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13/05/2015

Le numéro un du PCF à Sciences Po Poitiers

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Pierre Laurent a indiqué vouloir poursuivre son périple jusqu'à la fin de l'année… Donc jusqu'aux élections régionales.

Pierre Laurent secrétaire national du PCF a entamé en janvier un “ tour de France ”. Il a animé hier soir une conférence devant des étudiants de Poitiers.

Une quarantaine d'étudiants, une dizaine de responsables et militants du PCF 86, dont Paul Fromonteil. Hier en toute fin d'après-midi, la salle Simon-Bolivar du campus Sciences Po Poitiers affichait complet à l'occasion de la venue de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français.

" Il s'agit de renouer avec le débat de fond qui passionne "

Journaliste, ancien directeur de la rédaction de l'Humanité, cet homme politique, sénateur de Paris, n'était pas en meeting comme l'a confié quelques minutes avant son arrivée, Tilman Turpin, directeur du campus euro-latino-américain de Poitiers. Il a animé une conférence sur le thème « Communisme(s) au XXIe » lors de cette première étape poitevine qui s'inscrit, a-t-il expliqué, dans un « tour de France » des régions qu'il a entamé en janvier.
L'objectif que poursuit Pierre Laurent est de « multiplier les rencontres de proximité. » « Il s'agit de renouer avec le débat de fond qui passionne, loin du spectacle médiatico-politique auquel on assiste aujourd'hui. Nous sommes à l'heure de grands enjeux de société. » Il était donc évident de rencontrer des jeunes de cette institution. « Le monde étudiant se pose des questions : quel sera le monde de demain ? Comment répondre aux défis contemporains. Peut-on réinventer ou inventer un monde de solidarité, de coopération, de partage, un monde poursuit-il qui invente un développement durable pour les hommes et pour la planète. »
Au cours de son propos, il a évoqué la nécessité « de dépasser le système capitaliste », l'idée de « blocs communs à protéger ». « Des blocs qui ne doivent pas être marchandisés comme l'eau par exemple ».

A Châtellerault et chez Itron

Il a rappelé la proposition faite par les communistes, celle, indique-t-il, « d'inventer une sécurité sociale professionnelle qui permettrait tout au long de sa vie professionnelle de passer de l'emploi à la formation pour éviter le chômage… » Après les étudiants, Pierre Laurent rencontrera ce matin des syndicalistes à Châtellerault, avant de passer une bonne partie de la matinée sur le marché d'Ozon avec les habitants et les militants associatifs. Il se rendra à Chasseneuil (Itron) cet après-midi avant d'échanger avec les acteurs de l'Education.

 
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10/05/2015

Commémorer le 10 mai, c'est donner du sens aux mots liberté, égalité, fraternité

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Communiqué du Parti communiste français

La loi du 21 mai 2001, dite « loi Taubira », proclame : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. » Elle a également établi le 10 mai comme journée commémorative de la mémoire de l’esclavage, de la traite et de ses abolitions.

Chaque année, le Parti communiste français participe à cette commémoration profondément juste et indispensable au travail de mémoire de leurs descendants comme de toute la société française.

Alors que de nouveaux maires UMP et du FN, élus en 2014, refusent de commémorer cette journée, le PCF réaffirme qu'elle est indissociable des valeurs républicaines et de la lutte pour une société de justice, d'égalité, de solidarité et de liberté.

Commémorer le 10 mai, c’est rappeler avec force les combats de celles et ceux qui se sont levés contre le système esclavagiste. C’est donner du sens au mot liberté.

Commémorer le 10 mai, c’est affirmer l'exigence d'une République pour tous. C'est donner du sens au mot égalité.

Commémorer le 10 mai, c’est agir contre tous les racismes. C'est donner du sens au mot fraternité.

Le martyre des Amérindiens exterminés, des Africains déportés en Amérique et aux Caraïbes ne doit pas sombrer dans l’oubli. Malgré tout ce qu'ils ont subi, ces femmes et ces hommes n’ont jamais accepté leur sort et se sont toujours révoltés, allant jusqu'à conquérir leur indépendance et leur liberté à Saint-Domingue.

La lutte des esclaves pour leur liberté fait partie intégrante de l’histoire de l'humanité et de la libération humaine. Elle en constitue parmi les des pages les plus héroïques.

