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12/06/2015

« La loi visant à lutter contre le système prostitutionnel a été enfin adoptée en deuxième lecture de l’Assemblée Nationale."

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mgbafp_0.jpgCommuniqué de Marie-George Buffet députée communiste de Seine St Denis

Il s’agit d’un acte politique fort pour le devenir de notre société en ce qu’il renforce la position abolitionniste que la France a adoptée depuis 1960 : un positionnement fondé tout simplement sur le respect et la liberté des êtres humains.

La prostitution n’est pas une liberté mais une violence à l’encontre des personnes prostituées et la loi va désormais condamner non pas ces victimes mais tous ceux qui profitent de ce système. Tout d’abord les proxénètes et les auteurs de la traite contre lesquels il faut lutter sans relâche mais aussi les « clients ». Car sans client pas de prostitution.

J’ai exprimé mon regret de voir restreindre les droits des femmes étrangères victimes de la prostitution dont on sait qu’elles constituent les premières victimes des réseaux de traite à travers le monde. Mais avec cette loi, nous produisons un acte politique qui redonne du sens à ce que signifie « faire de la politique » : faire des choix collectifs pour le progrès de toute la société en avançant contre toutes les dominations et contre la marchandisation du corps de l’être humain.

C’est donc avec beaucoup de fierté et d’émotion, que j’ai au nom du groupe GDR exprimé les raisons du vote positif de cette loi. »

Marie-George BUFFET

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11/06/2015

"L'hôpital est à l'os, on lui demande encore 3 milliards d'euros"

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Entretien avec Frédéric Pierru, sociologue, chercheur au CNRS et à la chaire santé de Sciences-Po, ANNE-LAURE DE LAVA, L'Humanité Dimanche

La « tarification à l’activité », qui a remplacé en 2008 le budget global, oblige les hôpitaux à s’endetter. Chercher la productivité, avec un budget de plus en plus contraint, conduit à une gestion à la petite semaine.

HD. Quelle est la situation financière des hôpitaux ?

Frédéric Pierru. On entend souvent qu’elle s’est améliorée via la tarification à l’activité (T2A). Mais cette dernière n’a fait que doper l’activité de manière artificielle. Car le cadre budgétaire est plus serré que jamais. L’ONDAM (objectif national des dépenses de l’assurance maladie), qui détermine chaque année l’augmentation des budgets hospitaliers, a été fixé à un niveau historiquement bas. La seule évolution des charges fait augmenter les dépenses hospitalières de 3 % chaque année.

Or, l’augmentation de l’ONDAM est de 1,9 % pour 2017. On s’achemine vers un déficit structurel. L’hôpital est à l’os, et on lui demande encore 3 milliards d’économies. C’est irréaliste! Tout ce qui a pu être gratté en termes logistiques, de restauration, de blanchisserie, voire de personnels administratifs, l’a été. Restent les réductions de personnels, qui représentent 70 % des budgets.

HD.comment est-on arrivé à de tels déficits ?

F. P. Le déficit est une construction purement comptable. Il a été créé par la T2A. Les établissements recevaient avant une enveloppe globale. En fonction des dépenses, on consentait une rallonge en fin d’année si nécessaire. La grande révolution de la T2A a été d’obliger les hôpitaux à fixer ces dépenses en fonction des prévisions de recettes.
Le message est: débrouillez-vous pour couvrir vos dépenses, si vous n’y arrivez pas, recourez à l’emprunt et/ou coupez dans les dépenses, donc le personnel. Comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement a récemment décidé d’annuler quelque 429 millions d’euros de crédit destinés à la psychiatrie et aux soins de suite. Comment voulez-vous que les hôpitaux soient, dans ces conditions, à l’équilibre malgré leurs efforts en matière de productivité ? C’est un jeu de dupes.

HD.comment peuvent-ils gérer ?

F. P. Ils vivent d’expédients. Ainsi l’accumulation des comptes épargne-temps (CET) qu’ils ne peuvent plus payer. On est dans une course à la productivité, sans jamais voir le bout du tunnel. La gestion n’est que de court terme. Cela se traduit par un absentéisme et un turnover massifs. Plutôt que de chercher à répondre à cette expression de la souffrance au travail, on colmate les brèches via l’intérim, des « pools » de remplaçants, la multiplication des contrats précaires, ou le rappel sur repos des soignants. Sur le coup, cela permet de faire tourner malgré tous les services, mais c’est au prix de la mise à mal des collectifs soignants dont dépendent la qualité des conditions de travail et la performance des équipes.

