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15/08/2014

Croissance zéro pour un maximum de chômage, de dette et de déficits

 

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Il y a tout juste un mois, lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande parlait une nouvelle fois de croissance et de relance, de petits mieux pour des jours meilleur tout en maintenant le cap d'une politique injuste et inefficace.

 

Pour Manuel Valls, alors que les indicateurs économiques et sociaux présentent tous, semaine après semaine, les uns après les autres, une très grave aggravation pour la France dans un contexte européen plombé par l'austérité, la solution serait " le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte". 

 

Après la publication du nullissime chiffre de croissance pour le second trimestre, tous les Diafoirus de la saignée budgétaire se retrouvent sans rien, les bras nus car ni le chômage, ni la dette, ni les déficits ne sont réduits. Ils ont tout faux et sur toute la ligne. Michel Sapin, l'ami de la finance, en appelle aujourd'hui à l'Europe après avoir soutenu JC Junker à la tête de la commission européenne. Quelle mascarade ! 

 

Puisque cette politique est en échec, alors qu'elle sème désolation et souffrance et qu'elle prive d'une dimension essentielle, l'espoir, le gout de l'avenir et du progrès, il faut tout simplement en changer. Il est possible de redresser notre pays et l'Europe avec des réformes allant dans le sens opposé à ce qui est fait aujourd'hui. Il y a urgence à s'y atteler. 

 

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

08/08/2014

Censure du pacte de responsabilité : "Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse"

manif151.jpgEn retoquant  l'article premier du budget rectificatif de la sécurité sociale, qui proposait un allègement des cotisations salariales, le Conseil constitutionnel vient de réduire en cendre le pacte de responsabilité.

Pour mieux faire passer la pilule des 41 milliards d'euros versés, sans la moindre contre-partie, aux entreprises, le gouvernement avait proposé un dangereux "volet social" sous la forme d'un allègement des cotisations sociales. Derrière le rideau de fumée d'un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, il était surtout question d'une nouvelle attaque visant le financement de la sécurité sociale. Pour les retraites, la protection sociale et l'assurance maladie, cette décision était particulièrement régressive.

Pour sauver la face, le gouvernement vient d'annoncer, pour la rentrée, " des mesures alternatives de même ampleur".  Le pacte de responsabilité n'a pas été proposé aux Français lors de la dernière campagne présidentielle. Il conduit le pays à la catastrophe. Emploi, croissance, dette publique, les objectifs fixés par Hollande et Valls ne sont pas atteints.

D'un coté, toujours plus d'efforts pour le monde du travail sans que rien de positif n'apparaisse à l'horizon, de l'autre toujours plus de cadeaux à un patronat qui en demande toujours davantage. Tout cela plonge le pays dans une crise économique et sociale d'un niveau inégalé. Alors que l'exécutif prépare l'opinion publique à une nouvelle cure d'austérité, et alors que Berlin vient de réaffirmer à la France sa volonté de ne rien lâcher, la solution passe par un changement de politique permettant le redressement du pays.  Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse. Notre pays n’est pas condamné à l’austérité à perpétuité. Une nouvelle espérance peut naitre des défis à relever.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

05/08/2014

André Chassaigne : « Nous pouvons construire des ponts avec les frondeurs du PS »

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"L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir"
 
Dans L'Humanité Dimanche. À l’issue de la session parlementaire, le député PCF du Puy-de-Dôme et président du groupe démocrate et républicain, André Chassaigne, dresse un bilan contrasté, entre difficulté de s’opposer à cette politique et nouvelles convergences à gauche. Entretien.

Humanité Dimanche. Alors que la session parlementaire comprenait l’examen de plusieurs textes très importants, et notamment des budgets rectificatifs, quel bilan en tirez-vous, en tant que président du groupe démocrate et républicain (GDR) ?

André Chassaigne. Le bilan de la session parlementaire est pour nous très inquiétant car s’est poursuivie la politique de renoncement du gouvernement. Ce n’est pas faute d’avoir, dès le début de cette législature, alerté sur la nécessité d’un changement de cap. Au contraire, le cap à droite s’est accentué. Nous avons espéré que les messages envoyés par les électeurs aux élections municipales et européennes seraient entendus, mais cet espoir est resté vain. Le changement de gouvernement n’a fait que confirmer la volonté de François Hollande de poursuivre sa politique au service des dogmes européens, imposant une politique d’austérité qui, jour après jour, fait la preuve de son inefficacité et de son injustice.

HD. Dans ce contexte, quels ont été la place et le rôle des élus du Front de gauche ?

André Chassaigne. Notre action et notre mobilisation au sein du Parlement avaient pour objectifs d’atténuer les effets néfastes de cette politique. Souvent en vain mais sans jamais nous décourager : l’histoire retiendra que les parlementaires du Front de gauche n’ont pas voulu s’associer à cette dérive. Mais il existe une situation qu’on peut qualifier de nouvelle. D’une part, parce que les élections ont montré que la politique du gouvernement non seulement échoue mais qu’elle est massivement rejetée. Cela a conduit à la sortie des Verts et au rétrécissement de la majorité. D’autre part, car des convergences ont été créées avec les députés socialistes qu’on appelle les « frondeurs », sur les grandes questions de justice sociale, à propos des budgets rectificatifs de l’État (PLFR) et de la Sécurité sociale (PLFRSS). L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir, à l’Assemblée et dans la population, une politique différente. Construire des ponts, pour résumer.

HD. Quels exemples pouvez-vous donner de ces ponts, de ces convergences et de leurs débouchés ?

André Chassaigne. Je pense notamment au recul du gouvernement sur le gel des allocations logement, sur le gel des pensions de retraite en dessous de 1 200 euros. C’est modeste, mais audelà des seules mesures purement législatives, il y a eu des débats forts sur les textes budgétaires rectificatifs. Jacqueline Fraysse, pour le PLFRSS, Nicolas Sansu et Gaby Charroux, pour le PLFR, ont amené des débats très vifs : ces affrontements ont permis des convergences avec des députés issus de toute la gauche.

HD. Cela augure-t-il une situation nouvelle, qui permettrait l’émergence d’une réelle politique de gauche ?

André Chassaigne. Quelque chose de nouveau est en train de se passer. Cela conforte notre positionnement : d’une parole isolée, on passe à une parole partagée. Cela doit « transpirer » dans la population, et créer un espoir. Mais nous n’en sommes qu’aux fondations.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR BENJAMIN KÔNIG , l'humanité dimanche

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20/07/2014

Non, M. Fabius, on ne peut pas faire confiance aux fonds spéculatifs pour sauver le climat.

gouFabius.jpgAprès que Michel Sapin a déclaré son affection pour son « amie la bonne finance », Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères, en charge de l’organisation de la conférence internationale Paris Climat 2015, a lancé un appel à la mobilisation des Fonds souverains et de pension internationaux en faveur des énergies  vertes lors des rencontres économiques d’Aix en Provence.

La démarche est de prime abord positive tant est grande l'urgence d'une mobilisation de toute la société – y compris donc le secteur économique- pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).  Mais l'heure est à une plus grande ambition avec un accord global entre les États car l'essentiel ne saurait être dans l'action de la finance.

Car on sait  par expérience que  « l’intérêt réel » souligné par M. Fabius de ces fonds réside en priorité, voire uniquement, dans  l’objectif de faire de l’argent avec de l’argent au détriment de l’économie réelle.  Ces fonds spéculatifs n'ont jusqu'ici investi dans les énergies renouvelables que pour profiter au maximum sur le dos des citoyens /consommateurs, à travers la taxe CSPE payée par tous les usagers, de l'électricité (à l'exception notable des gros consommateurs).

poleol.jpgA l'inverse, loin de se contenter de garantir la profitabilité aux spéculateurs, l’État doit jouer son rôle de stratège donnant force et cohérence à la réduction des émissions de GES. Cela passe par une action vigoureuse d'aides à l'isolation des logements, de développement des transports propres (notamment collectifs) de développement d'une économie circulaire et de proximité, avec de nouvelles filières industrielles plus propres, avec une relance de la formation des travailleurs et de la recherche, bref cela passe par le refus de cet enfermement dans les politiques d'austérité .... Et les moyens de lancer de tels programmes existent notamment en taxant les profits financiers, ou menant une active campagne multilatérale de réduction des dépenses d’armements nucléaires...

Les moyens d'une politique ambitieuse de transition énergétique existent et la France peut jouer un rôle moteur en ce sens lors de la rencontre de Paris Climat 2015. Les communistes agissent pour que la France soit à la hauteur de cette ambition et de ce rendez vous.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

14:49 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, fabius, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/07/2014

Députés Front de gauche: Stop au bombardement de Gaza

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front de gauche,palestine,pcf,députéL’opération militaire israélienne « barrière de protection » relève de la logique inique de la punition collective.

Alors que le bilan macabre de cette opération approche le seuil des deux cents morts côté palestinien, l’armée israélienne vient d’ordonner à 100 000 habitants de Gaza d’évacuer leur propre domicile.

C’est le scénario du pire qui est privilégié. 

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Face à l’enfer vécu par les Palestiniens de Gaza, la gauche française est encore sous le choc des déclarations du président François Hollande qui, dans un communiqué qui fera date, « a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquette en provenance de Gaza », sans un seul mot pour les victimes civiles palestiniennes. Les tentatives de « rééquilibrage » du discours présidentiel n’auront pas dissipé le malaise ainsi créé.


Cette posture 
pro-israélienne a suscité l’indignation d’une grande partie des français, attachée aux principes d’équité et de justice dans le conflit israélo-palestinien. François Hollande doit absolument se départir de la tendance atlantiste voire néoconservatrice que prend sa politique étrangère.


