02/12/2011
A Bordeaux, le Front de gauche réplique au candidat Sarkozy
La vie politique française ne se résume pas au Zénith de Toulon. Alors que l'UMP et les services de l'Elysée avaient rameuté cinq mille sympathisants pour suivre le discours programme du candidat Sarkozy, le Front de gauche a dans le même temps fait salle plus que comble à Bordeaux. Ce jeudi soir, plus de trois mille personnes debout, dans et hors de la médoquine de Talence, ont participé au meeting de Jean-Luc Mélenchon, entouré notamment de Pierre Laurent (PCF) et Clémentine Autain (FASE).
Le candidat du Front de gauche à la présidentielle veut faire du scrutin un "référendum" contre les politiques d'austérité menées par l'actuel gouvernement et qui servent de bréviaire au futur candidat Sarkozy. "Le président a capitulé avec son béret à la main", c'est "Mme Merkel qui décide" pour l'Europe. Mais à ceux qui comme Arnaud Montebourg (PS) accusent l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", la réplique fuse : "Il faut s'en prendre à Mme Merkel parce qu'elle est de droite, pas parce qu'elle est allemande!"
"En 2005, c'est nous qui avions raison"
Lors de son intervention publique, Jean-Luc Mélenchon a critiqué le public de "réactionnaires applaudissant bestialement" le chef de l'Etat et "la ruine de tout ce que nous aimons", des 35 heures à la retraite à 60 ans. "Monsieur Sarkozy aurait mieux fait de dire une seule phrase : "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"."
"Alors même que c'est le deuxième anniversaire du Traité de Lisbonne dont il s'est vanté d'être l'auteur (...) le voici qui fustige l'Europe du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée", mais "c'est lui qui a organisé tout ça, c'est son aveu d'échec!". "C'est donc bien nous qui avions raison en 2005" lors du non au référendum!, a-t-il lancé, très applaudi.
Harmonisation fiscale européenne par le haut
Souhaitant "briser les reins" des spéculateurs, le candidat a alors appelé à l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, à la taxation des revenus du travail comme ceux du travail, à la relance de l'activité, et au refus des politiques d'austérité qui "ne mènent nulle part", comme en Grèce. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus!", a-t-il lancé à ses partisans, appelant à la "résistance".
Avant lui, Clémentine Autain (La Fédération) avait aussi assuré ne "pas voir ce qu'on pouvait faire avec des comptes publics au régime minceur". Pour Pierre Laurent (PCF), face à une droite "qui trahit le peuple français", il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l’austérité" et de la régression sociale.
"N'acceptez pas l'alliance du centre"
Dans ces conditions, tous ont lourdement critiqué la main tendue de François Hollande à François Bayrou qui va dans "le sens de la rigueur". "Si on veut faire perdre la gauche, continuons comme ça!", a lancé M. Laurent. Aux socialistes, M. Mélenchon a dit : "C'est nous le Front de gauche qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite".
Publié par l'Humanité
Meeting de Bordeaux, discours de Jean-Luc... par PlaceauPeuple
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30/11/2011
EVRY : LES COLLEGES DE LA COLERE
Pour le ministre de « l’éducation nationale » Luc Chatel il est encore possible de supprimer des postes dans l’enseignement. Sans doute ne vit-il pas dans le même monde que le notre.
Postes d’enseignants non remplacés, heures supplémentaires obligatoires pour les autres, appel à des retraités deviennent des pratiques courantes. Des heures de cours sont supprimés dans des matières fondamentales comme l’histoire, la géographie, les sciences humaines. Des postes d’éducateurs manquent cruellement pour permettre une prise en charge solide des enfants.
Ainsi à titre d’exemple dans un courrier envoyé à l’inspecteur d’académie signé par les représentants des enseignants, des parents, par l’élu communiste représentant la municipalité d’Evry du collège Montesquieu à Evry il est constaté que malgré de nombreuses alertes pour demander des postes supplémentaires et face à des réponses négatives la situation s’aggrave.
