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14/04/2016

CHANSONS ROUGES MOSAIK RADIO

chansons rouge mosaik radio,web radio

Nouvelle radio qui remplace la totalité des radios du groupe Mosaik Radios (Chansons Rouges, Mosaik Radio, Classik Radio) pour permettre une meilleure unicité et écoute.

Elle est diffusée sans publicité et permet des programmations plus importantes et plus diverses sans contraintes d'horaires et d'audimat.

Elle donne la priorité à la musique et à l'information en diffusant tous les jours douze magazines d'actualités politiques, sociales, culturelles, éducatives, sportives, musicales et 16 flashs d'informations générales

MAGAZINES D'INFORMATIONS GENERALES

chansonsrouges128.jpgTous les jours des reportages, des débats, des chroniques sont diffusés sur cette radio. Les idées communistes et progressistes sont mises en avant avec les déclarations des responsables communistes. L'actualité sociale est traitée en priorité et régulièrement. Des documents exceptionnels sur des sujets de sociétés, sur la politique internationales sont proposés régulièrement.

La fête de l'Humanité est aussi au coeur de cette radio avec une rétrospective des chanteurs qui y ont participé depuis 80 ans, et l'actualité de la prochaine fête sera traité régulièrement.

LA GRILLE DE DIFFUSION
- Programme musical de chansons rouges, rebelles et révolutionnaires de France et du Monde entier en continu

L'INFORMATION

-Magazines d'informations du matin à 7h, 8h, 9h, 13h (flash, météo, sport, éphéméride, programmes TV, horoscope, magazines, chroniques)

-Magazines d'informations du soir à 17h et 19h

-Flash d'informations toutes les heures de 6h à 22h (sauf 21h)

-Le TOP 8h du matin magazine, 8h-8h30 (flash, édito, chroniques, magazine, reportages, rubriques diverses)

-Le TOP midi magazine , 12h-12h30 (flash, édito, chroniques, magazine, reportages, rubriques diverses)

-Le TOP 18h magazine , 18h-18h30 (flash, édito, chronique, magazine, reportage, rubriques diverses)

PLUS BELLES LES LUTTES, le lundi à 20h, émission proposée par les militants CGT des Bouches du Rhone

MAGAZINES THEMATIQUES 10H, 15H, 20H, 22H

Lundi : 10H : Entretiens avec des chanteurs et nouveautés musicales, 15H : Découverte recettes cuisine, 20H : Plus belles les luttes,  22H : Découverte Jazz

Mardi : 10H : Reportages, 15H : Découverte musique classique, 20H : Fréquence Terre

Mercredi : 10H - Cinéma, 15H : Hits rire des années 50 et 60, 20H : Reportages et débats, 22H : Découverte musique country

Jeudi : 10H : Découverte musique Jazz, 15H : Histoire, 20H : Panorama (conférences)

Vendredi : 10H : Découverte musique country, 15H : Cinéma, 20H : magazine cuisine, 22H : Hits et rire des années 1950-1960

Samedi : 10H - Fréquence Terre magazine de l'écologie,  15H - Entretiens avec des chanteurs, nouveautés musicales, 20H : Magazine cinéma

Dimanche : 1OH : Découverte musique classique, 15H : Panorama (conférences), 20H : Magazine Histoire, 22H : Découverte musique classique

LES SPÉCIALES :

TOUS EN BOITE DE 00H00 A 6H00 DU MATIN LE SAMEDI ET LE DIMANCHE - NUIT DISCO

Diffusion sur : http://mafrance91.hautetfort.com/
et sur votre téléphone, tablette, ordinateur, voiture, vous pouvez l'écouter en utilisant l'application d'un des annuaires suivants : Nobex, Radio Forest, Allzic Radio, Radio.fr, Webradio, Radio Guide FM, Pick Radio, Radioshaker, Wbradio, Tunein, Streema :http://streema.com/radios/play/106006

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10/07/2015

JEAN FERRAT FETE LE 14 JUILLET

Ferrat-Banquet-1997-(1)-filtered.jpgCet été à Antraigues, samedi 16 août 1997, au cours du premier « banquet républicain » organisé sur la place, après d'autres orateurs, Jean Ferrat prenait la parole dans un discours très applaudi. En voici le texte intégral.

    Bonsoir,

    Les organisateurs de cette soirée et mon ami Jean Saussac m'ont demandé très gentiment de dire quelques mots. Je leur ai d'abord répondu « Oh non ! » Et puis, ça avait l'air de leur faire vraiment plaisir et je me suis dit que j'avais presque le devoir de le faire car voilà 33 ans que j'ai été accueilli dans ce pays et que j'ai trouvé dans la vallée du Mas, là-bas, des racines et des ailes.

    Me voilà donc devant vous avec d'abord l'envie de me réjouir du grand succès de ce banquet républicain parce que je pense que c'est un signe. C'est le signe que nous avons besoin de nous retrouver, de nous rassembler en cette fin de siècle incertaine autour de quelques idées essentielles sans lesquelles il ne fait jamais bon vivre.

    Permettez-moi, à propos de ces idées essentielles, de revenir quelques années en arrière, à une époque où je parcourais le Mexique, avec mon ami Gérard Meys, ici présent.

C'était l'été et nous allions un peu au hasard des routes, dans la chaleur et la poussière. Un jour, nous arrivons dans un village, en fin d'après-midi. Il y avait des tréteaux dressés, des tonneaux en terse, tout le peuple semblait dans la rue. Il y avait des orchestres en plein air, les gens dansaient partout. Bref, c'était la fête et nous nous sommes dit, bien évidemment : c'est la fête du village.

    Et puis, il nous a semblé voir sur une maison un drapeau bleu-blanc-rouge... Et devant notre étonnement, un homme parlant un peu français nous dit : « Mais, senors, savez-vous quel jour on est ? » Evidemment, on n'en savait rien du tout... « Eh bien, mais c'est le 14 juillet et nous fêtons la Révolution Française... »

    Ainsi, près de 200 ans après 1789, malgré Maximilien, malgré les retours en arrière qui ont jalonné notre histoire, malgré les bonapartismes, les royalismes, les pétainismes, ce dont se souvenaient ces paysans pauvres mexicains, c'était l'esprit même qui animait les fondateurs de notre république : l'esprit de liberté, d'égalité, de fraternité.

    En un mot, nos pères avaient fondé avant tout le monde la plus belle des multinationales, celle qui aide, encore aujourd'hui, de la Chine au Mexique, les peuples humiliés, la multinationale de l'espérance, la multinationale du bonheur.

    Est-ce à dire qu'à présent, dans ce pays où nous vivons, ces valeurs originelles soient suffisamment et définitivement établies ? Evidemment, non. Mais je suis profondément convaincu que ce n'est qu'à partir d'elles, en les élargissant encore, que nous serons fidèles à leur esprit.

    Car si je vous disais tout à l'heure combien je me réjouissais du succès de cette soirée, je dois vous avouer que j'éprouve une grande inquiétude sur ce qui se passe dans ce pays. Il me semble que nous sommes entrés, depuis quelques années, dans une de ces périodes de régression que j'évoquai à l'instant, à un moment de l'Histoire où nous pourrions replonger dans l'ombre, où la nuit semble s'étendre sur la pensée et le brouillard sur nos fragiles certitudes.

    Il m'est intolérable, en effet, de savoir qu'ici même, à Antraigues, qui eut, dès 1789, deux députés du Tiers Etat élus à la Convention, Antraigues, dont le passé rebelle et républicain a toujours été sans faille, Antraigues, centre de la résistance au nazisme, il m'est intolérable de savoir que dix pour cent de nos concitoyens votent pour le contraire des idées de justice, de solidarité, de fraternité, qui sont l'essence même de notre histoire et de notre civilisation.

    Alors, je me dis que nous n'avons pas fait ce qu'il fallait, qu'il faudra faire autre chose, qu'il faudra faire autrement. Je ne me résous pas au rejet, à l'exclusion, je ne me résous pas à la haine, je ne me résous pas à la bêtise du désespoir.

    Ma présence, ici, ce soir, parmi vous, n'a d'autre signification que de vous en convaincre et de vous assurer que pour les combattre, je serai toujours à vos côtés. »

Jean Ferrat

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20:33 Publié dans ACTUALITES, Artiste d'espérance, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean ferrat, 14 juillet | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/05/2015

Laurent (PCF) déplore que "les communistes aient porte close au Panthéon"

resistancehommagepcf.jpgMercredi soir, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a de nouveau déploré que "la famille communiste (ait) toujours porte close au Panthéon".

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF a de nouveau déploré mercredi soir que "la famille communiste (ait) toujours porte close au Panthéon". "Je veux saluer la décision du président de la République de panthéoniser quatre personnalités de la résistance (...) mais avec honnêteté je veux redire que nous ne comprenons pas pourquoi la famille communiste a toujours porte close au Panthéon", a déclaré Pierre Laurent lors d'une soirée hommage à la Résistance au siège du Parti communiste.

 

L'esprit de la Résistance va pour nous avec l'esprit des réformes progressistes

Cette soirée hommage "à toute la résistance", place du colonel Fabien, se déroulait en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la Mémoire. "Je pourrais citer des centaines de noms (de communistes) qui sont sur le fronton d'une école, d'une rue, qui peuplent les paroles d'une chanson", a rappelé Pierre Laurent qui a évoqué la "blessure ressentie par de très nombreux communistes", de ne pas être représentés au Panthéon. "Au-delà de ce fait précis peut-être faut il choisir la manière dont sont choisis ceux qui entre au Panthéon, consulter davantage", a-t-il souhaité. Les communistes aimeraient être représentés "à l'égard de la part (qu'ils ont) apportée à la libération de la France". "L'esprit de la Résistance va pour nous avec l'esprit des réformes progressistes (...) les communistes furent des artisans majeurs de ces réformes", a dit Pierre Laurent.

"C'est aussi faire reculer les logiques de guerre qui grandissent dans le monde"

"Le programme du conseil national de la résistance a, entre autre, ouvert la voie à la création de la sécurité sociale( ..), la fonction publique fut remise sur pied par Maurice Thorez", a-t-il rappelé. "La France tient debout grâce à ces conquêtes", a-t-il dit avant de souhaiter que "la politique de la France retrouve l'élan transformateur dont elle est capable". Soulignant le danger de "l'extrême droite française et européenne", Pierre Laurent a estimé que "libérer la France et l'Europe aujourd'hui, c'est d'abord les libérer des puissances financières". "C'est aussi faire reculer les logiques de guerre qui grandissent dans le monde", a-t-il ajouté. "L'hommage rendu par le président de la République dépassait largement ces quatre personnalités, il était adressé à toutes celles et ceux qui animés par l'esprit de résistance se sont levés pour défendre la république", s'est défendu Jean-Marc Todeschini.

Publié dans le Midi Libre

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25/05/2015

Roland Leroy : « Les communistes, parmi les premiers et les plus actifs combattants »

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Groupe FTP en dordogne. Les francs-tireurs et partisans étaient l’organisation de résistance armée créée par le PCF.
Photo : Lapi/Roger-Viollet

Les militants du PCF ont joué un rôle important au sein de la Résistance. Jeune cheminot engagé dans la lutte clandestine, Roland Leroy revient sur ce combat libérateur qui a vu de nombreux résistants internés, tués.

Le président de la République a décidé d’honorer la Résistance au travers de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay. N’y a-t-il pas une forme d’injustice de ne pas avoir fait entrer toute la Résistance au Panthéon ?

rolandleroy.jpgROLAND LEROY Il est impossible d’évoquer convenablement la Résistance en omettant le rôle des communistes. Aucun d’entre eux n’a été choisi pour figurer au Panthéon. Le choix aurait pourtant été facile parmi Guy Môquet, Henri Rol-Tanguy, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Gabriel Péri, Missak Manouchian et tant d’autres… Ce n’est pas seulement une grave injustice. C’est une falsification profonde de l’histoire nationale.

Pourquoi les communistes ont-ils été les moteurs du combat clandestin en de nombreux endroits ?

ROLAND LEROY Le PCF avait combattu la venue du fascisme en Italie, puis en Allemagne, sa poussée en Espagne. Il avait été à l’initiative de la création du Front populaire en France dès 1934-1935 pour faire barrage au fascisme ; il avait dénoncé et combattu vigoureusement la politique de non-intervention en Espagne et l’odieuse capitulation de Munich. Il avait enfin préconisé la conclusion d’une véritable alliance de la France et de la Grande-Bretagne avec l’Union soviétique, contre Hitler et Mussolini, ce qui aurait rendu impossible le traité de non-agression germano-soviétique. C’est donc tout naturellement que ses membres ont été parmi les premiers et les plus actifs combattants de la résistance anti-hitlérienne.

Vous avez participé à cette lutte dans l’ombre. Quelle forme a pris cet engagement ?

ROLAND LEROY Ma famille était engagée dans la lutte antifasciste avant la guerre. Elle a, dans la région d’Elbeuf, participé à l’organisation du soutien aux républicains espagnols, de la condamnation de l’accord de Munich. Jeune cheminot, j’ai d’abord été, dès le début 1940, un des premiers organisateurs de la jeunesse communiste clandestine dans la région.

À cette époque, j’ai participé à la réalisation de déraillements de trains et d’attentats contre des soldats allemands. Un de mes cousins germains, Maurice Boulet, a été fusillé comme sanction à un des attentats auxquels j’avais pris part. Le responsable interrégional, qu’on appelait Guillou et dont le vrai nom était Jean Collet (devenu après-guerre adjoint au maire à Vitry-sur-Seine), me demanda de devenir un des dirigeants illégaux de la Jeunesse communiste.

Je quittai donc mon activité cheminote et devins secrétaire régional d’organisation de la Jeunesse communiste pour la Seine-Inférieure, puis premier secrétaire de la Jeunesse communiste clandestine dans le département de l’Oise, ensuite premier secrétaire pour la Seine-Inférieure, puis, enfin, peu de temps avant le débarquement allié, responsable interrégional adjoint. Avec Jean Collet, nous assumions la direction de la Jeunesse communiste pour huit départements (la Normandie, plus l’Oise, la Somme et l’Eure-et-Loir).

La densité énorme de l’occupation hitlérienne dans la région rendait impossible l’organisation de maquis. Nous fîmes cependant deux tentatives (l’une près de La Bouille, l’autre à côté de Fleury-sur-Andelle). Nous n’avions pour armes que celles que nous prenions aux ennemis hitlériens et vichyssois, souvent grâce à des attentats car les parachutages étaient réservés aux organisations gaullistes. Il nous fallut, dans la Somme, faire pénétrer une organisation par une camarade afin de « bénéficier » ainsi d’un parachutage.

Quelle place originale les communistes 
tenaient-ils au sein de la Résistance ?

ROLAND LEROY Il n’est pas sans importance de signaler que les troupes américaines étaient munies d’une monnaie de guerre destinée à la population française après le débarquement. Le général de Gaulle réagissait avec rapidité et fermeté, patriotiquement, pour empêcher les Américains de déposséder les Français de leur pouvoir national. Ce fut le sens de son discours de Bayeux.

Il faisait installer les commissaires régionaux de la République et les préfets, et la valeur de la monnaie française. On peut rapprocher de cela la percée du détachement français sous les ordres du général Leclercq qui contribua, avec les Forces françaises de l’intérieur (FFI) de la capitale, à la libération de Paris. Les communistes tenaient leur place dans les FFI. Le PCF associé à de nombreuses organisations (le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, les FTP, l’UFF…) participaient, dans le Conseil national de la Résistance (CNR) et les comités départementaux de la libération, à l’union de la Résistance.

Avançant lentement, détruisant par bombardements aériens les villes de Normandie (Le Havre, Rouen et sa banlieue, Caen, Argentan, etc.), les troupes anglo-américaines piétinaient et ainsi ne soulageaient pas le front de l’est tenu par les Soviétiques. Le général de Gaulle ne participa jamais dans les années suivantes aux commémorations anglo-américaines du débarquement. Il avait – dès décembre 1944 – fait le voyage de Moscou pour y conclure le pacte d’alliance franco-soviétique. Ce qui eut pour conséquence, parmi d’autres, l’insistance mise par les Soviétiques pour que le gouvernement français participe aux négociations du traité de paix à Berlin.

Les artisans du dictionnaire les Fusillés, 1940-1944 (Éditions de l’Atelier) parlent de 20 000 fusillés, exécutés et morts au combat, et jusqu’à 30 000 hors du territoire national. À la Libération, le PCF, « parti des fusillés », donne un chiffre que les manuels d’histoire réfutent. Quel est votre sentiment ?

ROLAND LEROY Un chiffre de 75 000 fut avancé par la direction communiste dès la Libération. Certes, il était supérieur à la réalité. La vérité s’établit, selon moi, entre les deux chiffres que vous citez. Il n’en reste pas moins que le peuple français a payé lourd sa libération et que les communistes ont donné leur part importante.

Il demeure aussi que – dès la Libération et grâce à la clairvoyance et à la fermeté du général de Gaulle – un gouvernement d’union patriotique fut constitué, les ministres communistes y tenaient une place décisive pour de grandes questions (par exemple, le statut des fonctionnaires réalisé par Maurice Thorez ; la Sécurité sociale et la retraite, grâce à Ambroise Croizat ; EDF-GDF, due à Marcel Paul…). Ils s’appuyèrent sur le programme du CNR. Les leçons de cette histoire sont toujours d’actualité.

La « résistance unie » au Panthéon et place du Colonel-Fabien. Le 27 mai, Journée nationale de la Résistance, date anniversaire de la création du CNR unifiant la Résistance, quatre héros de la Résistance feront leur entrée au Panthéon. François Hollande, qui a fait le choix de quatre noms, a pris soin de rassembler toutes les familles politiques (gaulliste, socialiste, radicale et sans parti) sauf une : les communistes. Ce choix partial a suscité une vive émotion. Des campagnes pour soutenir la candidature de figures majeures de résistants communistes, étrangers de la MOI, issus de la classe ouvrière, se sont développées dans plusieurs régions. Le 27 mai, le PCF organisera partout en France des hommages sur le thème : « Célébrons la Résistance unie ». Une soirée est prévue au siège national 2, place du Colonel-Fabien à Paris à partir de 19 h 30.

Entretien réalisé par Pierre Chaillan, L'Humanité
 
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16/05/2015

Journée nationale de la Résistance

pantheonlutte.jpg

Résolution du Conseil national du PCF

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du CNR et de l'unification de la Résistance.

Elle prend cette année un relief tout particulier, parce que c'est le 70eanniversaire de la victoire contre le nazisme et parce que le Président de la République a décidé de panthéoniser quatre héros et martyrs de la résistance : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Parce que la grave crise traversée par l'Europe et la poussée des forces d’extrême droite, notamment en France, appellent à faire vivre les valeurs progressistes de la Résistance. Parce qu'il y a 70 ans naissait la Sécurité Sociale conformément aux vœux du programme du CNR dont les acquis doivent être toujours défendus.

Pantheoncouturier.jpgLe PCF rend hommage aux résistants qui entrent au Panthéon. Le secrétaire national du PCF participera à toutes les cérémonies officielles. Mais nous ne comprenons pas l'ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel.

Cela contrarie les valeurs de la République qui ont prévalu en ces temps sombres, et qui restent de pleine actualité. La Résistance des femmes et hommes communistes a été essentielle, nous appelons le Président à ne pas l'oublier pour des raisons de politique politicienne.

pantheonsesrumeaux.jpgLe PCF quant à lui honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux.

pantheonmanouchian.jpgCela sera aussi l'occasion de réparer l'oubli de communistes dans le choix présidentiel alors que de nombreux noms de résistantes et résistants communistes ont circulé pour l'entrée au Panthéon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l'affiche rouge…

Une soirée d'hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d'une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l'occupation » publié aux Éditions de l'atelier.

Conseil national du PCF

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09/05/2015

La Russie fête sa victoire de 1945, Hollande et Merkel boycottent: un affront à l'histoire

poutine1.jpg

Par 
Adjoint à la Mairie de Paris

De nombreux dirigeants mondiaux ont annoncé qu’ils allaient bouder la cérémonie du soixante-dixième anniversaire de l’armistice de 1945 sous prétexte qu’elle était présidée par Vladimir Poutine. C’est une honte et une injure.

N'oublions pas les victimes soviétiques.

Cette parade en hommage aux millions de victimes soviétiques et en l’honneur des 2,5 millions de vétérans de la "Grande guerre patriotique" me tient à cœur. Mon grand-père Marcus Klingberg, communiste comme moi, s’est porté volontaire comme médecin militaire commandant de 3e rang dans l’Armée rouge le 22 juin 1941, jour où a débuté l’offensive du IIIe Reich contre l’URSS.

Dans les combats qui ont permis la défaite de l’Allemagne nazie, on souligne à juste titre le sacrifice des soldats nord-américains. Mais on oublie de plus en plus celui, décisif, des soviétiques et de l’Armée rouge. 27 millions de morts, c’est le tribut civil et militaire – de loin le plus important – payé par les citoyens des différentes républiques de l’URSS lors de la seconde guerre mondiale.

Cela représente presque les deux tiers de la population de la France de l’époque ! Des hommes et des femmes victimes de la barbarie.

Cameron, Merkel et Hollande font un affront à l'histoire

 Je n’ai aucune sympathie pour Vladimir Poutine.

Mais il n’en est pas moins scandaleux de boycotter les cérémonies du 70e anniversaire de l’armistice. Que David Cameron, Angela Merkel et leur allié obéissant, François Hollande, fassent passer leurs préoccupations géopolitiques conjoncturelles avant le respect dû aux morts laisse pantois. Sous prétexte de faire un pied-de-nez à Poutine, ils font un affront à l’histoire.

Cette désinvolture vis-à-vis de l’histoire est d’autant plus choquante que le rôle des soviétiques dans la libération de l’Europe est aujourd’hui fortement minimisé. Ainsi, lorsque l’Ifop a demandé par sondage en mai 1945 quelle nation avait le plus contribué à la défaite de l’Allemagne, l’URSS arrivait en tête avec 57% et les États-Unis ne récoltaient que 20%.

Des décennies de propagande fumeuseSoixante ans plus tard, en juin 2004, le même institut réalise le même sondage, mais les réponses se sont inversées : les États-Unis sont cités par 58% des répondants et l’URSS par 20%. Entre les deux, des décennies de propagande, de relectures partiales des événements et de déformations à visée idéologique.

Mon grand-père m’a confié sa fierté et son émotion d’avoir vu, le 9 mai 2005, le soixantième anniversaire de la victoire des Alliés sur les nazis, où étaient présents, sur la place Rouge, des centaines d’anciens combattants soviétiques :

"Ce sont les vrais héros du XXe siècle !"

S’ils persistent dans leur inacceptable projet de boycott, ce sont à ces héros que les dirigeants européens tourneront le dos.

Publié dans le Nouvel Obs

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17/02/2015

Décès Henri Martin. Pierre Laurent : "La France a perdu l'un de ses plus valeureux et généreux fils"

hmartin.jpgC'est avec une profonde tristesse que j'apprends la disparition d'Henri Martin. C'est une grande figure de la lutte anti-coloniale, de l'engagement et du combat pour l'émancipation qui s’éteint aujourd'hui.

Le PCF est en deuil et pleure la mort de celui qui donna un nom et un visage à son combat contre la guerre d'Indochine.

C'est à 17 ans, à peine sorti du maquis, qu'Henri, engagé dans la Marine, fut appelé en Indochine. La réalité coloniale qu'il découvre alors tourne résolument le jeune résistant aux côtés du peuple vietnamien dans la lutte contre le colonialisme et pour l'indépendance, et pour l'honneur de la France et de ses valeurs républicaines.
 
Son engagement lui valut la prison militaire de 5 ans de réclusion pour « agitation politique illégale ». Des centaines de milliers de Français parmi lesquels des grands artistes, d'Eluard à Picasso, ou de grands intellectuels comme Jean-Paul Sartre ont scandé « Libérez Henri Martin ! » et ce slogan a longtemps résonné en moi qui n'étais encore qu'un enfant.
 
Libéré après trois années d'emprisonnement, Henri Martin a continué à conjuguer sa vie avec son militantisme. Malgré des désaccords, il fut toute son existence fidèle à son engagement communiste.
 
Sa disparition provoque une profonde tristesse ; les communistes ont perdu l'un des leurs mais c'est d'abord la France, notre pays, qui a perdu l'un de ses plus valeureux et généreux fils, et le Vietnam l'un de ses plus fidèles et loyaux amis.
 
En cette triste journée, toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches. Avec les communistes, je m'incline devant la mémoire d''Henri Martin dont l'engagement aura donné voix et force à celui des générations de militants pour la paix, contre le colonialisme et pour l'amitié entre les peuples.
 
Le PCF a ouvert un livre d 'or dans ses locaux, place du Colonel Fabien, pour saluer la mémoire de ce grand militant.
 
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
Paris, le 17 février 2015.