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19/09/2014

Le président s'enfonce inexorablement dans l'échec

hollandegauche.jpgLe chef de l'Etat s'est livré deux heures durant à un exercice médiatique sans ouvrir aucune perspective positive pour les Français, sans jamais répondre aux urgences du pays.

La seule véritable annonce est l'entrée dans une nouvelle guerre de notre pays. Sans concertation du parlement. Avec l'envoi de forces aériennes en Irak dans le cadre d'une coalition occidentale dirigée par les USA.

Cette décision est une grave erreur qui ne réglera en rien la situation et aggravera la déstabilisation de la région. Pour "éradiquer" l'Etat islamique, il est indispensable de démanteler les filières, y compris d'Etats participant à cette coalition qui fournissent armes, argent et hommes.

Au plan national, le Président confirme le cap austéritaire tracé mardi par le premier ministre. Seule exception à la rigueur budgétaire, la guerre, sans que jamais d'ailleurs le Président n'en mentionne le coût.

Pour le reste, aucune solution n'a été apportée aux millions de Français qui se sentent aujourd'hui trahis par les choix gouvernementaux.

Le Président est même allé jusqu'à reporter à l'après 2017 les éventuels résultats de sa politique.Le président s'enfonce inexorablement dans l'échec.

Pour éviter tout réel débat sur sa politique, il caricature les alternatives. Le PCF va s'atteler à renforcer ses efforts de rassemblement sur des solutions alternatives à gauche comme il s'y emploie depuis plusieurs semaines maintenant.

Parti communiste français

Paris le 18 septembre 2014

02/09/2014

Rentrée scolaire : déclaration de Pierre Laurent

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Quand la confiance en l'école est brisée, c'est toute la société qui est en danger »

C’est la troisième rentrée scolaire depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Trois rentrées, trois ministres, trois ans d’une politique censée donner la « priorité à l'école » et toujours pas assez d’enseignants pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions. La réforme des rythmes, loin de s’attaquer à l’échec scolaire, vient ajouter de l’inégalité à l’inégalité : horaires, contenus des activités et tarifs varient d’une commune à l’autre. Loisir éducatif pour les uns, garderie pour les autres, gratuits ici, payants ailleurs, en fonction des politiques locales.

Aujourd’hui, je voudrais avertir le président et la nouvelle ministre de l’éducation nationale : la situation est grave. Quand la confiance en l’école est brisée et que les parents ne peuvent pas espérer un avenir meilleur pour leurs enfants, quand les jeunes ne peuvent pas réaliser leurs rêves et leurs ambitions, c’est toute la société qui est en danger.Arrêtons de désespérer les salariés, qui savent qu’on ne sortira pas de la crise économique sans développer l’éducation et avec elle l’emploi qualifié. Arrêtons de désespérer le peuple de France, qui sait que le savoir est un pouvoir et qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans appropriation des savoirs par tous.

Il est plus que temps de faire preuve de courage, de cesser de reculer au moindre froncement de sourcil du patronat, de céder devant les gesticulations de groupuscules réactionnaires.La nouvelle ministre de l’éducation se dit féministe: comment peut-elle se satisfaire de la suppression des ABCD de l’égalité? Qu’attend-elle pour les rétablir et les généraliser ?

Le président affirme que l’école est une «priorité». Qu’attend-il pour rompre avec l’austérité, pour donner à l’école et à tous les services publics les moyens dont ils ont besoin ?

Partout dans le pays, des parents, des enseignants, des citoyens luttent contre les fermetures de classes, résistent aux politiques libérales, débattent et imaginent l’école dont notre pays a besoin.

Plutôt que de les écouter, eux qui bâtissent la France de demain, le gouvernement préfère choyer les actionnaires, les spéculateurs, ceux qui construisent sur du sable pour leur seul et unique profit.Il est insupportable que l’école laisse tant d’enfants sur le bord du chemin, alors que les savoirs jouent un rôle de plus en plus important dans notre société et que tous les enfants sont capables d’apprendre. Il est temps de construire une école de l’égalité, permettant à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de maîtriser leur avenir.

Cette année encore, la rentrée coûte cher, trop cher. Pour que l’école soit bien celle de tous, elle doit être gratuite.Il faut certes diminuer le coût de la rentrée, notamment dans les filières professionnelles et technologiques où le matériel est souvent coûteux, mais il est également indispensable que l'école donne à tous les enfants le nécessaire pour réussir à l’école, sans recours aux cours privés. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.

Nous voulons la même école sur tout le territoire: villages, cités, centres-villes... les enfants doivent avoir accès à la même variété d’activités, de formations ou d’options. Il faut en finir avec la course au bon lycée ou à la bonne filière, qui ne profite à personne. Dès maintenant, les collectivités peuvent établir des cartes scolaires contraignantes assurant l’égalité des conditions d’étude.

A rebours de ce que prépare le gouvernement, la formation des enseignants ne peut pas non plus varier d’une académie l’autre: elle doit être la même dans tout le pays. Face à la crise de recrutement sans précédent que rencontre l’Éducation Nationale, il faut redonner un sens au métier d’enseignant, et ce ne sont pas quelques citations de Jules Ferry disséminées dans le discours de rentrée de la nouvelle Ministre qui suffiront pour cela.Une revalorisation des salaires est évidemment indispensable, mais la formation doit aussi être repensée.

Les bricolages autour des ESPé sont loin de permettre aux jeunes enseignants d’entrer sereinement dans leur métier : la formation initiale doit s'appuyer sur un pré-recrutement et uneformation continue doit être développée.La relance de l’éducation prioritaire est une urgence, mais il ne s’agit pas de construire une école à plusieurs vitesses, avec des objectifs différents pour les élèves des quartiers les plus défavorisés ! Au contraire, il faut donner plus de moyens là où il y en a plus besoin, pour que l’école puisse donner à tous les enfants une culture commune de haut niveau.

Plutôt que de surcharger les programmes, prolongeons la scolarité obligatoire, de 3 à 18 ans, avec le droit à l’école dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Rendons aux enfants la demi-journée d’école supprimée par la droite : pas pour la consacrer aux activités périscolaire, mais bien pour la réintégrer au temps scolaire.

Avec plus de temps à consacrer aux enfants, les enseignants pourront organiser ce temps autrement : c’est le vrai moyen de lutter contre l’ennui et la fatigue des élèves !Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.Ces propositions ne sont pas seulement celles du PCF. Elles ont grandi dans les luttes et les débats.

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à les porter. Nous sommes nombreux à avoir le courage de rompre avec les politiques libérales, nombreux à porter l’ambition d’une école de l’égalité, nombreux à imaginer les chemins nouveaux pour les imposer. Ne nous laissons pas enfermer dans le désespoir. Prenons nos responsabilités : ensemble, imposons cette politique, elle est urgente et nécessaire.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

Mardi 2 septembre 2014

19:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, rentrée, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/09/2014

PIERRE LAURENT : RENDRE CREDIBLE UNE ALTERNATIVE A GAUCHE !

laurentcp.jpgPierre Laurent avait prévenu dans l'Humanité et dans le Monde, il irait à La Rochelle pour "pour tenir aux socialistes, abasourdis par le spectacle de ce début de semaine, un langage de vérité" . Il a tenu parole.

Lors de la séance plénière de l'Université d'été du parti socialiste à laquelle étaient conviés l'ensemble des dirigeants de la gauche, du radical Jean-Michel Baylet, en passant par l'écologiste Emmanuelle Cosse, l'ex-communiste Robert Hue, le chevénementiste Jean-Luc Laurent et l'écolocentriste Jean-Luc Bennahmias, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF n'a pas mâché ses mots : "Depuis quand la seule feuille de route de la gauche est celle du Medef et des promoteurs immobiliers ? (…) Est-ce à Pierre Gattaz de nous aider à penser le monde de demain ?" a-t-il- interpeller. Le Secrétaire national du PCF a parlé clair à l'assistance socialiste : "La politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls est une voie sans issue". Et d'insister : "Le contrat de 2012 a été rogné jour après jour. Aujourd'hui, il n'est pas rogné bout par bout, il vient d'être déchiré cette semaine devant les Français".

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe-Écologie Les Verts (EELV) qui lui a succèdé à la tribune a également averti la salle qui clamait "unité, unité, unité" après le discours de Pierre Laurent : "Si c'est pour défendre un programme social-libéral à la fin, je ne vois pas pourquoi faire l'unité (.../...) En revanche, nous serons toujours présents pour appliquer le programme de 2012".
 
Surtout, la numéro un des Verts consacre une bonne partie des dix minutes de son intervention à défendre la loi Alur, portée par sa collègue Cécile Duflot et retoquée par le gouvernement la veille. "Les annonces d'hier sur le logement m'ont mises extrêmement en colère, lance-t-elle. Camarades, vous devez empêcher que la loi Alur soit détricotée". 
 
Un message que la maire de Lille, à sa façon, Martine Aubry avait devancé, en taclant Manuels Valls dans un communiqué : "Paris n'est pas la seule ville de France à avoir besoin d'une régulation de ses loyers ...:... Comme Paris, Lille a besoin d'une régulation de ses loyers. La loi Alur le permet", martèle Martine Aubry, qui rappelle que cette mesure de la loi Alur constituait "l'engagement 22 de François Hollande" pendant la campagne.

Compte rendu L'Humanité: http://www.humanite.fr/pierre-laurent-la-rochellele-contr...

26/08/2014

RASSEMBLER A GAUCHE - CONSTRUIRE UNE AUTRE POLITIQUE

pcf,pierre laurent,gouvernement,démission,valls,hollandePierre Laurent, secrétaire national du PCF appelle "dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s’annoncent, et à la construction d’un projet politique de gauche alternatif."

«La démission du gouvernement Valls est un terrible constat d’échec. La politique mise en œuvre depuis cinq mois n’obtient aucun résultat. La France s’enfonce dans la crise parce qu’elle s’enfonce dans l’impasse de l’austérité, de la baisse des salaires et du pouvoir d’achat, des cadeaux sans contrepartie aux dividendes et au capital.

Incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes sur cette politique, Manuel Valls vient pourtant de recevoir le mandat du président de la République de persévérer avec une équipe à sa botte, plus droitière encore. L’autoritarisme et la fuite en avant sont donc la seule ligne de conduite de l’exécutif. L’échec sera une nouvelle fois au rendez-vous.

Il n’est pas possible de laisser faire car le prix à payer pour le pays est déjà et sera plus lourd encore.

Devant tant de dogmatisme et d’inconscience, de mépris pour les électeurs, les paroles critiques, si justes soient-elles, ne suffiront pas. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique, avec une autre équipe, décidée à renouer avec les exigences de redressement social et de justice fiscale, de lutte contre les gâchis de la finance, de créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique, de refondation démocratique de la République.

J’appelle dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s’annoncent, et à la construction d’un projet politique de gauche alternatif. »

Pierre Laurent Secrétaire national du PCF : http://www.humanite.fr/pierre-laurent-ceux-qui-refusent-c...

15/08/2014

Croissance zéro pour un maximum de chômage, de dette et de déficits

 

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Il y a tout juste un mois, lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande parlait une nouvelle fois de croissance et de relance, de petits mieux pour des jours meilleur tout en maintenant le cap d'une politique injuste et inefficace.

 

Pour Manuel Valls, alors que les indicateurs économiques et sociaux présentent tous, semaine après semaine, les uns après les autres, une très grave aggravation pour la France dans un contexte européen plombé par l'austérité, la solution serait " le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte". 

 

Après la publication du nullissime chiffre de croissance pour le second trimestre, tous les Diafoirus de la saignée budgétaire se retrouvent sans rien, les bras nus car ni le chômage, ni la dette, ni les déficits ne sont réduits. Ils ont tout faux et sur toute la ligne. Michel Sapin, l'ami de la finance, en appelle aujourd'hui à l'Europe après avoir soutenu JC Junker à la tête de la commission européenne. Quelle mascarade ! 

 

Puisque cette politique est en échec, alors qu'elle sème désolation et souffrance et qu'elle prive d'une dimension essentielle, l'espoir, le gout de l'avenir et du progrès, il faut tout simplement en changer. Il est possible de redresser notre pays et l'Europe avec des réformes allant dans le sens opposé à ce qui est fait aujourd'hui. Il y a urgence à s'y atteler. 

 

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

08/08/2014

Censure du pacte de responsabilité : "Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse"

manif151.jpgEn retoquant  l'article premier du budget rectificatif de la sécurité sociale, qui proposait un allègement des cotisations salariales, le Conseil constitutionnel vient de réduire en cendre le pacte de responsabilité.

Pour mieux faire passer la pilule des 41 milliards d'euros versés, sans la moindre contre-partie, aux entreprises, le gouvernement avait proposé un dangereux "volet social" sous la forme d'un allègement des cotisations sociales. Derrière le rideau de fumée d'un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, il était surtout question d'une nouvelle attaque visant le financement de la sécurité sociale. Pour les retraites, la protection sociale et l'assurance maladie, cette décision était particulièrement régressive.

Pour sauver la face, le gouvernement vient d'annoncer, pour la rentrée, " des mesures alternatives de même ampleur".  Le pacte de responsabilité n'a pas été proposé aux Français lors de la dernière campagne présidentielle. Il conduit le pays à la catastrophe. Emploi, croissance, dette publique, les objectifs fixés par Hollande et Valls ne sont pas atteints.

D'un coté, toujours plus d'efforts pour le monde du travail sans que rien de positif n'apparaisse à l'horizon, de l'autre toujours plus de cadeaux à un patronat qui en demande toujours davantage. Tout cela plonge le pays dans une crise économique et sociale d'un niveau inégalé. Alors que l'exécutif prépare l'opinion publique à une nouvelle cure d'austérité, et alors que Berlin vient de réaffirmer à la France sa volonté de ne rien lâcher, la solution passe par un changement de politique permettant le redressement du pays.  Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse. Notre pays n’est pas condamné à l’austérité à perpétuité. Une nouvelle espérance peut naitre des défis à relever.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

05/08/2014

André Chassaigne : « Nous pouvons construire des ponts avec les frondeurs du PS »

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"L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir"
 
Dans L'Humanité Dimanche. À l’issue de la session parlementaire, le député PCF du Puy-de-Dôme et président du groupe démocrate et républicain, André Chassaigne, dresse un bilan contrasté, entre difficulté de s’opposer à cette politique et nouvelles convergences à gauche. Entretien.

Humanité Dimanche. Alors que la session parlementaire comprenait l’examen de plusieurs textes très importants, et notamment des budgets rectificatifs, quel bilan en tirez-vous, en tant que président du groupe démocrate et républicain (GDR) ?

André Chassaigne. Le bilan de la session parlementaire est pour nous très inquiétant car s’est poursuivie la politique de renoncement du gouvernement. Ce n’est pas faute d’avoir, dès le début de cette législature, alerté sur la nécessité d’un changement de cap. Au contraire, le cap à droite s’est accentué. Nous avons espéré que les messages envoyés par les électeurs aux élections municipales et européennes seraient entendus, mais cet espoir est resté vain. Le changement de gouvernement n’a fait que confirmer la volonté de François Hollande de poursuivre sa politique au service des dogmes européens, imposant une politique d’austérité qui, jour après jour, fait la preuve de son inefficacité et de son injustice.

HD. Dans ce contexte, quels ont été la place et le rôle des élus du Front de gauche ?

André Chassaigne. Notre action et notre mobilisation au sein du Parlement avaient pour objectifs d’atténuer les effets néfastes de cette politique. Souvent en vain mais sans jamais nous décourager : l’histoire retiendra que les parlementaires du Front de gauche n’ont pas voulu s’associer à cette dérive. Mais il existe une situation qu’on peut qualifier de nouvelle. D’une part, parce que les élections ont montré que la politique du gouvernement non seulement échoue mais qu’elle est massivement rejetée. Cela a conduit à la sortie des Verts et au rétrécissement de la majorité. D’autre part, car des convergences ont été créées avec les députés socialistes qu’on appelle les « frondeurs », sur les grandes questions de justice sociale, à propos des budgets rectificatifs de l’État (PLFR) et de la Sécurité sociale (PLFRSS). L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir, à l’Assemblée et dans la population, une politique différente. Construire des ponts, pour résumer.

HD. Quels exemples pouvez-vous donner de ces ponts, de ces convergences et de leurs débouchés ?

André Chassaigne. Je pense notamment au recul du gouvernement sur le gel des allocations logement, sur le gel des pensions de retraite en dessous de 1 200 euros. C’est modeste, mais audelà des seules mesures purement législatives, il y a eu des débats forts sur les textes budgétaires rectificatifs. Jacqueline Fraysse, pour le PLFRSS, Nicolas Sansu et Gaby Charroux, pour le PLFR, ont amené des débats très vifs : ces affrontements ont permis des convergences avec des députés issus de toute la gauche.

HD. Cela augure-t-il une situation nouvelle, qui permettrait l’émergence d’une réelle politique de gauche ?

André Chassaigne. Quelque chose de nouveau est en train de se passer. Cela conforte notre positionnement : d’une parole isolée, on passe à une parole partagée. Cela doit « transpirer » dans la population, et créer un espoir. Mais nous n’en sommes qu’aux fondations.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR BENJAMIN KÔNIG , l'humanité dimanche

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