28/11/2015
COP 21 : NOUS N'AVONS QU'UNE PLANETE
Tous les pays de la planète représentés le plus souvent par les chefs d'Etats seront présents à Paris en Décembre pour se pencher sur notre planète bien malade et tenter de proposer des solutions pour sa sauvegarde dans le cadre de la 21 ème conférence mondiale sur le climat.
Les citoyens, les collectivités locales sont directement concernés.
Une augmentation de plus de 2° du réchauffement de la planète serait catastrophique selon tous les experts.
Le PCF, les élus communistes sont depuis longtemps impliqués et force de propositions.
Nous voulons faire entendre la voix des peuples du monde afin d’exiger, sous l’égide de l’ONU, un accord international entre les États fondé sur les principes de solidarité et d’équité comportant :
• des objectifs chiffrés transparents de réduction des GES (gaz à effet de serre) pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C dans les plus brefs délais,
• des engagements financiers précis, à la hauteur des moyens des pays riches, pour la mise en route effective du Fonds Vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, pour la mise en place concrète d’aides à l’atténuation et à l’adaptation,
• le développement de la Recherche et de la coopération par le transfert de technologies avec les brevets associés vers les pays en voie de développement et les pays les moins avancés,
• la mise en place du mécanisme de « pertes et dommages » au profit des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles.
Au-delà de ces propositions, il est urgent et nécessaire de repenser notre modèle économique à partir de l'humain et non à partir des intérêts des grandes entreprises dont la course effrénée au profit à court terme contribue à détruire un peu plus chaque jour notre planète "
Groupe des élus communistes et républicains d'Evry
Tribune prévue dans le bulletin municipal d'Evry de Novembre 2017
POUR EN SAVOIR PLUS : LE PCF EDITE UNE PUBLICATION AVEC UN DOSSIER. CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR DECOUVRIR CE DOCUMENT
16:16 Publié dans ACTUALITES, Economie, Front de Gauche, Idées, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cop21, élus communistes d'evry, tribune | |
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19/10/2015
Quelle « violence » des « voyous » d’Air France ?
La chronique de Barbara Romagnan (1) Que reste-t-il pour désigner la peine de mort ou la répression de la liberté d’expression?
Le 6 octobre, Manuel Valls a qualifié de « voyous » les salariés d’Air France qui ont arraché la chemise du DRH du groupe. Que le premier ministre apporte son soutien à la victime de ces violences est compréhensible. Rien d’anormal non plus à ce qu’il condamne toute violence en rappelant qu’elle n’est jamais une solution.
On peut cependant s’étonner de l’entendre le faire depuis l’Arabie saoudite, où il venait de conclure des contrats à hauteur de 10 milliards d’euros – un pays qui a exécuté depuis le début de l’année 135 personnes. Si l’on appelle « violence inqualifiable » les événements d’Air France, que reste-t-il pour désigner la peine de mort ou la répression de la liberté d’expression ?
La France, qui se dit pays des droits de l’homme, a choisi de condamner les pratiques qui s’opposent aux valeurs qu’elle entend défendre. Si l’on veut que ce choix soit crédible, il faudrait, par souci de cohérence, d’une part, s’abstenir de commercer avec les pays qui violent ces principes de la façon la plus manifeste, d’autre part, et en l’occurrence, éviter de condamner depuis leur sol des violences, certes regrettables, mais sans commune mesure avec ce qui se pratique en Arabie saoudite. De plus, si les gestes violents de quelques salariés d’Air France sont condamnables, ils peuvent s’expliquer. Dans cette affaire, la première des violences est celle que vivent les 2 900 salariés dont l’emploi est menacé – et avec leur emploi, l’ensemble de ce qui leur permettait de construire et de vivre leur vie.
Mais si l’on condamne l’action de quelques-uns des salariés d’un groupe dont l’équilibre a été, ces dernières années, très profondément déstabilisé, on doit simultanément reconnaître que le système économique dans lequel nous vivons engendre une concurrence permanente de tous contre tous, et par cela même une violence sociale considérable.
Beaucoup des dirigeants d’entreprise ne perçoivent sans doute même pas cette violence, jusqu’au jour où ils se trouvent directement confrontés aux réactions qu’elle suscite. Par conséquent, qualifier de « voyous » ceux qui, en défendant leurs emplois et ceux de leurs collègues, ont sans doute cédé au désespoir et à l’exaspération, c’est oublier qu’ils s’inscrivent dans un combat syndical qui est parfois une lutte pour la survie. C’est également faire un amalgame insupportable. Comme si ces hommes étaient de la même espèce que les vrais « voyous », ceux qui, chefs de bande armée, chefs de clan mafieux, chefs d’entreprise malhonnêtes, chefs d’État corrompus, règnent par la violence et par la peur. On n’attendait pas cela d’un premier ministre socialiste.