La vocation de notre pays est d’être 
à l’initiative de solutions politique pour une paix durable, et certainement pas se retrouver à la remorque d’un gouvernement israélien, émanation d’une droite nationaliste et rétrograde dirigée par Benyamin Netanyahou, véritable figure de proue de l’échec du processus de paix.  La voie de la guerre dans laquelle ce dernier et le Hamas souhaitent engager leur peuple respectif est vouée à l’échec. Il s’agit d’une impasse morbide. 

Parce que nous croyons dans le principe de justice, nous appelons le gouvernement Français et l’Union européenne à prendre toutes leurs responsabilités, à condamner les agissements tant du Hamas que du gouvernement israélien, et à rompre toute coopération et accords d’association avec Israël, tant que son gouvernement persistera à violer le droit international, par des actes criminels aussi rédhibitoires que le bombardement de populations civiles, un blocus inhumain (toujours) sur Gaza et la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. 

Les députés Front de Gauche

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14/07/2014

Hollande 14 juillet : « Aucune annonce, aucune vision, aucune ambition » (Pierre Laurent)

hollandeely.jpgLaborieux et incapable d’obtenir le moindre résultat sur l’emploi et la croissance, le président de la République dans sa traditionnelle interview du 14 juillet propose de ne rien changer pour les trois prochaines années en déroulant fidèlement le fil que lui dicte le MEDEF avec son pacte de responsabilité. 

S’il reconnait une erreur sur sa promesse d’inverser la courbe du chômage, c’est celle d’avoir communiqué dessus… Contre toute réalité, il propose de continuer la même politique qui enfonce chaque jour de plus en plus nos concitoyens dans les difficultés.

 

Sur les réformes de société, le propos présidentiel est du même acabit. Le droit de vote des étrangers est une nouvelle fois repoussé à 2016.

 

Quant à la situation en Palestine, face à l’horreur des bombardements de civils, François Hollande fait le service minimum. Il évacue la responsabilité d’Israël qui agit en toute impunité et ne prend aucune initiative pour que la France joue son rôle pour faire cessez le carnage. Ce qu’elle a su faire pourtant par le passé.

 

Aucune annonce, aucune vision, aucune ambition : voila pour résumer l’essentiel du propos présidentiel en ce 14 juillet si ce n’est de se revoir l’an prochain, à la même heure et au même endroit.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

11/07/2014

Palestine : cessez-le-feu immédiat

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Le bilan de l'opération « barrière de protection », véritable punition collective contre le peuple palestinien lancée par Israël dans le but avoué de mettre fin à l'unité palestinienne retrouvée a causé en 3 jours dans un déluge de bombardements la mort d’au moins 85 morts palestiniens, dont 25 enfants, 14 femmes et 12 personnes âgées en trois jours, et plus de 500 blessés.

Au prétexte de combattre le Hamas auquel il fournit un prétexte pour verser dans la violence, Israël mène en réalité la guerre au peuple palestinien – la communauté internationale se doit de s'opposer à cette entreprise de chaos.

Une réunion d’urgence de l’ONU, demandée par l’Autorité palestinienne, a lieu ce 10 juillet : pour le PCF, la responsabilité de la France est que cette réunion débouche absolument sur un cessez-le-feu immédiat, la condamnation des actes de guerre illégaux commis par Israël, et la convocation urgente d’une réunion multilatérale pour créer les conditions d'une sortie de crise. Le Conseil de sécurité a le devoir d'assurer la protection et la sécurité de la population palestinienne.
 
La France doit jouer un rôle positif pour la désescalade de la violence et pour la paix. De ce point de vue, les déclarations partiales du président François Hollande qui, dans un communiqué, "a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquette en provenance de Gaza" sans un seul mot pour les victimes palestiniennes ne sont pas acceptables abandonnant, au mépris des engagements français, les Palestiniens à leur sort. Les États-Unis, qui pour leur part sont sortis de leur silence pour appeler la gouvernement de Netanyahou a plus de « retenue » font à leur tour preuve de lâcheté politique quand il s'agirait de mettre tout en œuvre sur le plan politique pour mettre un terme aux violences.
 
Le PCF appelle le gouvernement français et l'Union européenne à prendre toutes leurs responsabilités et à cesser toute coopération et les accords d'association avec Israël tant que le droit international ne sera pas respecté, que les bombardements et la colonisation se poursuivront.Sans condamnation, ni sanctions il n'y a pas de chemin vers la paix possible.
Le PCF participera demain à une délégation au ministère des affaires étrangères du Collectif national pour une paix Juste et durable entre Pales­ti­niens et Israé­liens, dont il est membre, pour obtenir une réelle initiative de paix de la part de la France, et appelle au rassemblement devant le ministère des Affaires étrangères - métro Invalides
vendredi 11 juillet à 16 heures
Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit international
Pour le soutien au gouvernement d’entente nationale
 
Parti communiste français,
 
Paris le 10 juillet 2014