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19/04/2012

Henin-Beaumont contre le Front national , retourner au charbon, inauguration du nouveau siège du Pcf

front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, présidentielle 2012, front de gauche info, henin-beaumont, Entre février et aujourd’hui, quelque chose a bougé à Hénin-Beaumont. La dynamique du Front de gauche vient bousculer le FN qui jusqu’ici paradait et pérorait. Désormais, un air de résistance flotte sur la ville.

Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), envoyée spéciale. «BHB ! » Bienvenue à Hénin-Beaumont, lance en riant Abdel Baraka, enfant d’une nombreuse fratrie, enfant de mineur grandi dans les corons. Abdel est animateur, comédien, touche-à-tout et, surtout, inquiet d’avoir vu sa ville estampillée un jour Front national. Un premier temps assommé, sonné, groggy, il a retroussé les manches pour « retourner au charbon », comme il dit.

Ce jour-là, sur la place du marché, un faible rayon de soleil ne nous réchauffe pas de la froidure de ce mois de février. La campagne présidentielle n’est pas encore parvenue jusqu’ici. C’est jour de marché. Rien de particulier. Soudain, débarquent des équipes de France 3, de M6, dépêchées pour recueillir des réactions suite à une énième polémique entre le maire de la ville et… Marine Le Pen. « On a l’impression que les journalistes viennent à Hénin comme on va au zoo », lâche Abdel, mi-amusé, mi-curieux. Pour se réchauffer, direction la Friterie Gonzalez. Marie-Françoise, la patronne, est une figure de la vie locale, pas une star, non, juste une femme qui ne s’est jamais résignée face à l’adversité. Fille d’immigrés espagnols républicains, elle porte sur la situation de sa ville un regard lucide et pertinent. En deux temps, trois mouvements, elle brosse un tableau de la vie politique locale édifiant. La mainmise totale du Parti socialiste sur la ville, qu’il dirige depuis 1947, clientélisme et corruption à tous les étages... Tout cela a fini par gangrener la vie politique. « Les gens se sont sentis abandonnés, humiliés, poursuit-elle. Pour le FN, ce fut une aubaine et ils ont su s’engouffrer dans la brèche. » Pour Chantal Lamarre, sociologue et directrice de la scène nationale de Loos-en-Gohelle dans le bassin minier, « la paupérisation s’accélère et ça durcit les clivages. On croise la souffrance, l’humiliation d’avoir été mineur, ouvrier… et de ne plus être. Alors les gens s’accrochent à des explications simplistes pour mettre des mots sur cette souffrance. Les délocalisations dans le bassin ont été vécues comme une double peine. Un ouvrier perd non seulement son emploi mais aussi son métier ».

Retour chez Mme Gonzalez : « J’ai vu le tissu social se désagréger. Quand tu es au chômage, tu es tout seul. Le FN a bien calculé son coup. Nous n’avons rien vu venir. Mais ici, les gens sont plus fâchés que fachos. » Alors quand elle entend sur France Culture que « le citoyen lambda qui vote FN est prolo et habite Hénin-Beaumont », son sang ne fait qu’un tour. « Dans le bassin minier, on a souffert des fermetures à tour de bras. Le coup le plus dur fut celle de Metaleurop. Le jour le plus triste, ce fut le lendemain des élections européennes : tout Hénin-Beaumont était recouvert d’affiches de Le Pen… »

Alors microclimat ou laboratoire national selon les vœux de la candidate du FN ? « Le FN a progressé là où l’industrie a foutu le camp, explique Hervé Poly, responsable communiste du département et candidat aux législatives sur Hénin-Beaumont. Quand le FN a décidé de faire main basse sur la ville, il a concentré là tout son appareil militant. Une quarantaine de frontistes venus d’ailleurs ont arpenté la ville. Mais très vite, le FN a dû faire appel à des sociétés ou payer des chômeurs pour distribuer ses tracts. C’est un colosse aux pieds d’argile. » Quid de cette antienne répétée sur tous les tons à propos du glissement de l’électorat communiste vers l’extrême droite ? « En 1995, la droite à Hénin-Beaumont faisait 20 %. En 2001, 10%. En 2008, 5%, calcule Hervé Poly. Le FN a littéralement siphonné l’électorat de droite. Qu’une partie du vote ouvrier se soit tournée vers le FN, c’est un fait. Mais de là à dire que c’est l’électorat communiste… » Pour Caroline Troy, adjointe au maire (MRC) dans l’actuelle municipalité, l’électorat FN provient en partie « d’anciens électeurs socialistes qui n’en pouvaient plus de la corruption, de l’augmentation des impôts locaux (+ 85%), du bradage des terres agricoles pour édifier des centres commerciaux à perte de vue. Soudain, ils ne reconnaissaient plus leur ville ».

Quelques semaines ont passé. Retour à Hénin, dimanche dernier. Ce jour-là, la candidate frontiste tient meeting à l’espace François-Mitterrand. Mille cinq cents personnes, pour un meeting national dans ce que d’aucuns qualifient un peu trop facilement de « fief » de Marine Le Pen, ça ne fait pas lourd. Dans l’assistance, des familles, quelques bourgeois propres sur eux en loden ou veste de chasse venus de Douai, quelques jeunes aux cheveux ras… Majoritairement très mâle, la salle agite sagement des drapeaux bleu-blanc-rouge. J’ai croisé Jean-Marc, ouvrier, cinquante ans, on lui en donne dix de plus ; Malika, quarante-trois ans, gardienne ; Quentin, vingt ans, ouvrier-boulanger. Ils sont perdus, en veulent aux immigrés qui viennent soit « leur piquer leur travail », soit « nuire à ceux qui sont déjà là ». Quant à Dany, jeune homme fringant, vingt-sept ans, entrepreneur, il fustige « l’insécurité, l’immigration » et pense « comme Marine, qu’il faut se débarrasser des syndicats ». Quinze minutes de discours, plus d’une heure de questions-réponses triées sur le volet à la manière des Grosses Têtes : « Question de Louise, chante l’animateur au micro : mon fils s’est fait agresser par une bande de lâches d’origine immigrée. Que comptez-vous faire contre l’insécurité ? »

 La ficelle est si grosse que même les plus convaincus s’en étranglent de rire. École, hôpitaux, retraites, prix de l’essence, handicap, corruption, délocalisations et toujours une seule et même réponse : l’immigration, source de tous les maux. Sourire carnassier, le discours de la candidate est rodé qui maintient son auditoire dans l’asservissement, la peur, la frustration. Besoin de respirer un grand bol d’air. On retrouve Marie-Françoise Gonzalez.

Elle a moins le moral dans les chaussettes que lors de notre première rencontre. « Je suis contente que Mélenchon en soit là, je ne vois que le Front de gauche pour mettre KO Marine Le Pen et je souhaite que cette dynamique se poursuive aux législatives et aux municipales. » Marie-Françoise s’est rendue en famille au meeting de Lille et en est repartie « boostée ! ». « Il rassemble une gauche qui ne savait même plus pourquoi elle devait exister. Il fait appel à l’intelligence des plus humbles.

Le FN a pourri la vie politique alors on votait par défaut mais là… Restons unis contre le Front de la connerie ! », plaisante-t-elle. Non loin de sa Friterie, à côté de l’hôtel de ville, le local flambant neuf du Parti communiste. David Noël, enseignant, secrétaire de section, est fier de me le faire visiter. Sur la façade, « l’Humain d’abord ».

 Tout un symbole. Depuis 2009, le seul local politique était celui du FN, légèrement camouflé au premier étage d’une maison du centre-ville. « Hénin-Beaumont n’est pas le fief du FN. C’est devenu insupportable de s’entendre dire ça. Notre objectif, c’est d’avoir un local ouvert aux habitants de la ville avec des permanences pour accueillir les gens, parler, les aider, les écouter. » Inauguré hier en présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, il portera le nom de Nestor Caloone, brigadiste en Espagne, l’un des chefs de la Résistance dans le bassin minier, interné, maire communiste d’Hénin-Beaumont de 1945 à 1947. À la Libération…

Marie-José Sirach pour l'Humanité


Reportage JT France 3 17-04-12 par PCF62

09/04/2012

FRONT DE GAUCHE : LE RENOUVEAU DU PCF !

bastillejeunes.jpgDepuis le début de l’année, un nouvel adhérent communiste sur deux a moins de 30 ans. Le parti donné moribond profite de la candidature Mélenchon à la présidentielle. De jeunes militants témoignent.

Les vieux doivent se sentir moins seuls. A chaque meeting, c’est pareil : à Lille, à Clermont-Ferrand, sur la place de la Bastille à Paris… Des jeunes sont là. Dans les réunions de Jean-Luc Mélenchon, ils arborent l’autocollant «PCF». Le sigle est placé en évidence sur le poitrail. Au Parti communiste, les têtes se font tout à coup moins grises. Y aurait-il péril jeune en la demeure rouge ?

«Depuis le début de l’année, sur les 2 500 adhésions recensées, la moitié d’entre elles sont des moins de 30 ans», observe Jacques Chabalier, chargé du secteur «vie du parti» au PCF. Les communistes profitent à fond de l’«effet Front de gauche-Mélenchon».

La vague ressemble à celle connue en 2005, durant la campagne contre le traité constitutionnel européen. Faisant déjà tréteaux communs avec Mélenchon, les communistes avaient alors enregistré 8 000 nouvelles adhésions en un an. «Pour la première fois depuis un quart de siècle, nous avions cessé de perdre des militants», se souvient Chabalier.

jcune.jpgAujourd’hui, Pierric Annoot, secrétaire général du Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), est lui-même «surpris» de ce nouvel attrait : «On a fait 321 adhésions à la Bastille, 70 au meeting de Lille», détaille le patron de la «JC», dont l’organisation compte 12 000 membres. «D’habitude, les jeunes prennent une carte lors d’un mouvement social, type CPE en 2006, poursuit-il. Pas dans le cadre d’une campagne présidentielle.»

fgemploi.jpg«Astre mort»,«décrépit»,«fini» : que n’a-t-on pas entendu depuis l’imposant siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris… A tort ? En 1974, près de la moitié des délégués au congrès avaient moins de 30 ans. En 2010, ils étaient à peine plus de 10%.Fin 2011, sur 130 000 adhérents déclarés, ils n’étaient plus que 10 000.

Cette présidentielle est pour le PCF une cure de jouvence. «Le parti est dans une nouvelle phase d’ouverture, observe l’historien Roger Martelli. Ce ne serait pas surprenant qu’il y ait un rajeunissement. Maintenant, il faudra voir ce que ça veut dire en termes de culture militante, de rapports avec la structure du parti.»

Par LILIAN ALEMAGNA, pour Libération

20/03/2012

DRAME : HOMMAGE COLERE ET DIGNITE !

hommage.jpgAprès les tueries ignobles dont ont été victime des enfants et des soldats d’origines juives ou musulmanes la France entière a rendu hommage dans la dignité à ces tragédies. Partout une minute de silence a permis une pensée forte vers ces communautés et familles frappés dans la douleur de toute la nation.

A Evry par exemple devant la Mairie élus et agents de la collectivité se sont recueillis avec émotion devant les conséquences de ce drame. Florence Bellamy Maire adjointe est intervenue au nom de la Municipalité. A ces côtés d’autres élus étaient présents dont Diego Diaz Maire adjoint et Claudette Chaduteau pour le Groupe communiste.

laurentpierre.jpgPierre Laurent secrétaire national du PCF à pour sa part déclaré :

Un crime monstrueux vient de se dérouler à Toulouse. Un tireur a fait feu sur des écoliers juifs.

Ce drame nous bouleverse comme il nous révulse. Je veux dire mon émotion et ma solidarité, comme celle de tous les communistes français aux familles des victimes et à la communauté juive de Toulouse touchée en plein cœur.

Tout doit être fait pour mettre un terme aux agissement de ce criminel au plus vite.

melenchon8.jpgJean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle a indiqué :

Je veux dire ma plus vive émotion après les meurtres horribles commis ce matin à Toulouse.

Les pensées de tous les Français se tournent vers les parents, les familles, les enfants déchirés par l'horrible nouvelle. Tous les Français se savent personnellement atteints dans cette circonstance.

Après les meurtres de Montauban, ceux de Toulouse semblent indiquer une démence raciste des criminels. S'il est trop tôt pour en être sur, il est certain que cela ajouterait l'ignominie au crime.

La solidarité et la concorde que nous manifestons aujourd'hui autour de nos victimes est le meilleur rempart pour l'avenir

11/03/2012

DISCOURS DE SARKOZY A VILLEPINTE : LES REACTIONS AU FRONT DE GAUCHE DONT PIERRE LAURENT

sarkocon.jpgA l'issue du très droitier discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte, les réactions à gauche n'ont pas tardé à tomber et vont toutes dans le même sens, fustigeant un Nicolas Sarkozy fuyant tout explication sur son bilan et jouant des divisions, notamment en excitant les Français contre les "corps intermédiaires", pour mieux revendiquer le titre auto-décerné de "candidat du peuple".

sarkozy,villepinte,front de gauche,pierre laurentPour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste :

"Cet après-midi à Villepinte, Nicolas Sarkozy a ignoré les grandes urgences sociales du pays : logement, salaires, emploi et école n'ont pas une seule fois été évoqués.

Et quand le chef de l'État a parlé du social, c'est pour fustiger les chômeurs, les immigrés et les syndicats. Il a même réussi le tour de force de faire huer les chômeurs, alors que ce sont des travailleurs victimes des politiques de licenciements.

Quand à l'Europe, ce fut du grand art ! Il a purement menti sur toute la ligne. Nicolas Sarkozy promet une Europe protectrice, alors que le 1er mars, il a signé un nouveau traité européen qui livre l'ensemble des salariés européensaux règles des marchés, de l'austérité et de la mise en concurrence sous domination allemande. Sur ce traité, il ne s'est d'ailleurs pas expliqué une seule fois, préférant là aussi montrer du doigt les immigrés.

On nous avait promis une relance de la campagne de Nicolas Sarkozy, du neuf. C'est en réalité la poursuite de la campagne ultra-droitère dont les Français ne veulent plus.

Ce discours anti-social ne relance pas Nicolas Sarkozy, il le condamne à perdre."

 
Dans un communiqué intitulé "Docteur Le Pen ou Mister Sarkozy à Villepinte?", Alexis Corbière, animateur de la campagne du Front de Gauche, dénonce pour sa part un "show très théâtralisé", dans lequel "Nicolas Sarkozy a excité des gens survoltés par la xénophobie", soulignant le fait qu'aient été "particulièrement hués les mots de « syndicats », « assistanat », « étrangers », mais aussi, les chômeurs montrés parfois comme des fraudeurs, la gauche, les pseudo menaces sur les cantines scolaires et aussi les 35 heures accusées de « détruire le travail » ", y voyant une "inquiétante illustration du programme conjoint entre l’UMP et le FN qui se forge jour après jour durant cette campagne".


The Capitalist par PlaceauPeuple

09/03/2012

PIERRE LAURENT : LE NOUVEAU PARTI COMMUNISTE

lenouveauparticommuniste.jpgJuin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence.

Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.


interview de Pierre Laurent pour la Cité des... par fondationjeanjaures

BIOGRAPHIE DE PIERRE LAURENT

laurent001.jpgPierre Laurent (né à Paris le 1er juillet 1957) est un journaliste et homme politique français, ancien directeur de la rédaction deL'Humanité, secrétaire national du Parti communiste français depuis le 20 juin 2010 et président du Parti de la gauche européenne.

Fils de Paul Laurent, député de Paris et dirigeant du PCF, il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC) pendant ses études d'économie. Il en devient le secrétaire national en 1982, jusqu'en 1985. Titulaire d'une maîtrise, il entre alors comme journaliste àL'Humanité.

D'abord journaliste économique, il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, puis directeur de la rédaction ennovembre 2000. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.

En 2009, lors du 33e congrès du PCF, il est le principal rédacteur du texte adopté par le Congrès, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national », soit n° 2 du parti, en charge d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité.

Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne,Alternatifs…) en Île-de-France pour les élections régionales de 2010. Cette liste obtient 6,55 % des suffrages exprimés au premier tour, devant celles du NPA (3,13 %) et du MoDem (3,98 %).

Il succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national en juin 2010.

laurent-et-melenchon.jpgEn décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, le 5 décembre 2010, il est élu président du PGE.

Il est un des principaux initiateurs de la construction du Front de Gauche et partisan de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

29/02/2012

TROP C’EST TROP ! MANIFESTATIONS DANS TOUTE L’EUROPE A L'APPEL DES SYNDICATS

manif290212b.jpgDes manifestations et arrêts de travail contre l'austérité se sont déroulés en France, mais aussi dans toute l’Europe, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !"

Refus de l’austérité, refus des nouveaux traités européens, cette journée marque une vraie rupture entre l’Europe sociale et l’Europe de la finance.

manif290212a.jpgEn France à l’appel de l’ intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles se sont déroulés simultanément avec la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

A Paris entre la Bastille et la Nation des milliers de manifestants ont défilés notamment à l’appel de la CGT et la présence de Bernard Thibault.

pl09.jpgLes militants du NPA et du Front de Gauche avaient tenu à saluer le défilé avec la présence remarqué de Marie George Buffet et Pierre Laurent pour le PCF et celle de Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche.

Le Parti socialiste dont les parlementaires en s’abstenant ont permis le vote à l’assemblée nationale du Mécanisme Européen de Stabilité dont l’application est, et sera désastreuse pour les peuples de l’Europe à l’image de la Grèce était totalement absent de ses manifestations.

La Confédération Européenne des Syndicats a décidé de poursuivre ce mouvement sous d’autres formes pour empêcher que l’austérité devienne la règle générale dans le vieux continent.

manif290212.jpg

Texte et photos exclusifs E-Mosaïque

27/02/2012

"The Artist" : « La preuve de la vitalité créative du cinéma français »

Jtheartist.jpge tiens à féliciter Michel Hazanavicius, Thomas Langmann, Jean Dujardin, Bérénice Bejo, les acteurs et toute l'équipe technique du film « The artist » pour le triomphe remporté aux Oscars cette nuit.
 
Après les nombreuses récompenses obtenues partout dans le monde, cette victoire à Hollywood est la preuve de la vitalité créative du cinéma français.
 
Pour que ce cinéma perdure, il faut maintenir et développer les politiques de soutien au cinéma dans sa pluralité créative. Les politiques publiques, via le Conseil national du Cinéma (CNC), et le soutien des chaines de télévision sont nécessaires à cette création exceptionnelle.

Avec « The Artist », c'est la reconnaissance de l'audace d'un auteur et de l'engagement d'un producteur en terme de création. C'est la marque d'un système original de financement de la création, dont l'exception doit être ardemment défendue.

laurent-et-melenchon.jpgCe succès nous encourage à préserver et à privilégier encore et toujours la pluralité des créations cinématographiques.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF