25/12/2014
Chômage : François Hollande et le gouvernement doivent rendre des comptes
Il y a tout juste un an, la parole présidentielle évoquait toujours une "inversion de la courbe du chômage" puis cet objectif a disparu pour être remplacé par un "pacte de responsabilité" qui n'a produit aucun effet sur la croissance et l'emploi.
Aujourd'hui, depuis Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande parle de 2017 avec une forme de prise de distance face à la réalité d'un pays qui souffre et qui, mois après mois, atteint des records historiques en nombre de chômeurs : ce mois-ci, 27 400 chômeurs de plus sont à compter, soit une hausse de +0,8%. Triste record que celui de l'année qui vient de s'écouler avec une hausse de 5,4%.
Un nombre considérable de famille passeront ces fêtes de fin d'année avec la peur au ventre, la crainte des prochaines semaines, des prochains mois.
François Hollande et le gouvernement ont des comptes à rendre sur le chômage. Les choix politiques pris depuis le printemps 2012 se traduisent par un échec complet. Plutôt que d'en tirer les conclusions et de changer de politique, la prochaine Loi Macron propose une nouvelle dérégulation du marché du travail, une facilité supplémentaire accordée au patronat pour licencier.
L'année 2015 doit permettre la construction de convergences politiques et sociales fortes et larges pour mettre en échec la Loi Macron et proposer de vraies solutions car il n'y a aucune fatalité à un tel niveau de chômage qui n'est que le résultat des politiques d'austérité en France et en Europe.
Olivier Dartigolles pour le PCF
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21/12/2014
Compromis de Lima : maintenant c’est aux peuples d’agir !
Le compromis trouvé à Lima, entre les 195 représentants des Etats membres de l’Onu, avec plus de trente heures de retard, est loin d’être à la hauteur de l’urgence.Rappelons que l’objectif de l’accord doit permettre de limiter à 2°C le réchauffement de la planète d’ici 2100.
L’accord formalise une méthode de travail pour la définition des contributions nationales que devront remettre les Etats d’ici mars 2015 (année de référence, période d'engagement, plan d'action, secteurs concernés, méthodologie retenue).
L’ensemble des engagements doit permettre une baisse globale des émissions de Gaz à Effet de Serre de 40 à 70% d'ici à 2050 ; mais c’est seulement en novembre, soit à l’ouverture de la COP21 (Paris Climat 2015), que l’Onu présentera une synthèse dans le but de vérifier qu’elles permettront de tenir l’objectif de 2°C. C’est bien tard pour parvenir à un bon accord à Paris.Les points de difficultés et de blocages majeurs concernent encore et toujours les mêmes questions essentielles :
- Refus des deux pays les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ( USA et Chine) de s'engager à assumer une réduction de leurs émissions de 40 à 70 % d'ici 2050, à la hauteur de leurs responsabilités, notamment les USA qui ne s'engagent qu'à une faible réduction par rapport à leur engagement initial, non tenu, au titre du protocole de KYOTO.
- Les pays en développement et les pays les plus vulnérables veulent avoir les moyens financiers de parer les conséquences actuelles et à venir du réchauffement climatique tout en poursuivant leur projet de développement. Or les pays riches responsables historiques du haut niveau de pollution planétaire, notamment ceux du G20, continuent de s’enfermer dans leurs égoïsmes locaux. Alors que les pays capitalistes ont su trouver, lors de la crise de 2008, des centaines de milliards de dollars pour renflouer leurs banques ; l’amorce du Fonds Vert pour l’adaptation est, à ce jour, seulement doté de 10 milliards de dollars pour le climat. Rappelons que la promesse de Copenhague était de 100 milliards par an d’ici 2020. Ce faible engagement nourrit beaucoup de défiance. Sans oublier les pressions des grandes multinationales qui pèsent sur les négociations dans le but de préserver leurs profits. Marché et concurrence libérale s'opposent au développement humain durable.
Or pour les communistes, un accord global est possible à Paris en 2015 à condition de dégager une vision solidaire du développement humain durable à l’échelle du monde sur la base de décisions qui doivent être contraignantes pour les États mais différenciées et fondées sur des principes de solidarité et d'équité.Si Laurent Fabius fait bonne figure, le Vice-Président du GIEC, le français Jean Jouzel, exprime lui son scepticisme sur la faiblesse de l’accord de Lima.
Plus que jamais l’intervention des peuples est donc urgente et nécessaire afin de pousser les Etats à conclure un accord positif à Paris. C’est le sens de la campagne internationale, politique et citoyenne, dont le PCF a pris l’initiative avec 30 formations progressistes de toute la planète. Lors de son Conseil National du 12 décembre cette démarche solidaire a été confirmée. Cette campagne sera lancée dès janvier.
