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01/03/2015

Que liberté, égalité, fraternité deviennent réalité

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L'éditorial de Patrick le Hyaric dans l'Humanité Dimanche.

"Une République refondée ferait sienne la reconquête des droits au travail et à l’éducation, à la culture, au sport, le droit au logement, à l’énergie, à l’eau ou au transport."

Avec les habitants de sa ville, les associations, le maire de Grigny, dans l’Essonne, notre ami Philippe Rio, a écrit un manifeste pour la République. C’est un cri contre la violence des inégalités qui rongent la société. Un appel pour que la République revienne s’installer dans les quartiers.

Quel sens peuvent bien avoir ces beaux mots de liberté, d’égalité et de fraternité pour des millions de nos concitoyens dont le quotidien est celui du chômage, des discriminations, de la précarité, du mallogement, quand les services publics s’éteignent un à un et que les crédits publics ne parviennent plus à maintenir à flot la vie associative et culturelle ?

Le premier ministre a beau jeu d’évoquer une situation d ’« apartheid » alors que, quelques mois plus tôt, il prenait avec son gouvernement la décision de priver les territoires de 11 milliards d’euros de dotations jusqu’en 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards d’euros sur la période 2014-2017. Jamais auparavant une telle saignée n’avait été pratiquée sur les différentes institutions, communes et départements, qui font vivre la République au plus près des citoyens.
 
En même temps, dans cette logique, il caresse le projet d’affaiblir ou de supprimer les communes et les départements, lieux privilégiés pour organiser des solidarités sociales. Et cela au moment même où la crise économique et sociale est amplifiée par les politiques d’austérité exigées par les marchés financiers et leurs relais politiques, qui viennent s’ajouter au terrible héritage laissé par la droite. Ce sont toutes ces politiques au seul service de la finance qui créent les maux dont M. Valls accable la République !
 
D’autant plus que ce sont les territoires qui souffrent depuis des années de la désindustrialisation, du chômage ou du manque d’entreprises, et qui par conséquent manquent cruellement de recettes fiscales, qui font les frais de cette politique de la calculette aveugle au détriment du contrat républicain, du bien commun, de la justice et du progrès social.
 
Non pas qu’il suffise d’inscrire des lignes crédits pour rétablir l’égalité : les habitants de villes populaires le savent bien, habitués à voir défiler d’année en année des plans pour zones urbaines affublées d’acronymes déshumanisants, ou des rapports commandés en haut lieu qui finissent souvent empilés dans les tiroirs ministériels sans que rien ne change.
 
La politique de la ville, gourmande en crédits, mise en place pour pallier la violente désindustrialisation des banlieues populaires organisée dans les années 1970, n’a rempli aucun de ses objectifs. Pis, elle a laissé filer le chaos social en prétendant colmater des brèches.
 
Car qui peut croire que le manque criant de moyens n’affecte pas la vie des hommes et femmes des quartiers populaires, quand, à Grigny par exemple, 40 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, quand 90 % des nourrissons sont suivis en PMI, quand, dans le quartier de la Grande Borne, le chômage atteint 40 %?
 
Pour les habitants d’une ville où les moins de 24 ans représentent 45 % de la population et où un jeune sur deux sort du système éducatif sans diplôme, quel visage peut avoir l’avenir si ce n’est celui de la désespérance ?
 
Tous savent bien, à Grigny et ailleurs, que pour rétablir l’égalité dans nos territoires il ne suffira pas de rénover les façades d’immeuble, même s’il faut le faire. Des moyens considérables sont nécessaires au service d’une ambition politique nouvelle. Les deux font défaut par refus de soustraire des marchés financiers l’incroyable richesse produite par nos sociétés, pour l’affecter aux services publics, à l’emploi et la réindustrialisation écologique et durable, au lieu de la laisser garnir les coffres suisses et luxembourgeois et alimenter la spéculation.
 
Une République refondée ferait sienne la reconquête des droits au travail et à l’éducation, à la culture, au sport, le droit au logement, à l’énergie, à l’eau ou au transport. Une République nouvelle ne tolérerait pas que les citoyens des quartiers soient traités comme « des gens à part », des habitants « intermédiaires », ces nouveaux prolétaires qui y résident, comme des « réservoirs de main-d’œuvre » que le capital vient chercher au moment qu’il choisit et à ses conditions.
 
La République devrait faire de la petite enfance et de la jeunesse une grande priorité nationale.
Elle doit faire éclore un nouvel âge de la démocratie. On ne peut rester dans ce système de monarchie républicaine doublée des oukases bruxellois qui bouche tout avenir et pousse les extrémistes de droite.
Un système qui permet à un premier ministre, inquiet du sort qui sera réservé à la loi Macron plébiscitée par le grand patronat, de se soustraire au vote de la représentation nationale grâce à l’arme du 49-3.
 
Que la Constitution le prévoie n’est qu’une circonstance aggravante puisque ce sont dès lors nos institutions archaïques et autoritaires qui sont en cause. Inventées pour verrouiller les espérances populaires, elles confinent le Parlement et les citoyens dans un rôle de spectateurs ou de caisse enregistreuse des desiderata du monarque élu et de décisions européennes auxquelles il prend part à l’abri des populations.
 
Une République sociale, ouverte, universaliste et démocratique, laïque serait la garante du respect de chacune et de chacun par-delà ses opinions et croyances. La garante du bien le plus précieux, la liberté. Elle ferait de la laïcité le pilier de la vie en commun, garantissant à tous l’existence et l’exercice de toutes les religions et croyances, comme à ceux qui n’en ont aucune.
 
Ce n’est pas l’existence de religions différentes ou de citoyens aux origines diverses qui fracture la société mais la montée des inégalités, des discriminations, des injustices de toutes sortes dans une crise dont les responsables s’efforcent d’occulter la question sociale, pourtant au cœur d’un violent affrontement de classe contemporain.
 
Quelles que soient nos origines, quelles que soient nos croyances, c’est la domination capitaliste qui pressure le travailleur, et utilise la jeunesse comme moyen d’affaiblir ou de détruire les droits sociaux et humains.
 
Le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, les prétendues guerres de religion sont autant d’éléments de divisions des forces populaires qui auraient tant intérêt à s’unir pour avoir une chance de l’emporter contre la toute-puissance de la finance et de tous ses mandataires politiques.
 
Il n’y aura de vraie République sociale et écologique que lorsqu’elle portera l’émancipation humaine en son cœur. Là où ils sont, avec courage, abnégation et convictions, de nombreux élus locaux, comme Philippe Rio, s’efforcent d’aller dans ce sens, avec les habitants, des associations, des syndicats, des militants de la solidarité et du vivre-ensemble pour faire ville commune dans une société commune, pour que « liberté, égalité, fraternité » deviennent réalité.
 

27/02/2015

France 3 : Le PCF évincé du débat sur les départementales !

urne.jpgLa chaîne du service publique, France 3 Ile de France organise un débat consacré aux départementales le 28 février prochain dans le cadre de son émission « La voix est libre ».

Initiative louable, qui permet tout au moins l’information grand public sur les enjeux de ce scrutin, mais où les invités-es sont choisis-es en fonction, de critères qui selon les responsables de la chaîne » ne permettent pas d’inviter le PCF, ni ses représentants, ni même un-une conseiller général-e sortant-e !

Sont invités à ce débat, qui se veut contradictoire (sic), l’UMP 91, Jérôme GUEDJ au nom du PS et de EELV, on les laisse apprécier, le FN 91 et la représentante du PG 91.

Vrai tour de force de France 3, qui choisit, d’évincer de cet échange, la parole d’un Parti qui est présent dans 19 cantons sur 21, dans des configurations diverses, a 4 sortants FDG dont 3 PCF, des centaines de militants-tes en campagne, dirige 4 villes dans des larges cadres majoritaires de gauche.

Les candidates et candidats PCF-Front de Gauche de l'Essonne

26/02/2015

Le Front national n'est pas « anti-système », il est « pro-haine »

fn,pcf,haine,facebook

L'image lisse que le Front national et Marine Le Pen tentent de se construire ne cesse de se fissurer dans la campagne des départementales. Les déclarations nauséabondes, racistes, et appelant à la violence se multiplient sur les blogs et les comptes des réseaux sociaux de candidats du Front national.

La véritable nature du FN réapparait. Ainsi, Fabien Rouquette et Michèle Boisset, candidats dans le canton de Narbonne 2 appellent les « Socialistes, Communistes et musulmans » à faire « Un geste pour la planète : suicidez-vous ! ». « Hihi, un beau rêve » s'autorise même à commenter la candidate FN *. D'autres candidats dans le canton voisin appellent à des « battues contre les arabes »… Ce n'est plus supportable.

La banalisation et l'ultra-médiatisation du Front national libèrent totalement une parole répugnante, ordurière et violente. Chacun est aujourd’hui devant ses responsabilités et doit regarder la réalité en face : le Front national n'est pas « anti-système », il est « pro-haine ». Marine Le Pen répond que ses candidats ne « sont pas des professionnels de la politique ». Il faut probablement entendre par là qu'ils n'ont pas sa technique pour cacher la véritable nature raciste de son parti.

La foire à la haine des musulmans, des juifs ou des hommes et femmes engagés à gauche doit cesser. Nous appelons les hommes et femmes de ce pays à se mobiliser contre les ennemis de la République.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

 

N.b. En image, la copie écran de la page Facebook de Fabien Rouquette

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24/02/2015

La grippe, un plan de communication ou les moyens pour répondre aux besoins ? (PCF)

grippe.jpgDepuis jeudi soir le plan Orsan a été déclenché par la ministre de la santé. A grand renfort de couverture médiatique, il nous est annoncé un plan de « mobilisation » des professionnels de santé.

Dans la réalité, cela fait des semaines que les professionnels en ville et à l'hôpital se mobilisent pour faire face à l'épidémie de grippe. C'est une épidémie sévère comme il y en a tous les quatre ou cinq ans. C'est donc prévisible.

Plutôt que de faire de la communication, il serait utile et efficace de répondre aux besoins de la population et des professionnels.
Il faut arrêter les fermetures de structures de proximité, il faut rouvrir des lits d'hospitalisation, il faut donner les moyens à la médecine de proximité comme le demande le mouvement des centres de santé.
Il n'est pas possible de ne pas augmenter de manière significative (10 000 étudiant-e-s en seconde année de médecine) dès la prochaine rentrée et pour cinq années au moins le nombre de jeunes en formation d'étude médicales et para-médicale.

Dans un pays développé, avec le niveau des moyens techniques, la grippe est une affection maîtrisable.
Ce ne doit pas être l'occasion de plan de communication mais au contraire de mettre les moyens pour répondre aux besoins de la population en particulier les plus fragiles qui souffrent plus de la grippe.

10:48 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grippe, pcf, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/02/2015

Décès Henri Martin. Pierre Laurent : "La France a perdu l'un de ses plus valeureux et généreux fils"

hmartin.jpgC'est avec une profonde tristesse que j'apprends la disparition d'Henri Martin. C'est une grande figure de la lutte anti-coloniale, de l'engagement et du combat pour l'émancipation qui s’éteint aujourd'hui.

Le PCF est en deuil et pleure la mort de celui qui donna un nom et un visage à son combat contre la guerre d'Indochine.

C'est à 17 ans, à peine sorti du maquis, qu'Henri, engagé dans la Marine, fut appelé en Indochine. La réalité coloniale qu'il découvre alors tourne résolument le jeune résistant aux côtés du peuple vietnamien dans la lutte contre le colonialisme et pour l'indépendance, et pour l'honneur de la France et de ses valeurs républicaines.
 
Son engagement lui valut la prison militaire de 5 ans de réclusion pour « agitation politique illégale ». Des centaines de milliers de Français parmi lesquels des grands artistes, d'Eluard à Picasso, ou de grands intellectuels comme Jean-Paul Sartre ont scandé « Libérez Henri Martin ! » et ce slogan a longtemps résonné en moi qui n'étais encore qu'un enfant.
 
Libéré après trois années d'emprisonnement, Henri Martin a continué à conjuguer sa vie avec son militantisme. Malgré des désaccords, il fut toute son existence fidèle à son engagement communiste.
 
Sa disparition provoque une profonde tristesse ; les communistes ont perdu l'un des leurs mais c'est d'abord la France, notre pays, qui a perdu l'un de ses plus valeureux et généreux fils, et le Vietnam l'un de ses plus fidèles et loyaux amis.
 
En cette triste journée, toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches. Avec les communistes, je m'incline devant la mémoire d''Henri Martin dont l'engagement aura donné voix et force à celui des générations de militants pour la paix, contre le colonialisme et pour l'amitié entre les peuples.
 
Le PCF a ouvert un livre d 'or dans ses locaux, place du Colonel Fabien, pour saluer la mémoire de ce grand militant.
 
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
Paris, le 17 février 2015.

12/02/2015

Les JO à Paris en 2024 : " une belle ambition"

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Dans un rapport rendu public aujourd'hui, Bernard Lapasset exprime un avis favorable concernant la candidature de Paris aux JO 2024.

Le PCF salue les conclusions de ce rapport. Il s'agit maintenant de promouvoir une candidature durable et soutenable et de s'assurer des conditions de transparence dans le processus d'élection de la ville hôte de cette olympiade.

La promotion de la candidature parisienne nécessitera l'implication particulièrement forte du mouvement sportif ainsi que celle des populations de la capitale et de la couronne parisienne.

L'organisation des Jeux Olympiques d'été de 2024 peut être une grande opportunité pour la région Île-de-France et pour le pays. Elle doit être la propriété de tous et permettre de faire vivre le débat citoyen, même contradictoire, sur les attentes et les objectifs que doit porter cette candidature.

Elle doit permettre de mener une réflexion sur la place du sport et ses valeurs émancipatrices dans notre société.

Cette candidature doit enfin reposer sur un projet d'aménagement durable et soutenable. Elle peut permettre le développement de territoires aujourd'hui affectés par les inégalités si elle promeut un projet cohérent élaboré avec les populations et les élus locaux.

Paris 2024 est une belle ambition, un rupture avec le contexte austéritaire qui prévaut aujourd'hui. Pour être cohérent, Paris 2024 doit porter un projet durable qui rompe avec les outrances et les scandales financiers qui ont entaché les dernières éditions des Jeux Olympiques.

C'est possible.

Parti communiste français

17:21 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jo, paris, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/02/2015

Le Parti communiste français lance une nouvelle campagne d’affichage pour montrer son attachement à la France.

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Le rouge laisse place au bleu-blanc-rouge. Le marteau et la faucille disparaissent, les couleurs françaises s’affichent. Oui oui, nous sommes toujours au Parti communiste français. Le PCF lance une nouvelle campagne d’affichage pour montrer son attachement à la France. En clair, le PCF veut se rapprocher du "F". Le but affiché : ne pas laisser le patriotisme au Front national.

Pas moins de 220.000 affiches ont été imprimées. Les militants ont commencé à les placarder partout en France. Au milieu des couleurs françaises, la devise, "liberté égalité fraternité", se lit en gros, en très gros. Le PCF ne veut pas laisser le FN s’approprier les symboles de la nation.

"Le FN n'a pas le droit de se les réapproprier". "Notre drapeau, c’est le drapeau tricolore. On est Français, on est républicain", martèle Pierre Holcer, militant et ancien résistant communiste pendant la seconde guerre mondiale. Pour lui, cette campagne d’affichage est une évidence. "Nos camarade qui sont tombés, ils étaient communistes. Le FN n’a pas le droit de se réapproprier quoi que ce soit qui rappelle la France", insiste le militant.

Après les attentats de début janvier, nombreux sont ceux au PCF à vouloir remettre les valeurs républicaines sur le devant de la scène. Le message : elles sont indispensables, et en parfaite adéquation avec le communisme. "Début janvier, c’est le socle républicain qui a été attaqué. Les valeurs républicaines sont démocratiques, laïques, sociales. On a intérêt à travailler dessus", résume Fanny Gaillanne, élue dans le 19ème arrondissement de Paris.

Article publié par Europe1

DISCOURS PRONONCE PAR JACQUES DUCLOS EN 1935

pcf,drapeau,tricoloreNotre drapeau, c’est le drapeau rouge, le drapeau qui déjà fut brandi par le peuple durant les années 1792, 1793 et 1794, le drapeau qui flotta sur les barricades à maintes reprises au cours du siècle passé, le drapeau qui connut la victoire avec les héros immortels de la Commune de Paris, le drapeau de combat et d’espoir des prolétaires du monde entier, le drapeau qui flotte victorieusement sur un sixième du globe.

Mais nous qui luttons sous les plis du drapeau rouge, nous sommes heureux de voir à nos cotés des combattants de la liberté qui abordent la drapeau tricolore dont nos ancêtres firent l’emblème de la grande révolution française et qu’on vit souvent voisiner sur les barricades avec notre drapeau rouge.Nous voyons dans la drapeau tricolore le symbole des luttes du passé et dans notre drapeau rouge le symbole des luttes et des victoires futures.

13:15 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, drapeau, tricolore | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!