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09/07/2014

Arrestations, violences, assassinats: la réponse d’Israël à l’unité retrouvée des Palestiniens

gazades.jpg

La disparition, mystérieuse et non revendiquée de 3 jeunes colons dans une zone sous contrôle israélien est prétexte à un déferlement de violences dans les territoires occupés et à Gaza,alors même qu’aucune preuve n’est avancée de l’implication du Hamas.

L’opération militaire de grande envergure se traduit par des bombardements sur Gaza faisant de nombreux blessés dont des enfants, et de nombreux dégâts (maisons et écoles détruites, bouclage de la Cisjordanie avec des centaines d’arrestations, répression envers les civils avec saccages et destruction de biens et de locaux et assassinat de 6 personnes).

Tout ceci s'apparente à une punition collective considérée par le droit international comme crime de guerre.

Pour l'heure, il n'y a encore eu aucune réaction de la communauté internationale: un silence complice qui s’ajoute à celui sur le sort des prisonniers en détention administrative en grève de la faim, ainsi qu'à la nomination scandaleuse et provocatrice d’Amohai vice-président de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.

La France ne peut rester muette et passive devant de telles agressions criminelles de la part du pouvoir israélien. Les autorités françaises doivent condamner sans équivoque les actions de répression conduites sous la responsabilité du gouvernement Nétanyaou, et exiger qu'il y soit mis un terme.

La France doit également apporter son soutien à la demande de saisie du Conseil de Sécurité, formulée par les Palestiniens.Le Parti communiste français renouvelle son soutien et sa solidarité au peuple palestinien, et prendra toute sa part pour exiger que soit mis un terme aux interventions militaires israéliennes.

Tableau du peintre palestinien Nabil Anawi

11:42 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, pcf, israël | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/07/2014

Conférence sociale : un stand de Ball-Trap contre les droits des salariés sponsorisé par le MEDEF

gattazhollande.jpg5 millions de chomeurs, 10 millions de pauvres, 87% des embauches se faisant sous statut de CDD... Voici le lourd climat dans lequel se tient la 3eme conférence sociale du quinquennat de François Hollande.

Malgré cette situation gravissime dont les premières victimes sont les chômeurs et les salariés, le dialogue social est une nouvelle fois violenté.

La décision du Premier ministre sur le compte pénibilité, sous l'injonction du président du MEDEF, Pierre Gattaz, est inacceptable.

Elle en dit long sur Manuel Valls, ses méthodes et sa conception du dialogue social. Cette pseudo concertation a tout d'un piège pour préparer de nouvelles concessions à l'appétit insatiable du MEDF qui lorgne ouvertement sur la fin des seuils sociaux et la mise en pièce du code du travail.

Un piège qu'une partie des syndicats de salariés a mis à jour en annonçant le boycott de la deuxième journée du sommet social.

Démocratie parlementaire attaquée par les menaces et les rappels à l'ordre, démocratie locale méprisée avec la réforme territoriale, le gouvernement n'aime pas davantage la démocratie sociale.

Cette 3 ° conférence prend les allures d' un stand de Ball-trap sponsorisé par le MEDEF ou les cibles sont les droits sociaux des salariés.Le gouvernement invite. Gattaz savourera l'entrée, le plat et les desserts. Le pays payera la facture.

01/07/2014

"Israël ne doit pas faire porter la reponsabilité des assassinats de colons au peuple palestien"

ville-street-art-art-rue-monde34bethelem1.jpgLe Parti communiste français exprime toute son émotion après l'assassinat de trois jeunes colons israéliens.

Il condamne sans réserve ces crimes qui s'ajoutent à ceux, inacceptables, dont ont été victimes 12 Palestiniens ces derniers jours suite aux agressions de l'armée israélienne. Toute la lumière doit être faite sur les responsables et ceux qui ont armé leurs bras.

Ces événements dramatiques surviennent à un moment particulier qui a vu la mise en place d'un accord politique entre les différents courants de la résistance palestinienne, salué par la communauté internationale comme une avancée significative. Seul le gouvernement israélien a rejeté et combattu cet accord. Aujourd'hui, en faisant porter l'entière responsabilité de ces crimes sur les Palestiniens – qui les ont pourtant condamnés dès le début par la voix de leur président, Mahmoud Abbas – le premier ministre israélien entend discréditer et mettre en échec l'accord interpalestinien.

Les autorités françaises ne peuvent continuer à cautionner la politique israélienne qui est à la source de la crise et des violences, comme les actions de « punition collective » infligées aux Palestiniens. Elles doivent affirmer clairement leur volonté d'agir en faveur d'un processus de paix et rejeter toute politique de colonisation et de répression permanente qui caractérise le gouvernement israélien aujourd'hui. Il n'y aura pas d'issue militaire à l'impasse actuelle provoquée par l'obstination et l'intransigeance israélienne à bloquer tout processus de paix, et à refuser toute proposition de solution.

palestine,assassinat,pcfLe PCF continuera d'agir aux côtés de toutes les forces qui en France s'engagent en faveur d'une solution politique pour une paix juste et durable dans la région.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

30/06/2014

Abandon des ABCD de l'égalité : « un coup terrible porté à la lutte contre toutes les discriminations »

egalitesexe.jpg

Benoît Hamon a annoncé l'abandon de l'ABCD de l'égalité, ce dispositif expérimental chargé de transmettre des valeurs d’égalité et de respect entre les filles et les garçons, et de combattre les stéréotypes de genre.

Face à une coalition la plus réactionnaire possible, le gouvernement a capitulé en rase campagne. C'est un coup terrible porté à égalité, à la lutte contre toutes les discriminations que vient d'assener le gouvernement qui va conforter et légitimer les discours obscurantistes qui prolifèrent.

pcflogo.png

Cette reculade est piteuse et indigne de la gauche.

Quand un gouvernement, élu sur une promesse de changement, renonce à ce point à des réformes progressistes; quand il brutalise les cheminots et les intermittents et cajole les franges les plus réactionnaires de la société; au final, il livre un abécédaire de la trahison et de l'indignité.

 

19/06/2014

Reconstruire l'espoir à gauche et l'espoir pour la France

manifeurope.jpgPour reconstruire l'espoir à gauche et l'espoir pour la France, le Conseil national du PCF a appelé à un immense effort politique pour rendre possible, d'ici 2017, l'ouverture d'une perspective de gauche.

Face aux risques d'enlisement gravissime de notre pays dans la crise et le chômage, face aux menaces qui pèsent sur l'avenir de la France et ses valeurs de solidarité, face aux dangers de réponses de plus en plus rétrogrades, à la montée des peurs et des racismes, un autre avenir pour la France est possible, autour d'un projet de solidarité, d'une alternative de transformation sociale, d'une ambition de redressement national dans la solidarité avec les autres peuples d'Europe et du monde.

Les communistes lancent un appel à toutes celles et ceux qui refusent l'impasse et l'injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent ni du retour de la droite, encore moins de l'extrême droite et qui veulent sortir de l'austérité et construire le projet de gauche dont la France a besoin. À toutes et tous, nous disons : « ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet et agissons ensemble ». Entrons partout en dialogue, en travail, en action, sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux pour dire : « voilà la politique de gauche, la politique pour la France que nous voulons. Voilà la politique que nous voulons voire traduite en avancées immédiates et faire gagner en 2017 ».

pcfcn.jpgLe Conseil national du PCF propose la construction et la mise en mouvement d'un Front large, d'un Front du peuple, unissant forces populaires, sociales et politiques, autour d'un projet qui doit être celui du bien commun et de l'humain d'abord.

Le Conseil national convoque une conférence nationale du PCF les 8 et 9 novembre 2014 pour faire un point d'étape des campagnes d'actions politiques, poursuivre le travail de projet, de rassemblement et prendre de nouvelles initiatives. Tout ceci en favorisant l'écoute et la participation des adhérents.

Comment construire ce chemin ?

Quatre propositions :

1. Intensifier sans attendre notre activité dans les luttes pour placer les exigences portées par tous les acteurs-trices concerné-e-s au coeur du débat sur le projet que nous voulons porter pour la France : SNCF, intermittents, Alstom, débat budgétaire sur le plan Valls, réforme territoriale dont la bataille pour obtenir un référendum national sur ce projet,...

2. Une campagne politique dans la durée sur cinq axes de transformation sociale, pour reprendre l'offensive politique et idéologique :

  • Libérer l'économie et le travail, les services publics, la société des coûts du capital avec de nouveaux financements et de nouveaux pouvoirs.
  • Contre l'insécurité sociale et la société de concurrence, donner la priorité à l'humain et au bien commun.
  • Reconquérir notre industrie pour la mettre au service de l'emploi, d'un nouveau modèle productif, d'une transition écologique et de progrès social. La convention nationale sur l'Industrie se tiendra les 10 et 11 octobre prochains.
  • Construire une nouvelle démocratie, fondée sur le pouvoir des salariés et des citoyen-ne-s.
  • Amplifier notre bataille pour la refondation de l'Union européenne.

3. Intensifier notre travail de projet en le mettant au centre de toute notre activité avec la société

  • Lors de la matinée du dimanche 9 novembre de la conférence nationale : une dizaine d'ateliers sur le projet ouverts à tous les communistes qui le souhaitent et à tous ceux et celles qui travaillent dans nos réseaux.
  • Courant 2015, une série d'initiatives publiques du PCF dans le pays, sur le thème « Quel projet pour la France ? Les communistes à votre rencontre » avec la participation du secrétaire national, pour des débats et des échanges avec la société.
  • Poursuite du travail de conventions thématiques.
  • La tenue d'une convention nationale du projet à la veille du prochain congrès national.

4. Déployer avec une audace nouvelle le travail de rassemblement et de construction politique

  • pcf,espoir,déclarationJusqu'à la conférence nationale de novembre, prendre des initiatives afin de redonner la parole aux citoyen-ne-s pour refonder la politique et la gauche.
  • Initier dans tout le pays, sous toutes les formes possibles, un processus de large rassemblement jusqu'à l'été 2015 pour un nouveau projet de gauche pour la France avec de grandes étapes nationales à construire et qui s'enracine dès maintenant dans des initiatives locales démultipliées. Nous voulons remettre en mouvement, au travail, et en action toutes les forces qui veulent reconstruire une autre voie que la fuite en avant dans l'austérité.
  • Organisation en France à l'initiative du PGE d'un forum européen des alternatives au printemps 2015.
  • Travailler à faire du Front de gauche un animateur crucial de la construction de ce front large. Nous voulons le relancer en procédant aux changements nécessaires. Pour cela, poursuivre le travail d'évaluation engagé pour déboucher sur une relance appropriée du Front de gauche. Nous proposons, début septembre, une grande réunion d'un Conseil national élargi du Front de gauche pour engager une vraie dynamique.
  • La Fête de l'Humanité sera la première grande échéance de convergence des luttes, des campagnes politiques, du travail de projet et de rassemblement pour un Front large du peuple et de la gauche.
  • Travailler au renforcement du PCF, notamment dans les entreprises et les services, avec un effort particulier sur la formation, l'éducation populaire et l'accueil des nouveaux adhérents ainsi qu'à la valorisation de nos initiatives de solidarité concrète (journée à la mer, vente de fruits et légumes...)

Paris, le 15 juin 201

09:15 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, espoir, déclaration | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/06/2014

Petite histoire de la TVA, instituée en 1953

tva.jpg

Créé il y a soixante ans, au motif, déjà, d’alléger 
les « charges » des entreprises, cet impôt a été repris depuis dans la plupart des pays développés.

La TVA a été mise en place en deux ans, entre 1953 et 1955. Elle fut étendue en 1968 et « européanisée » en 1977. Derrière un nom de baptême aguicheur, 
la taxe sur la valeur ajoutée n’est qu’un impôt général 
de consommation qui n’ose pas dire son nom.

En fait, 
la TVA prenait la suite de la taxe de 15 % à la production. Elle remplaça une mosaïque de taxes cumulatives sur le chiffre d’affaires puis les taxes locales. La supériorité technique de la TVA par rapport à la pléthore de prélèvements indirects qui préexistaient est incontestable.

Sous couvert 
de « simplification » et de « neutralité » s’est cependant mis 
en place un puissant outil de prélèvement réputé « indolore ». 
Le modèle français devait d’ailleurs être repris progressivement 
par la plupart des gouvernements des pays développés.

Mais l’objectif principal, tant en 1954 qu’en 1968, était 
déjà « d’alléger les charges des entreprises ». Il s’agissait 
de favoriser structurellement l’épargne, l’exportation 
et l’investissement. L’épargne est presque totalement détaxée, la TVA ne s’appliquant que marginalement au secteur financier.

Les exportations s’opèrent en franchise de TVA alors qu’antérieurement elles supportaient une partie 
des taxes intérieures. Enfin, l’investissement est puissamment dopé par l’instauration d’un droit à déduction quasi immédiat de la taxe payée lors de l’achat des équipements.

Le premier effet de la mise en place de la TVA fut bien de reporter 
une partie des impôts qui jusque-là pesaient sur 
les secteurs aval de la production et du commerce de gros 
sur le consommateur final. La profonde injustice du prélèvement 
indirect est attestée par un demi-siècle d’études économiques qui toutes concluent au caractère « aveugle » de ce prélèvement 
dont le taux normal est passé de 17,6 % en 1954 à 19,6 % aujourd’hui.

La différenciation des taux par catégories 
de biens consommés et la mise en œuvre d’un taux réduit ne modifient cette réalité qu’à la marge. Comme la TVA frappe exclusivement la consommation, elle pèse plus lourdement sur les familles et les ménages modestes 
qui consomment l’intégralité de leur revenu.

Le conseil 
des impôts en a fait la démonstration : les 40 % 
de ménages ayant les plus faibles ressources ne reçoivent que 13 % des revenus mais supportent 22 % de la TVA.


La TVA se caractérise par son rendement élevé : 
deux fois celui de l’impôt sur le revenu, trois fois celui 
de l’impôt sur les sociétés, plus de 140 milliards d’euros 
et 47 % des recettes fiscales de l’État ! Reconnaître 
la nécessité d’un impôt indirect doit aller de pair avec 
la claire conscience des inégalités qu’il génère.

Dans 
un pays où l’impôt indirect, dégressif, occupe déjà une telle place, la priorité n’est pas son augmentation. L’urgence 
est de renforcer les impôts opérant un prélèvement progressif sur le revenu ainsi que sur la fortune.

Par Jean­-Christophe Le Duigou, économiste.

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Petite histoire de la TVA, instituée en 1953

Par Jean­-Christophe Le Duigou, économiste.
Jeudi, 28 Novembre, 2013
Créé il y a soixante ans, au motif, déjà, d’alléger 
les « charges » des entreprises, cet impôt a été repris depuis dans la plupart des pays développés.

La TVA a été mise en place en deux ans, entre 1953 et 1955. Elle fut étendue en 1968 et « européanisée » en 1977. Derrière un nom de baptême aguicheur, 
la taxe sur la valeur ajoutée n’est qu’un impôt général 
de consommation qui n’ose pas dire son nom. En fait, 
la TVA prenait la suite de la taxe de 15 % à la production. Elle remplaça une mosaïque de taxes cumulatives sur le chiffre d’affaires puis les taxes locales. La supériorité technique de la TVA par rapport à la pléthore de prélèvements indirects qui préexistaient est incontestable. Sous couvert 
de « simplification » et de « neutralité » s’est cependant mis 
en place un puissant outil de prélèvement réputé « indolore ». 
Le modèle français devait d’ailleurs être repris progressivement 
par la plupart des gouvernements des pays développés.

Mais l’objectif principal, tant en 1954 qu’en 1968, était 
déjà « d’alléger les charges des entreprises ». Il s’agissait 
de favoriser structurellement l’épargne, l’exportation 
et l’investissement. L’épargne est presque totalement détaxée, la TVA ne s’appliquant que marginalement au secteur financier. Les exportations s’opèrent en franchise de TVA alors qu’antérieurement elles supportaient une partie 
des taxes intérieures. Enfin, l’investissement est puissamment dopé par l’instauration d’un droit à déduction quasi immédiat de la taxe payée lors de l’achat des équipements. Le premier effet de la mise en place de la TVA fut bien de reporter 
une partie des impôts qui jusque-là pesaient sur 
les secteurs aval de la production et du commerce de gros 
sur le consommateur final. La profonde injustice du prélèvement 
indirect est attestée par un demi-siècle d’études économiques qui toutes concluent au caractère « aveugle » de ce prélèvement 
dont le taux normal est passé de 17,6 % en 1954 à 19,6 % aujourd’hui. La différenciation des taux par catégories 
de biens consommés et la mise en œuvre d’un taux réduit ne modifient cette réalité qu’à la marge. Comme la TVA frappe exclusivement la consommation, elle pèse plus lourdement sur les familles et les ménages modestes 
qui consomment l’intégralité de leur revenu. Le conseil 
des impôts en a fait la démonstration : les 40 % 
de ménages ayant les plus faibles ressources ne reçoivent que 13 % des revenus mais supportent 22 % de la TVA. 
La TVA se caractérise par son rendement élevé : 
deux fois celui de l’impôt sur le revenu, trois fois celui 
de l’impôt sur les sociétés, plus de 140 milliards d’euros 
et 47 % des recettes fiscales de l’État ! Reconnaître 
la nécessité d’un impôt indirect doit aller de pair avec 
la claire conscience des inégalités qu’il génère. Dans 
un pays où l’impôt indirect, dégressif, occupe déjà une telle place, la priorité n’est pas son augmentation. L’urgence 
est de renforcer les impôts opérant un prélèvement progressif sur le revenu ainsi que sur la fortune.

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16/05/2014

FONCTIONNAIRES RASSEMBLES AVEC LEURS SYNDICATS / SOUTIEN DES ELUS COMMUNISTES !

Reportage publié par l'Humanité, photos E-Mosaïque.

manif153.jpgIls se sont donné rendez-vous, à Denfert-Rocherau, ce 15 mai, pour dénoncer le plan d’austérité annoncé par le gouvernement Valls. A l’initiative des sept organisations syndicales (CGT, CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA), le pas des milliers de fonctionnaires, durant la marche contre l’austérité, s’est voulu « ferme et déterminé ».

« Non à l’austérité ! Oui, à la sécurité de l’emploi ! ». Les manifestants de la CFDT Fonction publique territoriale comptaient bien se faire entendre aujourd’hui. Et qu’importe si la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, confirmait ce matin sur FranceInfo le gel du point d'indice des fonctionnaires, « le gouvernement va être obligé de revenir sur sa position sinon la démocratie française n’a plus aucun sens », optimise un cantinier, présent dans le cortège Solidaires des Yvelines. Sur la place Denfert-Rocherau, « l’unité syndicale fait plaisir à voir. Pour que l’on soit tous d’accord à ne faire qu’un aujourd’hui, c’est bien que le sujet est incontournable. Ensemble, nous serons plus fort pour lutter contre le plan d’austérité mais aussi pour refuser la réforme territoriale, complètement absurde », explique Julien Léger, coordinateur départemental (94) des services publics territoriaux, en voyant passer Thierry Lepaon, secrétaire général CGT accompagné des six autres organisations syndicales mobilisées, CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA .

Presque 14h, et une odeur de merguez grillée se faufile entre les cortèges déjà bien copieux. « Mangez, faut prendre des forces pour gagner cette bataille politique », prévient ce retraité parisien, militant communiste du 93. Plus tard peut-être, en attendant le regard perdu du personnel hospitalier de l’Hôtel-Dieu, le plus vieux hôpital de Paris, laisse perplexe. « On ne comprend pas qu’ils puissent sanctionner un hôpital au cœur de Paris, riche d’un patrimoine historique, qui a toujours assuré un service de qualité », raconte avec mélancolie Marc Cordeau, membre de la CGT Hôtel-Dieu.

Des sanctions terribles, telles que la suppression des urgences en novembre dernier et un plan de restructuration drastique, « vidant à 80% notre établissement, devenu un véritable désert sanitaire ». Quant aux lits d’hospitalisation, ils se font de plus en plus rares car « garder un patient plus de 24h revient trop cher maintenant », détaille Marc Cordeau avec amertume. Alors pour retrouver un hôpital digne de présenter les compétences d’un service public de qualité, « nous demandons la réouverture des urgences pour avoir des malades couchés et non debout. Non à la bobologie », conclut-il.

manif152.jpgAu loin, sous un beau soleil qui illumine le visage des fonctionnaires les plus attristés par la situation économique et politique du pays, flotte un énorme ballon rouge. C’est celui du parti communiste français. Boulevard Raspail, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, profite de la grande mobilisation, avec d’autres élus communistes de la région parisienne, pour soutenir son acolyte Patrick Le Hyaric, candidat Front de Gauche de la liste Île-de-France aux élections européennes, le 25 mai prochain.

« Cette manifestation est un premier signal de réaction face à l’annonce du plan d’austérité. Il faut ouvrir des perspectives de rassemblement pour une vraie politique de gauche, qui valorise les services publics au lieu de les casser. Il n’y aura pas de sortie de crise sans services publics », argue Pierre Laurent, en distribuant au passage un tract Front-de-gauche à Clément Lorillec. Clément Lorillec, c’est un agent contractuel, catégorie B, de la mairie de Bagneux.

Assistant de conservation du patrimoine, il souhaitait être présent aujourd’hui pour crier à qui voudra l’entendre que « c’est nous, petits fonctionnaires que nous sommes, qui faisons vivre votre société, NOTRE société ». Contre le modèle libéral du marché de la concurrence, ce jeune archiviste « offre un service public à l’usager et non au client, c’est toute la différence », précise t-il. Avant de laisser la parole à Anne-Marie Laspougeas, secrétaire CGT, « administratif et lycées », qui souhaite pousser « une gueulante à François Hollande » : « en 2013, 1000 collègues ne sont pas encore titularisés sur 8000 en Île de France. La précarité est à son paroxysme avec des contrats de six mois non renouvelés. Etre agent dans un lycée est un métier difficile, où la moyenne d’âge est de 48 ans. Il serait temps de les aider au lieu de leur abaisser leur pouvoir d’achat ».

manif154.jpgUne colère ressentie dans les trois versants de la fonction publique, ne demandant qu’à être entendue. Parce qu’ « on est en train d’assister au plus grand plan social de l’histoire en France. Ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés, et qu’il faut aujourd’hui défendre, tous ensemble », se permettra de conclure Fabien Guillaud Bataille, secrétaire départemental 94 du PCF, en regardant filer la marche des fonctionnaires vers les Invalides.

RENCONTRE INSOLITE

manifestation,syndicats,pcf,cgt,fsuRencontre insolite en marge de cette manifestation lorsque les employés communaux de la ville de Grigny dans l'Essonne en manifestant sont passés devant la délégation des élus communistes et surpris ont constaté que leur Maire, Philippe Rio, brillamment élu au premier tout contre trois autres listes dont deux de Droite et communautaires, et une de socialistes dissidents soutenu par le député socialiste,  était là présent avec le secrétaire national du PCF Pierre Laurent.

"Monsieur le Maire vous êtes là présent, nous sommes ravis, vous savez que j'ai voté pour vous ?" s'exclame une jeune employée. Pouvons nous prendre une photo avec vous Monsieur le Maire ajoute t-elle ?

Bien sûr répond t-il heureux de cette rencontre avec les employés de sa ville...