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13/07/2006

PETITION CONTRE LA PRIVATISATION DE GAZ DE FRANCE

medium_gazdefrance.jpgLe groupe communiste et républicain de l'Assemblée a lancé jeudi une pétition nationale contre le projet de loi permettant la privatisation de Gaz de France en vue de son rapprochement avec Suez.

Les députés examineront ce projet de loi à partir du 7 septembre, lors d'une session extraordinaire.

"Non à la privatisation de Gaz de France", proclame la pétition qui dénonce une "nouvelle tentative du gouvernement, après le CPE, de passer en force, au mépris de l'intérêt général, des droits des salariés et des usagers".

Les députés communistes et républicains, favorables "à une maîtrise publique et sociale de l'énergie", réclament un "grand débat national" et un référendum sur ce dossier.

Ils prônent "le rapprochement des opérateurs historiques, GDF et EDF, redevenus à 100% publics".

Le projet de loi ouvrant la voie au rapprochement entre GDF et Suez est dénoncé non seulement par l'opposition de gauche mais également par les centristes de l'UDF et une partie du groupe UMP.

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05/07/2006

COMMUNIQUE DU GROUPE DES ELUS COMMUNISTES D’EVRY

Des inscriptions racistes et des tags nazis ont été perpétrées sur les murs de la Mosquée de Courcouronnes-Evry sur une surface de près de 100 mètres.

Ces actes sont abjects. Ils sont des signes forts de mépris et d’intolérance envers la communauté musulmane.  Les élus communistes sont révoltés devant de tels actes et se montrent solidaires des croyants dont la religion a été ainsi bafouée. 

Ils demandent que les responsables des ces inscriptions soient retrouvés et sanctionnés. 

Cette haine des autres ne peut être tolérée et doit être combattue partout.

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03/07/2006

LE PRIX DE L'HOPITAL SERGE DASSAULT

medium_SDass.jpgEn réponse  aux élus communistes le Directeur de l'hôpital a précisé que le chiffre de la construction de cet hôpital était de 310 millions d’euros. Il a également indiqué que notre comparaison avec le prix de la construction du viaduc de Millau  (construit également par Eiffage) était fausse, puisque le prix du viaduc était de 1500 millions d’Euros selon lui.

Ceci est grave, parce que ce Directeur, comme le Président de l’Hôpital Serge Dassault semblent fâchés avec les chiffres et cela laisse présager pour l’avenir de terribles surprises.

Le prix du Viaduc de Millau, nous le confirmons était estimé à l’origine à 310 millions d’euros, et est revenu à 400 millions (voir le site web officiel d'Eiffage, viaducdemillaueiffage.com, les chiffres clés).

Le prix de ce nouvel hôpital ne sera pas de 310 millions d’euros, mais réellement en ajoutant toutes les dépenses prévues (construction, réseaux, voies d’accès), à plus de 800 millions, soit deux fois le prix du viaduc de Millau. Nous maintenons ces chiffres, et l’avenir malheureusement le prouvera.

Rappelons que le Président de cet hôpital Serge Dassault ne semble pas aimer les chiffres, ainsi le Maire UMP de Corbeil a vu son budget municipal refusé par le Préfet après avis de la chambre des comptes, fait unique dans le département, en présentant plus de 10 millions d’euros de déficit  (la Presse).

Avec de tels comptables nous sommes en droits d’être très inquiets sur les vrais faux chiffres de cet hôpital qui sera payé par le biais d’une location-vente par les usagers au groupe Eiffage.

 

PS. Un article paru dans le Moniteur du 10 juillet  indique que le prix de la construction était de 340 millions d'euros (+ 10 % en 15 jours) hors TVA.

Il précise que le prix de la location à la charge de l'hôpital, donc des usagers, serait de plus de 30,5 millions par an sur 30 ans. Le prix de revient de l'hôpital sera donc de plus de 1098 millions hors taxes, trois fois le prix initial (une paille).


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21/06/2006

La future majorité électorale

medium_retfete.JPGDès 2008 deux mesures parmi les plus régressives instituées par la droite produiront leurs pleins effets.

Les salariés devront valider 160 trimestres et 40 annuités pour acquérir le droit à une retraite à taux plein.

Les pensions du régime général seront calculées sur les « 25 meilleures années » ce qui ampute sérieusement le montant des prestations.

Ajoutons-y l’indexation des retraites sur l’indice des prix INSEE et non plus sur les salaires et le résultat est sans bavure : dès 2003, 40 % des salariés de soixante ans ne pouvaient plus justifier un nombre de trimestres suffisant pour une retraite à taux plein et de fait, l’âge moyen de liquidation du régime général s’établissait à soixante-deux ans.

Quant au pouvoir d’achat, le Comité national des retraités et personnes agées estime à 14% l’écart qui s’est creusé entre les salaires et les retraites entre 1993 et 2005. Même les invalides se voient parfois servir aujourd’hui des retraites de 30 % à 60 % inférieures à leurs pensions d’invalidité.

C’est cette pente qu’amplifie encore la loi Fillon. Les mesures récemment annoncées pour augmenter le taux d’emploi des seniors, outre leur précarisation, ont aussi comme objectif d’« encadrer » la dégradation des conditions de vie des retraités et de dégager la voie à la suppression pure et simple du droit à une retraite à un âge donné.

Le droit à la retraite à soixante ans demeure inscrit dans la loi. Il doit le rester. Il ne s’agit pas d’un archaïsme incompatible avec l’économie moderne mais d’un droit humain, d’une avancée sociale plus moderne que jamais.

Du point de vue démographique, il est rassurant que le nombre de retraités progresse. Mais en conclure que « les actifs ne peuvent plus financer les retraites » est une grossière imposture. Cela ne tient compte ni du chômage, ni des gains de productivité, ni de l’augmentation des dividendes servis aux actionnaires, ni des nouveaux besoins des retraités.

Le financement des retraites représentait, en 2000, 12,6 % du PIB. En 2040, il faudra 6 points de PIB supplémentaires, soit une augmentation de la part consacrée aux retraites de 50 %. Dans le même temps, le volume des richesses créées par le travail aura doublé alors que le nombre des retraités sera passé de 12 à 22 millions.  Dit autrement : en 2040, 22 millions de personnes exigeront seulement une demi-part de plus que les 12 millions de l’an 2000 alors que le gâteau sera deux fois plus gros ! Où est le problème ? Comment évolue la répartition des richesses créées par le travail ? Pourquoi les dividendes servis aux actionnaires du CAC 40 - et les autres - sont-ils exemptés de prélèvements sociaux ? À qui profite l’augmentation de la productivité quand la part des salaires diminue dans la valeur ajoutée et avec elle l’assiette de prélèvement des cotisations ?

Aucun parti, aucun gouvernement, aucune majorité demain, aucun et aucune candidat(e) ne devrait échapper à ce questionnement. La loi et les décrets meurtriers pour la retraite sont signés Veil et Balladur (1993), Fillon et Raffarin (2003). Cependant, pendant le gouvernement Jospin, il aurait fallu ouvrir d’urgence le chantier d’une réforme du financement que tout le monde savait inévitable.

Les parlementaires communistes avaient élaboré une proposition de loi. La lecture du projet socialiste sur ce point laisse perplexe. Il prévoit bien l’abrogation des lois et décrets Balladur et Fillon et le maintien du droit à la retraite à soixante ans, mais ne dit rien sur le nombre d’annuités ni sur le taux de remplacement dont il propose curieusement de « modifier les conditions d’évaluation », ajoutant même que « les arbitrages pour définir les règles de partage de l’allongement de l’espérance de vie entre la durée de la vie professionnelle et celle de la retraite pourront être trouvés ». Aucune précision non plus sur les financements si ce n’est la pérennisation du fonds de réserve et des dispositifs d’épargne dont on sait le risque de « cannibalisation » qu’ils font courir au système solidaire de la répartition.

Dans cinq ans les plus de cinquante ans seront la majorité absolue du corps électoral.

15:20 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/05/2006

91 : LES CHOIX DE LA DROITE

medium_age.jpgDans le cadre de la discussion sur le budget départemental la droite essonnienne a exprimée ses choix sur la politique à mener.
Pour l’UMP, l’UDF et les divers droite, les économies sont à réaliser au détriment des handicapés, des personnes âgées et des pauvres.
Ainsi plusieurs amendements déposés proposent une économie de 6 millions d’euros dans le secteur des handicapés, 6 millions dans le secteur des personnes âgées, 3 millions de moins pour l’allocation RMI.
La droite propose de ne pas ouvrir de nouveaux foyers pour les personnes handicapés, de ne pas prendre en compte les nouvelles demandes d’APA (Allocations Personnalisées Autonomie) pour les personnes âgées (+ 40 % en deux ans), d’ignorer l’augmentation vertigineuse du nombre de Rmistes (+ 15 % en deux ans).
La majorité de gauche du conseil général (PC, PS, Verts) ont rejetés ces amendements.

18:32 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/04/2006

FINANCEMENT DES ECOLES PRIVEES : INADMISSIBLE

Conformément à ces déclarations antérieures M. De Robien, ministre de l’éducation nationale veut placer les écoles publiques et les écoles privées en situation de déséquilibre.

Les écoles publiques ne devraient assumer que des devoirs et les écoles privés ne bénéficier que de droits  pendant que les collectivités locales serviraient de pourvoyeurs.

Ainsi une circulaire du 02 décembre 2005 élargit considérablement l’aide financière à apporter aux écoles privés.

Selon l’association des Maires de France, l’estimation basse des coûts supplémentaires pour les collectivités locales va atteindre 275 millions d’euros (soit l’équivalent du financement de l’hôpital Sud Francilien), d’après d’autres estimations plus précises, largement plus de 500 millions (soit l’équivalent du budget de plusieurs départements).

L’enseignement catholique a indiqué à l’association des maires de France, que l’application stricte de cette circulaire va entraîner une hausse de la contribution des communes au financement des écoles privées de 50 %.

Dans la même période les budgets, et les moyens accordés à l’école publique sont systématiquement revus à la baisse partout.

De plus cette circulaire instaure une disparité inadmissible entre l’enseignement public et l’enseignement privé au détriment de cette dernière.

Ainsi à situation identique (scolarisation hors commune de résidence), la participation de la commune est obligatoire pour les écoles privés, et facultative pour les écoles publiques, sauf accord du maire.

Rappelons que la loi du 13 août 2004, voté avec le 49/3, imposait déjà aux communes des dépenses plus importantes.

Les familles inscrivant les enfants à l’école publique doivent respecter les contraintes d’une sectorisation scolaire, les établissements privés et les enfants que leur confient les parents ont l’entière liberté d’organiser le flux et la scolarisation des élèves.

La mise en œuvre de la circulaire 2005.206 du 02 décembre 2005 va contribuer à déstabiliser une nouvelle fois l’organisation de la carte scolaire, accentuer sensiblement l’inégalité de traitement entre l’école publique qui a vocation d’accueillir tous les enfants en étant soumise à des règles de gestion très stricte et l’école privé qui conserve la maîtrise de son recrutement et se voit octroyer une plus grande liberté de gestion au frais de tous les contribuables.

L’Association des Maires de France a fait part de ses préoccupations, le CNAL (Comité National d’Action Laïque) a indiqué son refus, plusieurs conseils municipaux ont voté des délibérations précisant un total refus à appliquer cette circulaire.

Le Groupe des élus communistes parce qu’il  respecte le libre choix des Parents sur la scolarisation des enfants ne peut admettre qu’aujourd’hui, l’école publique, celle de la République, soit ainsi mise à l’index, déstabilisée, placée inégalement face à l’école privé et aux intérêts privés.

Il ne peut admettre que les collectivités locales, qui sont déjà en situation financière délicate,  soient ainsi mises brusquement, et pour des raisons idéologiques et politiques, largement à contribution pour une somme comparativement égale au budget de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie institué par l’Etat en exigeant des salariés un jour de travail supplémentaire les lundis de Pentecôte.

Les conséquences financières prévisibles pour notre ville seront graves et toucheront plusieurs secteurs comme les budgets attribués à l’école publique, à l’enfance,  au budget social, à la santé, aux investissements dans l’hypothèse où cette circulaire serait appliquée.

Déjà plusieurs communes rurales se trouvent dans des situations dramatiques et voient tous leurs efforts our maintenir les écoles publiques anéantis.

Pour le Groupe des élus communistes de la ville d'Evry

DIAZ Diego

Intervention au conseil municipal du 05/04/2006

 

 

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06/04/2006

CONSEIL MUNICIPAL DU O5/04/2006

Début de la réunion 21h00 fin 23 h 30
medium_cc1.jpgCe conseil a été précédé d'une réunion publique avec les commerçants, et les conseillers municipaux, présentant le projet de l'installation d'un centre commercial sur le site des usines LU à Ris Orangis.
Ce projet présenté par le groupe CORIO, sur un territoire situé à 5 minutes de l'actuel centre commercial d'Evry, s'il était réalisé, avec en particulier une enseigne comme Marques Avenue, aurait selon plusieurs études, des conséquences dramatiques pour le centre commercial d'Evry et l'emploi. La fermeture des Galerie Lafayette serait probable, et la suppression de 4 emplois, pour un emploi créé dans ce nouveau centre commercial, est prévu.
De plus la réactivation du centre ville d'Evry, qui correspond à une demande générale, serait très compromis.
Le Conseil Municipal unanime a ensuite délibéré pour s'opposer à ce projet.
Plusieurs point ont ensuite été abordé, dont le vote de plusieurs subventions.

22:55 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Essonne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!