La première abolition de l’esclavage de 1794 fut une abolition insurrectionnelle, résultant de l’alliance entre les esclaves révoltés de Saint-Domingue et les révolutionnaires au pouvoir à Paris. Ils prirent alors le contre-pied de l’idéologie raciste dont l’organisation juridique du « Code noir » refusait aux esclaves noirs toute humanité en les qualifiant de « biens meubles ». Alors que l’esclavage et la traite négrière étaient à leur apogée, les révolutionnaires français ont affirmé à la face du monde l’unicité de l’espèce humaine. Ce n’est pas un hasard si l’esclavage fut rétabli par la réaction napoléonienne et qu’il faudra attendre le retour en force des abolitionnistes et la Révolution de 1848 pour obtenir, enfin, l’abolition définitive de l’esclavage.

Rappelons avec force que la traite négrière transatlantique et le commerce triangulaire ont modifié en profondeur l’histoire de l’Afrique, de l’Europe et du continent américain. Le développement de l'Europe, de l' « Occident », doit tout à cette forme la plus hideuse et la plus inhumaine du système d’exploitation capitaliste et au pillage des richesses et ressources du continent africain au cours des siècles, prolongées de nos jours par la prédation et la spoliation de firmes multinationales.

La traite européenne a arraché à l’Afrique 12 à 13 millions d’êtres humains. Il n’est que justice de reconnaître que la France a une lourde dette envers eux et envers le continent africain puisqu' elle porte la responsabilité de la déportation d’1,2 millions de personnes dont 80 % furent destinés à Saint-Domingue mais aussi à la Martinique et à la Guadeloupe.

Cette commémoration appelle les autorités françaises à refonder aujourd'hui sur la base de partenariats mutuellement bénéfiques la politique extérieure française et en particulier vis-à-vis des pays africains dont le développement a tour à tour été entravé par la traite, la colonisation puis les politiques d'ajustement structurel et la dette.

Les chiffres, dans leur dureté, disent toute l’humiliation de ces femmes et de ces hommes déracinés, marqués au fer rouge, vendus comme du bétail, exploités à l’extrême, martyrisés, assassinés au nom du sacro-saint profit.

Commémorer la mémoire de ces femmes et de ces hommes et reconnaître leur histoire, qui fait partie de l'histoire de notre pays, reste indispensable – aussi bien pour comprendre notre présent que pour imaginer notre avenir et lutter contre la persistance de l'esclavage à travers le monde et contre toutes les formes d’exploitation et de domination.

VOIR EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE NOTRE DOSSIER EXCLUSIF COMPLET SUR L'ESCLAVAGE

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09/05/2015

La Russie fête sa victoire de 1945, Hollande et Merkel boycottent: un affront à l'histoire

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Par 
Adjoint à la Mairie de Paris

De nombreux dirigeants mondiaux ont annoncé qu’ils allaient bouder la cérémonie du soixante-dixième anniversaire de l’armistice de 1945 sous prétexte qu’elle était présidée par Vladimir Poutine. C’est une honte et une injure.

N'oublions pas les victimes soviétiques.

Cette parade en hommage aux millions de victimes soviétiques et en l’honneur des 2,5 millions de vétérans de la "Grande guerre patriotique" me tient à cœur. Mon grand-père Marcus Klingberg, communiste comme moi, s’est porté volontaire comme médecin militaire commandant de 3e rang dans l’Armée rouge le 22 juin 1941, jour où a débuté l’offensive du IIIe Reich contre l’URSS.

Dans les combats qui ont permis la défaite de l’Allemagne nazie, on souligne à juste titre le sacrifice des soldats nord-américains. Mais on oublie de plus en plus celui, décisif, des soviétiques et de l’Armée rouge. 27 millions de morts, c’est le tribut civil et militaire – de loin le plus important – payé par les citoyens des différentes républiques de l’URSS lors de la seconde guerre mondiale.

Cela représente presque les deux tiers de la population de la France de l’époque ! Des hommes et des femmes victimes de la barbarie.

Cameron, Merkel et Hollande font un affront à l'histoire

 Je n’ai aucune sympathie pour Vladimir Poutine.

Mais il n’en est pas moins scandaleux de boycotter les cérémonies du 70e anniversaire de l’armistice. Que David Cameron, Angela Merkel et leur allié obéissant, François Hollande, fassent passer leurs préoccupations géopolitiques conjoncturelles avant le respect dû aux morts laisse pantois. Sous prétexte de faire un pied-de-nez à Poutine, ils font un affront à l’histoire.

Cette désinvolture vis-à-vis de l’histoire est d’autant plus choquante que le rôle des soviétiques dans la libération de l’Europe est aujourd’hui fortement minimisé. Ainsi, lorsque l’Ifop a demandé par sondage en mai 1945 quelle nation avait le plus contribué à la défaite de l’Allemagne, l’URSS arrivait en tête avec 57% et les États-Unis ne récoltaient que 20%.

Des décennies de propagande fumeuseSoixante ans plus tard, en juin 2004, le même institut réalise le même sondage, mais les réponses se sont inversées : les États-Unis sont cités par 58% des répondants et l’URSS par 20%. Entre les deux, des décennies de propagande, de relectures partiales des événements et de déformations à visée idéologique.

Mon grand-père m’a confié sa fierté et son émotion d’avoir vu, le 9 mai 2005, le soixantième anniversaire de la victoire des Alliés sur les nazis, où étaient présents, sur la place Rouge, des centaines d’anciens combattants soviétiques :

"Ce sont les vrais héros du XXe siècle !"

S’ils persistent dans leur inacceptable projet de boycott, ce sont à ces héros que les dirigeants européens tourneront le dos.

Publié dans le Nouvel Obs

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06/05/2015

ANDRE CHASSAIGNE : VOTE LOI RENSEIGNEMENT !

chassaigne2.pngMonsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de l’intérieur, monsieur le rapporteur, chers collègues, ce projet de loi intervient dans un contexte lourd et exceptionnel que chacun mesure.

Face aux menaces aussi bien internationales qu’intérieures, notre détermination pour combattre le terrorisme est sans faille. Les députés du Front de gauche ont toujours affirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes, où qu’il se produise et quels qu’en soient les responsables, devait être fermement combattu.

Nous ne sommes donc pas opposés au renforcement de la politique du renseignement.
Au contraire, nous partageons pleinement la volonté du Gouvernement d’offrir un cadre légal général aux activités des services de renseignement qui permettent de connaître et de prévenir les menaces pesant sur notre pays et sa population. Mais, précisément parce que l’enjeu est grave, il convient de refuser la précipitation.

Nous déplorons le recours à la procédure accélérée, alors même qu’il s’agit d’adopter des mesures par définition attentatoires aux libertés individuelles et dérogatoires au droit commun. Cette procédure d’urgence n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Surtout, nous refusons de céder à la tentation du tout sécuritaire et nous sommes très vigilants quant au respect des libertés individuelles.

C’est pourquoi nous avons, durant la discussion en séance, exposé nos inquiétudes et proposé des amendements tendant à encadrer le recours à des techniques de renseignement très intrusives, pour des motifs étendus et souvent flous, dans des domaines qui dépassent largement la lutte contre le terrorisme. Ces inquiétudes sont largement partagées. De la CNIL au conseil national du numérique, en passant par le président de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité – CNCIS –, Jean-Marie Delarue, du syndicat de la magistrature à l’Ordre des avocats de Paris en passant par le juge antiterroriste Marc Trévidic, de La Quadrature du Net à Amnesty International : tous dénoncent une extension préoccupante de la surveillance. Jusqu’au commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, qui s’émeut d’une «approche exclusivement sécuritaire».

Malheureusement, l’examen du texte en séance n’a pas permis de lever ces inquiétudes. Très peu d’améliorations ont été apportées et tous nos amendements ont été rejetés tandis que les principales dispositions ont été maintenues.

Ainsi, le texte prévoit-il toujours de renforcer l’arsenal des services de renseignement par une légalisation des pratiques illégales existantes, sans intensifier le contrôle de leurs activités – pose de balises GPS pour suivre des véhicules, intrusion dans des lieux privés, utilisation de matériel très sophistiqué comme les logiciels-espions et les IMSI-catchers.

menard.jpgIl tend également à étendre le domaine du renseignement, qui dépasse largement le champ de la lutte contre le terrorisme. De nouveaux motifs d’action et une rédaction plus extensive des missions anciennes conduisent à un élargissement inquiétant du domaine d’intervention des services de renseignement. Il organise, par ailleurs, une surveillance massive du trafic internet, analysé par un algorithme secret-défense. Il place le dispositif entre les mains de l’exécutif, évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles. Enfin, le contrôle des dispositifs mis en place est insuffisant car l’instauration d’une commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, la CNCTR, censée prendre la suite de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, n’est qu’un leurre.

De l’aveu de Jean-Marie Delarue, le président de l’actuelle CNCIS, cette nouvelle commission sera incapable de contrôler effectivement, et même a posteriori, les services secrets.En définitive, nous considérons qu’au terme de l’examen de ce texte, l’équilibre entre le renforcement de la politique du renseignement et le strict respect des libertés individuelles n’est pas atteint.

Comme le souligne François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’institut de relations internationales et stratégiques : «Le problème n’est pas d’être pour telle proportion de liberté ou de sécurité : la finalité de toute prévention et répression est de garantir nos libertés contre ceux qui exercent des violences réelles. Sinon elles sont contre-productives en fournissant des arguments aux ennemis de nos démocraties.»

Aussi, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, chers collègues, réfutons-nous tous propos opérant une dichotomie manichéenne entre «ceux qui ont le sens de l’État et ceux qui, parfois, ne l’ont pas».Les députés du Front de gauche ont « le sens de l’État », «le sens de l’État de droit». Aussi voteront-ils contre ce texte qui porte de graves atteintes aux libertés individuelles. Je sais que ce vote sera partagé par de nombreux autres députés sur les différents bancs, notamment ceux de la gauche.(Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

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Les députés du Front de gauche ont voté, cet après-midi, contre le projet de loi relatif au renseignement. Dans son explication de vote, André Chassaigne a dénoncé "une extension préoccupante de la surveillance et du domaine d'intervention des services de renseignement."

Posted by Les députés du Front de Gauche on mardi 5 mai 2015

03/05/2015

Népal : le PCF appelle à une large solidarité

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Dès l'annonce du plus grave séisme depuis 1934 au Népal qui a frappé le pays et sa population largement démunie face aux conséquences prévisibles des mouvements tectoniques, le PCF a tenu à adresser au peuple népalais un message de soutien et de solidarité.

Une semaine après le tremblement de terre, c'est en milliers que se comptent les victimes, morts et blessés, un nombre encore bien loin d'être définitif compte tenu du nombre de disparus parmi lesquels des étrangers dont plusieurs Français.

Le bilan humain et matériel de ce drame est emblématique de la gravité des inégalités dominant l'existence de millions d'êtres humains. Au Népal, aujourd'hui un des pays les plus pauvres de la planète, les forces de la nature se conjuguent à l'héritage d'un pouvoir royal de droit divin et du colonialisme britannique pour amplifier le poids des destructions matérielles et les pertes humaines provoquées par le séisme.

La solidarité doit se manifester et elle se manifeste largement, avec l'aide apportée par les autorités officielles de divers pays et des organisations internationales, par l'implication de très nombreuses ONG, par l'intervention bénévole de touristes apportant leur concours spontanément aux équipes de secours.

Mais au-delà de cette entraide de première urgence, c'est à une large solidarité que nous appelons, s'exerçant sur le long terme, mettant en commun, pour le meilleur bénéfice de tous et de chacun, les connaissances, les compétences et les moyens dont notre monde aujourd'hui et des pays comme la France disposent pour contribuer, dans une égale dignité, au développement de chacune des nations et chacun des peuples du monde.

Tel est le sens de l'engagement du PCF pour la construction d'un nouvel « ordre » mondial fondé sur l'égalité, la justice, la solidarité et la coopération réelle entre les peuples.

 

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02/05/2015

Un 1er Mai pour le progrès social

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COMMUNIQUE DE LA CGT, Vendredi, 1 Mai, 2015

Ce 1er mai 2015, Journée internationale de solidarité des travailleurs, la Confédération européenne des syndicats a appelé à la mobilisation unitaire et convergente des salariés, des privés d’emploi, des retraités, ainsi que des organisations de jeunesse, sur tout le continent, pour le progrès social.

Ce 1er mai 2015, Journée internationale de solidarité des travailleurs, la Confédération européenne des syndicats a appelé à la mobilisation unitaire et convergente des salariés, des privés d’emploi, des retraités, ainsi que des organisations de jeunesse, sur tout le continent, pour le progrès social.
 
manifestation 1 er mai 2015, CGT, PCFLa pluie n’a pas découragé les manifestants. Partout sur le territoire, 301 initiatives, le plus souvent unitaires, ont rassemblées plus de 110 000 manifestants pour exiger un autre projet social. Celui-ci passe par l’augmentation des salaires et des pensions, la création d’emplois qualifiés, un plan d’investissement pour une vraie relance économique, la promotion des services publics, une autre répartition des richesses et une protection sociale de haut niveau.
 
Autant de revendications auxquelles les projets gouvernementaux et patronaux tournent le dos : comme le Pacte de compétitivité, la loi Macron, le projet de loi sur le dialogue social, le projet de loi Santé…
 
Toutes les organisations de la CGT engagées dans cette journée de lutte, peuvent se féliciter de sa réussite : 12 000 manifestants à Paris ; 10 000 à Marseille ; 7 000 à Toulouse ; 3 500 à Bordeaux ; 3 000 à Lyon ; 2 000 à Montpellier, Nice, Strasbourg et Grenoble ; 1 800 à Caen ; 1 500 à Nantes, Rennes et Perpignan ; 1 200 à Clermont-Ferrand, Bayonne et Pau ; 1 000 à Toulon, Tarbes, Nancy, Avignon, Rouen et Albi ; 800 à Tour, Angers, Cherbourg, Hennebont et Metz ; 750 à Valence ; 600 à Saint-Brieuc ; 500 à Lavelanet, Dijon, le Puy-en-Velay et Orléans…
 
Les politiques d’austérités font partout preuve de leur inefficacité, elles creusent les inégalités et plongent dans la misère des dizaines de milliers de salariés.
La CGT invite ses organisations à amplifier la mobilisation dans les semaines à venir, en multipliant les rencontres avec des salariés sur les lieux de travail, permettre qu’ils s’emparent de leurs affaires et portent haut et fort leurs revendications.
 
L’enjeu est de faire grandir et converger, dans l’unité des salariés, le bouillonnement revendicatif qui s’exprime, en témoignent les nombreuses luttes qui existent déjà dans les entreprises comme par exemple chez Carrefour Market, SODEXO, dans les transports…
 
Avant l’été, la CGT proposera de nouvelles initiatives et temps forts de mobilisations.
 
Montreuil, le 1er mai 2015 
 
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30/04/2015

Non au gel des pensions de retraite

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Après le 3 juin et le 30 septembre 2014, le 17 mars puis ce 9 avril 2015, les retraité-e-s, à l’appel unitaire des organisations syndicales, ont manifesté leur colère de voir leurs pensions bloquées depuis des mois, leur pouvoir d’achat en baisse depuis des années du fait aussi de l’augmentation constante des dépenses contraintes et des multiples mesures fiscales qui les touchent.

Après la période électorale marquée par une forte abstention, un sentiment d’abandon des plus précaires et un rejet de la politique libérale menée par François Hollande, à l’évidence, le gouvernement reste sourd à l’expression de la colère, au dégoût face aux promesses non tenues, aux reniements, aux capitulations.

En effet, nous apprenons que le gouvernement pour réaliser quelques économies supplémentaires, suivant le programme de stabilité 2015-2018 présenté le mercredi 15 avril ne revaloriserait pas les pensions de retraite de base, le 1er octobre prochain. Les pensions resteraient donc figées jusqu'en octobre 2016, alors qu'elles n'ont plus été revalorisées depuis avril 2013. C’est insupportable !

La politique du gouvernement Hollande/Valls ne sert que le grand patronat et la finance. Pour les patrons des dizaines de milliards d’euros via le pacte de responsabilité et autre Crédit d’Impôts Compétitivité Emploi. Pour les retraité-e-s, baisse continue du pouvoir d’achat des pensions, réduction de la couverture maladie, augmentation des impôts, de la TVA, de la CSG, création de la CASA. Alors que 220 milliards d’euros d’aides publiques sont versés sans contrôle aux entreprises, il est légitime d’exiger la revalorisation des pensions et qu’aucune pension ne soit inférieure au SMIC, porté à 1700€ brut.

09:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, retraites, social | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!