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01/11/2015

Retraites complémentaires : « un scandale social »

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Le 30 octobre un accord a été trouvé entre trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, qui s’en réjouit bruyamment, sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il s’agit notamment du système de bonus-malus tant voulu par le patronat. La première pierre pour la retraite à 63 ans est posée.

En effet, le patronat et les syndicats signataires s’entendent sur un mécanisme d’abattements et de bonifications. A partir de 2019, un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein (c’est-à-dire âgé de 62 ans et ayant cotisé 41,5 ans pour ceux nés en 1957, par exemple) aura le choix entre plusieurs options. Soit il arrêtera de travailler et sa pension complémentaire sera diminuée de 10 % pendant au moins deux ans; soit il restera sur le marché du travail jusqu’à 63 ans, auquel cas le malus ne s’appliquera pas.

S’il prolonge sa carrière d’une, deux ou trois années supplémentaires il toucherait un coup de pouce (de 10 % à 30 %).Le texte de l’accord prévoit la sous-indexation des pensions, d’un point par rapport à l’inflation (manque pour les retraité-e-s de 2,1 milliards d’euros ), et le décalage dans le temps de la revalorisation annuelle des retraites (coût d’1,3 milliard).

Les économies d’ici à 2020 seront principalement portées par les salarié-e-s et les retraité-e-s. Un financement supplémentaire des régimes complémentaires est prévu à 90% par l’apport des salarié-e-s.Cet accord se traduira par un recul de l’âge réel de départ en retraite, une augmentation de la durée de cotisation et une baisse du montant de pension perçue.

Oui, cet accord minoritaire est un déni démocratique et un vrai scandale social.Le PCF demande un départ réel en retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, une prise en compte de la pénibilité dans le cadre d’un accord majoritaire et une égalité des montants des pensions femmes et hommes à carrières égales.

Ces mesures peuvent être financées notamment grâce à l'égalité des salaires femmes-hommes pour augmenter sensiblement le financement de la protection sociale.Nous portons le principe d’un régime de retraite à prestation définies et non un système à cotisations définies qui se traduirait par une baisse considérable des pensions.

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27/10/2015

Côte d'Ivoire. "Une mascarade électorale qui s'ajoute à un bilan catastrophique" (PCF)

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En 2011, Alassane Ouattara a été installé à la présidence ivoirienne par les chars français à l'issue d'une élection contestée. Ce coup de force a eu lieu alors qu'il était possible et souhaitable de recompter les bulletins de vote ou de reprendre le scrutin.

Depuis cette date, le pouvoir renoue avec les pires traditions de la dictature d'Houphouët-Boigny. Il emprisonne, prive de droits, assassine et torture des centaines d'opposants politiques, associatifs et syndicaux. Il interdit leurs manifestations et s’immisce dans les débats internes de leurs organisations en vue de les modeler en faire-valoir démocratiques. Ceux qui ne se résignent pas sont impitoyablement pourchassés. Des centaines de milliers d'ivoiriens ont emprunté les chemins de l'exil et du déplacement intérieur.

La justice des vainqueurs, en Côte d'Ivoire et au niveau international, laisse impunis ceux du camp Ouattara qui depuis 2002 ont commis d'innombrables crimes dont le massacre de Duékoué de 2011. Rien n'est fait pour enquêter sur les responsabilités des puissances, dont la France, et les multinationales dans la crise ivoirienne.

Le pouvoir applique une politique de « rattrapage ethnique » ainsi qu'une introduction de critères ethniques dans le recensement, il aggrave en cela un débat délétère pour la société ivoirienne.

La prédation économique au profit des multinationales et d'une petite clique corrompue et brutale capte une immense partie des richesses.

Alassane Outtara, en complicité avec d'autres gouvernements de la sous-région et de puissants réseaux françafricains, sert de foyer de déstabilisation au Burkina Faso, comme le pouvoir de Blaise Compaoré a servi de base arrière à la rébellion pro-Ouattara dans les années 2000.

