24/10/2011
Le Sénat va t-il remettre en question le travail du dimanche ?
Le travail du dimanche, l'une des mesures les plus controversées du quinquennat, pourrait bien être remise en cause par le Sénat. En effet : Le groupe Communiste Républicain Citoyen (CRC) y a déposé une proposition de loi, visant à garantir le droit au repos dominical.

Ainsi, si le texte était adopté, il serait plus difficile voir impossible, par exemple, pour de nombreux super ou hyper marchés d'ouvrir leurs portes et d'imposer à leurs salariés de travailler le dimanche. Oui, mais répondront ceux qui apprécient de s'y rendre pour faire leurs courses le dimanche matin, ce travail est basé sur le volontariat !
Sauf que, comme l'expliquait l'inspecteur du Travail Gérard Filoche en 2007 : « (...) : il n’existe pas de liberté, de volontariat en droit du travail, tous les salariés sont subordonnés juridiquement, et c’est l’employeur, seul, qui décide de qui travaille ou ne travaille pas le dimanche ... » Ce qui a été malheureusement, confirmé par les licenciements de salariés qui s'y opposaient !
Ce qu'indique le projet de loi déposé au Sénat : « (...) Quant au volontariat, qui devait pourtant être le fondement du travail le dimanche, force est de constater qu'en l'état actuel du droit et du lien de subordination qui caractérise le contrat de travail, il n'est en réalité qu'un leurre (...) Et les sénateur de livrer cet exemple d'un : (...) commerce alimentaire de la zone commerciale d'Albertville (Savoie) qui ouvre le dimanche midi et (...) organise (...) un tirage au sort, à l'initiative du directeur, pour désigner la première des salariées qui accompagnera, chaque fin de semaine, les deux étudiantes recrutées pour tenir les caisses (...) dire non, c'est risquer d'être licenciée, comme l'ont été deux mois plus tôt leurs collègues de la même enseigne d'Oyonnax (Ain) »
Mais le texte ne limite pas à vouloir interdire le travail du dimanche, puisqu'il a aussi pour ambition de codifier clairement, les conditions de travail et de rémunération des salariés travaillant le dimanche. Exemple :
« (...) Nous proposons également que tous les salarié-es qui travaillent le dimanche, de manière exceptionnelle ou régulière, puissent bénéficier d'une rémunération doublée, à moins qu'un accord collectif ne leur prévoit des dispositions plus favorables. Car contrairement aux annonces ministérielles, l'adoption de la loi du 10 août 2010 n'a pas eu pour effet de permettre aux salarié-es qui travaillent le dimanche de bénéficier d'une rémunération doublée couplée à un repos constitué de deux jours consécutifs. En effet, la loi permet à tous les commerces - y compris ceux qui n'ont pas de vocation touristique - d'ouvrir tous les dimanches, sans obligation de contreparties pour les salarié-es (...) »
Ce texte est à notre sens important puisqu'il permettrait probablement de faire le ménage dans les trop nombreuses dérogations listées notamment par le site Linternaute.
Il est certain que, la proposition de loi des sénateurs du groupe Communiste Républicain Citoyen va relancer le débat entre ceux, qui trouvent bien agréable d'aller faire ses courses le dimanche matin : « puisque c'est un jour de repos » pour eux et ceux, qui considèrent qu'il est nécessaire pour chacun de partager le même jour de la semaine avec son conjoint, ses enfants ou amis.
A ce sujet, nous laisserons la parole à Gérard Filoche qui rappelait en 2007 que si : « Certains sondages affirment que 53% des Français sont favorables à l’ouverture des magasins le dimanche (...) Néanmoins, lorsqu'on demande à ces mêmes français, s'ils accepteraient de travailler le dimanche, ils y sont dévaforables à sont 85% » !
A méditer !
18:59 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, centre commercial, dimanche | |
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23/10/2011
22 OCTOBRE 1941 / LES MARTYRS DE CHATEAUBRIAND
Soixante-dix ans après l'exécution de Châteaubriand, une commémoration populaire rend hommage sur le site où furent assassinés 27 otages en présence de Bernard Thibault secrétaire général de la CGT et Pierre Laurent secrétaire national du Parti communiste français.
L'HISTOIRE
1941 est une année importante pour la Résistance en France. Les groupes et les réseaux se développent. Particulièrement après l’engagement officiel du Parti communiste dans la lutte provoquée par l’attaque allemande contre l’URSS, les attentats et les sabotages contre l'occupant se multiplient. La réaction de celui-ci est de plus en plus violente. À la suite de l'attentat survenu le 21 août contre l'aspirant Moser, dans le métro à Paris, une ordonnance allemande décrète que tous les Français mis en état d'arrestation seront considérés comme otages et, qu' "en cas d'un nouvel acte, un nombre d'otages correspondant à la gravité de l'acte criminel commis sera fusillé". Si les fusillés de Châteaubriant ne sont pas les premiers otages exécutés, leur massacre est le point de départ des exécutions massives perpétrées à titre de représailles par les Allemands.
À la mi-octobre, des groupes armés, dont les membres sont présentés comme des "terroristes" par les Allemands, programment une série d'opérations à Bordeaux, à Nantes et à Rouen. Ces actions visent à obliger l'occupant à maintenir des troupes sur l'ensemble du territoire en entretenant un climat d'insécurité ainsi qu'à développer la lutte armée. Le 19 octobre, un sabotage provoque le déraillement d'un train sur la ligne Rouen-Le Havre. Le lendemain, vers 8 h 00 du matin, un officier allemand, le lieutenant-colonel Holtz, est abattu à Nantes. Gilbert Brustlein et Guisco Spartaco, deux jeunes Parisiens, rencontrent sur leur chemin, près de la cathédrale, deux officiers, Holtz et le médecin-capitaine Sieger et leur emboîtent le pas. Au moment de tirer, l'arme de Spartaco s'enraye mais le revolver de Brustlein atteint Holtz qui s'effondre.
La réaction de l’occupant est immédiate. À Châteaubriant, des troupes allemandes viennent renforcer la gendarmerie française qui assure la garde du camp de prisonniers de Choisel, dont la population est notamment constituée de détenus politiques arrêtés par le gouvernement du maréchal Pétain. Le jour même, un officier allemand se présente au camp pour y consulter la liste des détenus.
Le lendemain, le général Von Stülpnagel, commandant militaire en France, fait annoncer par voie d'affiche que, "en expiation de ce crime", cinquante otages seront fusillés ainsi que cinquante autres si les coupables ne sont pas arrêtés avant le 23 octobre à minuit.
Une récompense de quinze millions de francs est offerte pour la dénonciation des auteurs de l'attentat.
Le choix des otages est laissé à la discrétion du gouvernement de Vichy. Sur la liste de cent détenus présentée par les Allemands au ministre de l'intérieur Pierre Pucheu, les noms de cinquante personnes sont retenus, essentiellement des communistes.
Tandis que se prépare ainsi l'exécution du premier groupe d'otages, un autre officier, le conseiller d'administration militaire Reimers, est abattu à son tour à Bordeaux par Pierre Rebière. La riposte estla même : cinquante otages fusillés, cinquante en sursis jusqu'à l'arrestation des coupables, offre d'une récompense de quinze millions de francs aux dénonciateurs.
Le 22 octobre, vingt-sept otages sont fusillés à Châteaubriant. En début d'après-midi, ce mercredi, les Allemands regroupent les otages dans une des baraques du camp de Choisel où ils peuvent écrire une dernière lettre avant d'être conduits à la carrière de la Sablière, à la sortie de la ville, lieu de leur exécution. Celle-ci se déroule en trois salves, à 15 h 50, 16 h 00 et 16 h 10. Tous refusent d'avoir les yeux bandés et les mains liées. Ils meurent en chantant la Marseillaise.
Le même jour, seize otages sont également exécutés à Nantes, au champ de tir du Bèle, et cinq autres au Mont-Valérien.
Le lendemain, les Allemands dispersent les vingt-sept corps dans neuf cimetières des environs. Le dimanche suivant, malgré les interdictions, des fleurs sont déposées à l'emplacement des neuf poteaux par la population de Châteaubriant et de ses alentours.
Dans le discours prononcé par le maréchal Pétain à la radio le soir du 22, nulle condamnation de ces exécutions. Il dénonce au contraire les auteurs d'attentats et enjoint aux Français de se dresser contre eux en les poussant à la délation : "Par l'armistice, nous avons déposé les armes. Nous n'avons plus le droit de les reprendre pour frapper les Allemands dans le dos… Aidez la justice. Je vous jette ce cri d'une voix brisée : ne laissez plus faire de mal à la France."
Le 23 octobre, le secrétariat général à l'information diffuse un communiqué destiné à apaiser les esprits : "Il est établi que les autorités occupantes ne choisissent pas les otages destinés à être exécutés parmi les personnes arrêtées après un attentat, mais parmi les suspects internés dont la culpabilité a été nettement prouvée".
Le 24 octobre, cinquante otages sont fusillés à Souges, près de Bordeaux, à la suite de l'attentat du 21 octobre contre le conseiller militaire Reimers.
Alors que l'autorité allemande pensait faire de la fusillade de Châteaubriant un exemple, elle obtient l'effet inverse. Partout, cette exécution suscite l'indignation et la colère. Elle frappe de manière irréversible la conscience des habitants de la région et l'ensemble de la population française, jouant un rôle important dans la mobilisation des énergies pour combattre l'occupant. Son retentissement est considérable dans le pays comme à l'extérieur.
