14/12/2015
Pierre Laurent. "La situation nouvelle n'est pas favorable au monde du travail"
Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, au soir du second tour des élections régionales.
12:16 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, régionales | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/06/2015
Élections régionales : le PCF appelle au rassemblement et à la convergence citoyenne
RÉSOLUTION DU CONSEIL NATIONAL
Les élections régionales auront lieu en décembre prochain.
Au lendemain de l'adoption de la loi NOTre qui bouleverse l'organisation de la République, la portée territoriale, nationale et européenne des nouvelles régions souligne l’importance de ce scrutin. Après les départementales il s'agit pour le pouvoir et le Medef de faire de cette entité territoriale un relais de la mise en concurrence des territoires au détriment de l'emploi, du progrès social, de la démocratie locale et des dépenses publiques d’intérêt général. A la clef, ce seront de nouvelles souffrances pour les populations.
Ces élections seront également la dernière consultation électorale avant 2017 dans un contexte de politique austéritaire aggravée et de recomposition politique accélérée.
Deux enjeux sont mêlés avec ces élections :
- L'avenir de la République : des régions au service de la solidarité et de l'égalité ou des régions au service de la compétition et des inégalités.
- Une issue véritablement de gauche à la crise politique ou l'enfoncement dans une situation qui bloque tout espoir.
Nous refusons la perspective de régions au service exclusif de la métropolisation libérale laissant à l'autre bout de la chaîne, des « déserts» et des territoires d’exclusion.
Nous voulons préserver le droit à l'égalité territoriale, travailler à une harmonisation des territoires dans une vision équilibrée de l'aménagement. Nous voulons promouvoir un nouveau modèle de développement économique, agricole et urbain en liaison avec de nouveaux droits de la personne et des salarié-e-s. Nous voulons des régions solidaires citoyennes, démocratiques, écologiques, féministes.
Nous voulons faire entrer dans le pouvoir régional les exigences populaires de solidarité et d'égalité, faire des élections régionales un moment du rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent des politiques de gauche alternatives à l'austérité, à l'offensive sécuritaire et liberticide actuelle.
Nous voulons construire pour cela des dynamiques politiques et citoyennes jusqu'aux urnes qui mettent en échec la droite et l'extrême droite et ouvrent la possibilité de politiques publiques de gauche offensives.
Dans les régions dirigées par des majorités de gauche, les communistes avec leurs élu-e-s ont permis des avancées pour les populations que nous revendiquons dans le contexte actuel : un réseau ferré public œuvrant au désenclavement et défendant des politiques de tarification sociale, des espaces de gratuité ou de nouveaux droits ; des engagements conséquents dans la construction et la rénovation des lycées, le développement de la formation professionnelle incluant les publics défavorisés ; le soutien à l’innovation et la recherche, aux PME PMI et la création de politiques d'ESS favorisant l’emploi de proximité ; la promotion de la culture du sport pour toutes et tous et de l’éducation populaire, l'avancement de politiques d'égalité entre les hommes et les femmes.
Le PCF a fortement contribué à ces acquis que nous ne voulons pas voir abandonner ou brader. Nous refusons que la droite et l’extrême droite s’emparent de nouveaux pouvoirs et points d’appui pour 2017. Mais nous ne découplons pas cet objectif d’œuvrer à des politiques solidaires, citoyennes, écologiques remettant l'humain au coeur des priorités régionales à rebours des logiques financières de concurrence imposées par l'Europe.
Aujourd'hui, il s'agit de permettre de nouvelles avancées en combattant les logiques de compétitivité et leurs effets ravageurs pour les politiques publiques locales. Il s'agit encore de s'attaquer au coût du capital , de mobiliser de nouveaux moyens financiers au service d'objectifs d'emploi, de formation, de promotion de tous les services publics.
Pour une nouvelle union populaire, nous appelons au rassemblement et à la convergence citoyenne.
Le PCF a pris la décision de rencontrer dans chaque région l'ensemble des forces de gauche et de travailler avec elles les conditions du rassemblement politique et citoyen le plus large à gauche.
Les régions ne sauraient être les relais des choix gouvernementaux et européens. La situation de crise sociale économique écologique ou encore démocratique appelle au contraire des politiques clairement anti austéritaires et anti libérales.
Des convergences de projet s'affirment entre les forces du Front de gauche, écologistes, Nouvelle donne, des militants ou personnalités socialistes, acteurs sociaux, militant-e-s antiracistes, et féministes, culturels, intellectuels et syndicalistes qui, comme nous, cherchent à œuvrer à l’alternative à gauche ouvrant la possibilité de plate formes régionales et de listes de large rassemblement de 1er tour pour des politiques régionales d'une gauche offensive et citoyenne.
Un premier état des lieux montre que le débat des communistes s'oriente très majoritairement vers ce choix et sa mise en œuvre. Il y a de la disponibilité pour favoriser l'implication politique et citoyenne la plus large possible sous toutes les formes et à tous les niveaux.
Il atteste également de la volonté largement partagée des communistes de travailler pour le second tour à la fusion des listes capables de battre ensemble la droite et l’extrême droite.
Nous travaillerons à ce rassemblement en fonction des configurations régionales, avec l'objectif de pousser tout au long de la mandature les objectifs que nous aurons portés dans la campagne du premier tour et d'assurer la présence de nombreux élu-e-s communistes, Front de gauche et issus de nos listes de rassemblement dans les nouvelles assemblées.
Leur présence sera un facteur déterminant pour les politiques qui y seront menées et pour travailler les rapports de force en lien avec les citoyen-e-s et le mouvement social.
Les discussions montrent le besoin pour le PCF d’être à l’offensive pour faire vivre nationalement notre démarche.
Dans les semaines qui arrivent les communistes seront appelés à déterminer leurs choix de rassemblement et leurs chefs de file région par région. Ils resteront maîtres de leurs décisions jusqu'au terme des consultations en cours. Les options diverses, si elles existent dans les régions, devront être soumises à leur choix.
Le Conseil national tient à souligner que notre démarche de pactes régionaux et de listes de large rassemblement au premier tour autour de ces pactes sera d'autant plus forte et efficace si elle est mise en œuvre nationalement dans toutes les régions.
Passer à la vitesse supérieure.
Alors que nous tenons ce Conseil national du PCF, le débat politique est en train de s’accélérer. Nationalement comme dans les régions. Le congrès du PS a attesté de sa volonté de sceller son unité autour d’un soutien au Président de la République. Tout montre que le malaise reste pourtant aussi profond
De plus en plus de voix, socialistes comme du Front de gauche, d’EELV , de Nouvelle Donne, de la sphère sociale disent leur volonté d’en finir avec cette politique gouvernementale qui conduit tout droit à la montée de l'abstention, à la désespérance, la montée de l'abstention nourrissant le vote FN et celui pour la droite la plus revancharde. Le champ des possibles grandit pour construire des majorités de projets et d’idées, des majorités pour gouverner.
Aujourd’hui il ne suffit plus de désigner ce que nous refusons, il s’agit alors d’affirmer ensemble et dans le respect de chacun ce que nous entendons faire.
Les élections régionales seront déterminantes pour les politiques qui y seront menées bien sûr, elles pourront être également déterminantes dans notre capacité à relancer l'intervention populaire. Le CN du PCF appelle à se rassembler faisant de ces élections un moment utile à nos concitoyens, permettant de faire grandir une nouvelle gauche porteuse d'alternative.
Il ne s’agit pas de nier les différences ni même de se cacher qu’il reste encore un long chemin à parcourir, mais notre responsabilité comme celle du Front de gauche est de nous mettre au service du mouvement citoyen, de celles et ceux qui continuent à lutter comme ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers à le faire au sein de leur entreprise, pour préserver des lignes SNCF, des lycées, des hôpitaux de proximité, pour une mobilisation citoyenne face à la finance et une autre utilisation de l'argent des banques et des budgets, le maintien d’une agriculture paysanne, d’une association culturelle..
Le PCF entend s’engager sans réserve dans cet objectif !
Conseil national du PCF
Paris, le 10 juin 2015.
22:52 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, pcf, élections | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/03/2010
REGIONALES : ACCORD NATIONAL
Après deux jours de négociations, le PS, Europe Ecologie et le Front de Gauche ont scellé mardi un accord général en vue d'une fusion de leurs listes pour le second tour des régionales, à deux régions près en métropole.
"On a fait le rassemblement de toute la gauche" et "la campagne" du second tour "est lancée", a dit Benoît Hamon, porte-parole du PS, à l'issue des négociations, commencées lundi.
"C'est la confirmation du rassemblement de la gauche, une amplification par rapport à 2004 (précédentes régionales). Rien n'est véritablement joué. Tout le sera le 21 mars", a déclaré M. Hamon, à propos d'une victoire de la gauche.
Tout au long de ces négociations, les trois patronnes de partis Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (Verts) et Marie-George Buffet (PCF) ont été régulièrement en contact.
Concrètement, la fusion se fera partout entre socialistes et écologistes, sauf en Bretagne.
Dans le Limousin, c'est avec le Front de gauche (PCF + Parti de gauche) allié au NPA que le PS n'est pas parvenu à un accord. Interrogé sur le cas de la Picardie, M. Hamon a répondu ne pas être au courant d'une absence d'accord.
En Bretagne, le président socialiste Jean-Yves Le Drian et l'écologiste Guy Hascoët 12,21% n'ont pu trouver d'accord. Le premier parlant de position "intangible" malgré une "volonté d'ouverture", le second dénonçant la "vision hégémonique d'un parti".
Mais, fort de ses 37,19% au premier tour, le président sortant ne devrait pas s'inquiéter de cette triangulaire avec l'UMP.
Alors qu'une quadrangulaire (UMP, FN, PS et PG) semblait encore, à la mi-journée, se profiler dans le Nord/Pas-de-Calais, un accord a finalement été trouvé à gauche dans le fief de la maire de Lille.
Dans le Limousin, le président sortant Jean-Paul Denanot qui a obtenu 38,06% au premier tour n'a pu faire accord avec la liste d'alliance PCF-Parti de gauche-NPA conduite par Christian Audouin (PCF), créditée de 13,13%, pour Eric Coquerel, secrétaire national du Front de gauche: "les socialistes n'acceptent pas que les militants du NPA soient intégrés sur les listes".
Outre-mer, le PS réunionnais a décidé mardi de maintenir sa liste, faute d'un accord avec la liste du président sortant du conseil régional Paul Vergès (PCR), ce qui entraînera une triangulaire avec l'UMP.
20:23 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, france | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/02/2010
LE FRONT DE GAUCHE, REFLEXION , CONSTRUCTION ET ACTION
La réunion publique organisée par le Front de Gauche à Lisses (lire le compte rendu) a permis à l’issu des interventions des différents candidats à l’élection régionale et de la réaction du public d’établir une synthèse de ce qu’est le Front de Gauche aujourd’hui.
REFLEXION
Le Front de Gauche doit être un pôle attractif pour que en France, et également en Europe, la gauche soit vraiment à gauche et ne doit pas se situer dans un cadre d’alternance mais d’alternative à la politique ultralibérale menée aujourd’hui. Les contre exemples de ce qui se passe en Grande Bretagne, en Italie, en Espagne, en Allemagne…ont été soulignés par de nombreux participants.
Il doit pour cela être porteur d’espoir, de propositions originales et profondément anti-capitaliste. Un socle de propositions communes de l’ensemble des partis et mouvements constituant le Front de Gauche doit être proposé, à l’image de ce qui est déjà présenté à l’occasion des élections régionales ou européennes. Cela ne doit pas être un simple catalogue mais un programme vivant, créatif, et être placé sous la responsabilité des citoyens avec des élus qui devront en rendre compte.
CONSTRUCTION
Le Front de Gauche se construit tous les jours et avance. Le rôle des partis constitutifs de ce Front est primordial. Le Parti communiste, la Parti de Gauche, la Gauche Unitaire doivent être les garants du développement de ce Front. Chacun doit garder son autonomie, garantie d’une complémentarité et du développement de ce mouvement. La fusion n’est pas à l’ordre du jour et pourrait s’avérer catastrophique. Le type de rassemblement à l’échelle syndicale de la CGT et de la FSU est à cet égard instructif.
Dans le cadre de la construction de ce Front de Gauche l’élargissement est indispensable. Les citoyens, non membres d’un parti ou association doivent y avoir toute leurs places, pour cela le Front de Gauche doit imaginer des formes appropriées qui garantissent à ces participants leurs investissements personnels et le respect.
ACTION
Le Front de Gauche est partie prenante du mouvement social et doit être son prolongement politique à l’occasion des élections. C’est un carrefour où l’action politique doit retrouver sa noblesse, son authenticité. Il n’existe pas pour lui-même, mais être à la disposition des luttes sociales et sociétales progressistes, et être une force majeure pour proposer et édifier un autre type de société opposé à la loi de la jungle des marchés aussi bien au plan national et international.
E-Mosaïque
FRONT DE GAUCHE DEBAT A LISSES
envoyé par E-Mosaique. - L'actualité du moment en vidéo.
19:33 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, régionales, pcf, pg, gu | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
10/01/2010
FRONT DE GAUCHE, RASSEMBLEMENT REUSSI
Commençant par un "meilleur voeu à notre France des rébellions", le président du Parti de Gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon -qui a renoncé à conduire en Ile-de-France la liste du Front de Gauche au profit d'un communiste- a précisé: "nous ne cherchons à récupérer aucune lutte, nous ne donnons de conseils à personne!".
Devant une assemblée de 4.000 militants agitant leurs drapeaux rouges siglés PG ou PCF, Jean-Luc Mélenchon n'a épargné ni les Verts ni les socialistes.
"Nous refusons l'alliance avec le MoDem", a asséné l'ex-socialiste.
"La taxe carbone, elle revient, elle défigure le combat écologiste", a-t-il ajouté, ironisant sur "le capitalisme vert", le PG et le PCF fustigeant de concert le capitalisme coupable de nombreux maux dont les problèmes de pollution et d'environnement.
S'attaquant plusieurs fois à la "bande du Fouquet's" qu'incarne, à ses yeux, le pouvoir actuel et s'adressant "à ceux et celles qui n'ont pas de Rolex", Marie-Georges Buffet a invité les électeurs à sortir du "laisser-faire libéral".
"Ne laissons pas rabougrir les élections en plébiscites locaux avec les grands ducs régionaux. La gauche routinière doit s'effacer et une gauche de combat doit prendre la relève", a lancé, en écho, le tonitruant Jean-Luc Mélenchon, sous les applaudissements nourris.
Pour Marie-Georges Buffet, "les dirigeants socialistes sont encore dans l'impasse libérale et d'autres boudent dans leur coin. Aujourd'hui la gauche (du Front de Gauche, ndlr) relève la tête!".
Peu auparavant, le président du PG avait encore raillé le PS "souffrant de la maladie de la grosse tête" et confiant au point d'"annoncer qu'il remportera 30 régions sur 22!". Eclats de rire de la salle.
"Ne perdons jamais de vue que les élections régionales sont nationales. L'emploi, l'éducation, la santé, l'environnement, les élections posent tous les problèmes de la vie du pays. Tout compte, la lutte sociale comme l'exigence du retrait en Afghanistan", a-t-il ajouté.
Leurs discours avaient été précédés de prises de parole de travailleurs sans-papiers, d'un gréviste de la faim d'EDF dénonçant "les conditions de management dans les entreprises", ou encore du porte-parole de Génération Palestine.
Les deux formations (PG et PCF) font liste commune dans 16 régions (et 17 si un accord est trouvé pour la Corse). En Ile-de-France, ce sera le communiste Pierre Laurent qui conduira la liste.
Résumant la position générale du Front de Gauche en s'exprimant quasiment en dernier, Marie-Georges Buffet a enfin invité "les ouvriers, le peuple, les intellectuels", déçus de la gauche et "qui récoltent des miettes", à choisir le vote de "l'antisarkozysme utile, de l'unité de la gauche et de l'écologie sociale".
De Philomène BOUILLON (AFP)
22:23 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/01/2010
REGIONALES : LA DYNAMIQUE FRONT DE GAUCHE
Jean-Luc Mélenchon a annoncé, vendredi 8 janvier, qu'un accord était conclu entre sa formation et le PCF pour des listes communes aux régionales. Il a aussi promis une campagne "enthousiaste" contre la droite. A l'issue de longues négociations, les deux formations font listes communes dans 16 régions - et 17 si un accord intervient sur la Corse - dans le cadre de leur alliance le "Front de gauche". "C'est considérable, c'est un événement politique", s'est réjoui le président du Parti de gauche.
"On se battra comme des lions"
L'eurodéputé ne sera pas tête de liste en Ile-de-France, comme il l'aurait souhaité - "cela m'aurait follement amusé", reconnaît-il- et a fini par se soumettre aux voeux du PCF qui imposait son numéro deux Pierre Laurent. Mais il se défend d'avoir "cédé". "Ce n'était pas l'affaire du siècle, je ne me sens frustré de rien", affirme-t-il, promettant de se battre "avec enthousiasme" dans toute la France. "On se battra comme des lions" autour de Pierre Laurent, assure Jean-Luc Mélenchon, soulignant que des dirigeants de son parti conduiront les listes dans trois départements franciliens, dont Paris.
Faire barrage à Georges Frêche
Le Parti de gauche conduira les listes de l'alliance dans les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes et Franche-Comté et aura 24% des places éligibles.
"La vitrine de notre stratégie est le Languedoc-Roussillon", où le Front de gauche s'est allié avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, contre le président sortant Georges Frêche. Il a aussi annoncé que dans cette région, un accord est en train d'être conclu entre le Front de gauche et les Verts pour une fusion des listes au second tour, en faveur de celle arrivée en tête. Ceci pour faire barrage à Georges Frêche.
"Viser la droite"
Dans les autres régions, le Front de gauche soutiendra au deuxième tour le candidat de gauche le mieux placé. "Notre campagne vise la droite" et non le Parti socaliste. "Il ne s'agit pas de rajouter des plaies aux bosses", a souligné l'eurodéputé, qui interviendra à la tribune du premier meeting de lancement de campagne du Front de gauche, dimanche à Paris.
(Nouvelobs.com avec AFP, photos exclusives E-Mosaïque)
15:16 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, régionales | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/10/2009
Régionales : mise au point du PCF
Dans un communiqué , le PCF estime que "les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon dimanche soir sur France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.
Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche. La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.
Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.
Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.
Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile deFrance, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants. La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs", dit encore le PCF, dans un communiqué intitulé "Le rassemblement ne fait pas bon ménage avec les coups de forces médiatiques".
18:22 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |