06/03/2016
Vite, un printemps social !
Par Patrick Le Hyaric, député Européen communiste/Front de Gauche
On n’avait jamais vu les forces de droite et le syndicat du grand patronat réclamer que le parlement vote vite et sans amendements un projet de loi présenté par un gouvernement qui se réclame de la gauche !
C’est fait depuis quelques jours avec la loi de démolition du droit du travail alors que syndicats, forces progressistes et personnalités les plus diverses appellent à le rejeter.
Une grande pétition citoyenne a recueilli plus d’un million de signatures en quelques jours, témoignant des craintes et du refus de ce nouveau coup contre le peuple et les générations à venir. La grande régression qui s’organise dans les palais ministériels avec une violence inouïe mérite d’être combattue sans ménagement. Cette entreprise de démolition de tous les cadres et de toutes les structures qui permettent l’action collective et la vie en commun, peut être bloquée. Après s’être affiché comme le diviseur des citoyens avec l’indécent débat sur la déchéance de nationalité, le pouvoir se place maintenant au premier rang des diviseurs du salariat en imposant une loi rétrograde d’une violence antisociale comme notre pays n’en avait plus connu depuis au moins un siècle. Il est le diviseur et le liquidateur de la gauche en reniant chaque jour un peu plus ses principes, son histoire et en cherchant à boucher son avenir.
L’avant-projet de loi présenté par la nouvelle ministre du travail raye d’un trait le processus d’avancées sociales entamé il y a cent cinquante ans par le mouvement progressiste et ouvrier pour protéger les travailleurs de la brutalité des lois du capital. Le pouvoir présente ici le texte le plus rétrograde sur le travail, à rebours de ce qu’exige notre époque. Il le fait en laissant croire à une prétendue modernité qui tourne le dos à la réduction du temps de travail que permettent les gains incessants de productivité, comme à une vraie sécurisation des parcours professionnels incluant un droit renforcé à la formation, jusqu’à éliminer le chômage.
La philosophie qui préside au texte prend le contre-pied de toute la construction du droit social. C’est un renversement inédit des principes qui régissent le travail en France, un pas décisif vers une soumission absolue des travailleurs aux lois du capital. Ce sont les chefs d’entreprises, engoncés dans une crise dont personne ne voit le bout, qui dicteront désormais les droits salariaux ou ce qu’il en reste. En lieu et place du législateur, ils le feront d’autant plus aisément que l’immense majorité des entreprises sont privées de toute présence syndicale.
Le droit social a été bâti, d’une part pour compenser le rapport de forces défavorable aux travailleurs au sein d’une entreprise et, d’autre part, selon l’idée qu’en se rapprochant des conditions matérielles et réelles du travail, les droits des travailleurs ne peuvent qu’être renforcés : le contrat de travail ne peut être moins favorable aux salariés que l’accord d’entreprise, l’accord d’entreprise que l’accord de branche et l’accord de branche que l’accord interprofessionnel. Cette hiérarchie est désormais inversée. L’accord d’entreprise prévaudra sur l’accord de branche, même quand il est moins favorable aux travailleurs. Sur de nombreux sujets, la loi ne fixe plus de normes mais délègue ce soin aux accords d’entreprises.
Qu’on en juge. Un simple accord d’entreprise permettrait de passer de 10 heures à 12 heures de travail par jour. Aujourd’hui, la durée de travail est limitée à 44 heures par semaine maximum sur 12 semaines. Par simple accord d’entreprise, on pourra passer à 46 heures maximum. Cette extension pourra durer jusqu’à 16 semaines contre 12 aujourd’hui. Un accord d’entreprise prévoyant une augmentation du temps de travail ou une baisse de salaire ne pourra plus être refusé par un employé sous peine de licenciement pour « cause réelle et sérieuse ». Les 35 heures sont purement et simplement dynamitées par ce texte. Qui peut croire que c’est en faisant sauter toute réglementation sur le temps de travail, en permettant aux entreprises de faire travailler les salariés 46 heures par semaine, que le chômage baissera ? D’ailleurs il faut arrêter de faire croire que le but des grandes entreprises est de créer de l’emploi. Non ! Leur but est la rentabilité de leur capital ! Et pour y parvenir au mieux, elles font de la suppression d’emplois « une variable d’ajustement » d’où cette obsession patronale à pouvoir licencier librement. Le texte prévoit qu’une baisse du chiffre d’affaires ou du montant des commandes pendant quelques mois suffira à justifier un licenciement. La définition même du licenciement est revue et tirée vers le bas pour faire du salarié une variable. Les mineurs ne sont pas épargnés puisqu’il sera possible de faire travailler les apprentis de moins de 18 ans jusqu’à 10 heures par jour et 40 heures par semaine sans que l’inspection du travail ne puisse l’empêcher ! Les temps d’astreinte, pendant lesquels l’employé est sollicitable, pourront être décomptés des temps de repos. Le texte va même jusqu’à rogner le congé octroyé à la suite du décès d’un parent proche ! Comble de l’injustice, les indemnités prud’homales seront plafonnées sans aucun rapport avec le préjudice subit mais en fonction de l’ancienneté du salarié !
Une des mesures les plus scandaleuses et les plus idéologiques du projet de loi concerne les référendums d’entreprises. Sous couvert de démocratie, une véritable bombe antisyndicale est mise en place. Ainsi, le référendum d’entreprise pourra valider un accord même si les syndicats représentant 70% des salariés s’y opposent. Et, en général les salariés doivent toujours choisir entre le pire et le moins pire, le chantage et un pistolet sur la tempe ! Il s’agit de mettre à distance l’action syndicale, de dissoudre ce qui reste de structurel, d’organisé et d’institutionnalisé dans la défense des salariés. Sur le fond, il s’agit de laisser le salarié seul face à son employeur, dans un rapport de dépendance absolue. Déjà le patronat, voyant bien la brèche qui s’ouvre, réclame de pouvoir lui-même organiser ses propres référendums d’entreprise.
De nombreuses autres mesures tout aussi scandaleuses parcourent ce texte d’arrière-garde. Mais au-delà des mesures prises les unes après les autres, toute la philosophie du texte vise à individualiser le rapport au travail, à casser les structures collectives, à rendre le travailleur vulnérable et à dissocier l’économie de la société pour émanciper le capital du champ social et de la loi, donc de l’expression de la souveraineté populaire.
Alors que le capital cherche à détruire le salariat en « ubérisant » le travail, le gouvernement anticipe ses sollicitations. Il lui est ainsi laissé le loisir d’exploiter à sa guise le travail et les travailleurs.
Parce que le gouvernement sait qu’il aura face à lui une opposition large du peuple de gauche et du mouvement syndical, la ministre en charge du projet a d’abord brandi, avant même que ne débute la moindre concertation avec les syndicats ou le moindre débat parlementaire, la menace d’un passage en force à l’aide du fameux article 49.3 de la Constitution. La levée de boucliers qui s’en est suivi a imposé une manœuvre en recul pour accréditer l’idée que le projet était amendable et espérer ainsi dissocier le front syndical commun. Mais la volonté et les objectifs demeurent, intacts, appelant une riposte la plus large et unitaire, la plus déterminée possible.
Le mouvement multiforme qui s’est enclenché contre ce recul civilisationnel peut déboucher sur un printemps social. Nous nous mettrons à sa disposition.
Rien n’est plus urgent que s’organisent dans les entreprises, les lieux d’études et de culture, les villes, villages et quartiers, des débats, conférences et séances de décryptage. Notre journal s’efforcera d’y apporter une contribution utile. Déjà se profilent des journées de mobilisations nationales début et fin mars. Il est possible de gagner jusqu’au retrait de ce texte. Chacune, chacun mesure la portée d’une victoire alors que le monde du travail et de la création en est privé depuis bien trop longtemps. Faute d’inversion de la courbe du chômage, peut-être pourrions-nous assister à une inversion du comportement du mouvement populaire, riche de perspectives heureuses.
12:48 Publié dans Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, printemps social, loi travail | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/02/2016
LAMINE CAMARA : POURQUOI JE SUIS ELU !
Responsable ONG, habitant de Draveil, le nouveau conseiller régional communiste de l'Essonne explique pourquoi il est élu et quelques unes de ses propositions.
L'urgence : l'accès à l'emploi des jeunes dans nos banlieues, acteur de terrain, membre associatif, je pars d'un constat simple, nous vivons dans des territoires où beaucoup de jeunes sortent trop tôt du système scolaire, sans diplôme, ni qualification. Or nous sommes dans un pays où l'accès à l'emploi est fortement lié à un diplôme, des savoirs faire et des savoirs être.
Donc, il faut amplifier les dispositifs de la région sur la formation professionnelle et les rendre plus opérationnels en permettant aux jeunes de pouvoir facilement reprendre des études et avoir une qualification.
Ensuite, on constate sur le terrain, que celles ou ceux qui ont travaillé dur pour obtenir leur bac, certains veulent privilégier les formations en alternance et se retrouvent très souvent confrontés à des difficultés pour trouver un contrat, cette démarche est un véritable parcours du combattant, beaucoup mettent un terme à leurs études, faute d'accueil en entreprise.
Comment permettre que les dispositifs puissent résoudre cette situation. De nombreuses solutions peuvent être envisagées notamment:faire un travail préalable avec les jeunes autour de la préparation du projet professionnel et cela tout au long du cursus scolaire à travers la multiplication d'actions en lien avec la découverte des métiers, lancer des dispositifs favorisant l'employabilité des jeunes, cela passe par comment rechercher un emploi, donner aux jeunes des outils pour postuler et décrocher un entretien...responsabiliser et inciter, notamment en conditionnant les aides publiques, les entreprises à embaucher au terme de ces alternances en CDI prévoyant si nécessaires des formations complémentaires;
L'insertion en emploi stable des jeunes doit être une priorité leur permettant d’acquérir leur autonomie financière. Donner des pouvoirs d'intervention dans les institutions de l'emploi aux associations de jeunes pour porter efficacement leurs exigences.
Un dernier constant concerne l'orientation des élèves, beaucoup de parents nous interpellent sur ce sujet, ils n'ont pas leur mot à dire, encore moins l'élève, les orientations subies, voire contraintes, sont aussi cause d'échec dans nos territoires.Je viens de dire que les parents n’ont pas de choix, encore faudrait-il qu’ils soient en capacité de comprendre ces enjeux, savoir parler et écrire.
Un véritable plan dans nos banlieues doit être mis en place pour permettre à chaque femme, chaque homme de pouvoir s'exprimer et lire, véritable clé contre l'exclusion. Ces dispositions doivent être complétés par un accompagnement des enfants dès la maternelle t tout le cursus scolaire des enfants. Aucun parent ne peut souhaiter l'échec de ses enfants !
J'en viens à mon deuxième sujet, la solidarité internationale, la coopération décentralisée.Membre d'ONG internationale, je reconnais les efforts consentis par la région sur ce domaine, j'entends également certaines critiques qui consistent à dire qu'il faut utiliser ces fonds alloués à la coopération décentralisée dans nos banlieues.
Je réponds, nous assistons souvent avec impuissance, les yeux rivés sur nos médias, le nombre macabre des jeunes qui se noient en voulant venir en Europe, les actions extérieures de la région doivent résolument tourner vers des programmes d'insertion socio-économiques des jeunes dans les territoires d’intervention pour permettre à ces jeunes le choix de rester dans leur pays.Personne ne prend cette mer par choix.
J'ajoute également si ces départs forcés ont entre autre une cause économique, il y a de plus en plus une cause climatique, certaines régions au Sud sont très affectées par le phénomène, insuffisance de pluie, de récolte... A l'aune de la Cop21 et les différents engagements sur le dérèglement climatique, il est important que la région dans ses actions internationales s'engage à mettre en place un fonds vert pour accompagner ses territoires de coopération dans leurs politiques de résilience et des énergies renouvelables, mettre dans les actions internationales de la région, des entreprises qui sont tournées sur le développement durable en lien avec les territoires de la coopération.
Relever ces différents défis, telle est ma décision de rejoindre la liste " nos vies d'abord. N'oublions jamais qu'on partage la même planète"
19:04 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lamine camara, pcf, essonne | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/01/2016
Ouagadougou : "S'attaquer aux causes profondes qui rendent possibles ces actes inqualifiables"
Le Burkina Faso vient d'être frappé par un acte d'une violence ignoble au centre de Ouagadougou dans un restaurant et deux hôtels.
Le PCF exprime sa solidarité avec les familles des victimes et avec le peuple burkinabé.
L'attentat aurait été revendiqué par Al-Qaida au Maghreb islamique. Un des objectifs des commanditaires serait d'étendre leur zone d'action mortifère dans la zone sahélienne et de s'en prendre à des symboles.
Le Burkina Faso est ciblé également parce qu'il se trouve dans une situation potentiellement fragile. L'attaque intervient alors que le gouvernement et la nouvelle Assemblée nationale viennent d'être installés à la suite des élections post-insurrections, et que le peuple burkinabé a su déjouer une tentative de coup d'Etat.
Nous n'oublions pas que longtemps, l'ancien président Blaise Compaoré a été la tête de pont des déstabilisations en Afrique de l'ouest, au centre de nombreux trafics et de liens troubles avec des réseaux du banditisme et de l'obscurantisme au Sahel.
Au-delà des réponses de sécurité et de justice, pour savoir qui se cache derrière les auteurs des attentats et pour mettre à jour les complicités et les objectifs de certains groupes dans les pays voisins, il s'agit de s'attaquer aux causes profondes qui rendent possibles ces actes inqualifiables.
17:30 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ouagadougou, guiné, attentats, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/12/2015
Pour 2016, le parti communiste appelle à arrêter de "propager la peur"
Dans un montage vidéo d'une minute trente, le PCF reprend les propos polémiques de Maïtena Biraben, qui avait évoqué sur Canal+ fin septembre "le discours de vérité" du Front national mais aussi ceux de David Pujadas parlant sur France2 d'"un musulman marié à une Française", ou encore de Manuel Valls estimant que "les Roms ont vocation à revenir en Roumanie".
19:39 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, voeux, peur, on ne lâche rien | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/12/2015
Le respect des lois de la République est un devoir pour tous.
Une embuscade, visiblement préparée de longue main, pour agresser des pompiers dont l’unique mission est de porter secours à autrui, est un acte criminel.
Il ne peut être que le fait d’une bande de voyous qui prétend interdire à quiconque l’accès à un territoire sur lequel elle voudrait exercer impunément ses activités délictueuses.
L’indignation générale et la solidarité massive à l’égard des sauveteurs sont parfaitement légitimes. Elles se sont exprimées avec toute la détermination nécessaire, dans le respect des principes et des lois de la République.
Elles ne sauraient dégénérer en représailles antireligieuses et en manifestations racistes. Nul n’a le droit de confondre l’immense majorité des musulmans de Corse, qui ne pose aucun problème à personne, avec une poignée de voyous masqués qui s‘en est pris aux pompiers et aux forces de l’ordre.
Le respect des lois de la République est un devoir pour tous : ce principe vaut pour les agresseurs cagoulés comme pour les « vengeurs » instrumentalisés.
C’est aux forces de l’ordre et à elles seules, qui revient de traquer les voyous et de les traduire devant les tribunaux. Le calme doit revenir. Tous, élus, pouvoirs publics et simples citoyens doivent retrouver le chemin d’un vivre ensemble qui tarira, à la source, le recrutement des bandes mafieuses.
26 12 2015
Les fédérations PCF de Corse du Sud et de Haute Corse
Ajaccio : le PCF condamne avec fermeté ces actes
13:14 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corse, racisme, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/12/2015
Valérie Pécresse débute son action en s'attaquant aux pauvres et aux étrangers
Les transports ont été au coeur des élections régionales qui viennent de donner la Présidence du Conseil régional et du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) à Valérie PECRESSE.
Comme sous la précédente mandature, les élus PCF-Front de Gauche seront au nombre de trois au sein du nouveau Conseil d’Administration du STIF. Fabien GUILLAUD-BATAILLE, nouvel administrateur, Pierre GARZON et Jacques BAUDRIER poursuivront le combat dans l’opposition afin d’améliorer et de développer les transports publics pour tous.
Les élus PCF-Front de Gauche seront intransigeants vis-à-vis de la droite, notamment sur le suivi des promesses de campagne de Valérie PECRESSE qui, lorsque qu’elles ne s’avèrent pas populistes et dangereuses, sont souvent irréalistes. Les élus ne manqueront pas de tirer le signal d’alarme à chaque fois que l’intérêt des usagers sera menacé.
Sans attendre, la première annonce en matière de transport de la nouvelle Présidente a de quoi choquer et inquiéter. En effet, lors de son discours d’investiture, Valérie PECRESSE a annoncé la suppression de la réduction sur les titres de transports accordée aux étrangers bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (AME).
Pour rappel, l’AME est versée aux personnes vivant en France avec moins de 720€/mois, soit 25% de moins que le seuil de pauvreté. En s’attaquant à cette mesure, Valérie PECRESSE récompense son électorat le plus extrême en stigmatisant les plus pauvres de notre société et promettant des économies surréalistes. Cette mesure relève surtout le double discours d’une Présidente qui dit « aimer passionnément tous les franciliens » mais qui n’hésite pas à s’attaquer, dès le jour de son élection, aux plus vulnérables d’entre eux.
Les élus PCF-Front de Gauche combattront cette mesure au STIF, dès la première séance du Conseil d’Administration qui devrait être convoquée rapidement.
19:58 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, pécresse, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/12/2015
Pierre Laurent. "La situation nouvelle n'est pas favorable au monde du travail"
Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, au soir du second tour des élections régionales.
12:16 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, régionales | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |