REGIONALES : LA DYNAMIQUE FRONT DE GAUCHE (09/01/2010)

melanchon3.jpgJean-Luc Mélenchon a annoncé, vendredi 8 janvier, qu'un accord était conclu entre sa formation et le PCF pour des listes communes aux régionales. Il a aussi promis une campagne "enthousiaste" contre la droite. A l'issue de longues négociations, les deux formations font listes communes dans 16 régions - et 17 si un accord intervient sur la Corse - dans le cadre de leur alliance le "Front de gauche". "C'est considérable, c'est un événement politique", s'est réjoui le président du Parti de gauche.

"On se battra comme des lions"


laurentpierre.jpgL'eurodéputé ne sera pas tête de liste en Ile-de-France, comme il l'aurait souhaité - "cela m'aurait follement amusé", reconnaît-il- et a fini par se soumettre aux voeux du PCF qui imposait son numéro deux Pierre Laurent. Mais il se défend d'avoir "cédé". "Ce n'était pas l'affaire du siècle, je ne me sens frustré de rien", affirme-t-il, promettant de se battre "avec enthousiasme" dans toute la France. "On se battra comme des lions" autour de Pierre Laurent, assure Jean-Luc Mélenchon, soulignant que des dirigeants de son parti conduiront les listes dans trois départements franciliens, dont Paris.

Faire barrage à Georges Frêche


Le Parti de gauche conduira les listes de l'alliance dans les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes et Franche-Comté et aura 24% des places éligibles.
"La vitrine de notre stratégie est le Languedoc-Roussillon", où le Front de gauche s'est allié avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, contre le président sortant Georges Frêche. Il a aussi annoncé que dans cette région, un accord est en train d'être conclu entre le Front de gauche et les Verts pour une fusion des listes au second tour, en faveur de celle arrivée en tête. Ceci pour faire barrage à Georges Frêche.

"Viser la droite"


Dans les autres régions, le Front de gauche soutiendra au deuxième tour le candidat de gauche le mieux placé. "Notre campagne vise la droite" et non le Parti socaliste. "Il ne s'agit pas de rajouter des plaies aux bosses", a souligné l'eurodéputé, qui interviendra à la tribune du premier meeting de lancement de campagne du Front de gauche, dimanche à Paris.

(Nouvelobs.com avec AFP, photos exclusives E-Mosaïque)

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