09:43 Publié dans ACTUALITES, Histoire, Jeunesse communiste, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : châteaubriand, pcf, mocquet | |
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20/10/2011
Mort de Kadhafi : « ouverture d'une nouvelle période pour la Libye »
La mort annoncée, par le Conseil national de transition, de Mouamar Kadhafi avec la prise de la ville de Syrte annoncent l'ouverture d'une nouvelle période pour la Libye.
Le peuple de ce pays, déchiré par une guerre civile meurtrière et destructrice, a droit à la démocratie, au respect des droits de l'homme, à la justice, au progrès social et à la sécurité. C'est au respect de ces attentes populaires essentielles que seront jugées les nouvelles autorités.
Le PCF restera vigilant, en particulier sur l'exigence de souveraineté et la nécessité d'un désengagement immédiat et total de toutes les forces de l'OTAN.
Parti communiste français
Paris, le 20 octobre 2011.
16:21 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kadhafi, libye | |
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16/10/2011
EN 2012, ON VA LEUR FAIRE UN DESSIN !
En 2012, on va leur faire un dessin : "Le front... par CN-PCF
Vidéo réalisée par le Parti communiste Français...
19:33 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, pcf, vidéo | |
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11/10/2011
Salah Hamouri : Patrick Le Hyaric interpelle Alain Juppé
Salah Hamouri devrait être libéré le 28 novembre. Mais, les dirigeants israéliens ont décidé que les peines de prison de la "justice" militaire seraient non plus réalisées selons les années administratives (soit 245 jours) mais en années civiles. Résultat : vingt jours de plus d'enfermement signifierait cent quarante jours supplémentaires. Cette "loi" est plus connue en Israël sous le nom de "loi Shalit", du nom du soldat franco-Israélien capturé par le Hamas !
Patrick Le Hyaric, Vice-président du Groupe de la Gauche Unitaire Européenne Gauche Verte Nordique, réclame une intervention ferme du gouvernement français.
Voici la lettre qu'il adresse au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé :
"Je viens d’être informé qu’en vertu d’un nouveau dispositif législatif décidé en Israël, notre compatriote, Salah Hamouri, devrait effectuer près de 140 jours supplémentaires de détention dans la prison de Rimonim en Israël.
Alors qu’il a déjà été victime d’une condamnation injuste à sept ans de prison, sans preuve, voilà qu’il ne pourrait pas retrouver la liberté ce 21 novembre comme prévu.
Dans tout Etat de droit, il existait jusque-là, un principe de non-réactivité des lois en matière pénale. Si ce principe ne s’appliquait pas à Salah Hamouri, le pouvoir israélien ajouterait de l’injustice à l’injustice. Les autorités françaises ne peuvent laisser faire !
Aussi, je souhaiterai connaître les initiatives que vous comptez prendre pour que Salah Hamouri ne purge pas 140 jours de prison supplémentaires et soit libéré le 21 novembre prochain.
Souhaitant une intervention ferme de votre part...."
18:24 Publié dans ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hamouri, patrick le hayric, prison | |
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07/10/2011
Manifestation à Lyon : "attitude inacceptable des forces de l'ordre"
Lors d'une manifestation du secteur médico-social et social, hier à Lyon, pour dénoncer la remise en cause d'une convention collective, les forces de l'ordre ont gazé et chargé un rassemblement de 1500 à 2000 personnes, essentiellement des personnels soignant et sociaux.
Dans la bousculade une grille a cédé et trois manifestantes ont été blessées dont deux très gravement.
Ces pratiques sont inadmissibles !
La responsabilité du ministre de l'intérieur est maintenant engagée. Il doit répondre aux questions légitimes des organisateurs du rassemblement.
Le droit de manifester doit être préservé dans notre pays sans avoir recours à des méthodes d'un autre âge.
Le PCF assure les blessées et leurs proches de tout son soutien. Ses élu-e-s mettrons tout en oeuvre pour que toute la lumière soit faite sur cette attitude inacceptable des forces de l'ordre.
Parti communiste français
Paris, le 7 octobre 2011.
19:07 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, pcf, manifestation | |
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La parité au groupe communiste républicain et citoyen, pas au Sénat (groupe CRC)
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC constatent avec grand regret qu’à l’issue du renouvellement sénatorial, la place des femmes au Parlement recule, puisqu’elles ne sont plus que 77 sur 348 au lieu de 80 sur 343 précédemment.
Une chose est certaine, seul le scrutin proportionnel peut permettre au Sénat, comme ailleurs, de réaliser la parité, inscrite pourtant dans la Constitution depuis une décennie.
Ils soulignent que le groupe CRC comprend 12 femmes sur 21 sénateurs et que Nicole BORVO COHEN-SEAT a été réélue présidente du groupe (photo), la seule femme à l’heure actuelle à présider un groupe parlementaire, tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale
10:06 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, nicole borvo | |
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