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22/09/2015

NON AU PAIEMENT DU STATIONNEMENT A L'HOPITAL SUD FRANCILIEN

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La Direction de l’Hôpital Sud Francilien a annoncé qu’à compter du 1er novembre 2015, le parking de stationnement de l’établissement deviendra payant pour les usagers du service public et le personnel.

Cette décision coûteuse pour les usagers et le personnel est totalement scandaleuse et contraire au libre accès du service public de santé pour tous.

Les malades ne sont pas malades par plaisir et le personnel doit conserver le droit de stationner gratuitement afin de continuer à assurer son service. Rappelons que cet établissement tout récent a été financé par l’argent du contribuable et la sécurité sociale.

Le stationnement doit donc rester gratuit pour TOUS !

La CGT invite les usagers et les agents à une réunion d'information et d'action le Vendredi 25 septembre à 14h, dans le hall de l'hôpital (pôle T, RDC).

Le Groupe des élus communistes et républicains d'Evry apporte son soutien plein et entier à cette initiative légitime et appelle les usagers à participer massivement à ce rassemblement.

DECLARATION de la FEDERATION DE L’ESSONNE DU PCF

La Direction de l’Hôpital Sud Francilien a annoncé qu’à compter du 1er novembre 2015, le parking de stationnement de l’établissement deviendra payant pour les usagers du service public.

Cette décision a été prise sans aucune consultation préalable des instances représentatives du personnel. La gestion des emplacements du parking de l’hôpital, devrait être confiée à une société privée dans le cadre d’une délégation de service public, qui va s’enrichir de l’argent des usagers d’un hôpital public à leur détriment. C’est inacceptable !

C’est un choix politique qui vise au démantèlement de nos services publics en introduisant le privé, dans tous les secteurs de l’activité. Les déclarations de M. Macron sur les fonctionnaires, leur statut, vont dans le même sens. Il faut une autre politique, notamment pour nos services publics, ce que nous portons d’ailleurs au coeur des régionales de décembre prochain.

Nous demandons, à la Direction de revenir sur cette décision et de garantir l’accès gratuit à tous les usagers de hôpital public.

Nous réaffirmons notre solidarité aux personnels et aux usagers de l’hôpital Sud-francilien, nous serons du rassemblement/Assemblée générale ouverte qu’ils organisent.

 

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20/09/2015

La victoire de Syriza : « A nous de prendre le relais » (Pierre Laurent)

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Ce soir, avec 34% des voix (35,43 % résultat définitif), Syriza remporte nettement les élections législatives anticipées en Grèce. Malgré l'accord insupportable imposé en juillet et la crise politique dans la gauche, les Grecs viennent d'affirmer pour la 3e fois cette année, leur confiance en Syriza et Alexis Tsipras pour gouverner leur pays.

L'ensemble de la coalition gouvernementale de janvier est confortée. Syriza (144 sièges) (145 députés résultat définitif) et Anel (10 sièges) remportent la majorité parlementaire

La droite de Nouvelle démocratie est battue. Avec elle, l'ensemble des gouvernements européens qui se sont acharnés avec une violence extrême à déstabiliser le premier gouvernement Tsipras et à imposer de nouvelles mesures d'austérité, des privatisations, et des confiscations de souveraineté.

C'est un nouveau message de lutte envoyé par le peuple grec à toutes les sociétés européennes. La victoire de Syriza est un sérieux atout pour toutes les forces progressistes d'Europe.

De dures luttes attendent encore le peuple grec. La Grèce va avoir besoin de toute notre solidarité dans les semaines et mois qui viennent pour renégocier sa dette et déverrouiller le carcan d'austérité.

C'est aujourd'hui à nous de prendre le relais pour des victoires en France qui permettront de libérer tous les peuples européens de l'austérité, changer la table des négociations pour changer l'Europe.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du PGE,

Paris, le 20 septembre 2015.

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17/09/2015

COLLECTIVITES LOCALES : ALERTE ROUGE !

maniffinances.jpgMANIFESTATION LE 19 SEPTEMBRE A EVRY DEVANT LA PREFECTURE

Afin de se plier aux règles européennes et de réduire son déficit budgétaire, le Gouvernement a fait adopter une loi de programmation des finances publiques réduisant de 50 milliards d’euros les dépenses publiques sur 2015-2017.

Les collectivités territoriales, instances de démocratie de proximité et de lien social, sont particulièrement visées. Le Gouvernement leur impose un effort à hauteur de 3,67 milliards d’euros en 2015. D’ici 2017, ce sont 11 milliards d’euros par an (28 milliards cumulés), normalement consacrés aux services publics et aux prestations de solidarité, qui seront sacrifiés sur l’autel de la compétitivité et de la concurrence. Un choix d’autant plus pénalisant et injuste que les collectivités ne sont en rien responsables du déficit public. Celles-ci votent des budgets à l’équilibre réel.

Pour réduire notre déficit, voire générer un excédent, nous devrions plutôt nous attaquer à la finance, aux dividendes des actionnaires, qui parasitent notre économie. Nous devrions remettre en cause les cadeaux fiscaux et sociaux au grand patronat, faire une réforme fiscale, renationaliser des pans de l’économie, comme les autoroutes, engendrer une politique de croissance sociale et durable. Nous devrions lutter efficacement contre l’évasion fiscale, évaluée chaque année à environ 70 milliards d’euros.

Le choix de l’austérité et de la politique de l’offre se traduit par des conséquences désastreuses pour les services publics, l'investissement, la vie sociale dans nos communes, notre département, notre région.

Un autre choix est possible à Gauche.

Tribune publié dans le bulletin municipal de septembre

Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diego Diaz

 

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09/09/2015

ACCUEILLIR LES MIGRANTS ET DONNER AUX COLLECTIVITES LOCALES DES MOYENS POUR LE FAIRE !

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La France doit donner asile à plus de réfugiés et accueillir les migrants sans discriminations

le 7 septembre, après des mois de déni et de tergiversations et faisant mine de répondre à l'urgence du drame des réfugiés et migrants, François Hollande a annoncé que la France accueillerait finalement 24 000 réfugiés mais dans les deux années à venir et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande aux États européens de se mobiliser de façon exceptionnelle pour « augmenter les possibilités de relocalisation à 200 000 places »

Tout le monde le sait : la décision du chef de l’État n'est pas à la hauteur de la responsabilité des pays européens de porter secours et assistance aux réfugiés et correspond en fait aux calculs de la Commission européenne et de son président JC Juncker appelant depuis le printemps dernier les États européens à « répartir » l'accueil de 40 000 personnes dans l'UE.

Ces « comptes d'apothicaires » sont indignes. De même que l'obsession à vouloir « trier » réfugiés et migrants qui, ensemble, fuient, la guerre et la misère.

En une année, plus de 300 000 personnes venues de Syrie, d'Irak, de Libye, d’Érythrée, d'Afghanistan et du Soudan ont subi violences, humiliations, exploitations et souffrances physiques sous les yeux des caméras du monde entier et près de 3 000 femmes, hommes et enfants ont trouvé la mort sur le chemin de l'exil.

En Grèce, en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Irlande, en France, ainsi qu'en Hongrie alors que sa police s'est illustrée par sa violence et son gouvernement par sa xénophobie, les citoyens de notre continent ont ouvert leurs bras et leurs portes aux migrants et réfugiés de tout pays.

Ce large mouvement européen citoyen et populaire soutien aux migrants et réfugiés exprime en actes l'idée que les peuples se font de l'Europe, un espace de solidarité et de fraternité alors que ses institutions et principaux dirigeants l'ont, eux, conduit à la faillite morale et politique.

Le PCF demande au chef de l’État d'engager la France dans une mobilisation exceptionnelle et d'allouer les crédits nécessaires aux services de l’État comme aux villes, villages, localités et collectivités territoriales.

Le gouvernement est resté silencieux sur la question des moyens alors que le ministre des affaires étrangères annonçait hier pour sa part que 25 millions d'euros seraient consacrés aux victimes des persécutions religieuses et ethniques au Moyen-Orient ».

Pour sa part le PCF, réaffirme qu'il faut premièrement mettre un coup d'arrêt aux mesures d'austérité qui frappent les budgets publics des municipalités, régions et départements et qui représentent une coupe 7 milliards d'euros en 2016 et en 2017. Et deuxièmement, engager un plan d'aide et d'accueil d'ampleur, estimé dans un premier temps à 4 milliards d'euros dont au moins la moitié devra revenir aux collectivités pour leur permettre d'assurer leurs missions de proximité.

Les réponses à l'urgence doivent être accompagnées, comme y invite le HCR de remises à plat complètes

- des politiques migratoires européennes en commençant par abroger les directives de Dublin,- des politiques d'aide au développement,- et de la conception même des échanges économiques et commerciaux entre l'UE et les pays du pourtour méditerranéen. Et, dans le cadre d'une refonte de la politique des visas en France et en Europe, c'est le moment de régulariser les sans-papiers qui, depuis trop longtemps, vivent des situations insupportables dans notre pays alors qu'ils y ont toute leur place.

Les communistes ont participé au cours de l'été dans de nombreuses villes comme Paris et Calais à la mobilisation solidaire avec les réfugiés et les migrants, et continueront à être de toutes ces initiatives.

Le PCF appelle à faire du 21 septembre prochain, journée mondiale de la paix, une journée de mobilisation extraordinaire à travers tout le pays de solidarité et soutien aux réfugiés et migrants.
 
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08/09/2015

LA GAUCHE UNITAIRE REJOINT LE PCF

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Le III° Congrès de Gauche unitaire, fin juin 2015, a considéré que l’heure n’était plus à l’émiettement et à l’éparpillement des forces travaillant à ouvrir une nouvelle perspective pour la gauche.

Elle a donc décidé de regrouper ses forces avec celles du Parti communiste français au sein de ce dernier.

Déclaration commune PCF-GU :
Le Parti communiste français et Gauche unitaire s’inscrivent l’un et l’autre dans la continuité du combat séculaire des dominés et du mouvement ouvrier pour l’émancipation humaine, pour un monde de justice et d’égalité réelle, pour une société pleinement démocratique et fondée sur l’universalité des droits.
 
Nos deux organisations ont en commun de puiser au meilleur de la pensée humaine, de l’apport des Lumières, des idéaux mis en avant par la Révolution française, de l’action de Jaurès en faveur de la République sociale. Elles se revendiquent, face à un capitalisme dont la cupidité n’a cessé de grandir, de l’apport irremplaçable de Marx, qui avait choisi le mot de communisme pour désigner le mouvement même d’abolition de l’ordre existant.
 
Si l’histoire tourmentée du XX° siècle a profondément meurtri, et même dévoyé, cette belle promesse de « mise en commun » s’opposant à la concurrence de tous contre tous, il s’agit à présent de la réhabiliter afin de rouvrir enfin à l’humanité un horizon d’espérance. Par-delà leurs histoires propres, leurs traditions politiques respectives, la manière dont ils ont pu appréhender le passé, le Parti communiste français et Gauche unitaire ont pu vérifier, à la chaleur du travail réalisé conjointement, qu’ils se retrouvaient dans une commune volonté de reconstruire une perspective crédible et ambitieuse de transformation sociale.
 
Cela fait ainsi de nombreuses années que nos deux formations constatent leur convergence de vues. Elles portent une identique appréciation sur les menaces que font peser les politiques libérales sur l’avenir de la planète et sur la paix, sur les droits sociaux et conquêtes populaires, sur les politiques publiques garantes de la cohésion de notre société, sur les fondements mêmes de la République en France, sur les équilibres écologiques.
 
Elles s’opposent de même aux orientations mises en œuvre par François Hollande et Manuel Valls qui, loin de rompre avec l’orthodoxie austéritaire et le pouvoir de la finance, s’efforcent de satisfaire les désidératas du grand patronat, tournant le dos à la majorité populaire qui avait rendu possible la victoire remportée sur Nicolas Sarkozy en 2012. Elles mesurent également le risque que la situation de très grave crise sociale et politique que connaît notre pays ne profite à une droite dure et revancharde, avide d’en finir avec tout ce qu’il subsiste du programme du Conseil national de la Résistance.
 
Elles s’inquiètent tout particulièrement de constater que le découragement et l’écœurement qui s’emparent de larges secteurs de la population font aujourd’hui le lit du Front national, de ses idées de haine et de son programme de discriminations. Elles réaffirment, dans cette situation de grands périls, la nécessité de faire grandir l’exigence d’une autre politique, pour rassembler de nouveau la gauche sur un nouveau projet social et démocratique et lui permettre de retrouver le chemin du peuple.
 
Elles agissent dans ce cadre pour que le Front de gauche soit un instrument au service d’un tel rassemblement de la gauche sur la base d’un changement complet de cap, qu’il soit à même d’agir efficacement pour une nouvelle majorité de gauche et un gouvernement qui répondent aux attentes de nos concitoyens.
 
Elles se retrouvent, s'agissant des prochaines élections régionales, autour de la nécessité de favoriser les rassemblements les plus larges, aux premiers et seconds tours, à partir de propositions audacieuses récusant la logique de l’austérité nationale, condition pour battre la droite et l’extrême droite, garder à gauche le plus grand nombre de Régions, aboutir à de nouveaux contrats majoritaires à la tête de celles-ci.
 
À partir de ces constats, au vu de l’ampleur des défis qu’il s’agit désormais de relever, et en fonction de l’appréciation portée sur ses six années d’action au sein du Front de gauche dont elle est l’une des trois composantes fondatrices, le III° Congrès de Gauche unitaire, fin juin 2015, a considéré que l’heure n’était plus à l’émiettement et à l’éparpillement des forces travaillant à ouvrir une nouvelle perspective pour la gauche.
 
Elle a donc décidé de regrouper ses forces avec celles du Parti communiste français au sein de ce dernier. À la suite des discussions positives ayant eu lieu tout l’été avec la direction du PCF et des échanges, tout aussi positifs, entre militants des deux formations, cette décision a été définitivement ratifiée les 5 et 6 septembre par les délégués des sections de Gauche unitaire, réunis à Paris.
 
Le regroupement sera effectif après qu’à son tour la réunion du conseil national du PCF qui se tiendra le jeudi 10 septembre en soit saisie.
 
Pierre Laurent et Christian Picquet présenteront le même jour à la presse à 13h le sens de ce regroupement. À la fête de l'Humanité, l'aboutissement de ce processus sera présenté aux participants, à l'occasion d'une rencontre publique qui se tiendra sur le stand du conseil national du PCF, le samedi 12 septembre à 12h.
 
Dès la semaine qui suivra la fête de l’Humanité notre rassemblement sera alors totalement effectif au niveau des sections et fédérations concernées, ainsi qu’au Conseil national et au Comité exécutif national du PCF."
 
Parti communiste français
Gauche unitaire,
Paris, le 8 septembre 2015.

13:07 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pierre laurent, piquet, pcf, gu | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/08/2015

Nouvelles élections en Grèce : Une leçon de démocratie de plus

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Le PCF dénonce "la petite musique -qui- s'installe pour faire accroire qu'Alexis Tsipras entend « donner des gages » aux créanciers de la Grèce, ou encore que ce scrutin ne viserait qu'à « sauver Syriza » ou « à régler ses problèmes internes » – ce que le dirigeant grec a précisément refusé.
 
L'annonce de la démission d'Alexis Tsipras et de la tenue de nouvelles élections législatives en Grèce avant la fin du mois de septembre n'a pu surprendre que ceux qui – avec « l'accord du 13 juillet » et le « 3e plan d'aide » d’août – nourrissaient l'illusion ou l'espoir que le peuple grec et son premier ministre avaient définitivement été battus dans leur exigence d'une rupture avec les politiques d'austérité et de reconquête démocratique.
 
Le discours tenu au soir du 20 août est un discours d'appel à la mobilisation et à la riposte du peuple grec. Un chapitre effectivement se ferme, un nouveau s'ouvre déjà appelant les Grecs à se mobiliser pour se doter d'un gouvernement qui luttera contre l'impact de ces mesures austéritaires sur les classes populaires et pour « regagner [leur] souveraineté face aux créanciers ». On est loin d'un renoncement et d'une trahison mais bien dans un combat politique âpre.
 
Une petite musique s'installe pour faire accroire qu'Alexis Tsipras entend « donner des gages » aux créanciers de la Grèce, ou encore que ce scrutin ne viserait qu'à « sauver Syriza » ou « à régler ses problèmes internes » – ce que le dirigeant grec a précisément refusé. D'autres grands analystes se font fort de présenter à l'opinion publique française l'image d'un dirigeant qui aurait tourné casaque. Il ne vient à personne, parmi ces grands esprits, l'idée que c'est le principe démocratique qui guide l'action du premier ministre grec lorsqu'il déclare à son peuple le 20 août : « Jugez-moi par un vote ».
 
Tout ceci n'a pour unique objectif que de redorer le blason de ceux qui, en France même et à commencer par le président Hollande, ont jeté le gant sans même tenter de combattre les impératifs de l'austérité. Le débat sur la nature de la construction européenne et son avenir que le peuple grec a ouvert ne se résume pas à une alternative qui serait soit « accepter l'austérité » soit « prôner la sortie de la zone euro » voire de l'UE. Le peuple grec a, par ses votes les 25 janvier et 5 juillet, affirmé avec force l'exigence d'une autre Europe : solidaire et non austéritaire.
 
grèce,pcf,démocratie,électionLydia Samarbakhsh, Responsable des Relations internationales du PCF
Paris, le 21 août 2015.
 
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05/08/2015

TURQUIE, PKK: Pierre Laurent demande à Hollande d'agir

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Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) Pierre Laurent a écrit lundi à François Hollande pour demander que la France agisse "pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations", a-t-on appris mardi.

"L'amalgame fait par la Turquie entre le PKK et Daesh est inacceptable et doit être dénoncé. Notre pays ne peut cautionner les bombardements turcs et doit agir pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations", écrit Pierre Laurent dans une lettre dont l'AFP a eu copie.

"Sous la pression évidente des États-Unis, le président Erdogan a lancé des frappes contre les positions de Daesh (le groupe État islamique, ndlr) en Syrie mais les a accompagnées dans le même temps de frappes contre les positions du PKK en Irak et en Turquie, brisant le cessez-le-feu décrété en 2013 à l'initiative du PKK", dénonce-t-il.

"Ces actions sont inacceptables et doivent être condamnées fermement", juge Pierre Laurent.

"L'action militaire et répressive de la Turquie est de nature à précipiter la région, déjà en guerre, dans un embrasement dont nul ne peut, vous le reconnaîtrez, prévoir l'issue", ajoute-t-il.

"Nombreux reconnaissent aujourd'hui ce que je dénonçais depuis longtemps pour l'avoir constaté lors de ma visite à Suruç en octobre dernier. Les forces de Daesh ont largement bénéficié du soutien de la Turquie, passant aisément la frontière turco-syrienne pour s'approvisionner en armes, matériels et combattants alors que les volontaires kurdes se portant au secours de la population de Kobané étaient empêchés de passer", selon lui.

"La France ne peut donc rester silencieuse et doit activement œuvrer au retour de la paix et de la démocratie, à un cessez-le-feu et à la reprise des négociations avec le PKK que son dirigeant Abdullah Öcalan engageait, en mars dernier, dans l'étape historique du désarmement, étape saluée par le président Erdogan lui-même", écrit Pierre Laurent.

"Il est du devoir de la France de se démarquer nettement des soutiens, en particulier américains", précise-t-il estimant que "cela signifie la suspension de toute coopération militaire, policière ou judiciaire avec le régime d'Ankara qui a fait le choix d'une répression brutale contre quiconque s'oppose à sa politique".

Pierre Laurent "réitère ici (s)a demande solennelle de voir la France prendre l'initiative pour que l'Union européenne sorte le PKK de la liste des organisations terroristes".

Sources : Public Sénat

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