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06/02/2014

Nouvelle marche pour "une fiscalité juste" le 8 février à Paris

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Article publié par l'Humanité

Le collectif Stop-TVA, qui regroupe une vingtaine de partis, associations et syndicats comme le Front de gauche, Attac, les Economistes atterrés Solidaires ou le NPA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale "contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste".

"Au lendemain d'une conférence de presse dans laquelle le Président de la République a assumé l'accélération du cours libéral de sa politique et des cadeaux supplémentaires au grand patronat, le collectif "non à la hausse de la TVA" a lancé officiellement sa campagne et ses outils de mobilisation contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire", écrit le collectif dans un communiqué.

Le collectif propose ainsi la tenue d'"une vaste campagne de terrain dans toute la France, des collectifs unitaires locaux sur cette question et une journée nationale de mobilisations et manifestations, dont une manifestation à Paris le 8 février."

Pétition et carte postales

Cette journée de mobilisation fait suite aux manifestations du 1er décembre 2013 qui avaient rassemblée plusieurs dizaines de milliers de participants lors d'une marche devant Bercy, le ministère de l'Economie et des Finances.

Selon le collectif, "une pétition, qui a déjà réuni près de 11.000 signatures, servira de support à cette campagne sous la forme de cartes postales à destination de l'Elysée et d'un site" (stop-tva.fr).

Les signataires de l'appel: Solidaires, Attac, Fondation Copernic, UFAL, Economistes atterrés, Femmes Egalité, Les Effronté-e-s, Féministes pour une autre Europe, MNCP, DAL, APEIS, Mpep, Front de Gauche, NPA, Résistance Sociale.

03/02/2014

Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"

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Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube forLe président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble

"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."

Europe des peuples

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens

Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres

"La vraie gauche"

Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche

Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.


Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF

25/01/2014

MUNICIPALES PCF: LE POINT AVEC PASCAL SAVOLDELLI !

municipales.jpgINTERVIEW ACCORDE AU JOURNAL DU DIMANCHE - Jeudi, le Conseil national du PCF a validé ses chefs de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Alliances à géométrie variable, réponse à Jean-Luc Mélenchon et au PS, espérance de gains et situation compliquée pour les élections municipales : le Monsieur élections du PCF, Pascal Savoldelli, répond aux questions du JDD.fr.

Dans les villes de plus de 20.000 habitants, il y a un peu plus de 50% de listes où vous êtes avec le PS et un peu moins de 40% où vous êtes sans. Que répondez-vous à Jean-Luc Mélenchon qui parle de stratégie illisible mettant le Front de Gauche en lambeaux?
Pourquoi ce serait illisible? Les municipales sont des élections locales avec des situations extrêmement différentes. Nous, nous voulons gagner un maximum de municipalités de gauche et faire barrage à la droite et l’extrême droite. Une diversité de construction de listes ne fait pas une divergence au sein du PCF.

Non, mais cela fait des divergences au sein du Front de gauche...
pierre laurent,municipales,élections,ps,pcfLe choix du PG a été de ne pas aller à des listes de larges rassemblements quand les conditions étaient réunies. Le PG est un jeune parti. A ce jour, il a un ancrage local assez faible. Le PC est la troisième force en termes d’élus municipaux. Aujourd’hui, nous dirigeons 43 villes de plus de 20.000 habitants. Et il y a des endroits où une liste d’union avec le PS est une des conditions pour faire basculer une ville de droite à gauche.

Dans quelles villes pouvez-vous espérer un gain et faire élire un maire communiste?
C’est jouable au Havre, à Aubervilliers, Calais, Sète, Corbeil-Essonnes, Ales, La Ciotat, Romilly-sur-Seine, Fleury-les-Aubrais, Montreuil, Sartène. Ces municipales peuvent être un rendez-vous où l'on arrête l'érosion du PCF.

Y-a-t-il des mairies PCF qui vous semblent menacées?
Il y a des villes où il peut y avoir des prétentions du PS. Il y aura des combats aussi avec la droite.

«Bruno Le Roux sera battu»

Comment jugez-vous l’attitude du PS dans ces élections?
L’électorat qui a voté PS au premier tour de la présidentielle n’est pas satisfait aujourd’hui de la politique menée. Le PS est prudent mais décoche des flèches mal placées [le PS présente cinq candidatures dans des villes dirigées par un maire PCF ou apparenté, Ndlr]. L’électorat de gauche est plus sur une position d’abstention et d’insatisfaction avec un tournant dans la tête de l’opinion publique qui est ce fameux pacte de responsabilité. Ce pacte n’a rien à voir avec les engagements du candidat Hollande.

Par rapport au PC, l’attitude du PS est-elle hégémonique ou s’est-il comporté en partenaire loyal?
Le PS ne peut pas trop se permettre d’être arrogant dans le climat politique actuel. Néanmoins, il a quand même décidé d’aller face à cinq maires communistes. Quand nous, nous faisons des listes alors qu’il y a un maire de gauche, nous n’affirmons pas que nous volons gagner la mairie. Quand vous écoutez Mathieu Hanotin pour Saint-Denis ou Bruno Le Roux pour Saint-Ouen, c’est tout autre chose. Je me demande s’ils n’y a pas un petit appel du pied à l’électorat de droite pour qu’il vienne arbitrer la situation à gauche dans ces villes.

A Saint-Denis et Saint-Ouen, comment jugez-vous ces candidatures?
A Saint-Denis, il y a un candidat qui cumule et qui est trop impatient. C’est quelqu’un qui veut être autour de la scène. Mais le bilan du maire de Saint-Denis fait que Didier Paillard sera réélu. Et à Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon sera aussi réélue. Bruno Le Roux qui est troisième sur la liste de Saint-Ouen sera battu. Je pensais que sa participation à une liste à Saint-Ouen relevait d’une humeur. Il a beaucoup de préoccupations à avoir avec le groupe qu’il dirige à l’Assemblée nationale. Il a autre chose à faire que de s’engager dans un combat local.

Avez-vous l’impression que Claude Bartolone essaie de chasser les communistes du 93?
En tout cas, on ne peut pas dire qu’il fait des cadeaux aux communistes en Seine Saint-Denis.

Arthur Nazaret - leJDD.fr

vendredi 24 janvier 2014

24/01/2014

PIERRE LAURENT : HOLLANDE EST MINORITAIRE A GAUCHE !


PCF : "Hollande est minoritaire à gauche" par FranceInfoPierre Laurent à France Info a rappelé l'enjeu des élections municipales pour les communistes et les habitants. Il a rappelé l'opposition du Front de Gauche à la politique économique et sociale menée par François Hollande en indiquant que pour lui François Hollande est aujourd'hui minoritaire à Gauche !

16/01/2014

Financement de la protection sociale : "Un recul de près de 70 ans"

financement-assurance-maladie.jpgLors de sa conférence de presse, le Président de la République a décidé de se soumettre aux exigences du patron du Medef. Il répond à une vieille exigence du grand patronat et revient sur un des fondements de la protection sociale inventée par Ambroise Croizat. En supprimant les cotisations patronales pour la politique familiale, François Hollande leur fait un cadeau de plus de 35 milliards d'euros à ajouter aux 20 milliards du CICE.

Cette décision implique de prendre encore ces 35 milliards dans la poche des salarié-e-s ou de remettre en cause la politique familiale. C'est scandaleux, c'est un recul de près de 70 ans ! C'est également une décision grave au regard de la question des retraites, car une diminution des aides familiales induirait une diminution de la natalité et donc des financements de la retraite.
C'est ici la cohérence de la sécurité sociale qui est attaquée.

Plus que jamais, le PCF et ses partenaires du Front de gauche se battront pour la défense et la promotion de la sécurité sociale solidaire basée sur la cotisation. C'est de propositions de gauche dont notre pays a besoin !

14/01/2014

Conférence de presse de Hollande : « Un pacte d'irresponsabilité sociale » (Pierre Laurent)

hollande_conf.jpgC’est un véritable « pacte d’irresponsabilité sociale» qu’a présenté François Hollande au cours de sa conférence de presse. Ses annonces sont une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républicain français. En proposant la fin des cotisations familiales patronales.

Le Président de la République a répondu à une vieille exigence de classe du MEDEF et fait un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat après les 20 milliards du CICE. Les contre-parties exigées, elles, sont du vent, pire elles ne révèleraient que de négociations de branche que le Parlement a déjà appelé à entériner. Autrement dit, c’est la fin de toute législation sociale nationale !

La méthode proposée est, elle aussi, inacceptable. Le Président se donne 6 mois pour mettre en œuvre son pacte. Le Parlement et les organisations de salariés sont sommées de se soumettre aux exigences du patronat. La réforme institutionnelle dessinée par le Président est un profond coup porté à la démocratie.


 Les communistes avec le Front de gauche seront mobilisés pour faire échouer le plan présidentiel. Je réitère ma proposition de pacte de solidarité à l’ensemble des militants de gauche pour créer les conditions de mise en œuvre d’une politique de gauche que le Président a décidé d’abandonner.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

08/01/2014

DUMPING SOCIAL ET CODE DU TRAVAIL !

 dunkerque.jpgLa visite à haute valeur médiatique ajoutée de Manuel Valls et Michel Sapin sur le chantier du terminal méthanier de Dunkerque ne remplacera pas les contrôles d’une inspection du travail défaillante faute de moyens et face à l’explosion du nombre de travailleurs détachés.

Ils sont aujourd’hui en France plus de 220 000, soit 30 % de plus qu’en 2012, dix fois plus qu’en 2004. L’opération de déminage de deux ministres du gouverne¬ment – et deux poids lourds, s’il vous plaît – ne concernait pas seulement Dunkerque, mais le débat qui monte en France et en Europe, à l’approche des élections euro¬péennes, sur ce qui s’avère être purement et simplement un dumping social faisant bon marché du Code du travail.

dumping.pngC’est aussi, bien entendu, le sens du tapage fait autour du projet d’accord inter¬venu entre les ministres du Travail euro¬péens, censé freiner les abus liés au déta¬chement. Quant à y mettre un terme, c’est une autre paire de manches, et il faut toute la conviction feinte de Michel Sapin pour affirmer qu’il s’agit d’« un progrès majeur pour lutter contre les fraudes », de « la démonstration que l’Europe peut avancer des propositions ambitieuses » et que « la combativité et la fermeté portent leurs fruits ». Car, quand bien même certains contrôles çà et là seraient renforcés, quand bien même ils se traduiraient par quelques menus progrès, ils ne régleraient pas la question posée de manière exemplaire, si l’on peut dire, sur le chantier de Dunker¬que et du groupe LNG, dont EDF est l’actionnaire majoritaire.

dumping social,pcf,dunkerque,ministresLe député communiste Jacky Hénin la pointait au Parlement européen, rappelant qu’un nouvel appel d’offres était sur le point d’être attribué à une société italienne 25 % moins chère, la différence se faisant sur le montant des cotisations sociales. « 75 % des salariés qui pourraient travail¬ler sur le chantier, disait-il, devraient être ainsi des travailleurs détachés dans une région où le taux de chômage oscille entre 15 et 18 %. »

Cette concurrence, poursuivait-il, « ne profite qu’aux affairistes et aux esclava¬gistes du XXIe siècle ». Au rang desquels il faut mettre les grands groupes du BTP, les filières de la restauration, les entrepri¬ses publiques et semi-publiques, comme dans le cas de la construction de l’EPR de Flamanville où interviennent une multi¬tude de sous-traitants et où une quaran¬taine d’accidents du travail n’auraient pas été déclarés…

C’est la logique même du détachement qui est en cause. Détachés, dit-on, oui, de leur famille, de leur région, de leur rattache¬ment à une collectivité sous toutes ses formes, du club sportif au syndicat, de leur citoyenneté, de toutes les solidarités qui se constituent lorsqu’on a un travail, un sta¬tut, une vie sociale. Le travailleur déta¬ché, cest lhomme entièrement réduit à sa force de travail. Le travailleur détaché n’est pas un homme en déplacement, c’est un homme loué et déplacé.

La logique du détachement est celle du capital dans cette Europe libérale où le tra¬vail et les travailleurs sont des marchandi¬ses.

Que Manuel Vallset Michel Sapin visitent donc tous les chantiers quils voudront, la question qui nous est posée, cest celle dune autre Europe, fondée sur les coopé¬rations et non sur la concurrence, sur lharmonisation sociale et fiscale, et pas sur le dumping .