11:39 Publié dans Barbara Romagnan, Idées | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : barbara romagnan, air france | |
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23/04/2015
François la gaffe ?
Une tribune de Jean Ortiz, universitaire.
François Hollande aurait gaffé en assimilant les communistes aux fascistes (pour faire court). Non, non, mille fois non, il a été sincère. Il renvoie l’extrême droite et le PCF, assimilé à « l’extrême gauche », volontairement dos-à-dos, et... balle au centre.
Cette théorie de l’équidistance, des « deux totalitarismes », fait florès chez tous les gestionnaires joyeux, zélés, loyaux, nouveaux et anciens convertis, apostasiques, du capitalisme, du CAC 40, de la valse des profits, de la corruption structurelle, des travailleurs kleenex, de la marchandisation galopante, de l’horreur libérale.
Remercions François Hollande de ce parler-vrai. Il y a belle lurette qu’il a passé sa pseudo-gauche à droite et que les socionéolibéraux ont renoncé à remettre en cause le capitalisme, qu’ils présentent comme un véritable état de la nature, comme le meilleur (ou le moins pire) des mondes possibles.
L’histoire de la social-démocratie, devenue sociolibérale, démontre que son principal objectif reste d’affaiblir, de discréditer, de faire taire tous ceux qui veulent une rupture avec le système d’aliénation et d’exploitation ; et ainsi se débarrasser de toute alternative vers un socialisme du 21ième siècle, un « écosocialisme », peu importe l’appellation.
L’objectif est de rendre éternel le bipartisme, cette « dictature molle », où l’on se passe la balle à tour de rôle sans marquer des buts contre le système prédateur, liberticide, affameur. Il est présenté comme « le seul possible » et peut ainsi continuer à détruire les hommes et la planète au nom de la « libre entreprise », de la « liberté du marché », du « pragmatisme »... Aujourd’hui, on appelle la trahison « pragmatisme », « réalisme »... La « novlangue » a du mal à cacher la perversion de la sémantique et des valeurs de gauche.
Mais que faisons- nous dans cette galère ?
Le fils de résistant étranger que je suis crie sa colère. Larguons les amarres ! Refusons d’être malgré nous « socialo-dépendant », assimilés à cette politique politicarde cradingue, aux relents d’égout, de collaboration de classe, de capitulation devant les maîtres et les saigneurs du monde.
16:08 Publié dans ACTUALITES, Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hollande, libéralisme | |
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10/01/2015
HENRI MALBERG : INCORRIGIBLEMENT COMMUNISTE !
Henri Malberg malgré ses 80 ans a toujours le verbe et le réparti fort et une conviction intacte : Oui, pour lui le communisme c'est toujours l'avenir de l'homme, et à ceux qui doutent, il répond reprenant Gramsi « C'est une question de rapport de force et de volonté politique ».
Devant 40 lecteurs réunis par la section de Corbeil du PCF il a présenté son livre Incorrigiblement communiste publié par les Editions de l'Atelier, et participé à un riche débat sur les sujets d'actualités.
Henri Malberg est un témoin communiste privilégié, il a adhéré au Parti communiste à la libération de la France. Jeune communiste, il a participé aux combats pour le Vietnam, pour l'indépendance de l'Algérie.
Dirigeant du Pcf, Secrétaire de la fédération du Pcf-Paris, Conseiller de Paris, il est également un homme de presse écrite. Il fut à la tête de deux magazines de référence : l'hebdo France-Nouvelle ainsi que le magazine Regards.
Il a aussi publié en 2008 un livre Parce que le Parti communiste à un avenir (ed. Temps des cerises) dans lequel il réaffirme sa confiance dans l'avenir du communisme.
Dans son dernier livre « Incorrigiblement communiste », répondant sans fard aux questions de Céline Landreau et Antonin Vabre, Henri Malberg, quatre-vingt-quatre ans, livre sa traversée d'une histoire bouleversée, le coeur de son engagement : le travail du cuir dans l'atelier de son père, la fierté d'être ouvrier fabricant des avions, la grève contre la guerre d'Indochine, le stalinisme, le drame de Charonne, le travail auprès du prédécesseur de Georges Marchais, Waldeck-Rochet, les conflits au sein de la fédération de Paris, les défaites, les victoires...
Les interrogations de ses jeunes interlocuteurs se succèdent. Ses réponses fusent dans son livre comme dans la salle où aucun sujet n'a été éludé.
A un jeune participant qui lui demande pourquoi le Parti communiste n'abandonne pas son nom porteur d'une histoire aux aspects négatifs, il répond reprenant Freud : « céder sur les mots, c'est aussi céder sur les choses ».
A des militants qui reprochent aux communistes de s'être alliés aux socialistes à Paris, il répond que l'important est de créer un rassemblement le plus largement possible avec un seul objectif : celui de l'intérêt des gens,
L'optimisme conquérant dont il est porteur, c'est celui de la volonté qui traverse son livre, à lire absolument.
Photos, texte E-Mosaique
17:08 Publié dans Idées, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri malberg, incorrigiblement communiste | |
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03/01/2015
« Il n’y a jamais eu autant d’emplois créés qu’avec les 35 heures »
Alors que le ministre de l’Économie aimerait plus de souplesse dans le temps de travail, la députée PS « frondeuse » Barbara Romagnan juge les 35 heures efficaces contre le chômage.
Dans un contexte de diabolisation des 35 heures, vous êtes rapporteure d’une commission parlementaire qui réhabilite la réduction du temps de travail…
Barbara Romagnan, députée PS du Doubs :
Les 35 heures n’ont pas été un verrou mais, au contraire, une souplesse. Prenez l’annualisation du temps de travail, elle a été une opportunité de limiter les heures supplémentaires : ainsi des entreprises peuvent faire une moyenne de 35 heures, avec une semaine à 30 heures, suivie d’une semaine à 40, selon les besoins, sans que le patron ait à payer 5 heures supplémentaires.
Les détracteurs ont dit que la mise en place des 35 heures avait participé de la désindustrialisation. Mais c’était déjà le cas depuis longtemps. Entre 1998 et 2002, l’emploi a stagné, il ne s’est pas détérioré. En revanche, dans le même temps, le taux d’utilisation des machines a augmenté de 10 %… Le rapport dit que le passage aux 35 heures « a permis qu’entre 1998 et 2001, l’économie française crée plus d’emplois que jamais auparavant dans son histoire ».
Pouvez-vous être plus explicite ?
Barbara Romagnan Deux millions d’emplois ont été créés entre 1997 et 2002. Alors que sur la période 1987-1997, « seulement » 3 millions d’emplois ont été créés. Cela montre bien le dynamisme des 35 heures. Ceux qui critiquent ce mécanisme reconnaissent parfois que des emplois ont été créés, mais avancent que c’était une période de croissance.
Entre 1998 et 2002, la croissance était de 2,5 %. Avant et après, elle a tourné aux alentours de 2,2 %. Cela signifie que les 35 heures ont participé au dynamisme de la croissance. Et elles ont même contribué à tirer la croissance de la zone euro.
Selon vous, les lois Aubry apparaissent « moins coûteuses pour les finances publiques » que « d’autres politiques publiques mises en œuvre pour stimuler l’emploi ». Pouvez-vous l’expliquer ?
Barbara Romagnan Les lois Aubry ont coûté, par an, 2 milliards d’euros aux entreprises et 2,5 milliards d’euros aux administrations publiques, soit un peu plus de 12 800 euros par emploi créé. On devrait s’inspirer de cette période. Aujourd’hui, les entreprises obtiennent des baisses de cotisations sans conditions. Ce qui veut dire qu’on dépense sans créer d’emplois…
Vous reconnaissez toutefois quelques effets négatifs aux lois Aubry ?
Barbara Romagnan Ces lois se sont parfois traduites par l’intensification du travail, notamment pour les personnes peu qualifiées. Et par de fortes tensions à l’hôpital. Il y a eu également des difficultés dans les entreprises de moins de 20 salariés.
Vous plaidez pour de nouvelles mesures de RTT. Ne craignez-vous pas que cela favorise les temps partiels ?
Barbara Romagnan Le temps de travail est déjà réduit. Sauf qu’il est partagé entre ceux qui travaillent et ceux qui sont au chômage. Il faut donc le répartir plus justement mais sans que cela se fasse au détriment des salariés, notamment les plus fragiles. Je pense qu’il faudrait limiter le contingent d’heures supplémentaires à 130 heures annuelles, contre 220 actuellement.
On pourrait aussi proposer aux salariés un compte épargne temps dans lequel il pourrait mettre des jours pour les utiliser à d’autres moments de la vie. Ce qui permettrait d’embaucher.
Entretien réalisé par Alexandra Chaignon pour l'Humanité
18:53 Publié dans Barbara Romagnan, Economie, Idées, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara romagnan, 35h, emplois, économie | |
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09/12/2014
Écologie politique, sociale et sexuée
"Ce n’est pas parce que les lois sont générales qu’elles sont sexuellement neutres. Elles n’ont pas le même effet sur les femmes et sur les hommes, parce que les hommes et les femmes ne connaissent pas les mêmes situations sociales."
Ce n’est pas parce que les lois sont générales qu’elles sont sexuellement neutres.
Elles n’ont pas le même effet sur les femmes et sur les hommes, parce que les hommes et les femmes ne connaissent pas les mêmes situations sociales.
Légiférer sur le temps partiel, c’est toucher 82 % de femmes et 18 % d’hommes.
Allonger la durée de cotisation en vue de la retraite, c’est poser davantage de problèmes pour les femmes. Elles ont plus souvent des carrières hachées, car elles diminuent plus souvent leur temps de travail pour élever leurs enfants, donc elles cotisent moins.
Les questions écologiques sont non seulement sociales mais aussi sexuées, comme le rappellent la Fondation Abbé-Pierre, la Croix-Rouge et le Secours catholique.
La « précarité énergétique » touche plus de huit millions d’habitants : ceux qui consacrent plus de 10 % de leurs ressources à leurs factures d’énergie, quand le taux moyen des dépenses énergétiques des Français est voisin de 5,5 %. Les associations constatent que, parmi ceux qui ont du mal à payer leurs factures ou qui se privent de chauffage, les individus vivant seuls en milieu rural et les familles monoparentales sont surreprésentés. Leur santé se dégrade, leur isolement s’accroît. Or il s’agit là essentiellement de femmes.
Cette réalité humaine du terrain se lit aussi dans les chiffres, même s’il n’existe pas aujourd’hui de statistiques sexuées portant directement sur la précarité énergétique. Déjà, parmi les personnes vivant sous le seuil de pauvreté, les femmes sont 4,7 millions, les hommes 3,9 millions. Ce qui rend d’autant plus probable qu’elles aient du mal à payer leurs factures.
De même, parmi les précaires énergétiques, on trouve un grand nombre de familles monoparentales et de personnes âgées isolées. Or, plus de 85 % de ces « familles monoparentales » sont constituées élevant seules leurs enfants. Quant aux personnes de plus de quatre-vingts ans habitant seules, ce sont des femmes, à 73 %. Elles sont aussi plus pauvres que les hommes du même âge, car leurs pensions sont inférieures de près de 40 %.
Il ne faut pas oublier que réduire la précarité énergétique contribue à l’atteinte de nos objectifs en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de protection du climat, à l’égalité, en général, et entre les hommes et les femmes, en particulier.
La chronique de Barbara Romagnan publié dans l'Humanité
15:54 Publié dans Barbara Romagnan, Idées, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara romagnan, femmes, droits | |
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06/11/2014
APPEL : POUR UN AUTRE MONDE DE JUSTICE SOCIALE !
Le président uruguayen a critiqué la concentration extrême de la richesse
Montevideo, 5 nov (PL) Le président uruguayen, Jose Mujica, a alerté sur la concentration excessive de la richesse dans le monde qui, selon lui, est un ferment anti-démocratique.
« Seulement 85 personnes concentrent la même richesse qui est répartie entre la moitié de l'humanité la plus pauvre et ces personnes augmentent leurs fortunes chaque jour », a-t-il ajouté.
Lors de son allocution hebdomadaire, Mujica a dit que l'inégalité économique extrême avait atteint « des niveaux exorbitants » et qu'elle était l'un des plus grands problèmes économiques, sociaux et politiques auquel fait face l'humanité.
Il a insisté sur le fait que la concentration excessive de la richesse était un ferment anti-démocratique, non seulement par ses conséquences sociales mais par les politiques à long terme, car elle remplace la démocratie pour une ploutocratie.
Le mandataire a dénoncé que « c'était une marquée conséquence du fondamentalisme de marché ; ce marché qui ne peut prêter attention ni à la distribution des revenus ni à l'idée d'un société plus juste ».
Si l'État n'a pas d'attitude proactive qui oblige à redistribuer, il y aura de plus en plus de personnes défavorisées et cela tend à répercuter dans le reste de la société, a-t-il précisé.
Concernant cette question, il a souligné que le processus de sortir les gens de la pauvreté chronique ne pouvait pas se faire du jour au lendemain avec une action volontariste, mais que c'était un long processus de sauvetage.
12:48 Publié dans ACTUALITES, Economie, Idées, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josé mujica, uruguay, justice, monde | |
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