JEAN-LUC GIBELIN, RESPONSABLE DE LA COMMISSION SANTÉ DU PCF

hôpitaux,santé,économie,pcf« pour commencer, effaçons les intérêts d’emprunts destinés à combler la dette! »
« pour sortir l’hôpital de ses graves difficultés, il faut faire du service public une priorité politique. Développer l’emploi public qualifié, avec un plan de formation soutenu et sur la durée.

Le financement doit être libéré de la t2a et des budgets contraints depuis les ordonnances Juppé de 1996. c’est à l’État de financer les investissements, plus à la sécu.

La dette cumulée des hôpitaux est de 30 milliards. on doit demander l’effacement du montant des intérêts d’emprunts. on ne peut tolérer que les fonds de la sécu aillent consolider les profits de Hsbc, de la société générale ou de bnp paribas. enfin, les regroupements hospitaliers de territoire (rHt) de la loi touraine vont créer une hyperconcentration. nous avons au contraire besoin d’un maillage au plus près de la population, avec une médecine de ville articulée à des centres de santé. »

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09/06/2015

TPE/PME : il fallait y penser, Manuel Valls veut « Tout pour l'emploi » en facilitant les licenciements et la précarisation du marché du travail

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Décidément, pour reprendre la formule de Pierre Gattaz lors de l'annonce du pacte de responsabilité, le patronat vit avec ce quinquennat un rêve éveillé. Non content d'encaisser près de 70 milliards d'ici 2017 avec la baisse du « coût du travail », le Medef obtient une nouvelle victoire avec les annonces du jour pour l'emploi dans les TPE et PME. Après la simplification du compte-pénibilité, voilà le nouvel épisode du « plus belle la vie » patronal qui inscrit à son tableau de chasse une très vielle revendication : le plafonnement des indemnités prud'homales.

Depuis quelques semaines, on a eu droit à la ritournelle sur « les freins et les peurs à l'embauche ». La vérité, c'est que dans notre pays le marché du travail est déjà très fortement flexibilisé et précarisé. Alors que le nombre de CDD n'a jamais été aussi élevé ( au premier trimestre 2015, 87,1 % des déclarations d'embauche sont des CDD parmi lesquels 70 % pour une durée de moins d'un mois), le Gouvernement propose d'ouvrir plus encore le robinet en permettant que les CDD et les contrats d'intérim soient renouvelés deux fois. Comment construire sa vie, se projeter avec un horizon ne dépassant pas quelques semaines ?

Compliqué de se séparer d'un salarié ? Depuis sa création en 2008, plus de 1,8 millions de ruptures conventionnelles ont été enregistrées. Entre 20 000 et 32 000 sont signées chaque mois. Cette rupture est le plus utilisée dans les TPE que dans les autres entreprises et elle touche plus particulièrement les salariés seniors.

L'annonce faite sur le renforcement des contrôles permettant de lutter contre le recours aux travailleurs détachés demande des clarifications. Enfin, dans sa réponse à une question sur le ciblage du CICE vers les PME/TPE, le Premier ministre a une nouvelle fois botté en touche après avoir soutenu une motion lors du dernier Congrès du PS pointant cette question. Une nouvelle fois, F.Rebsamen a sorti sa boule de cristal en estimant à 60 000 le nombre d'emplois attendus par la prime à l'embauche de 4000 euros pour les entreprises sans aucun salarié.

Au final, Manuel Valls sécurise le patronat et précarise les salariés en renforçant des mécanismes déjà à l’œuvre qui n'ont en rien créer de l'emploi mais du chômage. C'est une tout autre direction qu'il faut prendre pour le soutien à l'activité des TPE et PME, avec de la visibilité pour les carnets de commande d'un côté, et , de l'autre, mettre fin à la pression des banques et des donneurs d'ordres. Il s'agit donc de donner du pouvoir d'achat aux familles et d’accompagner les TPE et PME en favorisant un financement de leurs investissements matériels, de la recherche et de l’innovation.

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16:49 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pme, emplois, pcf, valls | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/06/2015

Attentats Turquie : le PCF apporte sa solidarité aux militants et aux familles des victimes

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Nous apprenons avec effroi que plusieurs explosions ont eu lieu au meeting de campagne de S.Demirtas à Diyarbakir faisant 4 morts, 316 blessés, dont 10 grave. Cet attentat arrive après plusieurs autres dans différents locaux du HDP, des assassinats de militants et la perquisition chez S.Demirtas dans une campagne électorale sous haute tension.

Nous tenons à apporter toute notre solidarité à S.Dermitas, aux militants et militantes du HDP et aux familles des victimes.

Nous saluons l'appel au calme et à la responsabilité lancé par S.Dermitas.

Nous demandons à ce que toute la vérité soit faite et que les responsables soient jugés.

Le gouvernement d'Erdogan s'honorerait de condamner ses actes odieux, contraire à toute démocratie.

Les élections de dimanche doivent pouvoir se dérouler en toute démocratie et transparence.

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02/06/2015

Mediatisation/Audiovisuel : Pierre Laurent interpelle le Président du CSA

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Vous trouverez ci-dessous un courrier de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Président du Parti de la gauche européenne, adressé à Olivier Schrameck, Président du CSA.

"Monsieur le Président,
 
Ce week-end à Paris, place de la République,  le PCF, le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne ont organisé un événement politique d'une très grande portée pour la vie politique française et pour l'avenir de l'Europe, aujourd'hui à la croisée des chemins.
 
Cinq mille personnes, dont 200 invités venus de 20 pays, 42 organisations politiques, 18 organisations syndicales et 80 associations ont débattu pendant 2 jours, dans 3 plénières et 30 ateliers, des alternatives à l'austérité. Toutes les forces de la gauche française était présentes dans une ambiance de travail et d'écoute. Le samedi soir, un concert a donné un caractère populaire et festif à cette initiative et a rassemblé beaucoup de jeunes et de parisiens en solidarité avec les migrants.
 
Nous avons accueilli Giorgos Katrougalos, Ministre grec de la fonction publique et de la réforme de l’État, Zoe Konstantopoulou, Présidente du Parlement grec, ainsi que plusieurs membres de la direction de Syriza et des personnalités emblématiques de la lutte du peuple grec. Tous étaient à la disposition des citoyens pour expliquer la politique du gouvernement d'Alexis Tsipras, et débattre d'une alternative européenne commune.
 
Je ne peux m'expliquer l'absence totale des grands médias de l'audiovisuel de notre pays. Comment un tel événement a-t-il pu être passé sous silence ? Et je me permets la remarque suivante issue de mon expérience de Président du Parti de la gauche européenne : cette situation de blackout médiatique n'existe dans aucune autre démocratie européenne.
 
Un traitement, fut-il critique de l’événement, aurait été normal. Compte tenu de l'actualité européenne, de l'enjeu des négociations en cours entre la Grèce et ses partenaires, le Forum européen des alternatives et ses participants étaient un espace d'explications et de décryptages indispensables à l'information de nos concitoyens. Quel manque à gagner pour le pluralisme, la démocratie et le droit à l'information de nos concitoyens. Il y avait samedi deux actualités politiques. La première porte de Villette avec le congrès d'une UMP relookée; la seconde, place de la République, avec un rassemblement très large des forces progressistes françaises et européennes. Médiatiquement, il ne fut question que de la première alors qu'il y avait la possibilité de faire vivre le pluralisme. 10 ans près la victoire du "Non" au référendum sur le Traité constitutionnel européen, et alors que les grands médias avaient tous fait leur mea culpa, les leçons ne sont toujours pas tirées.
 
Monsieur le Président, je souhaite vous rencontrer pour échanger avec vous et réfléchir aux moyens d'empêcher qu'une telle situation ne se reproduise."

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Voilà les images interdites de diffusion sur toutes les chaines publiques et privées de France :
 

31/05/2015

PCF, EELV et socialistes «frondeurs» réunis au Forum européen des alternatives

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De gauche à droite : Pouria Amirshahi, un socialiste «frondeur», Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Zoé Konstantopoulou, présidente du Parlement grec, membre du parti de gauche radicale Syriza.
@ForumAlternativ

Dix ans après la victoire du «Non» des Français au référendum sur la Constitution européenne, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Emmanuelle Cosse, son homologue écologiste, Pouria Amirshahi, député socialiste «frondeur» et Zoé Konstantopoulou, membre du parti de gauche radicale Syriza et présidente du Parlement grec, étaient réunis samedi pour affirmer leur volonté de «convergence politique».

Dans le cadre du forum européen des alternatives organisé samedi et dimanche place de la République à Paris par le Parti communiste, tous les quatre participaient à une plénière intitulée «L'austérité ça suffit. Notre objectif : le développement humain en Europe». Dans la salle, Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, étaient assis au premier rang.

«Il faut trouver tous les moyens de discuter et de trouver des lieux de controverse, de discussion, de construction commune», a expliqué à la presse Emmanuelle Cosse, pour qui «ces échanges ne se traduisent pas obligatoirement par une question électorale». «La question est comment on construit une réponse commune à la crise actuelle et qu'on sort de cette impression qu'il n'y a qu'une seule ligne possible et qu'on ne peut pas débattre», a-t-elle avancé. 

EELV-PCF : «Travailler à de la convergence»

«Au-delà des débats qui nous traversent, il faut être capable dans des circonstances de plus en plus nombreuses d'affirmer des convergences, des idées qui nous rassemblent. Le faire sur la question européenne dans un moment aussi crucial pour l'Europe a beaucoup de signification», selon Pierre Laurent. «On ne va pas lever avec un coup de baguette magique toute une série de différences (...) C'est un chemin, ce n'est pas une ligne droite, ce qui compte, c'est la boussole», a souligné le patron des communistes.

«Cette convergence ne se décrète pas, elle se construit», a-t-il insisté alors que sur le plan électoral, PCF et EELV ne parviennent pas à faire liste commune. «On ne va pas créer de l'adhésion auprès des Français simplement parce qu'à un moment, on a accolé des noms de partis et des histoires politiques sans avoir travaillé à de la convergence, y compris à ce qu'on peut faire localement», s'est défendue Emmanuelle Cosse.

«La Grèce montre le chemin»

Pour le socialiste Pouria Amirshahi, ce genre de rendez-vous est un pari sur l'avenir : «Il y a bien des questions qui nous rassemblent. Ces rapprochements politiques sont utiles pour demain.» «La Grèce montre le chemin et il est important dans cette période historique que chacun et chacune fasse des choix pour lesquels nous serons fiers d'ici deux ou trois décennies», selon Zoé Konstantopoulou.

«Les images de l'austérité en Grèce sont les images du futur européen si on ne met pas fin à ces politiques d'austérité», a-t-elle prévenu. «L'austérité tue», avait-elle lancé quelques minutes plus tôt sur scène.

Article publié par le Parisien

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29/05/2015

Laurent (PCF) déplore que "les communistes aient porte close au Panthéon"

resistancehommagepcf.jpgMercredi soir, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a de nouveau déploré que "la famille communiste (ait) toujours porte close au Panthéon".

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF a de nouveau déploré mercredi soir que "la famille communiste (ait) toujours porte close au Panthéon". "Je veux saluer la décision du président de la République de panthéoniser quatre personnalités de la résistance (...) mais avec honnêteté je veux redire que nous ne comprenons pas pourquoi la famille communiste a toujours porte close au Panthéon", a déclaré Pierre Laurent lors d'une soirée hommage à la Résistance au siège du Parti communiste.

 

L'esprit de la Résistance va pour nous avec l'esprit des réformes progressistes

Cette soirée hommage "à toute la résistance", place du colonel Fabien, se déroulait en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la Mémoire. "Je pourrais citer des centaines de noms (de communistes) qui sont sur le fronton d'une école, d'une rue, qui peuplent les paroles d'une chanson", a rappelé Pierre Laurent qui a évoqué la "blessure ressentie par de très nombreux communistes", de ne pas être représentés au Panthéon. "Au-delà de ce fait précis peut-être faut il choisir la manière dont sont choisis ceux qui entre au Panthéon, consulter davantage", a-t-il souhaité. Les communistes aimeraient être représentés "à l'égard de la part (qu'ils ont) apportée à la libération de la France". "L'esprit de la Résistance va pour nous avec l'esprit des réformes progressistes (...) les communistes furent des artisans majeurs de ces réformes", a dit Pierre Laurent.

"C'est aussi faire reculer les logiques de guerre qui grandissent dans le monde"

"Le programme du conseil national de la résistance a, entre autre, ouvert la voie à la création de la sécurité sociale( ..), la fonction publique fut remise sur pied par Maurice Thorez", a-t-il rappelé. "La France tient debout grâce à ces conquêtes", a-t-il dit avant de souhaiter que "la politique de la France retrouve l'élan transformateur dont elle est capable". Soulignant le danger de "l'extrême droite française et européenne", Pierre Laurent a estimé que "libérer la France et l'Europe aujourd'hui, c'est d'abord les libérer des puissances financières". "C'est aussi faire reculer les logiques de guerre qui grandissent dans le monde", a-t-il ajouté. "L'hommage rendu par le président de la République dépassait largement ces quatre personnalités, il était adressé à toutes celles et ceux qui animés par l'esprit de résistance se sont levés pour défendre la république", s'est défendu Jean-Marc Todeschini.

Publié dans le Midi Libre

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