18/11/2006
MANIFESTATION POUR LES FINANCES LOCALES

Chaque jour, et dans tout le pays, communes, départements, régions, rendent des services essentiels aux habitants et aux entreprises : crèches, écoles, restauration scolaire, centres de loisirs et de vacances, équipements culturels et sociaux, centres sportifs, vie associative, aide aux personnes âgées, action sociale et de prévention, voirie, espaces verts, aménagements urbains, routes et transports…
Ces collectivités, en investissant pour répondre aux besoins, créent des richesses, des emplois. Ce sont donc des dépenses utiles socialement et efficaces pour la croissance et l’emploi. Pour les assurer, il y a besoin de recettes suffisantes avec une fiscalité partagée équitablement entre les utilisateurs des services publics locaux : habitants et entreprises.
Ajourd'hui, un grave déséquilibre est en train de s'instaurer. Le gouvernement a décidé :
les transferts de charges insupportables de l’État vers les collectivités locales ;● la baisse des dotations de l’État ;
● le plafonnement des recettes de taxe professionnelle ;
● la disparition progressive de la taxe du foncier non bâti.
Ainsi, sont programmés l’étranglement financier des collectivités, l’explosion des impôts locaux, la disparition ou la privatisation de nombreux services publics locaux. Il est possible d’inverser cette spirale infernale.
Les manifestants estiment qu’ Il y a de l’argent dans ce pays, mais qu’ il va toujours plus à la finance : 30 milliards d’euros ont été distribués en 2005 aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ! les profits sont à des niveaux records !
Pour les élus il faut refuser cette politique d’injustice et de soumission aux marchés financiers et exiger que les actifs financiers des entreprises (5000 milliards d’euros en 2003) soient mis à contribution.Taxés à 0,5 %, 25 milliards d’euros seraient disponibles pour les collectivités.
C’est également la proposition de loi des parlementaires communistes, républicains et citoyens.
André Chassaigne, Président de l’association nationale des élus communistes et républicains a, à l’issu de cette manifestation appelé à continuer sous les formes les plus diverses cette action.
20:05 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ELUS, PCF, COMMUNISTES, FINANCES | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
03/11/2006
IMPOTS LOCAUX
Manifestation nationale de L’Assemblée nationale à Matignon
Paris samedi 18 novembre 2006 à 14 heures
Chaque jour, et dans tout le pays, communes, départements, régions, rendent des services essentiels aux habitants et aux entreprises : crèches, écoles, restauration scolaire, centres de loisirs et de vacances, équipements culturels et sociaux, centres sportifs, vie associative, aide aux personnes âgées, action sociale et de prévention, voirie, espaces verts, aménagements urbains, routes et transports… Ces collectivités, en investissant pour répondre aux besoins, créent des richesses, des emplois. Ce sont doncdes dépenses utiles socialement et efficaces pour la croissance et l’emploi. Pour les assurer, il y a besoin de recettes suffisantes avec une fiscalité partagée équitablement entre les utilisateurs des services publics locaux : habitants et entreprises.
Aujourd’hui, un grave déséquilibre est en train de s’instaurer. Le gouvernement a décidé :
● les transferts de charges insupportables de l’État vers les collectivités locales ;
● la baisse des dotations de l’État ;
● le plafonnement des recettes de taxe professionnelle ;
● la disparition progressive de la taxe du foncier non bâti.
Ainsi, sont programmés l’étranglement financier des collectivités, l’explosion des impôts locaux, la disparition ou la privatisation de nombreux services publics locaux. Il est possible d’inverser cette spirale infernale. Il y a de l’argent dans ce pays, mais il va toujours plus à la finance : 30 milliards d’euros ont été distribués en 2005 aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ! les profits sont à des niveaux records !
Ensemble, refusons cette politique d’injustice et de soumission aux marchés financiers. Exigeons que les actifs financiers des entreprises (5000 milliards d’euros en 2003) soient mis à contribution.Taxés à 0,5 %, 25 milliards d’euros seraient disponibles pour les collectivités. C’est la proposition de loi des parlementaires communistes, républicains et citoyens.
ENSEMBLE, CHANGEONS LA DONNE !
Élus, habitants, personnels, syndicats, associations, défenseurs des services publics, dans tous les villages, villes, départements et régions, rassemblons-nous pour stopper l’étranglement financier des collectivités, exiger une réforme profonde des finances et de la fiscalité locale qui taxe les actifs financiers et allège les impôts ménages. Assez des marchés financiers qui explosent et des finances locales étranglées ! Priorité aux besoins humains et aux services publics !
Osons la justice, la solidarité et l’efficacité en taxant les actifs financiers !
19:15 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : IMPOT, PCF, ELUS, MANIFESTATION | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
08/10/2006
Rassemblement populaire antilibéral pour 2007
La politique de la droite (mise à mal des retraites et de la Sécu, casse du droit du travail, casse des services publics, cadeaux fiscaux aux riches, atteintes aux libertés et stigmatisation des jeunes…) est responsable de la situation d’inégalités accrues et d’urgence sociale que vivent beaucoup de Françaises et de Français. En reprendre pour cinq ans serait invivable. C’est pourquoi nous voulons battre la droite et dans un même mouvement réussir à gauche.
Le rassemblement populaire antilibéral
Nous ne participerons pas à une majorité et à un gouvernement dominés par le social libéralisme. Ce serait conduire notre peuple à l’impasse, au renoncement et à la désespérance. Mais le 29 mai l’a montré et la bataille victorieuse du CPE l’a confirmé, la gauche peut aujourd’hui se retrouver majoritairement autour d’un projet et d’une politique rompant avec le libéralisme. C’est à cette ambition que nous travaillons.
Comme Parti communiste nous avons signé l’appel pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes, et nous nous investissons depuis lors avec constance et détermination pour la réussite du rassemblement populaire antilibéral.
Socle politique commun
Le 10 septembre 2006 à Saint-Denis, des délégués venus de toute la France, représentatifs de toutes les sensibilités présentes dans les collectifs locaux – communistes, socialistes, écologistes, d’extrême gauche, féministes, altermondialistes, citoyennes et citoyens engagés dans cette œuvre commune…- ont fait le bilan des débats entamés et donné une impulsion nouvelle. Ils se sont mis d’accord sur un socle politique commun définissant leur ambition, leur stratégie, leur méthode et leur calendrier pour élaborer leur programme et leurs candidatures communes.
Notre engagement
Nous venons, comme pour le 29 mai, avec l’énergie d’une force politique, d’une force militante au service de l’intérêt général. Nous voulons créer dès 2007 les conditions de la victoire d’une gauche répondant aux attentes populaires.
Le Parti communiste, ses militantes et militants, agiront pour que la coopération, la solidarité, le travail commun des forces unies dans cette campagne s’approfondissent durablement : dans le travail parlementaire et, le cas échéant, gouvernemental ; dans les luttes et face aux échéances électorales suivantes ; entre les femmes et les hommes engagés de la gauche antilibérale au service de notre peuple pour changer sa vie.
Pour le groupe communiste
Jean Claude LAURENT
Maire-adjoint aux NTIC
12:35 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
13/07/2006
PETITION CONTRE LA PRIVATISATION DE GAZ DE FRANCE
Le groupe communiste et républicain de l'Assemblée a lancé jeudi une pétition nationale contre le projet de loi permettant la privatisation de Gaz de France en vue de son rapprochement avec Suez.
Les députés examineront ce projet de loi à partir du 7 septembre, lors d'une session extraordinaire.
"Non à la privatisation de Gaz de France", proclame la pétition qui dénonce une "nouvelle tentative du gouvernement, après le CPE, de passer en force, au mépris de l'intérêt général, des droits des salariés et des usagers".
Les députés communistes et républicains, favorables "à une maîtrise publique et sociale de l'énergie", réclament un "grand débat national" et un référendum sur ce dossier.
Ils prônent "le rapprochement des opérateurs historiques, GDF et EDF, redevenus à 100% publics".
Le projet de loi ouvrant la voie au rapprochement entre GDF et Suez est dénoncé non seulement par l'opposition de gauche mais également par les centristes de l'UDF et une partie du groupe UMP.
15:35 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
05/07/2006
COMMUNIQUE DU GROUPE DES ELUS COMMUNISTES D’EVRY
Des inscriptions racistes et des tags nazis ont été perpétrées sur les murs de la Mosquée de Courcouronnes-Evry sur une surface de près de 100 mètres.
Ces actes sont abjects. Ils sont des signes forts de mépris et d’intolérance envers la communauté musulmane. Les élus communistes sont révoltés devant de tels actes et se montrent solidaires des croyants dont la religion a été ainsi bafouée.
Ils demandent que les responsables des ces inscriptions soient retrouvés et sanctionnés.
Cette haine des autres ne peut être tolérée et doit être combattue partout.
13:55 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
03/07/2006
LE PRIX DE L'HOPITAL SERGE DASSAULT
En réponse aux élus communistes le Directeur de l'hôpital a précisé que le chiffre de la construction de cet hôpital était de 310 millions d’euros. Il a également indiqué que notre comparaison avec le prix de la construction du viaduc de Millau (construit également par Eiffage) était fausse, puisque le prix du viaduc était de 1500 millions d’Euros selon lui.
Ceci est grave, parce que ce Directeur, comme le Président de l’Hôpital Serge Dassault semblent fâchés avec les chiffres et cela laisse présager pour l’avenir de terribles surprises.
Le prix du Viaduc de Millau, nous le confirmons était estimé à l’origine à 310 millions d’euros, et est revenu à 400 millions (voir le site web officiel d'Eiffage, viaducdemillaueiffage.com, les chiffres clés).
Le prix de ce nouvel hôpital ne sera pas de 310 millions d’euros, mais réellement en ajoutant toutes les dépenses prévues (construction, réseaux, voies d’accès), à plus de 800 millions, soit deux fois le prix du viaduc de Millau. Nous maintenons ces chiffres, et l’avenir malheureusement le prouvera.
