02/04/2012
DISPARITION DE LISE LONDON
L'ancienne résistante communiste Lise London, veuve d'Arthur London, dont le procès stalinien en Tchécoslovaquie a été rendu célèbre par le film "L'Aveu", est décédée samedi à Paris à l'âge de 96 ans. Ses obsèques auront lieu jeudi 5 avril à 10h30 au cimetière parisien d'Ivry.
Né en 1916 en France de parents espagnols, engagée très tôt au PCF, Elisabeth Ricol rencontre à Moscou en 1935 le communiste tchèque Arthur London, qu'elle épouse avant de s'engager dans la guerre civile espagnole, puis dans la Résistance en France. Elle fut déportée à Ravensbrück.
Après la guerre, Lise London s'installe en Tchécoslovaquie où son mari devient vice-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement communiste installé par l'URSS. Mais dans le cadre des purges staliniennes, Arthur London tombe en disgrâce et est arrêté en 1951.
Arthur London, finalement libéré en 1956 et réfugié en France, relate les interrogatoires, tortures et procès qu'il subit dans le livre "L'Aveu", publié en 1968 et porté deux ans plus tard à l'écran par Constantin Costa-Gavras, avec Yves Montand dans le rôle d'Arthur et Simone Signoret dans celui de Lise. Lise London, dont le mari est mort en 1986, était restée adhérente au Parti communiste, en dénonçant "le dévoiement du socialisme par Staline".
"Ouvrez grands les yeux, soyez vous-mêmes"
Saluant "une femme exceptionnelle, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a repris les mots de Lise London pour lui rendre hommage: "Ouvrez grands les yeux, ne vous laissez pas enfermer dans les certitudes, n’hésitez pas à douter, battez-vous contre les injustices, Ne laissez pas la perversion salir les idéaux communistes. Soyez vous- mêmes", dira notre camarade Lise London à ceux qui l'interrogeaient encore sur son engagement communiste présent. "Ouvrez grands les yeux... soyez vous-mêmes ", chère Lise, en chérissant ta mémoire, nous serons fidèles à ton injonction.
* Photo prise par les nazis lors de son arrestation
Article publié par l'Humanité
Lise London : Entretien par alternatives-images
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09/03/2012
PIERRE LAURENT : LE NOUVEAU PARTI COMMUNISTE
Juin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?
Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence.
Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.
Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.
interview de Pierre Laurent pour la Cité des... par fondationjeanjaures
BIOGRAPHIE DE PIERRE LAURENT
Pierre Laurent (né à Paris le 1er juillet 1957) est un journaliste et homme politique français, ancien directeur de la rédaction deL'Humanité, secrétaire national du Parti communiste français depuis le 20 juin 2010 et président du Parti de la gauche européenne.
Fils de Paul Laurent, député de Paris et dirigeant du PCF, il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC) pendant ses études d'économie. Il en devient le secrétaire national en 1982, jusqu'en 1985. Titulaire d'une maîtrise, il entre alors comme journaliste àL'Humanité.
D'abord journaliste économique, il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, puis directeur de la rédaction ennovembre 2000. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.
En 2009, lors du 33e congrès du PCF, il est le principal rédacteur du texte adopté par le Congrès, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national », soit n° 2 du parti, en charge d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité.
Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne,Alternatifs…) en Île-de-France pour les élections régionales de 2010. Cette liste obtient 6,55 % des suffrages exprimés au premier tour, devant celles du NPA (3,13 %) et du MoDem (3,98 %).
Il succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national en juin 2010.
En décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, le 5 décembre 2010, il est élu président du PGE.
Il est un des principaux initiateurs de la construction du Front de Gauche et partisan de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.
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19/02/2012
Ambroise Croizat, ministre communiste, ministre des travailleurs, créateur de le sécurité sociale
La protection sociale est une des avancées majeures de la Libération. C’est un ministre communiste qui a eu le courage et la volonté de les imposer de les mettre en œuvre à un moment où tout le pays était à reconstruire .
A l’heure des graves remises en cause des garanties collectives des financements de la protection sociale par Nicolas Sarkozy , le Parti communiste tient à honorer la mémoire d’Ambroise Croizat et son œuvre .
La solidarité, le financement par cotisations sont modernes et d’actualité . Dans un monde d’exclusion la protection sociale est un rempart à consolider et à promouvoir . Ambroise Croizat l’a inventée .
Le Parti communiste français vient de lui rendre hommage au cimetière du Père Lachaise à Paris en présence de Pierre Laurent.
BIOGRAPHIE
Ambroise Croizat le bâtisseur de la Sécurité sociale, celui à qui il avait donné le goût de la dignité.
Ouvrier métallurgiste à treize ans, député communiste du Front populaire, il participe à l'élaboration, dans la clandestinité, du programme du Conseil national de la résistance qui débouche, à la libération, alors qu'il est ministre du Travail, sur la création de la Sécurité sociale.
Le chemin fût entamé un 28 janvier 1901, dans l'éclat des fours de Savoie ou son père, Antoine, est manœuvre. En cette aurore du siècle, dans la cité ouvrière de Notre-Dame-de-Briançon, on vit la misère qui court les pages de Germinal. Pas de Sécurité sociale, pas de retraite. L'espoir, c'est le père d'Ambroise qui l'incarne. Fondateur du syndicat CGT, il lance la première grève pour une protection sociale de dignité. Il l'obtient mais de vieilles revanches l'invitent à s'embaucher ailleurs. 1907. Ugine, autre grève, errance obligée vers Lyon. C'est là qu'Ambroise prend le relais du père. Á treize ans, il est ajusteur. Derrière l'établi, les mots du père fécondent : « Ne plie pas, petit. Le siècle s'ouvre… » Ambroise adhère à la CGT. Á dix-sept ans, il anime les grèves de la métallurgie. Reste à faire le pas. Celui de Tours, ou il entre au PCF. « On le voyait partout, dit un témoin, devant les usines, au cœur d'une assemblée paysanne. Proche du peuple d'ou il venait. »
Antimilitarisme, anticolonialisme tissent les chemins du jeune communiste. 1927. Il est secrétaire de la fédération des métaux CGTU. « Militant ambulant », un baluchon de Vie ouvrière à vendre pour tout salaire. Commence un périple ou il anime les révoltes de Marseille et du Nord, tandis que sur le terreau de la crise germe le fascisme. « S'unir, disait-il, pas unis, pas d'acquis ! » Ces mots, il les laisse au cœur des luttes ou se dessinent les espérances du Front populaire.
En 1936, Ambroise est élu député du PCF dans le 14e arrondissement. Il impose la loi sur les conventions collectives. Présent à Matignon, il donne aux accords du même nom, la couleur des congés payés et de la semaine de quarante heures.
Vient l'année noire, 1939. Arrêté le 7 octobre avec trente-cinq autres députés communistes, il est incarcéré à la Santé. Fers aux pieds, il traverse quatorze prisons avant de subir les horreurs du bagne d'Alger. Libéré en février 1943, il est nommé par la CGT clandestine à la commission consultative du gouvernement provisoire autour du général de Gaulle.
Là, mûrissent ses rêves. La Sécurité sociale, bien sûr, dont le postulat colore le programme de mars 1944 : « Nous, combattants de l'ombre, exigeons la mise en place d'un plan complet de sécurité sociale vivant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence dans tous les cas ou ils sont incapables de se le procurer par le travail avec gestion par les intéressés et l'État. »
Á la tête d'une commission de résistants, Ambroise trace dès l'été 1943 les moutures de ce qui va devenir l'un des systèmes sociaux les plus enviés au monde. « Dans une France libérée, nous libérerons le peuple des angoisses du lendemain ! » écrit-il le 14 janvier 1944. C'est cette réflexion collective, mûrie par François Billoux, ministre de la Santé, qui aboutit à l'ordonnance d'octobre 1945.
Le texte écrit, reste à bâtir. Le chantier débute en novembre 1945, quand il est nommé au ministère du Travail. Centre trente-huit caisses sont édifiées en deux ans sous sa maîtrise d'œuvre par un peuple anonyme après le travail ou sur le temps des congés.
P. Laroque, technicien chargé de la mise en place du régime, déclarait en 1947 : « En dix mois et malgré les oppositions, a été construite cette structure solidaire alors que les Anglais n'ont pu mettre en application le plan Beveridge, qui date de 1942, qu'en 1948.
Il faut dire l'appui irremplaçable d'Ambroise Croizat. Son entière confiance manifestée aux hommes de terrain est à l'origine d'un succès aussi remarquable. » Rappelons combien le rapport de forces de l'époque permit la naissance de l'institution : un PCF à 29 % ; 5 millions d'adhérents à la CGT, qui a joué un rôle fondateur ; une classe ouvrière grandie par l'héroïsme de sa résistance. Là ne s'arrête pas l'héritage.
Ambroise laisse à l'agenda du siècle ses plus belles conquêtes : la généralisation des retraites, des prestations familiales uniques au monde, les comités d'entreprise, la médecine du travail, les statuts des mineurs et des électriciens et gaziers (cosignés avec M. Paul), la prévention dans l'entreprise, la reconnaissance des maladies professionnelles...
Ambroise meurt en février 1951. Ils étaient un million à l'accompagner au Père-Lachaise. Le peuple de France, « celui à qui il avait donné le goût de la dignité », écrivait Jean-Pierre Chabrol.
(*) Auteur d'Ambroise Croizat ou l'invention sociale et de Marcel Paul, Ambroise Croizat, chemins croisés d'innovation sociale. Livres disponibles auprès de l'auteur, 520 avenue des Thermes, 73600 Salins-les-Thermes (25 euros l'un + 5 euros de port l'unité).
17:45 Publié dans ACTUALITES, Histoire, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ambroise croizat, sécurité sociale, pierre laurent, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/02/2012
50 ANS APRES - CHARONNE, LES MORTS QU’ILS VEULENT OUBLIER !
" Il faut faire parler les silences de l'Histoire " - Michelet
1962 - 2012 : LA TUERIE DU METRO CHARONNE
En 1962, la guerre coloniale en Algérie dure depuis huit ans déjà. L'Organisation armée secrète (O.A.S.), groupuscule fasciste, sème la terreur par des attentats tant à Alger qu'en métropole. Le 7 février, ses militants posent dix charges plastiques dans la capitale, visant des hommes politiques et des écrivains. Les domiciles de R. Guyot, membre du bureau politique du PCF, de l'écrivain Vladimir Pozner, du professeur de droit international R. Pinto, du professeur Vedel, de l'acteur P Meurisse, du journaliste S Bromberger etc... étaient visés.
Attentat aussi contre le domicile d'A. Malraux . Il ne fut pas atteint, mais une fillette de quatre ans est défigurée et grièvement blessée aux yeux.
Le Parti Communiste appelait à une réaction immédiate «pour demander le châtiment des assassins ». La CGT, la CFTC, l'UNEF, la JC, la FEN, le SNI, le PSU se joignaient à l'appel.
Une manifestation est organisée le lendemain à la Bastille, réclamant des mesures contre l'OAS. La préfecture l'interdit, mais les organisations la maintiennent, et le rassemblement commence dans le calme. A 19h30, les soixante mille manifestants commencent à se disperser.
Au moment de la dislocation de la manifestation qui se déroulait pacifiquement, la police donna l'assaut réprimant au niveau du boulevard Voltaire les participants, avec une violence insensée.
Certains militants tentent de se réfugier dans le métro Charonne. Les policiers leur jettent bombes lacrymogènes et grilles d'aération en fonte, pesant près de trente kilos. Sous les coups de matraque et les grilles, huit manifestants perdent la vie. Certaines sont mortes étouffées ; dans d'autres cas, le décès semble dû à des fractures du crâne sous l'effet de coups de matraque administrés par les meurtriers.
Telle sera encore la cause d'un neuvième décès, intervenu, plusieurs mois plus tard, à l'hôpital, des suites de ces blessures.
Toutes les victimes étaient syndiquées à la CGT et, à une exception près, membres du Parti communiste : Jean-Pierre Bernard, 30 ans, dessinateur, Fanny Dewerpe, 31 ans, secrétaire, Daniel Féry, 16 ans, apprenti, Anne-Claude Godeau, 24 ans, employée PTT, Édouard Lemarchand, 41 ans, menuisier, Suzanne Martorell, 36 ans, employée à L'Humanité, Hippolyte Pina, 58 ans, maçon, Raymond Wintgens, 44 ans, typographe
Maurice Pochard (décédé à l'hôpital), 48 ans.
Plusieurs dizaines (centaines ?) de blessés sont par ailleurs dénombrés.
Le lendemain, une grève nationale est lancée contre la répression. Près d'un million de personnes se rendent le 13 février aux obsèques des victimes.
Il apparaît très vite que les assassins n'ont pas agi de leur propre initiative : ils devaient charger pour tuer. Les ordres venaient directement de la préfecture de police, dirigée alors par Maurice Papon, qui s'était rendu célèbre en raflant des juifs durant la guerre.
Le gouvernement du général De Gaulle s'empresse de mentir, attribuant les meurtres à des émeutiers ou à des agents de l'OAS. Longtemps, une rumeur prétendra que les grilles du métro étaient fermées, et que les militants se seraient écrasés dessus.
Naturellement, aucun des policiers assassins ne fut condamné, aucune enquête n'eut lieu.
Le 12 février 1962, le Premier ministre Michel Debré se rend dans les locaux de la police parisienne, pour « apporter le témoignage de sa confiance et de son admiration » ; puis, le 13 avril de la même année, il écrit une lettre à Maurice Papon, rendant « un particulier hommage à [ses] qualités de chef et d’organisateur, ainsi qu’à la façon dont il a su exécuter une mission souvent délicate et difficile ».
Aujourd'hui, les amis de l'OAS sévissent toujours. Dans le Sud de la France, des nostalgiques de l'Algérie française élèvent des stèles à la mémoire de ces terroristes.
Mais l'oubli volontaire des crimes de l'armée française et de l’organisation fascisante l’OAS rassemble hélas bien au-delà de ces groupuscules pour des raisons le plus souvent purement électorales et politiques. Pourtant l’histoire est un bien commun que personne ne peut faire taire et ne fera taire.
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29/01/2012
DEPORTATIONS : LES SOLUTIONS FINALES…
Il y a 70 ans, le 20 janvier 1942, est prise, par les dirigeants nazis de l'Allemagne d'alors, la monstrueuse décision de "La SOLUTION FINALE" : il s'agissait d'assassiner, en Europe, 11 millions d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards, coupables à leurs yeux du simple fait d'être nés Juif.
Aujourd'hui les derniers témoins, les rescapés des camps d'exterminations s'en vont, la Mémoire peu à peu s'éteint vraiment. On veut oublier, gommer, ce dont des Hommes remplis de haines furent capables de faire à d'autres Hommes. On veut également faire oublier, gommer, ce qu' un régime d'extrême droite au pouvoir est capable de perpétrer comme atrocités..
Oui il y a 70 ans, ce n'est pas si loin, et on avait dit " Plus jamais ça". Pourtant, demain, l'horreur peut recommencer, peut-être pas contre des juifs, mais contre d'autres Hommes, coupables de ne pas avoir la bonne couleur de peau, la bonne religion ou la bonne nationalité. Ils seraient eux aussi accusés d'être des ennemis, responsables de tous les maux de la société.
Parce qu'il est plus facile pour des politiciens avides de pouvoirs et de privilèges et incapables de répondre aux besoins des peuples, de distiller la xénophobie, le racisme, la haine entre les Hommes, souvenons nous: «Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde» (Bertolt Brecht ).
MARINE LE PEN : IMMONDE
C’est à cette date anniversaire que Marine Le Pen est allé parader et danser avec les Néo Nazis Autrichiens. Ignoble.
L’INFORMATION :
Marine Le Pen a participé à Vienne à un "bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich", organisé par des organisations étudiantes d'extrême droite. Elle était l'invitée d'honneur de Martin Graf, vice-président du Parlement autrichien, au bal de l'Olympia.
Le groupe Olympia est une corporation secrète, interdite aux Juifs et aux femmes, dont les membres ont pour mission de véhiculer des idées néonazies".
La date de "ce bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich" coïncide avec "le 67e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz" a remarqué SOS Racisme.
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) "s'i’est inquièté du silence de la société civile et de la classe politique" devant la participation de Marine Le Pen à ce bal.
VOIR NOTRE MINI-BLOG SUR LES CAMPS DE DEPORTATION EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
16:19 Publié dans ACTUALITES, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camp de déportation, fn, né-nazis, marine le pen, sos racisme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/01/2012
C’EST LA FAUTE A ROUSSEAU…
"Tout homme est utile à l‘humanité par cela seul qu‘il existe"
Né à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau a légué à l’humanité une œuvre philosophique et littéraire qui s’inscrit au firmament du mouvement des Lumières en Europe et qui demeure profondément actuelle.
Dans la crise actuelle, la démocratie est malmenée, menacée, attaquée. Pour préserver leurs intérêts financiers, les puissants ont peur de donner la parole aux peuples, a fortiori de les laisser décider.
Quoi de plus opportun, à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, d'interroger à nouveau la modernité de la démocratie, de lui donner tout son sens, de discuter le lien entre démocratie représentative et démocratie directe, comme le philosophe l'avait fait en son temps.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF en participant au colloque « De Rousseau à nos jours : comment concevoir une démocratie vivante et moderne ? » au Palais du Luxembourg, en conduisant une délégation du PCF au Panthéon pour un hommage au philosophe a rendu hommage à ce philosophe précurseur de la Révolution Française et penseur de la démocratie moderne.
Biographie Jean-Jacques Rousseau
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française.
Fils d'un horloger et orphelin de mère, Jean-Jacques Rousseau est mis sous la protection de Madame de Warens, à l'âge de 16 ans. Elle devient pour lui une bienfaitrice et une mère bien qu'elle ne soit que de six ans son aînée. Il apprend la musique sur son conseil.
Après l'avoir quitté, il vit médiocrement de ses talents de musicien, mais connaît à Paris, Fontenelle, Rameau, Diderot et Marivaux.
Il collabore à l'Encyclopédie dont il rédige tous les articles touchant à la musique, mais c'est son 'Discours sur les sciences et les arts' et son 'Discours sur l'origine de l'inégalité' qui font sa renommée.
Il écrit ensuite 'La nouvelle Héloïse' qui est un grand succès, puis coup sur coup 'Le contrat social' et 'Émile'. Ses deux livres sont condamnés et Rousseau doit s'enfuir de France. Craignant les persécutions, il s'installe en Angleterre qu'il quitte quelques temps plus tard, craignant un complot.
Il rédige durant ses dernières années 'Les confessions' et 'Les rêveries d'un promeneur solitaire'. La pensée de Rousseau pose le problème, que l'on retrouvera chez Gide, de la sincérité et de son rapport à la vérité.
Son œuvre ouvre surtout la voie à une nouvelle forme de réflexion, peut-être la toute première de l'ère moderne.
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26/12/2011
FRANCE TELEVISION, RESISTANTS, COMMUNISTES, SYNDICALISTES : ET TOUJOURS LA MEME CENSURE !
Lettre d'Odette Nilès, présidente de l’Amicale de Châteaubriant à Rémy Pflimlin, président de France Télévision
Suite à la lettre ouverte de Pierre Laurent à l'intention de Yves Calvi, publiée le lundi 19 décembre 2011, le courrier que nous avons adressé au président de France Télévision Mr Rémy Pfimlin en octobre 2011 sur le non-traitement par les chaînes publiques du 70e anniversaire du massacre de Chateaubriant. Á ce jour, Odette Nilès présidente de l'Amicale, n'a pas eue de réponse....
Monsieur le Président de France télévision,
C’est par ces mots écrit sur les planches de la baraque numéro 6 avant de partir pour la Carrière (des fusillés) que le jeune Guy Môquet s’exprima ! « Soyez dignes de nous les 27 qui vont mourir ».
Au-delà de son jeune âge, c’est le symbole du courage et surtout de la résistance Française contre le nazisme et la barbarie dont il est question.
Comment comprendre le peu de cas dont vous avez fait preuve à l’égard de ces résistant(e)s fusillés, en ignorant totalement cet évènement sur toutes les chaînes de la télévision publique Française.
Pour votre information, notre 70éme commémoration à permis le rassemblement de 7000 personnes sur le lieu du massacre.
Que penser, dès lors des vœux du Président de la République Française, qui dès sa prise de fonction, à fait part de son admiration, justement pour le jeune Guy Môquet ? et surtout à encourager tout le corps enseignant à honorer sa mémoire et par là même, celles de tous ces camarades morts au combat !
Bien, sûr comme vous je souhaite que l’indépendance de l’information soit sans ambiguïté, et que les ordres ne viennent pas d’en haut, mais tout de même, convenez avec moi que justement le travail de mémoire pour toutes les générations doit s’inscrire dans l’histoire, et surtout mérite une attention toute particulière sur son traitement et la place qu’il lui revient à la télévision Française.
Ce 70ème anniversaire, dans une période anxiogène pour les peuples en général, et donc pour notre pays en particulier doit pouvoir s’appuyer sur les faits majeurs et la place de la Résistance, qui à permit de donner le rang qu’il occupe aujourd’hui, en particulier sur la mise en place d’une véritable politique sociale et publique au service de et pour tous !
Au nom des tous les fusillés, de tous mes camarades résistant(e)s, au nom de l’Amicale que j’ai l’honneur de présider, des représentants politiques et syndicaux présents, de tous les artistes et équipes techniques, de tous les invités, dont de « grands témoins », y compris bien sûr, tous les bénévoles, ainsi que tous les enfants, je veux par ce courrier vous exprimez mon indignation et surtout ma colère de ne pas avoir pu « donner la parole à celles et ceux qui sont morts avec courage, et faire en sorte que ce 70 ème anniversaire soit un hommage de la nation toute entière grâce à la télévision Française publique, dont vous avez la charge, par la volonté à présent, du Président de la République !
Si vous ne pouvez pas « refaire » l’actualité, et donc revenir en ce jour anniversaire du 23 octobre 2011, rien ne vous empêche d’organiser avec l’aide de notre Amicale, une émission consacrée à cet épisode douloureux, ce qui vous en conviendrez avec moi, n’est tout de même pas impossible à réaliser et qui atténuerait ma colère, mais qui permettrait de réparer cet oubli inacceptable !
Je suis certaine, que vous comprendrez ma démarche, et j’espère compter sur vous pour finaliser cetteémission.
Dans l’attente de votre réponse, recevez monsieur le Président, messalutations républicaines
Pour l’Amicale de Châteaubriant, Mme Odette Nilès, résistante internée à Châteaubriant, Présidente de l’association.
11:48 Publié dans ACTUALITES, Histoire, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chateaubriand, résistants, censure, télévision, mocqut, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |