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17/03/2014

Crimée : « Permettre de sauvegarder la stabilité, l’intégrité territoriale de l'Ukraine »

sebastopol.jpgLes conditions dans lesquelles s’est déroulé le référendum en Crimée sont préoccupantes pour l’évolution de la situation en Ukraine.

Le choix laissé aux électeurs entre une intégration à la Fédération de Russie ou une plus large autonomie au sein de la république d’Ukraine ne pouvait faire illusion dés lors que cette consultation se déroulait sous la pression -y compris militaire- des autorités russes qui ont ouvertement encouragé la sécession de cette République autonome où les citoyens d’origine russe sont majoritaires.

Il n’en reste pas moins que la responsabilité des États-Unis et de l’Union européenne dans cette situation est accablante. Ils ont favorisé, en s’appuyant en partie sur l’action factieuse de l’extrême droite ultranationaliste aujourd’hui associée au pouvoir, un processus de déstabilisation du pays décrédibilisant ainsi la « légitimité » des nouvelles autorités politiques qu’ils ont contribué à installer aux affaires à Kiev.

Aujourd’hui l’Ukraine est de plus en plus divisée, sa souveraineté malmenée et mise en cause par les intérêts de grandes puissances engagées dans une guerre économique sans merci.

Alors que les risques de tensions peuvent encore s’exacerber favorisant les ultranationalistes de tous bords et de nouvelles ingérences des puissances étrangères entraînant des risques sérieux pour la paix, tout devrait être fait pour favoriser un véritable processus de réforme constitutionnelle permettant au peuple ukrainien, et aux forces démocratiques et progressistes ukrainiennes, de reprendre le dessus afin que s’engagent des réformes sociales et démocratiques, et un processus permettant de sauvegarder la stabilité, l’intégrité territoriale du pays – processus qui respecte notamment, dans leur diversité, les prérogatives et spécificités linguistiques des différentes régions et les intérêts économiques et sociaux de l’ensemble des Ukrainiens.

Le peuple ukrainien doit pouvoir exercer pleinement par le vote sa pleine souveraineté sur les réformes à engager.

pcflogo.pngToute véritable sortie de crise doit également intégrer l’urgence d'établir entre les États-Unis, l’Union européenne et la Russie un dialogue visant à promouvoir un espace de sécurité collective démilitarisé en Europe -en dehors de l’Otan- ainsi que des structures de développement économique et des politiques de voisinage qui établissent de véritables partenariats entre les différents pays européens, y compris la Russie.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

12/03/2014

Les retraités pris en otage !

retraites-comple.jpgLes pensions complémentaires vont être gelées pour l'année 2014 répondant ainsi à une exigence du patronat. Une fois de plus, c'est dans la poche des plus fragiles que l'on pioche de façon éhontée.

Curieusement, la rigueur ce n'est jamais pour Monsieur Gattaz et ses amis patrons. Ceux-ci bénéficient de toutes les largesses gouvernementales, en témoigne le pacte de responsabilité qui ne créera pas d'emplois mais qui remplira les caisses du patronat.

Ce gel des pensions va entraîner une nouvelle baisse du pouvoir d'achat qui s'ajoute à une des dispositions de la loi de janvier 2014 qui reporte au 1er octobre la revalorisation des pensions des régimes de base. C'est un nouveau recul social.

Le PCF réaffirme ses propositions pour une revalorisation immédiate des pensions de retraite. Il est inacceptable que le pouvoir d'achat des retraités soit encore amputé. Les retraités ne doivent être pris en otages. Il faut d'urgence en finir avec l'austérité. C'est le sens de notre appel pour la marche du 12 avril.

09/03/2014

PIERRE LAURENT : MA LETTRE AUX COMMUNISTES !

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Si j’ai décidé de t’écrire aujourd’hui, comme à l’ensemble des adhérent(e)s de notre parti, c’est que nous allons vivre dans les semaines à venir des échéances politiques cruciales. Je suis certain que nous pouvons jouer un rôle essentiel. Si ma lettre est un peu longue, je m’en excuse, c’est que les enjeux de la période sont décisifs. J’espère que tu prendras le temps de la lire attentivement et que tu comprendras le caractère exceptionnel de ma démarche.

Les trois mois qui s’annoncent seront d’une intensité toute particulière. Les élections municipales vont avoir lieu dans deux semaines et les élections européennes dans moins de trois mois. Entre temps, François Hollande envisage de remanier son gouvernement pour accélérer l’adoption du pacte dit de « responsabilité » signé avec le Medef. Alors que le pays s’enfonce dans le chômage et les inégalités, ce serait une nouvelle fuite en avant dans les cadeaux au patronat, la baisse du coût du travail, le recul des services publics et de la protection sociale. C’est aussi une fuite en avant politique du pouvoir socialiste qui tourne le dos aux attentes populaires et aux espoirs du peuple de gauche. La droite et l’extrême droite comptent bien exploiter cette situation.

Pour nous, il n est pas question de laisser faire, surtout que la grande majorité de ceux qui ont voulu le changement en 2012 ne se reconnaissent pas dans cette politique. Le temps est venu d’un sursaut populaire de grande ampleur.
Cela appelle de notre part la plus grande mobilisation, mais je crois que nous sommes capables d’ouvrir une nouvelle séquence qui peut aboutir à la structuration d’un large champ de résistance aux politiques d’austérité et à la relance d’une construction politique alternative à gauche.

elusutiles.pngDans cette perspective, les élections municipales vont constituer une première étape fondamentale. Depuis le premier jour, les deux objectifs du Parti communiste français ont été clairs : empêcher la droite et l’extrême droite de réaliser leurs rêves de vague bleue ou bleue marine et doter les communes et les majorités municipales de gauche du maximum d’élus communistes et du Front de gauche pour être utiles à combattre l’austérité, à promouvoir des politiques publiques locales d’égalité et de justice.

Face à une droite revancharde, à une extrême droite aux aguets, et un gouvernement empêtré dans ses revirements et ses renoncements, il fallait donner des repères à gauche, défendre la nécessité d’engagements clairs pour la commune, les services publics et la démocratie locale. Nous avons fait ce travail commune par commune en construisant des rassemblements divers au premier tour à partir du bilan de l’action municipale et des rapports de force locaux avec comme perpective commune le rassemblement de toutes les forces de gauche au second tour.

Aujourd’hui, le travail accompli est remarquable, l’écho de nos efforts de rassemblement réel et nous pouvons nourrir de sérieux espoirs. Nous présentons des candidats communistes et du Front de gauche dans plus de 7500 communes de plus de 1000 habitants, sans compter les nombreux candidats dans les communes plus petites. Nous pouvons réélire les mairies que nous dirigeons, reconquérir des grandes villes comme Aubervilliers et Montreuil, maintenir et faire progresser le nombre de nos élus sur tout le territoire. Dans plus de 30 communes de plus de 3500 habitants, les communistes aux côtés des citoyens et des autres forces de gauche sont engagés dans une campagne qui peut être victorieuse face à la droite. C’est vrai notamment au Havre, à Calais, à Corbeil Essonne, à Sète, à Alès,à Bolbec, à La Ciotat, à Romilly-sur-Seine, à Thiers, à Sartène…

Tout ce travail, même quand il a provoqué des débats et des accrochages au sein du Front de gauche, sera in fine profitable à tout le Front de gauche, qui verra ses bases et son enracinement progresser. Notre pays, la gauche, le monde du travail, tous ces citoyens qui se sentent aujourd’hui perdus et abandonnés ont besoin d’une force proche d’eux, ancrée dans leur quotidien et dans leurs territoires. Ces dernières jours de campagne s’annoncent donc stratégiques pour le combat politique que nous menons. Nous devons jeter toutes nos forces dans la bataille. Je sais les communistes déjà très largement mobilisés. A toi comme à tous, je demande d’approfondir nos efforts jusqu’au dernier jour.

hollande_conf.jpgJe veux maintenant te parler de la bataille que nous devons déployer pour mettre en échec le pacte de responsabilité, expression des politiques d’austérité qui plombent la France et l’Europe. La bataille qui s’ouvre devant nous est loin d’être jouée. Bien au contraire.

Le Président de la République ne bénéficie pas d’une majorité populaire dans le pays pour soutenir ce « pacte de dupes » signé avec le Medef au seul profit des actionnaires et cherche à l’imposer à marche forcée, y compris contre une partie des siens. D’ores et déjà les résistances se multiplient, sur tous les bancs de la gauche. Au Front de gauche, bien sûr, mais aussi chez Europe écologie-les Verts et au Parti socialiste.

Un quart de la direction du PS a en effet signé une tribune publique dénonçant les fondements de ce pacte. Les courants de gauche du PS « Un monde d’avance » et « Maintenant la gauche » ont voté contre le texte de la direction du PS intitulé «réussir le pacte de responsabilité» pointant leurs désaccords et dénonçant « le caractère néfaste des politiques d’austérité ». Dans le monde syndical, la CGT, FO, la FSU, et Solidaires refusent ce pacte, et des nombreux syndicalistes d’autres confédérations doutent sur le terrain. L’espace du rassemblement contre ce pacte de responsabilité existe. A nous de nous en emparer et de l’élargir au maximum de forces possibles. Si nous y parvenons ce « pacte d’irresponsabilité » pourra être mis en échec.

Cette campagne connaîtra déjà deux temps forts. Le premier aura lieu le 18 mars prochain à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires. Après plusieurs journées d’action isolées, la majorité des syndicats a décidé d’une action commune. Il nous faut œuvrer, à notre échelle et dans nos fonctions respectives au succès de cette journée de mobilisation intersyndicale. Elle marquera une étape importante dans la levée des contestations et dans la construction d’un mouvement social indispensable.

De notre côté, avec le Front de gauche, nous avons lancé la préparation d’une grande marche contre l’austérité le 12 avril prochain à Paris, autour de cette idée « trop c’est trop, marchons contre l’austérité ». Un appel unitaire très large de responsables politiques, syndicaux et associatifs sera publié la semaine prochaine. De nombreuses organisations envisagent de s’y associer.

Le bureau confédéral de la CGT, tout en se consacrant au terrain syndical, a salué l’intérêt de cette initiative, de cette mobilisation à gauche. Partout dans le pays, nous devons nous engager dans la préparation de cette marche qui peut sonner le réveil de la gauche face à l’enfermement de François Hollande dans les choix d’austérité.

Enfin, il nous faudra aussi mener de front, au cours de cette même période, la campagne des élections européennes. Lancée par la grande marche contre l’austérité du 12 avril, notre campagne sera en cohérence avec le combat contre le pacte de responsabilité. Nous entendons porter un triple message : non à l’austérité et au dumping social en France et en Europe, non au grand marché transatlantique (GMT), oui à une Europe démocratique de la solidarité.

Contre la tentation du repli et de la xénophobie nourris par le Front national, nous porterons la volonté d’une France active et de fronts européens de solidarité capables de refonder une Europe solidaire. Nous voulons des listes du Front de gauche capables de placer les listes anti-austérité à la tête de la gauche dans plusieurs circonscriptions. Portés par la candidature à la commission européenne de notre camarade grec, leader de Syriza, Alexis Tsipras, nous pouvons avec ces élections européennes, frapper un grand coup sur l’échiquier politique national et européen, et renforcer le groupe de la GUE-NGL au Parlement européen, en gagnant en France plusieurs députés européens en plus des cinq sortants que nous voulons réélire.

Après plusieurs semaines de discussion avec nos partenaires du Front de gauche, nous sommes maintenant engagés dans des discussions concrètes sur notre feuille de route ainsi que sur la constitution des listes. Comme tu le sais, nos camarades du Parti de gauche posaient des conditions à l’ouverture de ces négociations. Le geste des camarades parisiens sur le logo a apaisé le climat national et permis la reprise des discussions. Par ailleurs, le Parti de gauche nous interrogeait sur notre stratégie pour les échéances électorales de 2015. Comme nous l’avions déjà exprimé lors de la rencontre bilatérale PC-PG du 17 janvier dernier, dans ces deux types d’élections, la présentation de candidats est déjà la règle dans notre parti. Nous présentons depuis longtemps des candidats communistes dans la quasi totalité des cantons. Nous avons construit des listes du Front de gauche en 2010 dans la grande majorité des régions.

Les enjeux dans les collectivités départementales et régionales conduiront probablement à approfondir les choix dans cette direction, même si, en tout état de cause, ces décisions devront intervenir après les échéances électorales du premier semestre 2014 en tenant compte du résultat de ces élections et du nouveau paysage politique ainsi que d’une appréciation fine des conséquences de la modification du scrutin cantonal et du découpage autoritaire des nouveaux cantons. En tout état de cause, ces choix devront être débattus et tranchés par les communistes en discutant avec toutes les forces du Front de gauche.

Ces points maintenant éclaircis, les discussions que nous menons avec nos partenaires doivent pouvoir aboutir à une entrée en campagne rapide et efficace au sortir des municipales. Les perspectives qui s’offrent à nous sont encourageantes.

Voilà, cher(e) camarade, ce qui nous attend. Comme tu le vois, notre feuille de route est simple : conforter en toutes circonstances les résistances à l’austérité et unir pour des alternatives de gauche à cette politique. Notre responsabilité est grande dans l’émergence de cette alternative. C’est pourquoi je voulais t’apporter ces quelques éléments d’analyse. Je sais pouvoir compter sur ta mobilisation et sur ton engagement pour relever l’ensemble des défis qui s’offrent à nous.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

03/03/2014

Ukraine : Appels du Parti de la Gauche Européenne et du Parti Communiste Français

UKRAINE : il est encore temps d'éviter la guerre (PGE)

ukraine,pcfLe Parti de la gauche européenne est très inquiet de la situation en Ukraine.

Tout acte d'agression ou d'encouragement au conflit militaire pourrait embraser la région. Il est encore temps d'éviter la guerre.

La démocratie et la solution pacifiste restent les seuls bons chemins.

L'urgence est au dialogue politique entre toutes les forces impliquées - Ukrainiennes et étrangères - sous l'égide de l'ONU, afin de stopper l'engrenage militaire et les ingérences des puissances étrangères. Cette rencontre aurait du avoir lieu depuis longtemps. L'OTAN doit rester en dehors du processus. Le dialogue avec la Russie est indispensable pour une solution politique et pacifiste d'une part, et pour toute politique de l'UE dans la région d'autre part. La coopération doit remplacer les luttes d'influences.

Il faut maintenant veiller à ce que le peuple ukrainien retrouve la maîtrise de son avenir par la tenue d'élections législatives, la mise en place d'un pouvoir légitime dans un cadre démocratique renforcé. La maîtrise des ressources du pays et les grands choix de coopérations internationales doivent appartenir aux ukrainiens. La partition du pays peut être évitée. Le peuple souverain peut décider de faire de l'Ukraine un pays indépendant, débarrassé de la corruption, des oligarchies et des violences de l'extrême droite.

ukraine,pcf,parti de la gauche européenneLe PGE condamne fermement les tentatives d'interdiction du Parti communiste ukrainien ainsi que les attaques des extrémistes de droite et fascistes contre ses militants et bureaux.

Les autorités doivent prendre les mesures nécessaires pour éviter ces attaques et amener les responsables devant la justice.

Parti de la gauche européenne

3 mars 2014 

 ukraine,pcfUKRAINE : LA FRANCE DOIT PARLER D'UNE VOIX QUI LUI EST PROPRE POUR LA PAIX ET LA DEMOCRATIE (PCF)

Par la voix de son secrétaire national, Pierre Laurent, sénateur de Paris, le Parti communiste français s'est adressé aujourd'hui au président François Hollande pour qu'aucune décision de la France dans la crise ukrainienne ne soit prise sans consultation en amont des chefs de partis et des présidents de groupe au Parlement.

L'Ukraine est sous le feu depuis trois mois d'une lutte sans merci pour le pouvoir de ses oligarchies, toutes plus avides et corrompues les unes que les autres et qui se sont enrichies grâce aux politiques néo-libérales soutenues tant par l'UE que par la Russie.
L'Union européenne, la Russie, les États-Unis par l'intermédiaire de l'OTAN ou directement ont versé dans la surenchère, la démonstration de force et l'escalade militaire. C'est le peuple ukrainien qui est pris au piège entre la peste et le choléra.

Cette logique a pour toile de fond l'enjeu stratégique que représente l'Ukraine pour les grandes puissances qui s'affrontent dans une guerre économique féroce. 70 % du gaz et du pétrole russes transitent par l'Ukraine, et l'Europe représente 90 % des achats de pétrole russe. Ce n'est pas le retour de la Guerre froide à laquelle nous assistons mais bien à un conflit au sein du G8 entre, d'une part, les États-Unis, appuyés par l'UE et servis par l'OTAN, et, d'autre part, la Russie, pour sauver ou conquérir leur place parmi les puissances mondiales.

À l'instar de l'Allemagne qui met en place un groupe de contact, la France devrait jouer un rôle premier pour se démarquer significativement de l'OTAN et pour stopper l'escalade militaire. Le but de la France devrait être de contribuer à un processus qui mène au retrait à terme de toutes les forces militaires étrangères aujourd'hui présentes sur le sol ukrainien.

L'Ukraine ne doit pas servir de « zone tampon » ou de « zone militarisée », unique ou coupée en deux, où Américains, Européens et Russes se jaugeraient sur le dos des Ukrainiens.

La France doit aussi avoir pour objectif premier la mise en place d'un véritable processus démocratique en Ukraine permettant au peuple ukrainien de reprendre la pleine maîtrise de sa destinée.

La nouvelle faction oligarchique aujourd'hui aux affaires projette une élection présidentielle le 25 mai dans une situation hautement tendue, où l'extrême droite et les groupes néo-nazis dictent à l'opposition sa ligne politique et font régner la terreur dans le pays.

Ni la France, ni l'UE ne peuvent s'inscrire dans une telle démarche quand il s'agirait au contraire d'aider les forces démocratiques, en butte à la violence de l'extrême droite, à prendre le dessus pour que s'engage un véritable processus de réformes démocratiques, sociales et constitutionnelles. La France devrait appuyer les forces démocratiques et progressistes ukrainiennes qui plaident pour que le peuple ukrainien puisse se prononcer par voie référendaire sur les réformes à engager.

Il faut s'extraire de la logique de guerre et de ce tête-à-tête cynique « Occident » - Russie, et dans l'objectif d'appuyer les efforts de l'ONU et de son secrétaire général qui rencontre aujourd'hui le ministre russe des Affaires étrangères, la France devrait prendre l'initiative d'appeler à la tenue d'une table-ronde sous l'égide des Nations unies et de son conseil de sécurité réunissant autour de l'Ukraine, l'UE, les États-Unis et la Russie devant trouver un accord de sortie politique de crise sur deux points immédiats : l'arrêt de l'escalade militaire et la mise en place du processus démocratique.

La France, enfin, a une responsabilité particulière pour que l'Union européenne revoie de fond en comble ses relations avec la Russie et travaille avec elle à l'élaboration d'une politique de voisinage qui dépasse les tensions et ruptures du passé par la mise en place d'un partenariat de haut niveau fondé sur des échanges économiques, politiques et culturels dans un cadre de sécurité commune qui appelle au retrait des forces armées étrangères de l'Ukraine.

Le Parti communiste français

01/03/2014

"Enfin, le centre hospitalier Sud Francilien se libère du PPP avec le groupe Eiffage"

hopitalevry.jpgCommuniqué du Parti communiste Français

Un accord a été trouvé pour libérer le centre hospitalier Sud Francilien du partenariat public privé avec une filiale du groupe Eiffage.

Cette sortie devrait faire économiser à la sécurité sociale et aux fonds publics entre 600 et 700 M€.

Pour mémoire, sur l'année 2014 ce sont 48 millions d'euros qui seront versés à ce groupe et l'accord se soldera par un versement supplémentaire de 80 millions d'euros. Il faudra que toute la lumière soit faite sur les profits réalisés par ce groupe grâce à cette aventure.

Le PCF a toujours combattu ce type de procédure. En 2012, les parlementaires communistes avaient obtenu une mission d'enquête sur les PPP avec un éclairage particulier sur celui du Sud Francilien. L'histoire nous donne enfin raison.
Il faut que les investissements hospitaliers relèvent de l’État et soient sortis des opérations financières des grands groupes privés.

Parti communiste français,

Paris, le 28 février 2014.

26/02/2014

MUNICIPALES EVRY : DECLARATION DE LA FEDERATION DE L'ESSONNE DU PCF

manifeurope.jpgDepuis quelques jours des échanges foisonnent sur les réseaux sociaux, sur des blogs, à propos des municipales à Evry et leur contenu nous laissent amers voire choqués par la relation qui s’instaure entre les communistes évryens.

D’emblée nous affirmons que ceux-ci, quelque que soit le choix effectué doivent être respectés et qu’aucun militant communiste ne saurait être inquiété, ni par des propos blessants, ni par des actes qui confineraient à une forme de censure, justifiée par des désaccords politiques.

Tout acte qui sortirait de notre orientation politique ou qui porterait atteinte dans son expression à la dignité de la personne ne saurait être toléré.

L’invective, l’injure, les propos diffamatoires, à l’égard de quiconque, ne peuvent être les arguments du PCF, des communistes engagés dans une campagne électorale qui appelle à débattre sur le fond avec les populations des sujets qui les préoccupent au plan local et qui vont déterminer leur vie quotidienne pour les 6 ans à venir.

Le contexte national, les difficultés générées par les politiques d’austérité du gouvernement sont durement ressenties par les populations, à Evry comme ailleurs, sont aussi sources de débats et de mobilisations nécessaires et les communistes doivent oeuvrer en ce sens en travaillant les rassemblements les plus larges à gauche selon les configurations locales.

Parce que nous avons le sens des responsabilités, c’est à cela qu’il nous faut nous consacrer. C’est-à-dire proposer une autre voie pour sortir de la crise et mettre le cap à gauche, face à une droite agressive et à une extrême droite qui affiche clairement ses ambitions de mettre la main sur des villes dans notre pays, dans notre département.

Pour cela il faut partout des élus-es communistes, qui fassent le choix de se battre dans l’institution, sur le terrain, avec comme seul objectif la réponse aux attentes des populations, le souci du développement des services publics, de l’emploi, du logement, du mieux vivre ensemble, de la démocratie locale.

D’autre part ces élections municipales seront suivies par les échéances européennes, qui seront un moment fort pour faire émerger le besoin d’une Europe sociale, solidaire et démocratique et de faire élire des députés communistes et du Front de gauche au Parlement Européen porteurs de ces objectifs.

Nous aurons besoin d’être rassemblés pour mener cette bataille, nous souhaitons d’ailleurs nous y engager sans tarder…Nous appelons donc les communistes d’Evry, à cesser ces confrontations qui nuisent à tout le collectif, d’attiser des conflits dont personne ne sort grandi.

Nous sommes en campagne, viendra le temps d’en tirer tous les enseignements…et de travailler au développement de notre Parti, pour l’avenir !

L’exécutif départemental, le 26 Février 2014

 

Le 26 février 2014

Collectivités : Marie-France Beaufils « Réduire les dotations c’est marcher sur la tête »

pcf, collectivités locales, cour des comptes, déficit public, marie-france beaufils, dépenses publiques, didier migaud, dotations de l'étatmaire PCF de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).

«Il n’est pas acceptable de prétendre que les collectivités territoriales ont une responsabilité dans la dégradation des comptes publics. L’ensemble des collectivités ont toujours voté, par obligation légale, leur budget en équilibre. Elles ne créent pas de déficits particuliers.

De plus, leurs demandes de prêts auprès des banques sont pour investir dans des équipements publics. D’autre part, les dépenses de fonctionnement, visées par Didier Migaud, ont pour objet de mettre en place des services publics de proximité, utiles aux populations.

Tout le monde s’est félicité en 2008, lors de la crise financière, du fait qu’en France l’action des collectivités territoriales et notre protection sociale avaient permis à notre pays de mieux supporter les conséquences de cette crise.

Aujourd’hui on nous demande de réduire de manière drastique nos dépenses. Moins 1,5 milliard d’euros cette année et 4,5 milliards jusqu’en 2017, c’est lourd de conséquences sur nos services publics.

Quelles seront les conséquences sur les services aux personnes âgées, sur nos actions sociales, en direction des jeunes, sur le soutien aux pratiques culturelles et sportives ? Cette réduction des dotations pousse certaines villes à rejeter une part de leurs services sur le secteur privé.

Les premières touchées sont les populations les plus fragiles. Par ailleurs, cette politique est économiquement contre-productive. En 1950 la part des collectivités territoriales dans l’investissement public était de 44,3 %. Elle est aujourd’hui de 71 %. Si on investit moins c’est toute l’activité économique qui est menacée. On marche sur la tête. »

Propos recueillis par Max Staat