14/10/2011
HOPITAL PUBLIC SUD FRANCILIEN : DEBAT A 200 VOIX
Plus de 200 personnes ont participé à un débat public organisé par le Front de Gauche de la 1 ère circonscription de l’Essonne (Evry, Corbeil…) sur l’avenir de l’hôpital public et de la santé en général.
C’est réunion qui s’est déroulé à la Bourse du travail de Corbeil a permis à des usagers, à des salariés des hôpitaux, à des militants syndicaux de témoigner à partir de faits précis sur la détérioration des soins, et du travail dans les hôpitaux en particulier.
La députée du Front de Gauche Jacqueline Fraysse Cazalis a porté témoignage sur les conséquences désastreuses de la politique d’austérité appliqué par le gouvernement au niveau national, et a indiqué qu’elle interviendrait à l’assemblée national à ce sujet et aussi sur la particularité du projet de l’Hôpital Sud-Francilien qui est un gouffre financier dont Eiffage tire des millions d’Euros de profits.
À chaque étape du projet de l’Hôpital Sud-Francilien, de nouveaux scandales apparaissent.
Le Bâtiment toujours vide du constructeur Eiffage, n’est toujours pas aux normes pour accueillir correctement un hôpital. Pourtant, un loyer exorbitant est quand même payé alors que les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et d’Evry sont asphyxiés par l’attente de leur fermeture.
Cette situation pour tous les participants est inacceptable et emmène dans l’impasse. La santé ne peut pas dépendre de la volonté de profit d’un groupe privé comme Eiffage !
Les solutions existent !
► Fin du partenariat avec Eiffage
► Remboursement des loyers et prise en charge de la mise en conformité du bâtiment par Eiffage
► Trouver de nouveaux financements pour l’hôpital public et la sécurité sociale
► UN HOPITAL SUD-FRANCILIEN 100% PUBLIC !
L’assemblée a proposé plusieurs initiatives pour amplifier cette bataille et rassembler usagers, salariés, élus pour permettre une politique de la santé digne, respectueuse de chacun en permettant le développement du service public de la santé.
Prochaine étape :
Assises régionales de la santé, 18 octobre 2011 - de 9h à 12h
Hémicycle du Conseil régional d'Île-de-France, 57, rue de Babylone - Paris 7e (métro Saint-François-Xavier)
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13/10/2011
TOUCHES PAS A MON DIMANCHE ! (reportage LaTéléLibre)
Cela fait maintenant 100 dimanches consécutifs que cela dure. A Albertville, en Savoie, les six caissières du supermarché ED-Dia, qui refusent le travail dominical que leur impose leur direction, sont toujours en grève le jour du seigneur. Le point sur la situation avec nos correspondants dans la région.
Plus de 200 personnes se sont retrouvées le 25 septembre dernier sur le parking albertvillois pour soutenir Corinne, Peggy, Marie-Anne, Valérie, Agnès et Valérie. C’est que depuis le 11 octobre 2009, elles tiennent, chaque dimanche, le piquet de grève devant leur magasin hard discount. 100 dimanches consécutifs qu’elles luttent pour avoir le droit de vivre leurs dimanches en famille, tandis que leur direction refuse toujours d’ouvrir des négociations.
Qu’importe, les guerrières du dimanche sont toujours aussi motivées et déterminées. Après avoir obtenue une nouvelle victoire judiciaire au printemps dernier, elles se sont mis en tête de changer la loi pour faire respecter le droit au repos du dimanche pour tous les caissières françaises. Et d’ici là, les guerrières du dimanche envisagent, cette fois-ci, d’assigner elles-mêmes leur direction devant la justice…
Interview : Elodie Chabert
Images et montage : Mikaël Chambru
LA GUERRE DU DIMANCHE CONTINUE : 100e JOUR DE... par latelelibre
08:58 Publié dans ACTUALITES, Blog, Reportage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dimanche, centre commercial | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
08/10/2011
CHRONIQUE EUROPEENNE PAR MARIE CHRISTINE VERGIAT DEPUTEE FRONT DE GAUCHE AU PARLEMENT EUROPEEN
Ecrire une chronique de rentée n'est pas l'exercice le plus facile qui soit. Je vais donc me garder de m'y atteler pour rendre compte d'une mesure européenne qui me parait symbolique parmi d'autres du climat politique qui règne actuellement. Un mot quand même sur le sujet du mois : la fameuse « règle d'or » qui vise à constitutionaliser la rigueur budgétaire: Rien que ce mot montre avec quel cynisme les gouvernants européens, et notamment les français, trouvent des noms pour faire avaler aux peuples européens leurs mesures d'austérité.
Nicolas Sarkozy en a annoncé de nouvelles fin août allant jusqu'à taxer les sodas !!! José Luiz Zapatero fait la même chose en Espagne au moment même où il déclenche des élections anticipées et la Grande Bretagne a du faire face cet été à des émeutes sociales d'une rare violence qui ont fait plusieurs morts. Partout on démolit les retraites, on diminue le salaire des fonctionnaires et on casse les services publics. L'Europe s'enfonce dans la crise et ses dirigeants continuent à tergiverser y compris pour verser les aides âprement négociées au bénéfice de la Grèce. Une seule chose semble sûre : ils ne sont toujours pas prêts taxer les transactions financières refusant de tirer la moindre leçon de ce qui se passe depuis la fin 2008.
Et coup sur coup, on nous annonce de nouveaux profits records pour le CAC 40 et une augmentation sans précédent de la pauvreté notamment en France : 5 % de plus qu'en 2008. 8,2 millions de personnes vivent dans notre pays avec moins de 773 euros mensuels.
Et c'est ce moment que choisit l'Union européenne pour quasiment détruire son programme d'aide alimentaire.
De quoi s'agit-il ? Du programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD), instauré en 1987, qui permettait de donner aux grandes associations de solidarité dont le Secours populaire et les Restos du cœur, les surplus agricoles européens. 18 millions de bénéficiaires en Europe dont 4 millions en France.
Ce programme avait été intégré dans la politique agricole commune (PAC) et l'Allemagne, adversaire de toujours de ladite PAC, a fait un recours devant la Cour de justice qui lui a donné raison au printemps sur le plan juridique. De fait, les surplus sont désormais quasiment inexistants du fait des politiques de quotats et les denrées alimentaires distribuées aux associations sont désormais achetées sur le marché. Le PEAD est donc peu à peu devenu un programme social classique qui devrait donc relever des politiques du même nom.
La Commission n' a pas fait appel de cette décision et, en bonne gardienne des Traités a immédiatement proposé une diminution des 3/ 4 des crédits Si le dispositif est illégal, on se demande d'ailleurs pourquoi ce n'est pas la totalité des crédits qui est concernée. On a connu la Commission plus prompte à trouver des solutions juridiques aux problèmes notamment pour venir au secours des banques.
Cette décision est insupportable et, à l'initiative de la GUE/NGL, le Parlement européen s'est prononcé lors de sa session de juillet dernier contre toute diminution de cette aide. Pour le moment, aucune solution n'a encore été trouvée. Ou alors peut-être dans le cadre de la prochaine programmation budgétaire en 2013. De qui se moque-t-on ? Comment peut-on avoir une telle absence d'humanité ?
Comment peut-on laisser spéculer tout un tas des gens qui ne savent pas quoi faire de leur argent alors que l'on refuse d'en aider d'autres simplement à se nourrir.
La GUE/NGL continuera à se mobiliser pour que, cet hiver, les associations retrouvent les moyens que l'on avait pris l'habitude de leur concéder pour réparer les dégâts sociaux des politiques publiques. Un autre monde est possible si on a le courage politique de faire des propositions alternatives. Il nous faut en convaincre un nombre maximum de personnes avant les prochaines échéances électorales.
Marie-Christine Vergiat
15:38 Publié dans ACTUALITES, Chronique d'une Eurodéputé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marie christine vergiat, eurodéputé | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/10/2011
Manifestation à Lyon : "attitude inacceptable des forces de l'ordre"
Lors d'une manifestation du secteur médico-social et social, hier à Lyon, pour dénoncer la remise en cause d'une convention collective, les forces de l'ordre ont gazé et chargé un rassemblement de 1500 à 2000 personnes, essentiellement des personnels soignant et sociaux.
Dans la bousculade une grille a cédé et trois manifestantes ont été blessées dont deux très gravement.
Ces pratiques sont inadmissibles !
La responsabilité du ministre de l'intérieur est maintenant engagée. Il doit répondre aux questions légitimes des organisateurs du rassemblement.
Le droit de manifester doit être préservé dans notre pays sans avoir recours à des méthodes d'un autre âge.
Le PCF assure les blessées et leurs proches de tout son soutien. Ses élu-e-s mettrons tout en oeuvre pour que toute la lumière soit faite sur cette attitude inacceptable des forces de l'ordre.
Parti communiste français
Paris, le 7 octobre 2011.
19:07 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, pcf, manifestation | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
La parité au groupe communiste républicain et citoyen, pas au Sénat (groupe CRC)
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC constatent avec grand regret qu’à l’issue du renouvellement sénatorial, la place des femmes au Parlement recule, puisqu’elles ne sont plus que 77 sur 348 au lieu de 80 sur 343 précédemment.
Une chose est certaine, seul le scrutin proportionnel peut permettre au Sénat, comme ailleurs, de réaliser la parité, inscrite pourtant dans la Constitution depuis une décennie.
Ils soulignent que le groupe CRC comprend 12 femmes sur 21 sénateurs et que Nicole BORVO COHEN-SEAT a été réélue présidente du groupe (photo), la seule femme à l’heure actuelle à présider un groupe parlementaire, tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale
10:06 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, nicole borvo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/10/2011
MARINI PRESIDENT DE LA COMMISSION DES FINANCES DU SENAT : UN MAUVAIS SIGNE
Le groupe Groupe Communiste Républicain Et Citoyen l’a indiqué depuis plusieurs jours : il désapprouve l’accord intervenu entre le groupe socialiste et l’UMP pour accorder à cette dernière la présidence de la Commission des Finances.
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC n’acceptent pas l’idée d’un parallélisme avec la situation prévalant à l’Assemblée nationale où la Commission des Finances a été octroyée aux députés socialistes.
Cet accord à l’Assemblée nationale que nous avions d’ailleurs désapprouvé, car il validait l’idée d’une répartition des postes entre les deux partis dominants, s’appuyait sur la nécessité d’un contrepoids à l’exécutif et à la domination de l’UMP dans les deux assemblées parlementaires.
Accorder à l’UMP cette présidence importante au Sénat n’a aucun sens politique. D’autant plus M. MARINI vient de déclarer qu’il la mettrait au service du groupe UMP.
Le groupe CRC estime que ce premier faux pas est une erreur grave, au regard du débat budgétaire qui va intervenir durant les trois prochains moins. Comment vouloir afficher une opposition claire, compréhensible par tous à l’austérité proposée par MM. SARKOZY et FILLON, en commençant par céder la présidence de la Commission des Finances à l’UMP, Philippe MARINI, chancre du libéralisme depuis de nombreuses années au Sénat. Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC estiment que si la rupture devait s’afficher, c’est bien à la Commission des Finances.
Le groupe CRC va prendre immédiatement contact avec le Président du Sénat, M. Jean-Pierre BEL, et ses partenaires de la majorité de gauche, dont il constitue le second groupe en importance, pour que prévale le choix des grands électeurs qui ont porté au Sénat une majorité de gauche le 25 septembre dernier.
Le groupe CRC rappelle aussi que la gouvernance du Sénat doit s’élaborer collectivement au sein de la nouvelle majorité et certainement pas pour gérer, ensemble, les rapports avec la droite sénatoriale.
Paris, le 6 octobre 2011
13:41 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marini, sénat | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
04/10/2011
UN BUDGET DE CLASSE CONTRE LES PAUVRES !
Le très patronal journal « Les Échos » faisait ce gros titre en première page, mercredi 28 septembre : « Valérie Pécresse : un budget pour convaincre les marchés ». Diantre ! On croyait jusque là que les pouvoirs faisaient au moins semblant de gérer le pays peu ou prou pour l’intérêt général ! Mais quel élan de sincérité pour le journal au service de ces mêmes marchés financiers !
Et de fait, dans un entretien accordé à ce quotidien, la ministre du budget se vante du budget d’austérité gouvernemental. Austérité pour les citoyens. Pas pour les riches. Sous couvert de réduction de la dette, c’est bien la guerre déclarée aux investissements sociaux.
Qu’on se le dise ! « Ajouté aux efforts de maîtrise sur les dépenses de retraite et d’assurance-maladie, cela conduit à une baisse de la part des dépenses publiques dans le PIB de 56,6% en 2010 […] puis à 55,8% en 2012 » précise Madame la ministre. Puis, affûtant son argumentaire, elle dit ceci : « Le plan du 24 août complète notre stratégie menée avec opiniâtreté depuis 2007 d’économies sur les dépenses : suppression de 150 000 postes de fonctionnaires en cinq ans, 11 milliards d’économies en matière d’assurance-maladie depuis 2008, réduction d’un tiers du déficit des hôpitaux, gel des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales, baisse de 10% des dépenses d’intervention et de fonctionnement des ministères sur trois ans ».
Voilà qui est d’une limpide clarté. Sous couvert de la lutte contre la dette et les déficits, c’est aux dépenses publiques et sociales que s’attaque le pouvoir sarkozyste depuis bientôt cinq ans. Voilà pourquoi on ferme notre école, notre maternité, notre tribunal, notre gendarmerie.
Se vanter d’avoir supprimé 150 000 postes d’agents publics en cinq ans revient exactement à dire que, dans la République de Sarkoland, on doit accepter d’être moins bien soigné, moins bien transporté, être moins en sécurité et surtout être moins bien éduqué. Car contrairement aux serreurs de vis des porte-monnaie des petites gens, il faudrait considérer l’école non pas comme un coût à supporter, mais comme un investissement pour l’avenir.
Des responsables d’Etat qui se vantent de réduire les crédits pour l’école, et de supprimer des classes et des postes d’enseignants sont des sabreurs d’avenir pour le pays. Et le pouvoir veut aller encore plus loin puisqu’il veut réduire, sans doute après les élections législatives et présidentielles si par malheur il était réélu, les crédits pour la sécurité sociale et les collectivités locales. Et le premier ministre a récemment déclaré qu’il envisageait de porter l’âge de la retraite à 67 ans.
Il y a dans ce budget une disposition déjà votée qui est parfaitement scandaleuse et contre laquelle il faut se lever avec encore plus d’énergie : il s’agit de la taxe sur les complémentaires santé, qui va passer de 3,5 à 7%. Il s’agit d’un nouvel impôt santé après bien d’autres, comme le forfait hospitalier, la CSG, le déremboursement de plus en plus de médicaments indispensables. Alors que le taux de remboursement des soins par la sécurité sociale a été considérablement réduit, le pouvoir va pénaliser celles et ceux qui pouvaient mieux se couvrir grâce aux mutuelles.
C’est une ponction de plus d’un milliard sur les assurés sociaux et les mutualistes qui est engagée, alors qu’un cadeau fiscal de deux milliards d’euros vient d’être fait aux plus fortunés avec la diminution de l’impôt sur les grandes fortunes.
Voilà qui illustre le caractère de classe et de caste de ce pouvoir ultra-droitier. Les grands électeurs ruraux, par delà leur opinion, l’ont rejeté à l’occasion des élections sénatoriales. Il faudra que le peuple dans sa majorité le fasse lors des prochaines élections législatives et présidentielles dans quelques mois. Sans attendre, la mobilisation doit se développer, notamment pour faire annuler cette taxe sur les mutuelles.
Patrick Le Hyaric, député européen, directeur du journal l'Humanité et la Terre
16:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : budget, classe, le hyaric | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |