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30/09/2014

Congé parental : de qui se moque-t-on ?

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A partir d’un réel besoin de réformer le congé parental, le gouvernement met en place une mesure particulièrement injuste : il sera de 18 mois pour chaque conjoint sans augmentation de l’indemnité versée qui s’élève à 566 euros !  Au nom de la réduction des déficits publics, le gouvernement fait des choix austéritaires qui vont frapper de plein fouet les familles et singulièrement les femmes.  
 
Les mêmes, si prompts à prendre en exemple d’autres pays européens pour faire passer la pilule de l’austérité, oublient de dire que celui ou celle qui prend un congé  parental perçoit, en Allemagne,  67% de son salaire net et en Suède 80% !  
 
Face à l’inégalité criante des salaires en France, quel père va pouvoir s’arrêter de travailler 18 mois sans conséquences lourdes pour le budget familial ? Utiliser l’aspiration légitime à faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes pour faire des économies sur le dos des familles et pour réduire le temps d’un des parents près de son enfant est scandaleux !
 
Faire bouger les mentalités passe par une politique sociale digne de ce nom qui ne s’attaque pas au pouvoir d’achat des familles ! Il faut augmenter l’indemnité du congé parental, créer 400 mille places de crèches, mettre en place un véritable service public de la petite enfance et impulser une vraie politique d’égalité professionnelle.
 
Pour y parvenir, nous avons des solutions : le gouvernement doit  avoir le courage politique de s’en prendre aux 25 milliards d’euros annuels de fraude aux cotisations patronales.
 
Laurence Cohen, responsable nationale du PCF, Droits des femmes/ Féminisme  
 

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Des annonces à l’encontre des besoins de notre pays

Par le groupe des Sénateurs communistes

Au lendemain des Sénatoriales, nouvelle sanction pour le gouvernement, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, vient de dévoiler les pistes pour le budget de la sécurité sociale 2015. Elle y annonce des mesures qui vont complètement à l’encontre des besoins de notre pays.

En effet, la branche maladie est particulièrement mise à mal avec 10 milliards d’économies d’ici 2017. Et malgré ceci, la Ministre de la Santé continue d’affirmer que ces réductions de dépenses publiques ne remettront pas en cause la qualité des soins et de notre système de santé….

Autre branche visée par ces coupes budgétaires, la branche famille, avec pas moins de 700 millions d’euros pour l’an prochain : prime à la naissance divisée par trois dès le deuxième enfant, réforme du congé parental qui sous couvert d’égalité entre les femmes et les hommes va devenir totalement dissuasif financièrement pour toutes les familles, majoration des allocations familiales à partir de 16 ans (au lieu de 14 ans actuellement..), toutes ces mesures constituent une véritable attaque contre les familles.

Dans un contexte économique où le pouvoir d’achat des ménages est en berne, où les difficultés financières s’accroissent, ce projet de budget de la sécurité sociale est un nouveau coup dur pour nos concitoyennes et concitoyens. Le gouvernement s’entête à faire les poches des ménages alors qu’il accorde 30 milliards d’euros d’exonérations de cotisations familiales aux employeurs et qu’il refuse de s’attaquer aux 25 milliards qui s’évaporent par la fraude patronale aux cotisations sociales.

Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain et Citoyen refusent une telle politique inégalitaire et profondément injuste. Ils porteront, lors de l’examen au Sénat de ce PLFSS 2015, des propositions d’autres moyens de financements pour augmenter les recettes de la sécurité sociale et ainsi améliorer notre système de santé et de protection

 

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