Rappelons que le Président de cet hôpital Serge Dassault ne semble pas aimer les chiffres, ainsi le Maire UMP de Corbeil a vu son budget municipal refusé par le Préfet après avis de la chambre des comptes, fait unique dans le département, en présentant plus de 10 millions d’euros de déficit (la Presse).
Avec de tels comptables nous sommes en droits d’être très inquiets sur les vrais faux chiffres de cet hôpital qui sera payé par le biais d’une location-vente par les usagers au groupe Eiffage.
PS. Un article paru dans le Moniteur du 10 juillet indique que le prix de la construction était de 340 millions d'euros (+ 10 % en 15 jours) hors TVA.
Il précise que le prix de la location à la charge de l'hôpital, donc des usagers, serait de plus de 30,5 millions par an sur 30 ans. Le prix de revient de l'hôpital sera donc de plus de 1098 millions hors taxes, trois fois le prix initial (une paille).
22:25 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
21/06/2006
La future majorité électorale
Dès 2008 deux mesures parmi les plus régressives instituées par la droite produiront leurs pleins effets.
Les salariés devront valider 160 trimestres et 40 annuités pour acquérir le droit à une retraite à taux plein.
Les pensions du régime général seront calculées sur les « 25 meilleures années » ce qui ampute sérieusement le montant des prestations.
Ajoutons-y l’indexation des retraites sur l’indice des prix INSEE et non plus sur les salaires et le résultat est sans bavure : dès 2003, 40 % des salariés de soixante ans ne pouvaient plus justifier un nombre de trimestres suffisant pour une retraite à taux plein et de fait, l’âge moyen de liquidation du régime général s’établissait à soixante-deux ans.
Quant au pouvoir d’achat, le Comité national des retraités et personnes agées estime à 14% l’écart qui s’est creusé entre les salaires et les retraites entre 1993 et 2005. Même les invalides se voient parfois servir aujourd’hui des retraites de 30 % à 60 % inférieures à leurs pensions d’invalidité.
C’est cette pente qu’amplifie encore la loi Fillon. Les mesures récemment annoncées pour augmenter le taux d’emploi des seniors, outre leur précarisation, ont aussi comme objectif d’« encadrer » la dégradation des conditions de vie des retraités et de dégager la voie à la suppression pure et simple du droit à une retraite à un âge donné.
Le droit à la retraite à soixante ans demeure inscrit dans la loi. Il doit le rester. Il ne s’agit pas d’un archaïsme incompatible avec l’économie moderne mais d’un droit humain, d’une avancée sociale plus moderne que jamais.
Du point de vue démographique, il est rassurant que le nombre de retraités progresse. Mais en conclure que « les actifs ne peuvent plus financer les retraites » est une grossière imposture. Cela ne tient compte ni du chômage, ni des gains de productivité, ni de l’augmentation des dividendes servis aux actionnaires, ni des nouveaux besoins des retraités.
Le financement des retraites représentait, en 2000, 12,6 % du PIB. En 2040, il faudra 6 points de PIB supplémentaires, soit une augmentation de la part consacrée aux retraites de 50 %. Dans le même temps, le volume des richesses créées par le travail aura doublé alors que le nombre des retraités sera passé de 12 à 22 millions. Dit autrement : en 2040, 22 millions de personnes exigeront seulement une demi-part de plus que les 12 millions de l’an 2000 alors que le gâteau sera deux fois plus gros ! Où est le problème ? Comment évolue la répartition des richesses créées par le travail ? Pourquoi les dividendes servis aux actionnaires du CAC 40 - et les autres - sont-ils exemptés de prélèvements sociaux ? À qui profite l’augmentation de la productivité quand la part des salaires diminue dans la valeur ajoutée et avec elle l’assiette de prélèvement des cotisations ?
Aucun parti, aucun gouvernement, aucune majorité demain, aucun et aucune candidat(e) ne devrait échapper à ce questionnement. La loi et les décrets meurtriers pour la retraite sont signés Veil et Balladur (1993), Fillon et Raffarin (2003). Cependant, pendant le gouvernement Jospin, il aurait fallu ouvrir d’urgence le chantier d’une réforme du financement que tout le monde savait inévitable.
Les parlementaires communistes avaient élaboré une proposition de loi. La lecture du projet socialiste sur ce point laisse perplexe. Il prévoit bien l’abrogation des lois et décrets Balladur et Fillon et le maintien du droit à la retraite à soixante ans, mais ne dit rien sur le nombre d’annuités ni sur le taux de remplacement dont il propose curieusement de « modifier les conditions d’évaluation », ajoutant même que « les arbitrages pour définir les règles de partage de l’allongement de l’espérance de vie entre la durée de la vie professionnelle et celle de la retraite pourront être trouvés ». Aucune précision non plus sur les financements si ce n’est la pérennisation du fonds de réserve et des dispositifs d’épargne dont on sait le risque de « cannibalisation » qu’ils font courir au système solidaire de la répartition.
Dans cinq ans les plus de cinquante ans seront la majorité absolue du corps électoral.
15:20 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |