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05/12/2011

Changer les traités, oui, mais pour une Europe sociale, démocratique et écologique

merkel_sarko.jpgNicolas Sarkokzy vient d’annoncer avoir conclu avec Angela Merkel un accord sur la gestion des crises dans la zone euro : “nouveau traité” européen avec sanctions automatiques en cas de non respect de la règle du déficit public inférieur à 3% du PIB, une règle d’or d’équilibre budgétaire… Cet accord sera soumis aux autres dirigeants des Vingt-Sept au Conseil européen de ce jeudi.

De sommets européens en réunions franco-allemandes, M. Sarkozy se plie aux injonctions droitières de la chancelière de l’Allemagne.

Ce jour est un nouveau jour noir pour la démocratie et les droits sociaux et humains en Europe.

Plus question de demander à la Banque centrale européenne d’acheter directement tout ou partie de la dette des Etats. C’est pourtant le seul moyen de désarmer les marchés financiers. A l’opposé, pour les protéger, le couple Merkel-Sarkozy veut imposer un nouveau traité européen pour imposer des sanctions aux pays qui n’appliqueraient pas suffisamment vite une super austérité. D’ailleurs cette volonté de changer le traité de Lisbonne, dont M. Sarkozy s’était vanté d’être l’auteur, est un terrible aveu d’échec et d’impuissance. Tant qu’à changer les traités, ouvrons le débat pour une Europe sociale, démocratique et écologique.

Comme il ne peut imposer la fameuse « règle d’or » dans la Constitution française avec le vote des élus de la Nation, M. Sarkozy procède à un coup de force en la constitutionnalisant, via ce nouveau traité européen, appliqué par décision de la Cour de justice européenne.

M. Sarkozy foule la souveraineté populaire et la démocratie en les déposant avec mépris au pied de la toute puissance des marchés financiers.

M. Sarkozy c’est l’abdication sur toute la ligne.

C’est l’instauration d’une police politique et économique européenne contre la souveraineté populaire et le droit des peuples à maîtriser leur vie. Cette police et cette justice européenne contre les Etats et les peuples nous interdira demain de décider de nos choix budgétaires, de notre fiscalité, de nos budgets pour la santé ou l’éducation ou pour la relance des activités. C’est grave. Il ne faut pas laisser faire !

Nous appelons nos concitoyennes et concitoyens à résister à se révolter.

lehyaric.jpgPatrick Le Hyaric, député PCF au Parlement Européen, directeur de l'Humanité

04/12/2011

ON VA LEUR FAIRE UN DESSIN / LA CRISE FINANCIERE


Ep.3 : En 2012, on va leur faire un dessin - "La... par CN-PCF

En 2012, on va leur faire un dessin ! L'idée est finalement assez simple : mettre en image le programme "l'humain d'abord" du Front de gauche pour les élections de 2012.

Chacun le sait, mieux vaut un dessin clair qu'un long discours. Un exercice qui n'est toutefois pas si aisé et qui prouverait peut-être, si tous les candidats s'y astreignaient, que leur "dessein" n'est pas toujours très clair.

Nous entamons cette série en espérant qu'elle vous aidera à mieux cerner les enjeux de cette campagne, les propositions du Front de gauche, et qu'elle saura vous faire sourire en ces temps de crise.

16:25 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, crise, front de gauche, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/12/2011

A Bordeaux, le Front de gauche réplique au candidat Sarkozy

melenchon-meeting.jpgLa vie politique française ne se résume pas au Zénith de Toulon. Alors que l'UMP et les services de l'Elysée avaient rameuté cinq mille sympathisants pour suivre le discours programme du candidat Sarkozy, le Front de gauche a dans le même temps fait salle plus que comble à Bordeaux. Ce jeudi soir, plus de trois mille personnes debout, dans et hors de la médoquine de Talence, ont participé au meeting de Jean-Luc Mélenchon, entouré notamment de Pierre Laurent (PCF) et Clémentine Autain (FASE).

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle veut faire du scrutin un "référendum" contre les politiques d'austérité menées par l'actuel gouvernement et qui servent de bréviaire au futur candidat Sarkozy. "Le président a capitulé avec son béret à la main", c'est "Mme Merkel qui décide" pour l'Europe. Mais à ceux qui comme Arnaud Montebourg (PS) accusent l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", la réplique fuse : "Il faut s'en prendre à Mme Merkel parce qu'elle est de droite, pas parce qu'elle est allemande!"

"En 2005, c'est nous qui avions raison"

Lors de son intervention publique, Jean-Luc Mélenchon a critiqué le public de "réactionnaires applaudissant bestialement" le chef de l'Etat et "la ruine de tout ce que nous aimons", des 35 heures à la retraite à 60 ans. "Monsieur Sarkozy aurait mieux fait de dire une seule phrase : "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"."

"Alors même que c'est le deuxième anniversaire du Traité de Lisbonne dont il s'est vanté d'être l'auteur (...) le voici qui fustige l'Europe du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée", mais "c'est lui qui a organisé tout ça, c'est son aveu d'échec!". "C'est donc bien nous qui avions raison en 2005" lors du non au référendum!, a-t-il lancé, très applaudi.

Harmonisation fiscale européenne par le haut

Souhaitant "briser les reins" des spéculateurs, le candidat a alors appelé à l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, à la taxation des revenus du travail comme ceux du travail, à la relance de l'activité, et au refus des politiques d'austérité qui "ne mènent nulle part", comme en Grèce. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus!", a-t-il lancé à ses partisans, appelant à la "résistance".

Avant lui, Clémentine Autain (La Fédération) avait aussi assuré ne "pas voir ce qu'on pouvait faire avec des comptes publics au régime minceur". Pour Pierre Laurent (PCF), face à une droite "qui trahit le peuple français", il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l’austérité" et de la régression sociale.

"N'acceptez pas l'alliance du centre"

Dans ces conditions, tous ont lourdement critiqué la main tendue de François Hollande à François Bayrou qui va dans "le sens de la rigueur". "Si on veut faire perdre la gauche, continuons comme ça!", a lancé M. Laurent. Aux socialistes, M. Mélenchon a dit : "C'est nous le Front de gauche qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite".

Publié par l'Humanité


Meeting de Bordeaux, discours de Jean-Luc... par PlaceauPeuple

29/11/2011

Les Restos du cœur : le baromètre d'une situation sociale désastreuse

restos-du-coeur.jpgLes Restos du cœur ouvrent, cette semaine, pour la 27ème année consécutive. L'association fondée par Coluche ne désemplit pas, au plus grand désespoir de ses 60.000 bénévoles qui se dépensent sans faillir pour que 900.000 personnes puissent se nourrir chaque année.

Le succès non démenti de l'association est hélas un baromètre plutôt fiable de l'état de la société. Ce qu'il indique est désastreux. La situation sociale n'en finit pas de se dégrader : 8,5 millions de français-e-s vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 950 euros par mois.

Ils sont en prise aux difficultés les plus extrêmes dans leur droit au logement, au travail, à la santé. Pire, les associations caritatives qui font un travail admirable sont menacées. Il s'en est fallu de peu que l'aide fiscale soit suspendue et les fonds alimentaires européens retirés.

Plus que jamais ce gouvernement qui ne pense qu'à satisfaire les possédants, doit assumer ses responsabilités : avoir laissé toute une partie de la population s'enfoncer dans la misère est un échec de sa politique.

Il est temps qu'une page se tourne. Comme le propose le Front de gauche dans son programme « L'humain d'abord », les salaires, les traitements, les indemnisations du chômage et les retraites doivent faire l'objet d'une réévaluation globale et être indexés sur le coût de la vie. Un salaire maximum doit être instauré et les minimas sociaux augmentés au dessus du seuil de pauvreté.

La vie de millions de personnes en dépend.

26/11/2011

Violences faites aux femmes : l'État doit assurer l'application de la loi de 2010

femmesbattus.jpgLe 5 novembre dernier, le PCF était mobilisé dans les rue pour dénoncer le fléau que constitue les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, journée nationale contre les violences faites aux femmes, le PCF est de toutes les initiatives pour alerter sur ce phénomène et améliorer la loi obtenue de haute lutte en 2010.

En effet, cette loi doit comporter des mesures de prévention plus conséquentes et l'État doit véritablement en assurer l’application par l’attribution de moyens sur l’ensemble du territoire. Avec le Collectif National Droits des Femmes, dont le PCF est membre, nous militons pour l’application d’une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes. L’actualité récente, et les commentaires qu’elle a inspirée, nous démontre une fois de plus le poids des mentalités rétrogrades qui pèse sur notre Société.

Le respect des femmes, l’égalité dans la sphère publique comme privée passe par l’adoption de lois avec les moyens de leur application en matière d'éducation, de prévention et d'information. C’est ce que porteront nos candidat-e-s, au sein du Front de gauche, pour les échéances électorales de 2012.

Pour une véritable égalité femmes-hommes, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord », prône la mise en place d'un ministère des Droits des femmes et de l'Egalité, placé directement auprès du (de la) Premier-e ministre. Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste. Parce que les communistes se battent pour une transformation de la Société portant la satisfaction des besoins humains, l'égalité et la démocratie en son cœur, cette lutte contre les violences est fondamentale.

cohen.jpgLaurence Cohen, sénateur du Val de Marne, responsable « Droits des femmes/ Féminisme » au Parti Communiste Français

24/11/2011

LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF

caf.jpgLe scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines

Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.

Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.

Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.

La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.

La raison ?

 Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.

Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.

C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.

Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.

Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »

L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.

LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES

100_7554.JPGPour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.

Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...

Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !

Evry, le 24/11/2011

 

23/11/2011

Rroms : aucune expulsion sans solution alternative ! (PCF 91)

100_7400.JPGL’expulsion annoncée des familles Rroms occupant l’ancienne gendarmerie de Viry-Châtillon, propriété du Conseil général de l’Essonne, est une mesure que nous condamnons avec la plus grande fermeté.

Ces femmes, ces hommes et leurs enfants, déjà soumis à une extrême précarité de survie, en termes notamment d’habitat salubre, d’alimentation, d’accès aux soins et d’éducation, méritent respect et dignité dus à tout citoyen quelle que soient son origine et sa condition.

L’amélioration de leur situation vitale et sociale nécessite surtout détermination humaniste et courage politique. Plutôt que de promulguer des lois liberticides, tenir des discours discriminatoires, l’Etat, le gouvernement, devraient prendre leurs responsabilités.

Nous prenons acte que les bâtiments occupés par les familles Rroms sont voués à la démolition afin que soit réalisé un programme d’habitat social prévu de longue date.

Pour autant, nous refusons que les familles Rroms soient rejetées sans qu’un accompagnement conduisant à leur insertion soit mis en oeuvre.

La ville de Viry-Châtillon accompagne déjà des familles Rroms en veillant à la scolarisation des enfants, l’octroi d’aide alimentaire, leur intégration par l’emploi et l’habitat.

Ces mesures locales, si elles sont adaptées aux besoins des familles concernées et aux capacités sociales de la commune, ne peuvent suffire.

C’est pourquoi nous soutenons la démarche initiée par les maires de Viry-Châtillon, de Morsang-sur-Orge et de Briis-sous-Forges, de convoquer sous la responsabilité du Préfet, une table ronde associant les communes concernées, le Conseil général, les Rroms et leur association de défense, et les services de l’Etat afin que la question de l’insertion de cette catégorie de population soit mise à l’étude dans le respect des personnes et des politiques sociales des collectivités territoriales.

Philippe CAMO
Conseiller régional
Secrétaire départemental du PCF

Jean-Pierre MORVAN
Adjoint au maire de Viry-Châtillon, PCF