Sans espoir de véritable réconciliation, l'opposition significative a décidé de boycotter ce scrutin présidentiel qui s'apparente à une mascarade.

C'est dans ce contexte, avec des institutions électorales complètement inféodées, que s'est déroulé un scrutin joué d'avance, dont le scénario a été validé à Paris. Il n'est alors pas étonnant que la participation ait été si faible, comme l'ont noté tous les observateurs sérieux, contrairement aux chiffres fantaisistes avancés par une Commission électorale aux ordres.

Au lieu d'applaudir à cette ultime forfaiture, qui pèsera lourdement sur l'avenir de la Côte d'Ivoire, le gouvernement de la France ferait mieux d'agir publiquement en faveur d'une libération des prisonniers politiques, du respect des droits et d'une perspective de réconciliation.

Parti communiste français

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21/10/2015

Budget ESR : Une catastrophe pour les jeunes scientifiques (PCF)

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Pour la première fois de son histoire, le Conseil national de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche vient de rejeter à la quasi-unanimité les modifications de la Loi de Finances 2015 relatives à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche qui amputent les établissements universitaires de 100 Millions d'€, alors que le Budget initial ne couvrait pas même l’inflation.

La réduction des Dépenses Publiques est donc devenue pour ce gouvernement la seule boussole politique, la seule ambition, au mépris des besoins populaires, au mépris des défis de l’avenir au premier rang desquels se trouvent les enjeux des savoirs partagés et de leur appropriation collective jusqu’au plus haut niveau.

Ces orientations conduisent à une catastrophe pour nos jeunes scientifiques, pour l’armature du pays en tant que nation capable de coopérations tous azimuts. Elles contribuent à la dégénérescence industrielle et condamnent l’emploi à une descente aux enfers.Mais cette chute verticale des ambitions nationales n’est pas fatale.

Des luttes sociales amples commencent à voir le jour dont le trait commun, la colonne vertébrale est la lutte contre le dogme de l’austérité en France, et dans l’Union européenne.

La bataille courageuse et de grande portée du gouvernement grec montre le chemin qu’une politique vraiment de gauche doit emprunter.L’alternative doit prendre corps dès à présent : évidemment en construisant avec les parlementaires du Front de Gauche un tout autre budget pour 2016 relatif à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Mais le vote du CNESER souligne l’urgence d’institutions nouvelles. Le PCF a, dès 2012, proposé que notamment le CNESER soit pourvu de prérogatives étendues, y compris un droit de veto.

Il se félicite de voir que cette idée prend corps. Au-delà, il invite toutes les forces disponibles à débattre dès à présent d’autres orientations politiques, seules en mesure d’insuffler l’espoir.

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09:39 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : recherche, pcf, budget | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/10/2015

Nos régions en commun, c'est parti !

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Les élections régionales auront lieu dans neuf semaines. Les communistes sont désormais partout en campagne. Comme l'avait décidé le conseil national du PCF en juin, les communistes ont travaillé dans les 13 régions avec le même objectif : constituer des listes citoyennes de large rassemblement à gauche, rassemblant toutes les forces du Front de gauche et toutes les autres forces de gauche et écologistes disponibles pour combattre l'austérité et promouvoir des politiques régionales de développement social, solidaires et écologistes. Partout, ils ont ratifié, ou sont en train de le faire, démocratiquement par leurs votes, les choix de listes et de candidatures auxquels leurs efforts unitaires ont abouti.

Dans deux régions, PACA et Midi-Pyrénées/Languedoc Roussillon, le rassemblement associe Front de gauche et EELV. Dans les 11 autres, les listes sur lesquelles s'engagent les communistes réunissent tout ou partie du Front de gauche et de nombreuses autres forces et citoyens selon les régions.

Dans les 13 nouvelles régions de France, découpées pour transformer notre État en une République fédérale, intégrée aux objectifs d'une Europe ultra libérale, s'affirme la volonté de battre la droite et l’extrême droite, et de mettre en place de réelles politiques de gauche utiles au quotidien de tous les habitant-e-s. Cette ambition s'appuie sur les nombreux acquis obtenus grâce à l'engagement des élus communistes dans les majorités régionales et leurs exécutifs durant le mandat écoulé.

Partout, les candidat-e-s et futur-e-s élu-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont à cœur de co-construire des propositions innovantes et réalistes pour chacune des régions dans le cadre de « fabriques coopératives », forums citoyens, réunions thématiques... Pendant les 65 prochains jours, la campagne va s'amplifier partout. Dans toutes les régions, des percées électorales sont possibles, comme le montrent les premiers sondages publiés régionalement ou nationalement. Ces percées électorales donneront des points d'appui à toutes celles et tous ceux qui souhaitent du neuf à gauche pour sortir de l'austérité. Elles donneront de la force à toute la gauche pour battre le droite et l'extrême-droite.

La situation région par région est aujourd'hui la suivante :

En région Aquitaine-Poitou Charente-Limousin, Olivier Dartigolles est le tête de liste d'une liste rassemblant le FDG, le MRC, Limousin-terre-de-gauche, un élu socialiste, des maires ruraux et de nombreux citoyen-ne-s engagé-e-s dans les luttes d'intérêt général.

En Bretagne, après le refus d'EELV, Xavier Compain pour le PCF et Sylvie Larue pour Ensemble conduisent une liste rassemblant le FDG et plusieurs collectifs citoyens.

En Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Vermorel a été désignée cheffe de file des communistes. Une liste Front de gauche, MRC, Nouvelle Donne, NGS se constitue.

Dans le Centre, Nicolas Sansu conduit une liste Front de gauche avec le MRC et plusieurs personnalités régionales du monde syndical, associatif, culturel.

En Champagne-Ardennes-Lorraine-Alsace, Patrick Perron a été choisi comme chef de file du PCF. Une liste Front de gauche se construit. EELV se prononce samedi sur une proposition d'alliance discutée avec le FDG.

En Corse, Dominique Bucchini, président sortant de l'assemblée territoriale, porte les couleurs du rassemblement.

En Ile-de-France, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF porte les couleurs du FDG dans un trio avec Clémentine Autain, porte parole d'Ensemble ! Et Eric Coquerel co-coordinateur du PG. La liste est présentée lundi 5 octobre à Paris à la Bellevilloise.

En Pays de Loire, Alain Pagano est chef de file des communistes. Les militants EELV ont finalement fait le choix de l'autonomie. Les communistes votent jusqu'à lundi sur les choix de la liste régionale.

En Midi Pyrénées-Languedoc-Roussillon, après un vote favorable des communistes à plus de 60 % dans les 13 départements. Gérard Onesta (EELV) conduira une liste de large rassemblement avec EELV, FDG, NGS, Parti occitan et des citoyens. Marie-Pierre Vieu pour le PCF-FDG coordonnera le porte parolat.

En Normandie, le maire de Dieppe, Sébastien Jumel est la tête de liste Front de gauche. Il rassemble syndicalistes, élus locaux, personnalités du monde de la culture.

Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Fabien Roussel est tête de liste Front de gauche. Les responsables EELV ont choisi de rejeter la main tendue. La liste Front de gauche rassemble des personnalités régionales, syndicalistes, associatifs, élu-e-s locaux. Elle est présentée samedi 3 octobre, au grand Palais à Lille.

En PACA, Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (PCF) conduiront en binôme une liste de rassemblement inédite, intitulée «la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne» pour les élections régionales de décembre 2015.

En Rhône-Alpes-Auvergne, Cécile Cukierman conduit une liste régionale Front de gauche, avec André Chassaigne comme porte parole, Sur les 12 départements de la région, 4 chefs de file sont des personnalités non membres d'un parti politique.

Parti communiste français,

Paris le 2 octobre 2015

 

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25/09/2015

Les parlementaires Front de gauche veulent rebâtir une gauche "en voie d'implosion"

placea.jpgÉliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat, Pierre Laurent, sénateur de paris et André Chassaigne président des députés Front de gauche
 
Les parlementaires Front de gauche, réunis jeudi à Oissel (Seine-Maritime), espèrent tirer profit de la recomposition du paysage politique à gauche, avec des partis concurrents "en voie d'implosion" selon Pierre Laurent (PCF), pour créer un "mouvement de reconstruction politique populaire".
 
"On est face à une recomposition extrêmement profonde de la société française" dont "on n'a vu pour le moment que le début", a déclaré Pierre Laurent, pour qui Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), mais aussi le Parti socialiste (PS) sont "en voie d'implosion". Face à cette situation "pleine de possibilités, mais très paradoxale", il faut "un mouvement de reconstruction politique populaire", a souligné le sénateur de Paris devant les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) et les sénateurs du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) réunis pour leurs journées parlementaires.
 
"Nous n'avons aucune illusion sur un changement de cap du gouvernement", a noté de son côté le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, qui croit lui aussi que l'espoir est "de mise pour voir les forces de gauche construire". Pour lui, le président Hollande, "élu par l'ensemble des forces de gauche, s'est résolument engagé dans une politique libérale digne de la droite" et le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avec ses "dérapages contrôlés, téléguidés", "incarne à lui seul ce glissement vers un social-libéralisme où le libéralisme prime sur le social".
 
Les élus Front de gauche ont pu se sentir "un peu seuls" au début de la législature, a souligné André Chassaigne mais "des voix se sont élevées au sein même de la majorité", en référence aux "frondeurs" socialistes. "Nous formons l'espoir que ces voix ne verront pas leurs mains trembler quand il s'agira de voter" contre les réformes libérales. Pour autant, André Chassaigne ne voit pas d'urgence à créer un nouveau groupe "rouge-rose-vert" à l'Assemblée, avec les "frondeurs" et écologistes opposés à la politique du gouvernement, comme l'ont proposé quatre députés dont une issue de ses rangs, Jacqueline Fraysse (Ensemble, autre composante du FG). Il met en avant le fait que dès la semaine prochaine, des réunions hebdomadaires auront lieu avec ceux qui le souhaitent pour lancer "un signal qu'on peut travailler ensemble" et "donner à voir cette gauche anti-libérale".
 
Quant au référendum proposé au "peuple de gauche" par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, sur l'unité aux élections régionales des 6 et 13 décembre, c'est un niet franc et clair du côté des parlementaires Front de gauche. Pour Eliane Assassi, présidente du groupe au Sénat, c'est une "très mauvaise idée", qui évite de "parler du contenu et des choix".
 
Le FG est "en capacité d'être une force politique porteuse d'un projet politique alternatif, y compris aux choix qui sont mis en oeuvre aujourd'hui par le gouvernement", a-t-elle insisté.
 
Pour elle "la question, ce n'est pas d'être anti-socialiste" mais de "montrer qu'il y a une possibilité de mener une vraie politique de gauche", un point sur lequel il y a peut-être "un noeud", une divergence de vue, avec le Parti de gauche (PG, deuxième composante du Front de gauche derrière le PCF). 
 
Pierre Laurent, dont la candidature est contestée par le PG en Ile-de-France au nom du non-cumul des mandats, reconnaît aussi que le Front de gauche est confronté au "défi unitaire". Mais il dit croire à la possibilité d'"une percée politique importante". "Nous portons un projet dans lequel doivent pouvoir se retrouver des gens qui votaient écologiste, des gens qui votaient socialiste, des gens qui ne votaient plus", a déclaré Pierre Laurent. 
 
Partageant le constat d'une "vraie recomposition de la société" avec "des potentialités énormes", Jacqueline Fraysse s'est toutefois interrogée: "que faisons-nous pour faire converger ?". "Il faut quand même donner quelques petits coups de pied au derrière pour que ça avance !", a lancé la députée.
 
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22/09/2015

NON AU PAIEMENT DU STATIONNEMENT A L'HOPITAL SUD FRANCILIEN

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La Direction de l’Hôpital Sud Francilien a annoncé qu’à compter du 1er novembre 2015, le parking de stationnement de l’établissement deviendra payant pour les usagers du service public et le personnel.

Cette décision coûteuse pour les usagers et le personnel est totalement scandaleuse et contraire au libre accès du service public de santé pour tous.

Les malades ne sont pas malades par plaisir et le personnel doit conserver le droit de stationner gratuitement afin de continuer à assurer son service. Rappelons que cet établissement tout récent a été financé par l’argent du contribuable et la sécurité sociale.

Le stationnement doit donc rester gratuit pour TOUS !

La CGT invite les usagers et les agents à une réunion d'information et d'action le Vendredi 25 septembre à 14h, dans le hall de l'hôpital (pôle T, RDC).

Le Groupe des élus communistes et républicains d'Evry apporte son soutien plein et entier à cette initiative légitime et appelle les usagers à participer massivement à ce rassemblement.

DECLARATION de la FEDERATION DE L’ESSONNE DU PCF

La Direction de l’Hôpital Sud Francilien a annoncé qu’à compter du 1er novembre 2015, le parking de stationnement de l’établissement deviendra payant pour les usagers du service public.

Cette décision a été prise sans aucune consultation préalable des instances représentatives du personnel. La gestion des emplacements du parking de l’hôpital, devrait être confiée à une société privée dans le cadre d’une délégation de service public, qui va s’enrichir de l’argent des usagers d’un hôpital public à leur détriment. C’est inacceptable !

C’est un choix politique qui vise au démantèlement de nos services publics en introduisant le privé, dans tous les secteurs de l’activité. Les déclarations de M. Macron sur les fonctionnaires, leur statut, vont dans le même sens. Il faut une autre politique, notamment pour nos services publics, ce que nous portons d’ailleurs au coeur des régionales de décembre prochain.

Nous demandons, à la Direction de revenir sur cette décision et de garantir l’accès gratuit à tous les usagers de hôpital public.

Nous réaffirmons notre solidarité aux personnels et aux usagers de l’hôpital Sud-francilien, nous serons du rassemblement/Assemblée générale ouverte qu’ils organisent.

 

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20/09/2015

La victoire de Syriza : « A nous de prendre le relais » (Pierre Laurent)

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Ce soir, avec 34% des voix (35,43 % résultat définitif), Syriza remporte nettement les élections législatives anticipées en Grèce. Malgré l'accord insupportable imposé en juillet et la crise politique dans la gauche, les Grecs viennent d'affirmer pour la 3e fois cette année, leur confiance en Syriza et Alexis Tsipras pour gouverner leur pays.

L'ensemble de la coalition gouvernementale de janvier est confortée. Syriza (144 sièges) (145 députés résultat définitif) et Anel (10 sièges) remportent la majorité parlementaire

La droite de Nouvelle démocratie est battue. Avec elle, l'ensemble des gouvernements européens qui se sont acharnés avec une violence extrême à déstabiliser le premier gouvernement Tsipras et à imposer de nouvelles mesures d'austérité, des privatisations, et des confiscations de souveraineté.

C'est un nouveau message de lutte envoyé par le peuple grec à toutes les sociétés européennes. La victoire de Syriza est un sérieux atout pour toutes les forces progressistes d'Europe.

De dures luttes attendent encore le peuple grec. La Grèce va avoir besoin de toute notre solidarité dans les semaines et mois qui viennent pour renégocier sa dette et déverrouiller le carcan d'austérité.

C'est aujourd'hui à nous de prendre le relais pour des victoires en France qui permettront de libérer tous les peuples européens de l'austérité, changer la table des négociations pour changer l'Europe.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du PGE,

Paris, le 20 septembre 2015.

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