voir ces centaines de hooligans, se battre à coup de bouteilles de bière parmi des familles qui ont l’habitude de flâner au abords du Vieux Port. vraisemblablement, les forces déployés ce jour là par la Préfecture n’étaient pas du tout proportionnelles au danger qu’il y avait ce jour là, et c’est là que le bât blesse.

N’avez-vous pas peur d’amalgamer un sport collectif à ses dérives liées à tout l’événementiel fait autour?

S.H: Je maintiens que ce sport collectif est une industrie avant tout. dans mon quotidien déjà et pour des choses très basiques, j’essaie de contourner au mieux toutes les industries : celle de la viande et du lait en ayant un régime végétarien, voire végétalien, celle du textile en ne m’habillant que de manière responsable, en me procurant mes fruits et légumes en AMAP etc je ne veux donc pas faire de fleur à une industrie qui broie des millions pour rien et donc l’argent sert à financer le grand capital, l’exploitation et l’abrutissement des populations.

Vous avez fait un parallèle entre les bastons de hooligans et les heurts lors des manifestations récentes entre membres de la CGT et CRS…vous trouviez que ça valait une comparaison?

SOPHIAPCF.jpgS.H: Ce n’est pas tant une comparaison sur les bastons qu’il y eu samedi et celles des manifestations, c’est plutôt le « deux poids deux mesures » qui me gênait. En effet, comme je l’ai dit le déploiement de CRS n’était pas proportionnel à l’événement samedi, et lors des manifestations c’est inversement non proportionnel. Pour prendre un exemple, un ami avec qui se suis allée à la manifestation du 1er mai – manifestations familiale et sereine – a connu pas mal de débordement alors que cela n’avait pas lieu d’être, l’ami avec qui je m’y suis rendu a été mis en GAV parce que des petits galets survivants de notre escapade à la plage étaient restés au fond de son sac. Je ne crois pas non plus avoir un comportement provocateur lors des manifestations parce que je ne veux pas décrédibiliser les causes que je soutiens, mais j’ai moi même pris du gaz lacrymogène et quelques coups de matraques lors des dernières manifestations contre la Loi EL Khomri et ce de manière complètement arbitraire. Le parallèle étaient simplement là.

Pour être honnête je vous ai découvert par votre publication sur la Rose Kabyle au lendemain du Hijab Day. C’est plutôt rare d’entendre à gauche une voix qui se montre critique sur une dérive communautaire, tandis qu’à droite on a au contraire une quantité non négligeable de dérapages verbaux?

S.H: Pour ce sujet il faut recontextualiser. Au lendemain du Hidjab day à Paris, des femmes ont organisé une journée de la Robe Kabyle en Algérie, pays où la laïcité en prend tous les jours pour son grade depuis l’Indépendance. Algérienne d’origine, je connais le prix et l’importance de la laïcité ayant grandi avec la menace du FIS et du GIA. la question de la laïcité en France est bien évidemment importante mais représente pour moi un faux problème dans la mesure où elle prend une double définition qui arrange les uns ou les autres alors qu’il n’y en a qu’une.

La définition institutionnelle repose sur trois principes : la liberté de conscience, la liberté de culte, la séparation de l’autorité religieuse de l’Etat ainsi que l’assurance de l’égalité devant la loi quelques soient ses croyances. Je pense que la définition est claire et qu’elle ne nécessite pas de tergiverser davantage : la loi garantit les droits et libertés de chacun, s’il faut punir les actes islamophobes et antisémites, il n’était à mon sens pas opportun d’exciter davantage un débat où il n’y a pas vraiment d’injustice. Etudiante, beaucoup de mes amies portaient le voile, je n’ai jamais vu personne le leur interdire.

Enfin, concernant le post à proprement parler, je voulais juste souligner que le combat féministe est pluriel, si en France pour quelques uns il s’agit de se battre pour la liberté de se couvrir, pour d’autres c’est une question de combattre pour la liberté de croire ou de ne pas croire, de se vêtir comme on le souhaite. dérives communautaires et laïcité sont étroitement liés, et dans la thèse communiste notamment, nous ne faisons pas de deux poids deux mesures, nous sommes laïques mais nous affirmons que « la religion est l’opium du peuple », ne pas le comprendre comme prôner un athéisme mais simplement que le fait religieux divise, alors que la division est justement le contraire de la pensée communiste, et que nous devrions nous unir sur d’autre valeurs que celle de Dieu.

Faîtes-vous partie du mouvement Nuit Debout, et si oui quel est votre ressenti sur l’évolution de ce mouvement?

S.H: J’ai participé à quelques rassemblement Nuit Debout mais n’en fait pas vraiement partie par manque de temps. Son évolution est pour moi très positive car il crée les espaces de débats auxquels nous n’avions pas accès. C’est un formidable élan populaire qui s’empare du droit entériné par la constitution qui est celui de la liberté de réunion.

Comment se présente actuellement la politique dans le microcosme marseillais?

 S.H: Les inégalités et la misère ne cessent de s’aggraver et de se creuser et nos politiques établis depuis deux décennies ne font pas face à cette urgence. Ceux à qui cela profitent continuent de militer pour le parti au pouvoir sur notre territoire, alors que le parti majoritaire est celui de l’abstention. L’abstention parce que l’on marche sur la tête, que le pouvoir profite toujours aux mêmes; malgré les synergies qui se créent petit à petit par les forces de la gauche et celle du monde associatif.

La lutte continue sur le terrain, au coeur de nos quartiers avec les personnes ressources de mon parti et de mes partenaires associatifs et c’est de toute évidence le combat le plus juste et le plus important. les querelles politico-politiciennes ne servent qu’à occulter les vrais problèmes et servent à ne pas dépenser son énergie pour le développement local et humain.

sophia3.jpgEn quoi consiste votre site La Robe Rouge?

S.H: La Robe Rouge est un blog que j’ai créé lorsque j’étais au lycée, passionnée d’écriture, j’avais besoin d’avoir mon espace pour analyser et décrypter l’actualité et donner mon avis.

Vous croyez vraiment à la résurgence du Parti Communiste?

S.H: Je ne crois pas à la résurgence du Parti Communiste simplement parce que le Parti Communiste n’est pas mort. En revanche, tous les jours nous travaillons à mettre à jour nos idées et nos positionnements en fonction de l’évolution de la société. Aussi, depuis quelques années nous avons à coeur d’apporter une vraie solution aux problèmes environnementaux, pour ne prendre que cet exemple. Le PCF est un parti qui organise de grandes consultations citoyennes pour réfléchir aux besoins des citoyens et aux urgences sociales.

Publié dans Spiralezone

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13:24 Publié dans Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sophia hocini, militante pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/04/2016

CHANSONS ROUGES MOSAIK RADIO

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Nouvelle radio qui remplace la totalité des radios du groupe Mosaik Radios (Chansons Rouges, Mosaik Radio, Classik Radio) pour permettre une meilleure unicité et écoute.

Elle est diffusée sans publicité et permet des programmations plus importantes et plus diverses sans contraintes d'horaires et d'audimat.

Elle donne la priorité à la musique et à l'information en diffusant tous les jours douze magazines d'actualités politiques, sociales, culturelles, éducatives, sportives, musicales et 16 flashs d'informations générales

MAGAZINES D'INFORMATIONS GENERALES

chansonsrouges128.jpgTous les jours des reportages, des débats, des chroniques sont diffusés sur cette radio. Les idées communistes et progressistes sont mises en avant avec les déclarations des responsables communistes. L'actualité sociale est traitée en priorité et régulièrement. Des documents exceptionnels sur des sujets de sociétés, sur la politique internationales sont proposés régulièrement.

La fête de l'Humanité est aussi au coeur de cette radio avec une rétrospective des chanteurs qui y ont participé depuis 80 ans, et l'actualité de la prochaine fête sera traité régulièrement.

LA GRILLE DE DIFFUSION
- Programme musical de chansons rouges, rebelles et révolutionnaires de France et du Monde entier en continu

L'INFORMATION

-Magazines d'informations du matin à 7h, 8h, 9h, 13h (flash, météo, sport, éphéméride, programmes TV, horoscope, magazines, chroniques)

-Magazines d'informations du soir à 17h et 19h

-Flash d'informations toutes les heures de 6h à 22h (sauf 21h)

-Le TOP 8h du matin magazine, 8h-8h30 (flash, édito, chroniques, magazine, reportages, rubriques diverses)

-Le TOP midi magazine , 12h-12h30 (flash, édito, chroniques, magazine, reportages, rubriques diverses)

-Le TOP 18h magazine , 18h-18h30 (flash, édito, chronique, magazine, reportage, rubriques diverses)

PLUS BELLES LES LUTTES, le lundi à 20h, émission proposée par les militants CGT des Bouches du Rhone

MAGAZINES THEMATIQUES 10H, 15H, 20H, 22H

Lundi : 10H : Entretiens avec des chanteurs et nouveautés musicales, 15H : Découverte recettes cuisine, 20H : Plus belles les luttes,  22H : Découverte Jazz

Mardi : 10H : Reportages, 15H : Découverte musique classique, 20H : Fréquence Terre

Mercredi : 10H - Cinéma, 15H : Hits rire des années 50 et 60, 20H : Reportages et débats, 22H : Découverte musique country

Jeudi : 10H : Découverte musique Jazz, 15H : Histoire, 20H : Panorama (conférences)

Vendredi : 10H : Découverte musique country, 15H : Cinéma, 20H : magazine cuisine, 22H : Hits et rire des années 1950-1960

Samedi : 10H - Fréquence Terre magazine de l'écologie,  15H - Entretiens avec des chanteurs, nouveautés musicales, 20H : Magazine cinéma

Dimanche : 1OH : Découverte musique classique, 15H : Panorama (conférences), 20H : Magazine Histoire, 22H : Découverte musique classique

LES SPÉCIALES :

TOUS EN BOITE DE 00H00 A 6H00 DU MATIN LE SAMEDI ET LE DIMANCHE - NUIT DISCO

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