Ce collège n’est pas considéré comme prioritaire contrairement par exemple à celui du quartier des Pyramides et ne dispose pas en conséquences de moyens supplémentaires alors que structurellement il est dans la même situation. 50 % des élèves sont boursiers, 55 % des demi-pensionnaires reçoivent une aide à la restauration, 70 % de la population du quartier est considéré socialement en difficulté.
La ville d’Evry a demandé officiellement que tous les collèges de la ville soient définis comme prioritaires. Elle a décidé à l’échelle qui est la sienne de soutenir comme le fait le conseil général de gauche de l’Essonne les projets éducatifs présenté par les enseignants et d’encourager la justice sociale.
La réponse du ministère de l’éducation elle, est dramatique. La création du deuxième poste du surveillant CPE est jusqu’à présent refusé et trois postes sur quatre de médiateurs ont été supprimés alors que grâce à leurs présences au cours de l’année scolaire précédente le taux d’absentéisme avait fortement baissé.
Dans tous les collèges de la ville c’est la même constatation à la pénurie des enseignants s’ajoute celui des postes d’administratifs et des conseillers d’éducation, garants ensemble de la réussite scolaire et de l’avenir de nos enfants.
La colère gronde dans les collèges, chez les parents, les éducateurs face à la surdité du pouvoir en place, elle pourrait devenir rapidement explosion
18:17 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Reportage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collège, emplois, colère, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/11/2011
Les Restos du cœur : le baromètre d'une situation sociale désastreuse
Les Restos du cœur ouvrent, cette semaine, pour la 27ème année consécutive. L'association fondée par Coluche ne désemplit pas, au plus grand désespoir de ses 60.000 bénévoles qui se dépensent sans faillir pour que 900.000 personnes puissent se nourrir chaque année.
Le succès non démenti de l'association est hélas un baromètre plutôt fiable de l'état de la société. Ce qu'il indique est désastreux. La situation sociale n'en finit pas de se dégrader : 8,5 millions de français-e-s vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 950 euros par mois.
Ils sont en prise aux difficultés les plus extrêmes dans leur droit au logement, au travail, à la santé. Pire, les associations caritatives qui font un travail admirable sont menacées. Il s'en est fallu de peu que l'aide fiscale soit suspendue et les fonds alimentaires européens retirés.
Plus que jamais ce gouvernement qui ne pense qu'à satisfaire les possédants, doit assumer ses responsabilités : avoir laissé toute une partie de la population s'enfoncer dans la misère est un échec de sa politique.
Il est temps qu'une page se tourne. Comme le propose le Front de gauche dans son programme « L'humain d'abord », les salaires, les traitements, les indemnisations du chômage et les retraites doivent faire l'objet d'une réévaluation globale et être indexés sur le coût de la vie. Un salaire maximum doit être instauré et les minimas sociaux augmentés au dessus du seuil de pauvreté.
La vie de millions de personnes en dépend.
14:02 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restaurant du coeur, pauvreté, front de gauche, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/11/2011
L'HUMAIN D'ABORD / LE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE : L'ARGENT
Partager les richesses et abolir l’insécurité socialeLa France n'a jamais été aussi riche mais ces richesses n'ont jamais été aussi mal partagées. Notre priorité absolue : éradiquer la pauvreté, la précarité et relancer l'économie par le partage.
Interdire les licenciements boursiers et rétablir le CDI à temps plein comme norme du contrat de travail.
Porter le SMIC à 1 700 euros net par mois pour 35 heures et instaurer d'un écart maximum de salaire de 1 à 20 pour toutes les entreprises.
Rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, augmenter les minimas sociaux et créer une allocation jeunesse d'autonomie.
Adopter un pacte de défense et de développement de nouveaux services publics (santé, logement, petite enfance...).
Le temps est venu de reprendre le pouvoir sur nos vies, et pour cela, nous voulons demain un gouvernement qui combattra le diktat financier des banques et des marchés.
Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers
■ Changer les missions de la banque centrale européenne pour une politique monétaire en faveur de l'emploi et du développement des services publics.
■ Mettre sous tutelle les banques qui spéculent et créer d'un pôle public financier permettant de réorienter les critères du crédit vers la production utile, l'emploi, l'innovation et la révolution écologique.
■ Abolir les privilèges fiscaux, notamment les 30 milliards d'euro d'exonération des entreprises et taxer les revenus capital au m'me niveau que ceux du travail.
19:41 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Programme Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, programme, l'humain d'abord | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/11/2011
Violences faites aux femmes : l'État doit assurer l'application de la loi de 2010
Le 5 novembre dernier, le PCF était mobilisé dans les rue pour dénoncer le fléau que constitue les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, journée nationale contre les violences faites aux femmes, le PCF est de toutes les initiatives pour alerter sur ce phénomène et améliorer la loi obtenue de haute lutte en 2010.
En effet, cette loi doit comporter des mesures de prévention plus conséquentes et l'État doit véritablement en assurer l’application par l’attribution de moyens sur l’ensemble du territoire. Avec le Collectif National Droits des Femmes, dont le PCF est membre, nous militons pour l’application d’une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes. L’actualité récente, et les commentaires qu’elle a inspirée, nous démontre une fois de plus le poids des mentalités rétrogrades qui pèse sur notre Société.
Le respect des femmes, l’égalité dans la sphère publique comme privée passe par l’adoption de lois avec les moyens de leur application en matière d'éducation, de prévention et d'information. C’est ce que porteront nos candidat-e-s, au sein du Front de gauche, pour les échéances électorales de 2012.
Pour une véritable égalité femmes-hommes, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord », prône la mise en place d'un ministère des Droits des femmes et de l'Egalité, placé directement auprès du (de la) Premier-e ministre. Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste. Parce que les communistes se battent pour une transformation de la Société portant la satisfaction des besoins humains, l'égalité et la démocratie en son cœur, cette lutte contre les violences est fondamentale.
Laurence Cohen, sénateur du Val de Marne, responsable « Droits des femmes/ Féminisme » au Parti Communiste Français
11:57 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, violence, droit, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/11/2011
LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF
Le scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines
Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.
Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.
Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.
La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.
La raison ?
Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.
Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.
C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.
Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.
Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »
L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.
LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES
Pour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.
Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...
Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !
Evry, le 24/11/2011
18:35 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caf, fermeture, pcf, evry, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/11/2011
Rroms : aucune expulsion sans solution alternative ! (PCF 91)
L’expulsion annoncée des familles Rroms occupant l’ancienne gendarmerie de Viry-Châtillon, propriété du Conseil général de l’Essonne, est une mesure que nous condamnons avec la plus grande fermeté.
Ces femmes, ces hommes et leurs enfants, déjà soumis à une extrême précarité de survie, en termes notamment d’habitat salubre, d’alimentation, d’accès aux soins et d’éducation, méritent respect et dignité dus à tout citoyen quelle que soient son origine et sa condition.
L’amélioration de leur situation vitale et sociale nécessite surtout détermination humaniste et courage politique. Plutôt que de promulguer des lois liberticides, tenir des discours discriminatoires, l’Etat, le gouvernement, devraient prendre leurs responsabilités.
Nous prenons acte que les bâtiments occupés par les familles Rroms sont voués à la démolition afin que soit réalisé un programme d’habitat social prévu de longue date.
Pour autant, nous refusons que les familles Rroms soient rejetées sans qu’un accompagnement conduisant à leur insertion soit mis en oeuvre.
La ville de Viry-Châtillon accompagne déjà des familles Rroms en veillant à la scolarisation des enfants, l’octroi d’aide alimentaire, leur intégration par l’emploi et l’habitat.
Ces mesures locales, si elles sont adaptées aux besoins des familles concernées et aux capacités sociales de la commune, ne peuvent suffire.
C’est pourquoi nous soutenons la démarche initiée par les maires de Viry-Châtillon, de Morsang-sur-Orge et de Briis-sous-Forges, de convoquer sous la responsabilité du Préfet, une table ronde associant les communes concernées, le Conseil général, les Rroms et leur association de défense, et les services de l’Etat afin que la question de l’insertion de cette catégorie de population soit mise à l’étude dans le respect des personnes et des politiques sociales des collectivités territoriales.
Philippe CAMO
Conseiller régional
Secrétaire départemental du PCF
Jean-Pierre MORVAN
Adjoint au maire de Viry-Châtillon, PCF
16:51 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rroms, expulsion, communistes, viry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |