Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/02/2014

Mal logement : « Assez de se payer de mots ! Maintenant il faut des actes »

logement.jpgQue la 5ème puissance mondiale compte des millions de mal-logés et laisse mourir dans la rue est accablant. Le rapport de la fondation Abbé Pierre est sans appel. Comme la courbe du chômage, celle du mal logement peine, et c’est un euphémisme, à s’inverser. Paradoxe saisissant, côté pile : les logements manquent. Côté face : les carnets de commandes de ceux qui les construisent sont vides annonçant une épidémie de fermeture de PME en 2014. Jetant par là-même des milliers de personnes au chômage qui rejoindront le cortège de ceux, si nombreux, qui peine à payer leur loyer.

Le taux d’effort pour payer le loyer est si lourd qu’il s’apparente aux sacrifices impactant sévèrement le pouvoir d’achat des ménages. Assez de se payer de mots ! Maintenant, il faut des actes articulant politique urbaine, construction et transformation du bâti existant, et financement. Très loin du pacte d’austérité et de la limitation au crédit d’investissement des collectivités territoriales et des opérateurs publics qui limitent drastiquement leur capacité de contribuer à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux.
Nous proposons un plan appuyé sur 5 axes pour tenir le 22ème engagement de François Hollande : construire 500 000 logements neufs par an dont la moitié de logements sociaux.

  • Il faut mettre des pansements en urgence, type réquisitions. Mais sans la construction et la réhabilitation de logements, il s’agit de cache-misère.
  • Il faut mobiliser des financements de l’ordre de 50 milliards d’euros annuels hors taxe, frais financiers, prix du foncier... Cela représente un effort d’investissement d’environ 2% du PIB. Les principales sources de financement sont le livret A et le 1% patronal. Trois quarts des français ont un livret A. L’encours de plus de 100 milliards d’euro était, jusqu’en 2008, le monopole de la caisse d’Epargne et la Poste. L’ouverture à des banques privées a favorisé le transfert des gros portefeuilles vers des placements plus rémunérateurs, entraînant une baisse des financements du logement social.
  • La collecte du livret A par les banques privées n’est qu’en partie centralisée à la caisse des dépôts et consignations. Et, n’est par conséquent que partiellement fléchée sur le financement du logement social. A cela s’ajoute, l’impact négatif de la crise et du chômage sur le 1% patronal. Alors que la relance de l’emploi par la construction engagerait le pays dans spirale vertueuse plutôt que l’enfermement dans la logique de crise. « Quand le bâtiment va, tout va » dit l’adage.
  • Il faut réduire le coût de la construction. La flambée des prix à l’achat ne rime pas avec une augmentation de ceux qui construisent, de l’autre des sous traitants rémunérés en 2013 comme ils l’étaient dans les années 80.
  • Autant dire que l’état peut toujours les exonérer de cotisations sociales, les marges des sous-traitants sont immédiatement phagocytées par les promoteurs, pour finalement financer les fonds de pension. Des marges si faibles, que les sous-traitants n’ont pas d’autres choix que de renier sur la qualité, les conditions de travail, et même la réglementation. La responsabilité sociale des majors du BTP doit être interrogée. A défaut leur nationalisation doit ainsi être mise sur la table.
  • Pour répondre à la crise du logement, il faut faire feu de tout bois : construire, réparer, transformer. Et cesser de démolir des logements habitables, appréciés et pas encore amortis. La réhabilitation-métamorphose du bâti existant en adaptant les logements aux modes de vie contemporains, en rendant attractifs tous les quartiers, favorisera la mixité. Elle exercera également une pression à la baisse des prix des loyers et du foncier en diversifiant et augmentant l’offre. La réhabilitation est ainsi un produit de première nécessité qui doit bénéficier d’une TVA minorée.
  • La construction de logements à prix accessible passe également par la maîtrise du foncier. Le prix du terrain à construire atteint des niveaux rédhibitoires. En Ile de France, il approche le prix de construction. Faisant ainsi doubler le coût total. Le prix du foncier n’a plus aucune prise avec la réalité. C’est tout simplement la nouvelle bulle spéculative, et qui ne manquera pas comme les précédentes d’exploser avec les habituels dégâts collatéraux.
  • C’est donc un sujet de première importance. En premier lieu, il y a urgence de mettre un terme à toutes les mesures facilitant la spéculation. La France des propriétaires chère à Sarkozy, a ouvert nombre d’aides fiscales favorables au logement spéculatif privé (de la loi Derobien à la loi Duffot). Il n’y a pas à louvoyer pour les supprimer. Développer le locatif public pour tous, bien commun le sol pourrait faire l’objet de baux emphytéotiques plutôt que d’appropriation, construire la ville souterraine et haute… autant de voies pour reprendre la main sur le foncier.

Plus généralement pour trouver des issues à cette situation périlleuse à bien des égards, la France doit se doter d’un projet pour la ville et l’égalité des territoires. Rompre avec la soumission aux oukases de la compétitivité et de l’attractivité pour ouvrir le paradigme de logements, d’immeubles, de quartiers, de rue, de villages, de villes et de métropoles où il fait bon vivre. De la ville accueillante, du droit à la ville pour les urbains comme pour les ruraux, de la coopération… Tel devrait être le fil conducteur qui préside à une politique de gauche.

19:16 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, pcf, propositions | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/02/2014

PACTE DE RESPONSABILITE OU D'IRRESPONSABILITE ?

 

pacte de responsabilité,pigaglio,pcf,hollande

Le président, il ya peu, nous a proposé, ce qu'il a présenté comme une nouveauté, son désormais, trop fameux pacte de responsabilité !

Nouveau ? A bon, il y a des années que les gouvernements successifs nous proposent le même «remède» ; baisser les charges, pour au mieux, préserver l'emploi et en rêvant, beaucoup, en créer !

Ou bien nos gouvernants croient au Père Noël ou alors ils nous prennent pour des idiots. Faites le choix qui vous rassure, mais n'oubliez pas qu'à ce jour ce sont plus de 3 millions de chômeurs que compte notre pays et que les bénéfices des grandes entreprises vont bien, merci !

pactederespons.jpgN'oubliez pas non plus que ces fameux entrepreneurs n'entreprennent rien et prennent peu de risque.

Ils se contentent des salariés comme variable d'ajustement et privilégient bien plus les sommes à reverser aux actionnaires que des chiffres des ventes. Ils protègent leurs parachutes dorés bien plus que l'investissement dans la recherche.

Pacte « responsable» ?

Pouvons-nous utiliser ce mot et faire confiance au Medef qui ne promet rien, ne s'engage sur rien, mais accepte sans états d'âmes d'encaisser les 50 milliards d'euros que le gouvernement, que notre gouvernement, lui promet !

Indécent, oui, sans aucun doute, quand le Président de la république, propose de supprimer les cotisations familiales payées par les sociétés et les faire supporter à l'Etat, donc à vous, à nous, à la solidarité nationale.

C'est du salaire différé, mais c'est tout de même, du salaire.

pactederesponsabilité.jpgN'hésitons pas à parler de hold-up !

Le travail est un capital qui rapporte, lui ! Contrairement a la finance qui, elle, a un véritable cout, economique, social et avant tout humain !

Ĺe rôle de l'état est de protéger les salariés. Il est loin d'etre suffisant de se moquer, en conférence de presse, gentiment, tres gentiment du patron des patrons !!!

Christian Pigaglio, président du groupe des élus communistes d'Evry

06/02/2014

Nouvelle marche pour "une fiscalité juste" le 8 février à Paris

pcf, tva, npa, front de gauche, attac, parti de gauche, solidaires, économistes attérrés, copernic, justice sociale, Ensemble

Article publié par l'Humanité

Le collectif Stop-TVA, qui regroupe une vingtaine de partis, associations et syndicats comme le Front de gauche, Attac, les Economistes atterrés Solidaires ou le NPA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale "contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste".

"Au lendemain d'une conférence de presse dans laquelle le Président de la République a assumé l'accélération du cours libéral de sa politique et des cadeaux supplémentaires au grand patronat, le collectif "non à la hausse de la TVA" a lancé officiellement sa campagne et ses outils de mobilisation contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire", écrit le collectif dans un communiqué.

Le collectif propose ainsi la tenue d'"une vaste campagne de terrain dans toute la France, des collectifs unitaires locaux sur cette question et une journée nationale de mobilisations et manifestations, dont une manifestation à Paris le 8 février."

Pétition et carte postales

Cette journée de mobilisation fait suite aux manifestations du 1er décembre 2013 qui avaient rassemblée plusieurs dizaines de milliers de participants lors d'une marche devant Bercy, le ministère de l'Economie et des Finances.

Selon le collectif, "une pétition, qui a déjà réuni près de 11.000 signatures, servira de support à cette campagne sous la forme de cartes postales à destination de l'Elysée et d'un site" (stop-tva.fr).

Les signataires de l'appel: Solidaires, Attac, Fondation Copernic, UFAL, Economistes atterrés, Femmes Egalité, Les Effronté-e-s, Féministes pour une autre Europe, MNCP, DAL, APEIS, Mpep, Front de Gauche, NPA, Résistance Sociale.

03/02/2014

Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,pierre laurent,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for

Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube forLe président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble

"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."

Europe des peuples

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens

Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres

"La vraie gauche"

Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche

Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.


Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF

25/01/2014

MUNICIPALES PCF: LE POINT AVEC PASCAL SAVOLDELLI !

municipales.jpgINTERVIEW ACCORDE AU JOURNAL DU DIMANCHE - Jeudi, le Conseil national du PCF a validé ses chefs de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Alliances à géométrie variable, réponse à Jean-Luc Mélenchon et au PS, espérance de gains et situation compliquée pour les élections municipales : le Monsieur élections du PCF, Pascal Savoldelli, répond aux questions du JDD.fr.

Dans les villes de plus de 20.000 habitants, il y a un peu plus de 50% de listes où vous êtes avec le PS et un peu moins de 40% où vous êtes sans. Que répondez-vous à Jean-Luc Mélenchon qui parle de stratégie illisible mettant le Front de Gauche en lambeaux?
Pourquoi ce serait illisible? Les municipales sont des élections locales avec des situations extrêmement différentes. Nous, nous voulons gagner un maximum de municipalités de gauche et faire barrage à la droite et l’extrême droite. Une diversité de construction de listes ne fait pas une divergence au sein du PCF.

Non, mais cela fait des divergences au sein du Front de gauche...
pierre laurent,municipales,élections,ps,pcfLe choix du PG a été de ne pas aller à des listes de larges rassemblements quand les conditions étaient réunies. Le PG est un jeune parti. A ce jour, il a un ancrage local assez faible. Le PC est la troisième force en termes d’élus municipaux. Aujourd’hui, nous dirigeons 43 villes de plus de 20.000 habitants. Et il y a des endroits où une liste d’union avec le PS est une des conditions pour faire basculer une ville de droite à gauche.

Dans quelles villes pouvez-vous espérer un gain et faire élire un maire communiste?
C’est jouable au Havre, à Aubervilliers, Calais, Sète, Corbeil-Essonnes, Ales, La Ciotat, Romilly-sur-Seine, Fleury-les-Aubrais, Montreuil, Sartène. Ces municipales peuvent être un rendez-vous où l'on arrête l'érosion du PCF.

Y-a-t-il des mairies PCF qui vous semblent menacées?
Il y a des villes où il peut y avoir des prétentions du PS. Il y aura des combats aussi avec la droite.

«Bruno Le Roux sera battu»

Comment jugez-vous l’attitude du PS dans ces élections?
L’électorat qui a voté PS au premier tour de la présidentielle n’est pas satisfait aujourd’hui de la politique menée. Le PS est prudent mais décoche des flèches mal placées [le PS présente cinq candidatures dans des villes dirigées par un maire PCF ou apparenté, Ndlr]. L’électorat de gauche est plus sur une position d’abstention et d’insatisfaction avec un tournant dans la tête de l’opinion publique qui est ce fameux pacte de responsabilité. Ce pacte n’a rien à voir avec les engagements du candidat Hollande.

Par rapport au PC, l’attitude du PS est-elle hégémonique ou s’est-il comporté en partenaire loyal?
Le PS ne peut pas trop se permettre d’être arrogant dans le climat politique actuel. Néanmoins, il a quand même décidé d’aller face à cinq maires communistes. Quand nous, nous faisons des listes alors qu’il y a un maire de gauche, nous n’affirmons pas que nous volons gagner la mairie. Quand vous écoutez Mathieu Hanotin pour Saint-Denis ou Bruno Le Roux pour Saint-Ouen, c’est tout autre chose. Je me demande s’ils n’y a pas un petit appel du pied à l’électorat de droite pour qu’il vienne arbitrer la situation à gauche dans ces villes.

A Saint-Denis et Saint-Ouen, comment jugez-vous ces candidatures?
A Saint-Denis, il y a un candidat qui cumule et qui est trop impatient. C’est quelqu’un qui veut être autour de la scène. Mais le bilan du maire de Saint-Denis fait que Didier Paillard sera réélu. Et à Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon sera aussi réélue. Bruno Le Roux qui est troisième sur la liste de Saint-Ouen sera battu. Je pensais que sa participation à une liste à Saint-Ouen relevait d’une humeur. Il a beaucoup de préoccupations à avoir avec le groupe qu’il dirige à l’Assemblée nationale. Il a autre chose à faire que de s’engager dans un combat local.

Avez-vous l’impression que Claude Bartolone essaie de chasser les communistes du 93?
En tout cas, on ne peut pas dire qu’il fait des cadeaux aux communistes en Seine Saint-Denis.

Arthur Nazaret - leJDD.fr

vendredi 24 janvier 2014

24/01/2014

PIERRE LAURENT : HOLLANDE EST MINORITAIRE A GAUCHE !


PCF : "Hollande est minoritaire à gauche" par FranceInfoPierre Laurent à France Info a rappelé l'enjeu des élections municipales pour les communistes et les habitants. Il a rappelé l'opposition du Front de Gauche à la politique économique et sociale menée par François Hollande en indiquant que pour lui François Hollande est aujourd'hui minoritaire à Gauche !

16/01/2014

Financement de la protection sociale : "Un recul de près de 70 ans"

financement-assurance-maladie.jpgLors de sa conférence de presse, le Président de la République a décidé de se soumettre aux exigences du patron du Medef. Il répond à une vieille exigence du grand patronat et revient sur un des fondements de la protection sociale inventée par Ambroise Croizat. En supprimant les cotisations patronales pour la politique familiale, François Hollande leur fait un cadeau de plus de 35 milliards d'euros à ajouter aux 20 milliards du CICE.

Cette décision implique de prendre encore ces 35 milliards dans la poche des salarié-e-s ou de remettre en cause la politique familiale. C'est scandaleux, c'est un recul de près de 70 ans ! C'est également une décision grave au regard de la question des retraites, car une diminution des aides familiales induirait une diminution de la natalité et donc des financements de la retraite.
C'est ici la cohérence de la sécurité sociale qui est attaquée.

Plus que jamais, le PCF et ses partenaires du Front de gauche se battront pour la défense et la promotion de la sécurité sociale solidaire basée sur la cotisation. C'est de propositions de gauche dont notre pays a besoin !