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14/12/2014
Pierre Laurent à Emmanuel Macron : "Votre loi est une loi pour la liberté d’exploiter"
Au Sénat, Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du PCF, a interpellé le ministre de l'Economie. Il a appelé tous les sénateurs de gauche à faire échouer la loi Macron.
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25/11/2014
Florange : L’inauguration d’un bâtiment ne peut faire office de politique industrielle (PCF)
Le Président de la République François Hollande s’est rendu dans la vallée de la Fensch (57) pour inaugurer l’Institut de la métallurgie. L’inauguration d’un bâtiment ne peut faire office de politique industrielle.
La sidérurgie a besoin d’une relance de la filière liquide qui est indispensable pour assurer l’avenir et d'une politique de recherche ambitieuse libérée des exigences à courts termes du marché.
La population n’oublie pas que François Hollande a renié sa parole de candidat, en participant à la fermeture du haut fourneau d’Hayange, se soumettant ainsi aux exigences de la multinationale Mittal.
Cette capitulation n’a fait que réduire la capacité productive du pays.
Pourtant le besoin d’acier demeure une exigence moderne et à côté des outils existants, de nouveaux devraient permettre d’y faire face. En effet la proposition de création d’une aciérie électrique à Gandrange suppose un investissement de 120 millions d’euros et 60 millions sont nécessaires pour qu’un haut-fourneau puisse à nouveau couler de la fonte, et faire ainsi de la vallée de la Fensch un véritable site intégré de production.
La sidérurgie est une filière indispensable pour l’avenir de notre pays. Notre pays dispose des capacités nécessaires pour mettre en œuvre une nouvelle politique industrielle.
Cela nécessite d’abord de se libérer des dominations financières et d’appeler à une nouvelle conception de la production intégrant les dimensions sociales, écologiques et démocratiques.
Le PCF soutient et porte ces perspectives de réindustrialisation comme une exigence à la fois régionale et nationale, dans l’intérêt du développement économique et de l’extension des services publics. La politique actuelle tourne le dos à ces exigences.
En se pliant au dogme de la compétitivité du capital, François Hollande abandonne l’industrie.
17:29 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hollande, florange, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/11/2014
Un gel des salaires serait un coup de poignard contre le monde du travail et une véritable déclaration de guerre
Alors que l'INSEE vient de publier son dernier "portrait social" de la France qui livre, par le détail, les ravages provoqués par l'austérité, le gouvernement s'apprête, jeudi prochain, à annoncer de nouvelles mesures anti-sociales.
Que dit l'INSEE ? Que les dernières années sont marquées par une dégradation du marché du travail, une augmentation de la précarité et une stagnation du revenu salarial. Et que les politiques d'austérité ont amplifié la crise économique et sociale. Alors qu'entre 2002 et 2007, les salaires progressaient de 0,6 % par an, leur hausse annuelle n'a été que de 0,2 entre 2007 et 2012. Les inégalités salariales ont même cessé de diminuer.
Que s'apprête à annoncer Emmanuel Macron au nom de la "croissance" et de "la compétitivité des entreprises" ? Le gel des salaires pendant trois ans et une remise en cause des 35 heures. Cette information sera publiée demain dans le journal allemand Der Spiegel.
Voilà donc le résultats des négociations franco-allemandes à quelques jours des recommandations de la Commission de Bruxelles sur le projet de budget 2015 de la France. Si cette information était confirmée, il s'agirait d'une déclaration de guerre contre le monde du travail. C'est très exactement le contraire qu'il faut faire pour redresser le pays et relancer la croissance par l'augmentations des salaires. Le gel des salaires serait une très grave erreur économiquement, une provocation socialement et, politiquement, une nouvelle étape dans un processus nourrissant l'écœurement et la désespérance, la droite et le FN.
On entend déjà les encouragements du patronat. Raison de plus pour, comme le propose le PCF, de réussir, du 1er au 5 décembre, la semaine de mobilisation contre le MEDEFet la politique d'austérité gouvernementale.
On devine aussi la désolation de femmes et d'hommes de gauche devant ce nouveau coup de poignard. Seul un mouvement permanent de riposte contre l'austérité et de rassemblement à gauche pour en sortir est de nature à modifier le rapport des forces jusqu'à faire reculer Hollande et le gouvernement Valls et imposer une politique de gauche.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
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19/11/2014
Stop au racket ! Renationalisons les autoroutes : spectaculaire action du PCF et des élus communistes
Ce matin au peage de Chamant (A1) de nombreux élus du PCF dont Pierre Laurent, André Chassaige Président des députés Front de Gauche, Eliane Assassi présidente des sénateurs communistes étaient présents pour la renationalisation des autoroutes.
COMMUNIQUE
Les usagers des autoroutes ne sont pas là pour satisfaire aux appétits financiers du CAC 40 ! En 2005, les concessions d'autoroutes ont été totalement privatisées par un gouvernement de droite pour financer, déjà, le remboursement de la dette publique. Ce sont les groupes Eiffage, Vinci et consorts, qui ont racheté ces concessions.
Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires. Et le gouvernement voudrait encore que les concessions soient prolongées !
La cour des comptes et l'autorité de la concurrence n'ont de cesse de déplorer ce choix. Les parlementaires communistes et du front de gauche également, et depuis de nombreuses années. Ils ont déposé à l'Assemblée nationale et au Sénat une proposition de loi demandant la renationalisation des concessions d'autoroutes.
Le gouvernement est pour l'instant défavorable à cette proposition de loi. Lors de la discussion de cette proposition de loi au sénat le 19 juin dernier, et alors que les sénateurs socialistes, écologistes, radicaux de gauche et communistes étaient majoritaires au sénat, cette proposition de loi n'a pas été votée. Manquaient les voix des sénateurs socialistes et radicaux de gauche. Pourquoi ce refus ? Au nom de l'austérité, bien sûr, et de la dette.
Certes, il faudrait dans un premier temps financer ce rachat. Cet investissement selon plusieurs études serait vite rentabilisé. Mais après ? Vaut-il mieux que l'argent des péages aille dans les poches des actionnaires ou serve à financer la transition écologique, pour améliorer les transports pour tous ? Pour nous, c'est clair l'urgence écologique et sociale impose notre choix. Si le gouvernement est capable de donner 50 milliard pour satisfaire les exigences du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes.
On nous dit maintenant qu'il faut taxer ces sociétés d'autoroutes, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est que les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables revienne à l’État et donc au peuple.
Une telle solution permettrait également de faire baisser des péages honteusement élevés. Tellement élevés qu'ils ont permis depuis la privatisation de réaliser 15 milliards de dividendes pour ces sociétés. Alors que l'on demande tous les sacrifices aux ménages, pour récupérer trois sous, il est temps que la finance paye son tribut, elle en a les moyens !
10:37 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, autoroute, pierre laurent, péage | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/11/2014
CONTRE L'AUSTERITE DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS DANS LE PAYS
Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces politiques, syndicales, associatives, avait invité à manifester ce samedi 15 novembre, à Paris et dans les grandes villes de France, pour mettre un coup d’arrêt à la politique menée par Hollande et Valls.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi participé à ces manifestation et rassemblements.
« Refuser la politique d’austérité, exiger des élus qu’ils rejettent le budget Hollande-Medef, et défendre une alternative sociale, écolo- gique, politique » : était le mot d’ordre du collectif 3A (Alternative à l’austérité).
Alors que, désormais, François Hollande fait 80 % d’insatisfaits, le collectif se fixe l’objectif de mettre un coup d’arrêt à sa politique.
Issu de la manifestation du 12 avril dernier à l’appel de 200 personnalités engagées contre l’austérité, celui-ci a déjà relevé quelques défis. « On constate un élargissement, un ancrage dans les territoires et une installation dans le paysage politique du collectif 3A, c’est le seul endroit où se retrouvent des forces politiques, associatives, et syndicales », relève un de ses animateurs.
Depuis la dernière manifestation, le spectre de ses forces s’est effectivement élargi. « Jamais, depuis l’élection de François Hollande, aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires », se réjouit le collectif dans un communiqué, relevant que « plus de 70 organisations se mobilisent » contre l’austérité, mais aussi contre « la criminalisation » des mouvements sociaux et pour « exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’État suite à la mort de Rémi Fraisse ».
Au rouge des composantes du Front de gauche et du NPA, dès le départ parties prenantes, le rose des socialistes affligés et le vert d’une partie d’Europe Écologie-les Verts (EELV) c'étaient sont ajoutés à la palette politique.
Nouveaux participants également, les militants de Nouvelle Donne, dont le fondateur Pierre Larrouturou constate : « Les politiques d’austérité font de plus en plus de dégâts et de plus en plus de gens réagissent », citant au passage aussi bien les chercheurs que les élus ruraux. « On se rapproche de l’impasse de jour en jour, il est urgent d’agir avant 2017 pour éviter la catastrophe », réagit Jérôme Gleizes, d’EELV, pour qui l’important n’est « pas tant le nombre de manifestants, samedi, que le regroupement de toutes les oppositions de gauche qui se construit ». Et elles sont diverses.
- Compte rendu Mosaique, l'Humanité. Photos exclusives E-Mosaïque
19:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, austérité, pcf, cgt | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |