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11/04/2022

1er tour : Déclaration de Fabien Roussel

Fabien Roussel president.jpg

10 avril 2022
Mesdames et Messieurs, Mes chers amis,
Je veux avant tout remercier les électrices et électeurs qui m’ont soutenu à l’occasion de ce premier tour de l’élection présidentielle, d’avoir voté pour la France des Jours heureux, pour une France heureuse, solidaire et digne. Chacune de vos voix est importante et doit être respectée.
 
Ce premier tour est encore marquée par une abstention forte qui révèle autant les fractures de notre société qu’un malaise profond.
L’extrême droite, représentée par plusieurs candidats, n’a jamais été aussi forte dans notre République. L’heure est grave.
Le vote dit « utile » a largement servi les 3 candidats arrivés en tête ,au détriment de tous les autres.
Face à cette lame de fond, je tiens à saluer les centaines de milliers d’électeurs et les dizaines de milliers de militantes et de militants communistes, et de tous les partenaires qui se sont engagés dans cette campagne.
Vous avez mené une campagne remarquable, vous avez été incroyables. Soyez fiers de ce que vous avez fait, car vous avez semé beaucoup de graines et elles seront utiles pour la suite.
Chacune des voix portées sur ma candidature m’engage donc. Elles seront toujours demain un point d’appui pour faire gagner la justice sociale et l’égalité, pour unir nos forces, au service du monde du travail et de la jeunesse.
Car la gauche, à l’issu de ce premier tour, reste historiquement faible. Pour la première fois, le total des voix de gauche est même inférieur au total des voix d’extrême droite.
L’enjeu, et cela restera le mien, sera donc de reconstruire un gauche forte, nouvelle, populaire mais surtout en capacité de l’emporter demain.
Mon ambition, ma détermination sont d’autant plus fortes que, ce soir, le pays affronte un défi redoutable.
Car l’extrême droite accède au second tour, avec une réserve de voix faisant peser une menace majeure sur l’avenir de la République.
Le président-candidat est le premier responsable de cette situation.
Après un quinquennat où notre peuple a vu se dégrader son pouvoir d’achat, ses conditions de travail, ses services publics, sa souveraineté industrielle ou énergétique, il a refusé le débat devant les Françaises et les Français. Pour tout programme, il n’a présenté que des mesures de casse sociale aggravée, à commencer par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite.
Une large partie de la France vient de lui dire qu’elle ne supportait plus son comportement méprisant et sa volonté d’enrichir les plus riches.
Il appartient maintenant à Emmanuel Macron de dire qu’il a entendu le message. C’est à lui de parler !
Il doit dire, aujourd’hui, clairement qu’il renoncera à ses réformes insensées.
Sauf à faire courir à la France le risque d’une catastrophe démocratique, il doit renoncer à infliger à nos compatriotes une nouvelle cure de souffrance, et il doit d’ores et déjà retirer son projet d’allongement d’âge de départ à la retraite, de casse de l’hôpital public, de privatisation de l’école publique, que le pays rejette.
Pour ma part, dimanche 24 avril, je ferai le choix de la responsabilité. Fidèle à toute l’histoire de ma famille politique, je ne permettrai jamais qu’un projet raciste et xénophobe soit mis en œuvre à la tête de l’État. Je ne me résoudrai jamais à ce que Madame Le Pen puisse utiliser nos institutions au service de son entreprise de haine et de division.
Jamais nous ne banaliserons l’extrême droite et ses idées.
C’est pourquoi, j’appelle à battre l’extrême droite, à la mettre en échec en se servant du seul
bulletin qui sera à disposition. Je fais ce choix, je sais qu’il est de plus en plus difficile, car de plus en plus de Français, d’hommes et de femmes de progrès, de gauche, n’en peuvent plus d’avoir à choisir entre la droite et l’extrême droite !
Ces 5 dernières années, nous avons combattu la politique de ce gouvernement et de son candidat. Nous serons toujours ses adversaires résolus.
J’appelle ce soir tous les candidats et toutes les composantes de la gauche, Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis, Anne Hidalgo et les socialistes, Yannick Jadot et les écologistes, à préparer ensemble les initiatives qui permettront de battre l’extrême droite.
Je les invite aussi à nous réunir dans les tous prochains jours pour que les élections législatives nous permettent d’envoyer le plus grand nombre possible de députés de gauche à l’Assemblée nationale.
Car c’est à l’Assemblée qu’il faudra commencer à résister aux projets dangereux de la droite et de l’extrême droite, à arracher des avancées pour les Français. A l’heure où le pays fait face aux plus grands dangers, à un monde plongé dans la guerre et le chaos, la gauche doit se reconstruire pour recréer l’espoir.
Nous continuerons de nous battre pour passer le travail avant les dividendes, arracher l’augmentation des salaires, des retraites et du pouvoir d’achat, rebâtir une République sociale, laïque et universaliste, d’agir pour la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire de notre pays, de faire grandir une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde.
Avec les forces et les personnalités rassemblées pour porter la campagne des Jours Heureux, nous lancerons un Conseil national pour la République.
Nous voulons ainsi contribuer au sursaut collectif indispensable, pour la France, pour la gauche.
Une nouvelle page de l’histoire française doit s’écrire.
Vous pouvez compter sur moi pour y prendre toute ma part, avec toujours autant d’enthousiasme et d’engagement au service de tous les Français.

24/04/2017

ELECTION PRESIDENTIELLE – 1er tour

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23 avril 2017
Déclaration du Parti communiste français

Le second tour de l'élection présidentielle opposera la candidate de l’extrême-droite raciste et xénophobe, Marine Le Pen, à Emmanuel Macron, candidat que les milieux financiers se sont choisi pour amplifier les politiques libérales dont notre pays souffre depuis 40 ans.

C'est une situation extrêmement grave pour notre pays. L'extrême-droite est au second tour et la gauche est éliminée. Pourtant, pour la première fois depuis des décennies, des millions de citoyen-e-s, qui aspirent à la transformation sociale, ont presque réussi à hisser leur candidat Jean-Luc Mélenchon au second tour. Tous ceux qui ont été trahis par les politiques menées par Hollande et Valls et se sont mobilisés pour la présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour éprouvent ce soir des sentiments mêlés et contradictoires. A l'heure où nous nous exprimons et au vu des premiers résultats à notre disposition, nous leur disons que les près de 20 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon lèvent un espoir nouveau pour l'avenir, pour réinventer la gauche nouvelle qu’attend notre pays, pour déverrouiller le système politique et la démocratie. C'est un score remarquable et inédit pour un candidat de transformation sociale depuis 1981.

Le combat continue pour ces millions de jeunes, de femmes et d’hommes qui aspirent à une nouvelle société débarrassée des logiques de rentabilité, à une véritable politique de gauche, de justice et de progrès social tournant le dos à l’austérité, au chômage et à la précarité.

Nous entrons dans une période totalement nouvelle et inédite de l’histoire politique de notre pays. Même si elle est dévoyée par les pièges de la présidentialisation, la secousse est forte : les deux partis, le Parti socialiste et les Républicains, qui ont dominé la vie politique française depuis 40 ans, sont éliminés au soir du premier tour.

L’aspiration au changement, à un nouveau choix de société, continuera de pousser inexorablement. La mobilisation de la jeunesse et des quartiers populaires est une promesse pour l'avenir.

C'est pour nous la leçon essentielle de cette campagne : rien n’est plus urgent que de continuer à ouvrir à ces nouvelles aspirations, à une véritable démocratie citoyenne, les voies de leur rassemblement pour construire une nouvelle République sociale, écologique, solidaire, respectueuse de la diversité et des attentes de notre peuple.

Ce combat, le Parti communiste entend le poursuivre avec toutes les forces politiques, sociales et citoyennes disponibles. Nous avons des atouts inédits pour cela.

Nous saluons la campagne de Jean-Luc Mélenchon, tous les militants communistes, du Front de gauche, de la France insoumise, les élus communistes et Front de Gauche, les citoyens qui s'y sont investis et qui ont voté. Ce résultat est le leur.

L’engagement de notre parti, de ses militantes et militants, des élu-e-s communistes et républicains dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon a permis des rassemblements prometteurs. Jean-Luc Mélenchon obtient de très bons résultats dans les villes, les cantons, les circonscriptions où le Parti communiste est bien implanté et dispose d'un réseau important de militant-e-s et d'élu-e-s .

Le résultat de Jean-Luc Mélenchon marque un désir profond de changement vers plus d'honnêteté en politique, de justice sociale, de solidarité, de démocratie réelle, de paix et de respect de l'environnement.

C'est une nouvelle page de la gauche française qui a commencé à s’écrire dans cette campagne. La gauche change d’époque. Le Parti communiste est totalement investi dans cette réinvention, avec son projet, La France en commun, et entièrement tourné vers les défis du XXIè siècle.

Dans l'immédiat, conscients des immenses batailles qui sont à venir et des responsabilités qui incombent à notre parti, nous appelons le 7 mai, lors du second tour de l'élection présidentielle, à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen, à son clan et à la menace que constitue le Front national pour la démocratie, la République et la paix, en utilisant le seul bulletin de vote qui lui sera malheureusement opposé pour le faire.

Marine Le Pen veut une société de haine, du rejet de l'autre, du racisme et de la xénophobie, une société qui divisera ceux qui ont des intérêts communs au profit de son clan et des puissances d’argent, qui substituera aux principes fondamentaux d’égalité et de fraternité dans la République des principes de discrimination entre Français, entre ceux qui vivent et travaillent dans notre pays selon leur origine et leur nationalité. Nous n’en voulons pas.

Marine Le Pen veut un monde dangereux où toutes les aventures guerrières deviendraient possibles, où toutes les rivalités nationalistes seraient encouragées. Avec Donald Trump, Vladimir Poutine, Bachar El Assad, et les extrêmes droites européennes comme alliés, elle menacerait la sécurité du monde si elle présidait la France, un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous ne le voulons pas.

Nous avons le devoir, pour aujourd’hui comme pour les générations futures, d'empêcher son accession à la Présidence de la République, qui signifierait la prise en main par l'extrême-droite de tous les instruments d’État.

Notre appel pour le 7 mai n’est évidemment en aucun cas un soutien au programme libéral anti-social d’Emmanuel Macron, que nous avons combattu quand il était ministre et que nous combattrons demain sans concession, chaque fois qu’il portera atteinte au monde du travail, à ses droits, à nos services publics.

Nous appelons, dans le respect des appels qui seront lancés le 1er mai par les organisations syndicales, à faire de cette grande journée sociale du 1er mai un moment de lutte et de mobilisation sociale contre l’extrême-droite, pour la paix, la démocratie et le progrès social.

Face à un tel second tour de l’élection présidentielle, les élections législatives des 11 et 18 juin prennent désormais une importance cruciale. Les citoyen-nes qui ont porté à un haut niveau l'élan de la transformation sociale avec le vote pour Jean-Luc Mélenchon, doivent maintenant transformer l'essai lors des prochaines élections législatives. L'Assemblée nationale peut devenir un contre-pouvoir à la politique qui sera conduite à la suite du résultat du second tour de l'élection présidentielle le 7 mai prochain.

Fort du résultat obtenu ce dimanche, nous pouvons élire un grand nombre de députés honnêtes, proches de vous, fidèles aux intérêts populaires, comme l’ont été les députés communistes pendant 5 ans, notamment contre les lois Macron ou El Khomri. Des députés qui résisteront à la droite et à l’extrême-droite, qui ne s’allieront pas avec les députés macronistes pour voter des lois anti-sociales. Des députés porteurs de résistance et d'espoir face aux appétits de la finance et contre la haine et les divisions.

Les communistes sont déjà pleinement investis dans cette bataille législative que nous savions essentielle depuis le premier jour, à l’égal de l’élection présidentielle. Le PCF présente et soutient une nouvelle génération de candidat-e-s à parité pour faire entrer le peuple à l’Assemblée nationale.

Dès ce soir, et dans les quarante-huit heures qui viennent, le Parti communiste appelle les forces de gauche et de progrès, les équipes de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise, toutes les forces engagées dans la campagne, celles de Benoît Hamon, des socialistes et des écologistes, des femmes et des hommes désireux de reconstruire une gauche de combat et de transformation sociale et à se réunir, à débattre publiquement et préparer ensemble les échéances décisives à venir, celles du second tour de l'élection présidentielle, du 1er mai, et celles des élections législatives des 11 et 18 juin.

Pour sa part, le PCF s’engage sans attendre dans toutes ces mobilisations.

16:18 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielle, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/02/2017

Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche

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Adresse du Parti communiste au peuple de France

 Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d'un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humains les plus précieuses.

 Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

 C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix. Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

 Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c'est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

 Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l'élection présidentielle d'une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d'une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

 Ce qui doit être au cœur de tout, c'est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

 Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu'à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

 Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

 une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l'élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l'avortement.

 un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l'augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

 un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

  la création d'un ministère de plein droit pour l'égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l'égalité salariale et professionnelle.

  la lutte contre toutes les discriminations, qu'elles soient liées à l'origine, à la confession, à l'orientation ou l'identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

 la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

 un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d'investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

 un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s'appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

 Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

 Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux, de lever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

 Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L'ennemi, c'est toujours la finance ».

 Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

 À l'heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour ga
rantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

26/09/2016

INTERVENTION D'ANDRE CHASSAIGNE AU CONSEIL NATIONAL DU PCF

andre-chassaigne-clermont-ferrand.jpgJ'ai d'abord fait le constat du large rejet populaire du spectacle lamentable de la politique politicienne et du bal des égos. A l'opposé, ce sont les problèmes du quotidien qui doivent être la priorité : enjeux industriels, devenir de notre agriculture, coups portés à nos services publics, difficultés à vivre... les questions ne manquent pas !

Mais je pense que l'idéologie ne suffit pas. Il faut l'accompagner dans les faits, concrètement, d'une nouvelle pratique politique dans un rapport direct avec la population.

Concernant notre stratégie pour les élections présidentielles, la question centrale est celle de son effet pour ouvrir de réelles perspectives.

Il faut donc en mesurer les conséquences :- A court terme pour favoriser l'élection de députés communistes et progressistes.

- A plus long terme pour reconstruire dans la durée une gauche de transformation sociale.Force est de constater qu’aujourd’hui, en l’état, la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne répond pas à ces deux objectifs.

Quant à notre appel au rassemblement, si bien porté par Pierre Laurent, il ne faut rien lâcher. Il a été très largement apprécié. Cet acte fort doit être amplifié au regard de la gravité de la situation. Nous sommes en effet confrontés à un enjeu historique d'importance : empêcher la victoire de la droite extrême et de l'extrême droite avec le désastre social qui en suivrait.

Dans ce contexte, notre responsabilité est immense.Prenons donc des initiatives populaires de grande envergure pour porter le plus haut possible cette question centrale du rassemblement de la gauche antilibérale, en particulier par une adresse solennelle à la population.

Il nous faut aussi avoir un échange avec Jean-Luc Mélenchon, bien évidemment, et avec les autres candidats antilibéraux et progressistes, sur les objectifs à partager. Notre ligne de conduite doit être sans ambigüité et continuer à porter la volonté de concrétiser ce rassemblement autour d'une candidature la plus large possible.

Cet objectif n’est pas en contradiction avec la proposition émise par plusieurs intervenants de mettre sur les rails une candidature initiée par le Parti communiste pour porter, avec encore plus de force, cette volonté de rassemblement.

Placer dans le paysage politique une telle candidature serait en effet un levier important pour dynamiser et populariser notre appel à rassembler les forces antilibérales. Encore faut-il lever la tête, croire en nos forces et faire preuve de détermination.

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07/05/2012

NOUS AVONS UN NOUVEAU PRESIDENT MAIS… LE COMBAT CONTINU !

legislativevry.jpg« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer Karl Marx »

Nous avons un président (1)... La fin de la campagne ne signifie certainement pas l’arrêt de notre combat, d’autant que l’élection de nos députés est tout aussi importante. Il faudra faire fructifier nos excellents résultats aussi bien nationalement (+ de 11 %) qu’à Evry (14,93 %) et permettre à un maximum de candidats du Front de Gauche de nous représenter à l’Assemblée Nationale pour porter nos revendications.

Nous avons un président, oui mais…

Aujourd’hui comme hier, le casse-tête parfois insurmontable de nombre de familles pour boucler le mois reste le même.

Aujourd’hui comme hier, beaucoup de nos concitoyens doivent choisir entre se soigner et manger., se distraire ou régler son loyer., parfois même, oublier ses vacances afin de pouvoir payer ses transports ou remplir son réservoir pour aller travailler !

Aujourd’hui comme hier, nous continuons à dire que la priorité va à «l’Humain d’abord», que nous devons vivre dignement et que les richesses produites par les salariés doivent leur revenir.

Il n’est pas indécent de taxer les riches. L’indécence serait d’accepter qu’une infime minorité, enfants chéris de la droite, mette en coupe réglée tout un pays pour préserver ses bénéfices.

Alors oui, nous avons un nouveau président...

Oui il a obtenu la majorité, mais ce n’est pas un blanc-seing. Il a une obligation de résultat ! Nous y serons attentifs et nous continuerons à refuser tous gages au monde financier, tout alignement servile sur le libéralisme militant de l’Allemagne ou de l’Europe.

Le parti communiste et toutes les organisations qui composent le Front de Gauche continueront dans la campagne des législatives à se battre pour faire de notre programme, l’humain d’abord, une réalité et à dire que le pouvoir ne vient que du peuple et ne doit pas lui être dérobé.

Groupe communiste au Conseil Municipal d'Evry

C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR

Tribune publiée dans le bulletin municipal

(1) Lorsque cette tribune a été publiée nous ne connaissions par les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Résultats complets :

votepigaglio.jpgFrance : 34 869 809 exprimés, François Hollande : 51,62 %, Nicolas Sarkozy : 48,38 %

Essonne : 594 522 exprimés, François Hollande : 53,43 %, Nicolas Sarkozy : 46,57 %

Agglomération d’Evry (Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses) : 33 871 exprimés, François Hollande : 64,38 %, Nicolas Sarkozy : 35,62 %

Evry : 18 287 exprimés, François Hollande : 71,45 %, Nicolas Sarkozy : 28,55 %

 

23/04/2012

CE N’EST QU’UN DEBUT, CONTINUONS LE COMBAT …

front de gauche,élections,evry,courcouronnes,bondoufle,lisses,présidentielle,mélenchon,sarkozy,hollandeLe front de gauche et les organisations qui le compose viennent avec leur candidat JL Mélenchon de démontrer, nettement (11,13) son implantation et le désir des électeurs d’espoir et de solidarité.

Le résultat de ce premier tour ne doit pas nous faire oublier que la situation des plus faibles et démunis est pire que jamais !

Même si tout doit être fait pour empêcher N Sarkozy de continuer son œuvre de destruction du socle social de notre pays surtout ne nous leurrons pas ! Il ne suffira pas de changer de président pour modifier les habitudes des plus riches, enfants chéris de l’UMP !

Plus nous serons présents au 2e tour, plus nous serons à même d’éviter au candidat socialiste la tentation de céder au dictat de Frankfurt ou de Bruxelles

C’est pourquoi, dès le 1er mai prochain, c’est dans la rue que débutera le troisième tour social, nécessaire pour porter et imposer nos revendications.

Porter l’augmentation de notre pouvoir d’achat afin que la fin du mois ne commence pas le lendemain de la paie. Imposer un service public de santé ou chacun est soigné selon son état et non pas selon ses revenus. Porter le besoin d’éducation pour tous, imposer le droit à une culture de qualité.

Simplement porter et imposer le besoin d’humain et de respect des personnes.

Ni dieu, ni césar, ni tribun l’avenir ne doit pas et ne peut pas s’écrire sans nous

Le pouvoir appartient au peuple et ne peut venir que de lui.

Ne laissons à personne l’occasion de l’oublier.

Christian Pigaglio, président du groupe communiste-front de gauche au conseil municipal d'Evry

LES RESULTATS SUR L'AGGLOMERATION D' EVRY

voteelisee.jpgEVRY : 18 175 exprimés. JL Mélenchon : 14,93 %, F Hollande : 46,49, N Sarkozy : 15,37, M Le Pen : 11,11, E Joly : 2,29 %

COURCOURONNES : 5726 exprimés.  JL Mélenchon : 11,89, F Hollande : 43,8, N Sarkozy : 20,38, M Le Pen : 11, E Joly : 1,92 %

BONDOUFLE 5210 exprimés : JL Mélenchon : 9,81 %, F Hollande : 28,27, N Sarkozy : 27,5, M Le Pen : 17,7, E Joly : 1,96 %

LISSES 4239 exprimés : JL Mélenchon : 13,47 %, F Hollande : 31,55, N Sarkozy : 21,75, ML Pen : 18,9 %

19/03/2012

LA PRISE DE LA BASTILLE VUE PAR LA TELEVISION SUISSE

bastille11.jpgUne équipe de la Télévision Suisse Italienne avait décidé de suivre les militants du Front de Gauche d’Evry, de la ville préfecture à Paris.

Le matin ils ont réalisé un reportage au marché des Loges d’Evry où était présent une dizaine de militants. Ils ont interrogés plusieurs personnes qui ont témoigné en indiquant « le Front de Gauche porte des idées crédibles, pour les autres candidats c’est du réchauffé », « Jean Luc Mélenchon : il m’a convaincu ».

Notre camarade Elise Yagmur, conseillère municipale communiste d’Evry, et candidate suppléante du Front de Gauche à l’élection législative sur la marché, mais également à l‘occasion de la marche sur la Bastille a également été interrogé .

bastille15.jpgCelle-ci a rappelé le mouvement important d’adhésion de la population aux idées du Front de Gauche et l’importance d’un score élevé de son candidat Jean-Luc Mélenchon, candidat aussi des « indivisibles », de ceux qui souffrent, des salariés, des chômeurs, des retraités, des jeunes… Plus que jamais une alternance est nécessaire face à la politique désastreuse menée par Sarkozy.

Le reportage c’est terminé par des images du rassemblement grandiose à la Bastille devant plus de 100 000 personnes.

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PRESENTATION DU REPORTAGE PAR LA TELEVISION SUISSE

Jean-Luc Mélenchon candidat à l’élection française présidentielle de l’extrême gauche est en hausse dans les intentions de vote. Aux rencontres pompeuses de Sarkozy et Hollande, il préfère les marches civiques comme celle-là qui aujourd'hui à Paris a rassemblé 30 000 personnes pour une symbolique, prise de la Bastille.

bastille12.jpg

 

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