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03/10/2015

Nos régions en commun, c'est parti !

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Les élections régionales auront lieu dans neuf semaines. Les communistes sont désormais partout en campagne. Comme l'avait décidé le conseil national du PCF en juin, les communistes ont travaillé dans les 13 régions avec le même objectif : constituer des listes citoyennes de large rassemblement à gauche, rassemblant toutes les forces du Front de gauche et toutes les autres forces de gauche et écologistes disponibles pour combattre l'austérité et promouvoir des politiques régionales de développement social, solidaires et écologistes. Partout, ils ont ratifié, ou sont en train de le faire, démocratiquement par leurs votes, les choix de listes et de candidatures auxquels leurs efforts unitaires ont abouti.

Dans deux régions, PACA et Midi-Pyrénées/Languedoc Roussillon, le rassemblement associe Front de gauche et EELV. Dans les 11 autres, les listes sur lesquelles s'engagent les communistes réunissent tout ou partie du Front de gauche et de nombreuses autres forces et citoyens selon les régions.

Dans les 13 nouvelles régions de France, découpées pour transformer notre État en une République fédérale, intégrée aux objectifs d'une Europe ultra libérale, s'affirme la volonté de battre la droite et l’extrême droite, et de mettre en place de réelles politiques de gauche utiles au quotidien de tous les habitant-e-s. Cette ambition s'appuie sur les nombreux acquis obtenus grâce à l'engagement des élus communistes dans les majorités régionales et leurs exécutifs durant le mandat écoulé.

Partout, les candidat-e-s et futur-e-s élu-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont à cœur de co-construire des propositions innovantes et réalistes pour chacune des régions dans le cadre de « fabriques coopératives », forums citoyens, réunions thématiques... Pendant les 65 prochains jours, la campagne va s'amplifier partout. Dans toutes les régions, des percées électorales sont possibles, comme le montrent les premiers sondages publiés régionalement ou nationalement. Ces percées électorales donneront des points d'appui à toutes celles et tous ceux qui souhaitent du neuf à gauche pour sortir de l'austérité. Elles donneront de la force à toute la gauche pour battre le droite et l'extrême-droite.

La situation région par région est aujourd'hui la suivante :

En région Aquitaine-Poitou Charente-Limousin, Olivier Dartigolles est le tête de liste d'une liste rassemblant le FDG, le MRC, Limousin-terre-de-gauche, un élu socialiste, des maires ruraux et de nombreux citoyen-ne-s engagé-e-s dans les luttes d'intérêt général.

En Bretagne, après le refus d'EELV, Xavier Compain pour le PCF et Sylvie Larue pour Ensemble conduisent une liste rassemblant le FDG et plusieurs collectifs citoyens.

En Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Vermorel a été désignée cheffe de file des communistes. Une liste Front de gauche, MRC, Nouvelle Donne, NGS se constitue.

Dans le Centre, Nicolas Sansu conduit une liste Front de gauche avec le MRC et plusieurs personnalités régionales du monde syndical, associatif, culturel.

En Champagne-Ardennes-Lorraine-Alsace, Patrick Perron a été choisi comme chef de file du PCF. Une liste Front de gauche se construit. EELV se prononce samedi sur une proposition d'alliance discutée avec le FDG.

En Corse, Dominique Bucchini, président sortant de l'assemblée territoriale, porte les couleurs du rassemblement.

En Ile-de-France, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF porte les couleurs du FDG dans un trio avec Clémentine Autain, porte parole d'Ensemble ! Et Eric Coquerel co-coordinateur du PG. La liste est présentée lundi 5 octobre à Paris à la Bellevilloise.

En Pays de Loire, Alain Pagano est chef de file des communistes. Les militants EELV ont finalement fait le choix de l'autonomie. Les communistes votent jusqu'à lundi sur les choix de la liste régionale.

En Midi Pyrénées-Languedoc-Roussillon, après un vote favorable des communistes à plus de 60 % dans les 13 départements. Gérard Onesta (EELV) conduira une liste de large rassemblement avec EELV, FDG, NGS, Parti occitan et des citoyens. Marie-Pierre Vieu pour le PCF-FDG coordonnera le porte parolat.

En Normandie, le maire de Dieppe, Sébastien Jumel est la tête de liste Front de gauche. Il rassemble syndicalistes, élus locaux, personnalités du monde de la culture.

Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Fabien Roussel est tête de liste Front de gauche. Les responsables EELV ont choisi de rejeter la main tendue. La liste Front de gauche rassemble des personnalités régionales, syndicalistes, associatifs, élu-e-s locaux. Elle est présentée samedi 3 octobre, au grand Palais à Lille.

En PACA, Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (PCF) conduiront en binôme une liste de rassemblement inédite, intitulée «la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne» pour les élections régionales de décembre 2015.

En Rhône-Alpes-Auvergne, Cécile Cukierman conduit une liste régionale Front de gauche, avec André Chassaigne comme porte parole, Sur les 12 départements de la région, 4 chefs de file sont des personnalités non membres d'un parti politique.

Parti communiste français,

Paris le 2 octobre 2015

 

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09/04/2010

Déclaration des vice-présidents communistes délégués aux transports des Régions

vendredi 9 avril 2010

train3.JPGLes cheminots en lutte pour le maintien et le développement du service public

En responsabilité dans les Conseils Régionaux pour l’organisation des transports régionaux de voyageurs, nous constatons quotidiennement la dégradation des conditions de transport des usagers (trains annulés, retards fréquents...), malgré les moyens financiers importants consacrés par les Régions dans ce domaine.

Comme nous le soulignons maintenant depuis plusieurs années, les causes de cette dégradation sont dues au manque de moyens humains et matériels de la SNCF.

Cette entreprise publique dont l’actionnaire unique est l’Etat a supprimé depuis 2002 près de 20 000 emplois de cheminots et envisage d’en supprimer plus de 7000 d’ici 2012. Ces réductions drastiques d’emploi, les réorganisations sans fin au sein de la SNCF se font au nom de la libéralisation du secteur des transports voulue et conduite à marche forcée par Le Président de la République et son gouvernement.

Cette politique a été sévèrement condamnée par nos concitoyens lors des élections régionales des 14 et 21 mars derniers, le message doit être entendu. Le secrétaire d’Etat aux transports D Bussereau doit prendre ses responsabilités afin que le Président de la SNCF sorte de son entêtement et ouvre sans tarder de véritables négociations avec les organisations syndicales de cheminots.

Les vice-présidents communistes invitent les usagers du transport, les citoyens qui sont attachés à la défense et à la promotion des services publics à se mobiliser pour exiger du gouvernement qu’il cesse cette politique conduisant à la casse du fret ferroviaire, à la dégradation du service public de transport de voyageurs, à la suppression massive d’emplois de cheminots.

Luc Bourduge, Région Auvergne, Jean-paul Pinaud, Région Bourgogne, Gérard Lahellec, Région Bretagne, Jean-Michel Bodin ,Région Centre, Pierre Mathieu, Région Champagne-Ardenne,  Patrick Hatzig, Région Lorraine, Charles Marziani, Région Midi-Pyrénées, Pierre Mouraret, Région Basse-Normandie,  Noël Levillain, Région Haute-Normandie, Gilles Bontemps, Région Pays de Loire, Daniel Beurdeley, Région Picardie

20:34 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, sncf, régions, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/02/2009

La réforme territoriale du comité Balladur, une idée tarée

REVUE DE PRESSE

franceregions.jpgLes Echos annonçaient hier la remise du rapport Balladur sur la réforme territoriale. En vain. Le comité se réunit aujourd’hui pour la dernière fois, indique La Tribune, avant publication d’une vingtaine de « propositions chocs », titrent Les Echos, aux environs du 5 mars.

Le quotidien économique se base sur la vingtaine de propositions qui ont été adoptées par le comité le 18 février, qu’il publie sur son site. 17 font consensus, trois autres ont été rejetées. Les socialistes Pierre Mauroy et André Valini, membres du comité, désapprouvent la suppression des cantons, qui doit ouvrir la voix aux conseillers territoriaux (que le comité évite soigneusement de nommer), tout comme ils repoussent la mise en oeuvre en 2014 de cette nouvelle configuration électorale, ainsi que l’octroi de la clause de compétence générale aux métropoles, dont les responsables seront élus au suffrage universel direct.

L’essentiel des propositions

Les Echos résument l’essentiel des propositions du comité Balladur :

A la place des cantons, le comité propose de « définir des circonscriptions infra-départementales pour l’élection simultanée des conseillers régionaux et départementaux au scrutin de liste », « à partir de 2014 ».

Le comité préconise des « regroupements volontaires » au niveau des régions, dont il faudrait « réduire le nombre à une quinzaine », contre 22 actuellement, mais aussi des départements, via des dispositions législatives incitatives, tout comme des intercommunalités. Celles qui le souhaiteront, pourront se constituer en « commune nouvelle », moyennant des incitations financières.

(N. B. : Libération publie une carte de la configuration envisagée par le comité Balladur : fusion des deux Normandie, création du Grand Paris, dépeçage de la Picardie et du Poitou-Charentes, fusion de l’Auvergne et de Rhône-Alpes, de la Franche-Comté et de la Bourgogne, etc.)

Le comité Balladur propose d’autre part la création de métropoles. Elle sera obligatoire pour les onze premières agglomérations (Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Strasbourg, Rouen, Toulon et Rennes), qui regroupent près de 6 millions d’habitants. D’autres pourront voir le jour à partir d’un seuil de 400 000 habitants. Leurs représentants seront élus au suffrage universel direct « en même temps et sur la même liste que les conseillers municipaux », comme pour les autres intercommunalités, indique le comité. « Ces métropoles, précisent Les Echos, régneront sans partage ou presque sur leur territoire. Les communes situées dans leur périmètre subsisteront juridiquement mais n’auront pratiquement plus de pouvoir. Leur clause de compétence générale reviendra à ces ‘supercommunautés’ ».

Défaits de leur clause de compétence générale, régions et départements exerceront des compétences spécialisées dont le contenu reste à déterminer. Les membres du comité Balladur devraient y remédier aujourd’hui.

Enfin, le comité Balladur préconise la création du Grand Paris, soit une « collectivité locale à statut particulier correspondant au territoire de Paris et des trois départements de la petite couronne », qui aurait les compétences des quatre conseils généraux actuels et des communautés d’agglomération de la région parisienne, qui disparaîtraient. Les communes situées hors de ce périmètre pourraient adhérer volontairement.

Le Monde apporte sur son site quelques précisions supplémentaires, comme celle-ci : le président du Grand Paris serait élu au suffrage indirect par cent trente-cinq conseillers territoriaux (quarante-cinq pour Paris et trente pour les départements 92, 93 et 94).

Une loi-cadre pour l’automne ?

« Le comité Balladur propose, le gouvernement dispose. » Et la réforme s’annonce pour lui difficile, commentent Les Echos, car l’opposition est déjà très remontée contre le projet tandis que les « lobbies départementalistes et régionalistes », écrit le quotidien, pèsent de tout leur poids contre cette nouvelle architecture territoriale.

Il appartiendra donc au gouvernement « de définir la méthode, le calendrier et le périmètre qu’il entend donner à la réforme des collectivités territoriales », expliquent Les Echos. A partir du loi-cadre, déjà pratiquement rédigée par le comité Balladur, une série de lois pourrait être déclinée. La loi-cadre elle-même serait prête à l’automne.

Le PS vent debout contre la réforme Balladur

D’ores et déjà le PS est « vent debout » contre le projet, indiquent Les Echos, une expression reprise par Libération. « Le Parti socialiste refuse la réforme Balladur », titre L’Humanité, il la considère comme « une formidable transgression », cite le quotidien. C’est un « retour en force de la centralisation ».

« Le problème du millefeuille administratif, estime Alain Rousset (PS), le président de l’Association des régions de France (ARF), est vertical pas horizontal, et la question de la taille des régions est une idée fausse », à telle enseigne que certaines régions européennes sont, bien que moins peuplées, plus dynamiques parce dotées de moyens financier adéquats (L’Humanité). « Ce n’est pas une réforme, c’est du Meccano, poursuit A. Rousset. Cette usine à gaz coûtera plus cher que l’organisation actuelle » (La Tribune). C’est « une grande magouille électoraliste habillée par des propos régressifs », ajoute André Laignel (PS), pour l’Association des maires de France (L’Humanité). « On a l’impression qu’il s’agit d’une volonté de reprise en main des collectivités par l’Etat », estime pour sa part le député de Seine-Saint-Denis Patrick Brouezec (PCF) (Les Echos).

Devant la presse, de nombreux élus entourant hier Martine Aubry n’ont pas eu de mots assez durs contre la réforme Balladur : « magouille », « contre-réforme », « idée tarée ».... Et la secrétaire nationale du PS de réclamer des compétences fortes pour les régions et départements qui doivent être « autonomes et responsables » (Les Echos)....

15:29 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : régions, départements, balladur | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!