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20/10/2013

Assumons nos responsabilités !

pigposte1.jpgBrignoles ! Le début de la fin ? Ou la fin du commencement

 Si nous ne changeons rien, alors oui ce sera la fin. Si nous continuons ainsi, le parti brun/noir sera le premier de France et nous en serons totalement responsables.

A force de marginaliser les électeurs du Front national et de ne pas comprendre ce qui les pousse à voter, nous avons ouvert la boîte de Pandore. Et plus encore, si nous n'avons aucun véritable espoir à leur offrir et si la seule alternative que nous proposons, c'est notre incapacité à être crédible!

L’UMP flirte outrageusement avec le FN, pour attirer son électorat, calcul non seulement dangereux mais stupide, comme le démontre également le résultat de dimanche dernier.

Quant à la Gauche, elle ne prend pas la juste mesure du mal-être et de la désespérance des Français. Elle ne leur donne pour horizon que le remboursement d’une dette, qui pourtant n’est pas la leur, et peine à démontrer la crédibilité de son projet. Le rejet du PS ne peut cependant servir de programme de gouvernement, n'en déplaise à certains camarades.

Le slogan : « Les soviets et rien que les soviets » démontre une nouvelle fois toutes ses limites.

En revanche, si nous répondons non à tous les éléments précédents, nous pouvons espérer modifier la suite de l'histoire, en n'hésitant plus à débattre avec le parti sectaire et d'extrême droite que représente le  F-haine, notamment sur son programme économique qui, s'il était appliqué, constituerait un désastre pour notre pays et pour les travailleurs.

Nous devons cesser l’attaque systématique du gouvernement, en espérant le voir couler au milieu du banc de brume semé de récifs où il s’est aventuré.

Souhaiter à gauche l’échec du gouvernement pour des raisons tactiques et/ou dogmatiques, c'est non seulement prendre le risque de diviser le camp du progrès face à une droite de plus en plus réactionnaire, mais c’est surtout ouvrir la porte à un vote protestataire mortifère et à tous ses vieux démons rances qui continuent à l’accompagner.

A chaque fois qu’une action intéressante est entreprise, localement ou nationalement, notre tâche impérative est de démontrer à nos concitoyens que nous sommes en capacité de faire la part des choses et de travailler avec l’ensemble des forces de progrès, y compris donc avec le Parti socialisteNous devons peser de manière significative sur la politique gouvernementale pour ramener celle-ci sur une voie où le Social et l’Humain seront prioritaires et passeront bien avant la finance et le capital.

 Donner à tous, un avenir, un horizon, est la seule clef pour rejeter le rassemblement bleu marine dans le néant d’où il n’aurait jamais dû sortir.

Christian Pigaglio, conseiller municipal et communautaire d'Evry

16/10/2013

LES DEPUTES FRONT DE GAUCHE VOTERONT CONTRE LE BUDGET !

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Le débat sur le budget 2014 débute ce mardi à l’Assemblée. Un budget d’austérité, qualifié de « très mauvais » par le député Front de gauche Nicolas Sensu qui a annoncé que le groupe parlementaire votera contre. Le fameux Crédit impôt compétitivité emploi est particulièrement dénoncé.

"C'est un très mauvais budget", a expliqué lors d'une conférence de presse le député Nicolas Sensu, membre de la commission des Finances. "En l'état actuel, nous voterons contre". Il a tout particulièrement dénoncé la mise en œuvre du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE). "L'annonce du CICE en novembre 2012 a été une rupture de la ligne fiscale du gouvernement. On est dans le dogme de la baisse du coût du travail", a-t-il dénoncé. Une mesure également rejetée par la CGT « Doté à terme de 20 milliards d’euros, le CICE est la plus importante niche fiscale jamais mise en place. Un dispositif fiscal accordé sans aucune contrepartie en matière de création d’emploi, d’investissement dans la recherche, ou encore de salaires, et dont les objectifs se résument à faire baisser le « coût du travail » et à augmenter les taux de marge des entreprises. »

Nicolas Sansu "Réhabiliter l'impôt"

Les députés Front de gauche ont déposé également une série d'amendements pour "réhabiliter l'impôt" et le rendre "plus juste".  "Aujourd'hui les impôts sont injustes parce qu'ils ne sont pas progressifs. Face à la révolte antifiscale qui gronde dans les couches modestes et moyennes, la seule réponse c'est la révolution fiscale", a estimé Nicolas Sensu, regrettant que les "forces régressives soient en train de gagner la bataille idéologique" sur la fiscalité et la baisse des dépenses publiques. Le Front de gauche propose notamment un "impôt sur les sociétés progressif pour que les PME ne soient pas traitées comme les grands groupes" et pour les particuliers la création d'une nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu à 50%.

Cette position des députés Front de gauche n’est pas une surprise. Marie-George Buffet avait déjà défendu cette position fin septembre sur son compte Facebook. « que vont voter les députés Front de Gauche pour le budget? Reposons la question, ce budget est-il bon pour le peuple de France? Non. Je peux en témoigner, je vais devoir intervenir sur cinq budgets (culture, médias, sport vie associative, école et enseignement supérieur recherche), tous sont en baisse sauf l’école qui se nourrit des suppressions des autres, tous sont en faillite par rapport aux besoins. A l’étude de ces cinq budgets, aucun n’est acceptable, car tous sont basés sur un dogme européen: réduire les dépenses publiques. Ces dépenses sont pourtant essentielles, bien sûr au niveau des droits des individus mais aussi au niveau économique; sans dépenses publiques il n’y a pas d’investissements, et sans investissements il n’y a pas d’emploi. Pour moi, députée du Front de gauche, le seul vote possible, est un vote contre ce budget d’austérité. »

EELV votera pour, sans enthousiasme

Les députés écologistes ont eux confirmé qu'ils voteront pour ce projet de budget, affirmant qu'ils batailleront encore cette semaine à l'Assemblée pour l'améliorer mais sans "trop d'espoir" car ce budget "semble difficile à boucler". "Nous sommes dans la majorité, nous sommes solidaires, nous allons voter ce budget mais on peut le voter avec envie, enthousiasme ou avec moins d'allant. On espère terminer le débat parlementaire avec un vote allant" a expliqué le député EELV Eric Alauzet. Barbara Pompili estime avoir "obtenu des avancées de haute lutte, comme une base de fiscalité écologique, de contribution climat énergie ou la TVA à 5,5% sur la rénovation thermique", qui justifient cette position.

15/10/2013

ADIEU SIMONE !

simone.jpgC'est avec beaucoup de tristesse que nous venons dapprendre la disparition de la doyenne des communistes dEvry à 97 ans, Simone Marquet.

Militante communiste jusquà son dernier souffle elle a été pour beaucoup, et bien au-delà des rangs de son parti, une militante, une femme, une citoyenne exemplaire et engagée.

Très jeune veuve, elle a élevé seule ses trois enfants. Connue de tout son quartier au Petit Bourg jusquà la fin de sa vie elle a arpenté les rues et à aider matériellement et moralement, et toujours avec modestie un nombre de personnes incalculable. Cétait « Simonne » pour tous ses amis et camarades.

Elle a était adhérente de lUnion des Retraités dEvry, adhérente du Parti communiste français, du Secours Populaire Français.

Ancienne conseillère municipale communiste, elle a été ainsi la porte parole des sans voix.

Pour nous cest une grande perte.

A cette époque où trop souvent le dénigrement des militants et des élus communistes en niant leurs utilité est une règle, il était bien de rappeler le parcours exemplaire de notre amie et camarade.

Toute notre affection à sa famille, à ses amis.

Le Groupe des élus communistes de la ville dEvry

13/10/2013

RETRAITE : LE COUP DE COLERE DU DEPUTE COMMUNISTE ANDRE CHASSAIGNE

chassaignean.jpgCoup de sang du député auvergnat du Front de gauche André Chassaigne. A l'occasion de débats sur les retraites, il a qualifié certains autres élus présents "d'imbéciles". 

Colère froide d'André Chassaigne ce mercredi 9 octobre dans l'hémicycle. 
Nous sommes en plein débat sur la réforme des retraites. Les députés ont supprimé mercredi soir à la surprise générale le report de six mois de la revalorisation annuelle des retraites, prévu dans le projet de loi débattu depuis lundi.
La suppression de cet article, intervenue juste avant la suspension de la séance pour la nuit, a été votée par 44 voix contre 39 à la suite d'une erreur de vote de certains députés socialistes.
Au total, huit députés socialistes ont fait savoir à l'Assemblée qu'ils s'étaient...trompés.
Un conseiller de la ministre aux Affaires sociales Marisol Touraine a aussitôt indiqué à l'AFP que le gouvernement reviendrait sur ce point plus tard dans les débats dans la semaine par un amendement ou une deuxième délibération.
"Le gouvernement ne peut pas demander un nouveau vote sur une telle question. C'est une mesure phare du projet qui est annulée et nous allons demander demain une suspension des débats sur la réforme eu égard aux conséquences financières du vote", ont alors déclaré les députés Front de gauche Marc Dolez et André Chassaigne.

En marge de ces débats, André Chassaigne a demandé un rappel au règlement. Il n'a pas apprécié que certains députés plaisantent lors de la lecture de témoignages de citoyens sur le sujet. Il n'a pas mâché ses mots...

Article de FR3 Auvergne

 

12/10/2013

Le clémencisme, l'édictorial de Claude Cabanes

syrie, israël, Etats-Unis, mouvement de la paix, François Hollande, jean jaurès, bachar al assad, jean-yves le drian, chypre, raoul villain, georges clémenceau, journée internationale de la paix, C’est un mot nouveau et énigmatique : le « clémencisme ». Il désigne un mal lui-même nouveau à gauche : la mutation des héritiers de Jean Jaurès en disciples de Clemenceau. Autrement dit le renoncement à l’ardente bataille permanente pour la paix au profit de l’acceptation de la force et de la guerre. C’était l’objet de la confrontation de ces deux figures historiques au début du dernier siècle, avant l’assassinat du grand pacifiste : la boucherie de la Première Guerre mondiale pouvait alors commencer…

François Hollande est donc un de ces nouveaux convertis au « clémencisme » en uniforme. Il est vrai que son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait ouvert la voie : il écrivait dans un ouvrage récent « mon choix est fait, je choisis Clemenceau contre Jaurès », s’agissant cette fois de la problématique du progrès et de l’ordre… (1). Pour couvrir la glissade des fondations mêmes de la pensée historique de la gauche vers les sables mouvants de l’opportunisme armé, on susurre dans certains cercles « savants », que Jaurès, avant de tomber sous les balles de Raoul Villain, aurait fait mouvement vers la résignation à la guerre. C’est une canaillerie. « Les morts sont sans défense », écrivait Elsa Triolet…

Donc aujourd’hui, Jaurès. Pas seulement par fidélité. Mais par urgente nécessité. On a froid dans le dos à prendre connaissance des forces navales qui s’organisent en Méditerranée orientale : cinq destroyers américains armés de missiles Tomahawk qu’accompagne un nombre indéterminé de sous-marins ; des navires de débarquement russes flanqués de deux patrouilleurs et d’un croiseur lance-missiles ; une dizaine de bâtiments de guerre français ; quelques avions espions britanniques stationnés à Chypre, chargés de « guider » les flottes aériennes de combat considérables… Et ce n’est que la partie connue et visible du dispositif.

Chaque jour, aussi, filtrent des informations de plus en plus précises sur la nature même des opérations militaires programmées dans les états-majors occidentaux. Les scénarios se dévoilent petit à petit, depuis que l’option diplomatique a pris la main pour éradiquer toute possibilité d’usage d’armes chimiques en Syrie. Il ne s’agit pas de quelques innocentes frappes un peu bruyantes, de gros pétards en somme, mais d’atteindre le cœur de l’appareil militaire et politique de Bachar Al Assad. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ne tourne pas autour du pot : « Il s’agit de dégrader le système de commandement et de production des agents chimiques syriens. » Autrement dit de frapper le pouvoir… lui-même. Un spécialiste des États-Unis observe que cela peut conduire à la destruction totale de la Syrie. Et même à l’invasion généralisée pour, à la fois, chasser le dictateur de Damas et se débarrasser des extrémistes qui le combattent… Une longue enquête de l’ONU indique en effet que, sur les 600 fractions armées qui luttent contre l’équipe au pouvoir, 350 environ sont affiliées à la mouvance salafiste ou djihadiste.

On avait coutume de dire autrefois que quand l’Amérique se mouchait, le monde tremblait… Ce temps est révolu… Oh ! certes, on a bien compris, au-delà des pieuses intentions contre les atroces crimes de guerre, que s’était constitué un axe États-Unis-Arabie Saoudite-Israël face à l’axe Syrie-Iran-Russie pour redessiner toute la région. Mais pourtant, la Maison-Blanche hésite toujours. Et il semble que, pour la première fois depuis trente ans, les autorités iraniennes et américaines ont pris langue dans un esprit nouveau…

Oui, Jaurès…

(1) Lire la Victoire de Jaurès, par Charles Silvestre, Éditions Privat.

L'Humanité en version numérique

10/10/2013

PIERRE LAURENT : LA PRIORITE DU FRONT DE GAUCHE CE N'EST PAS EVRY, C'EST CORBEIL

plbercy.jpgPierre Laurent est secrétaire national du PCF et sénateur de Paris.

Votre candidat ne s’est pas qualifié pour le second tour dimanche dernier à Brignoles (Var). Comment l’expliquez-vous ?

PIERRE LAURENT. Par deux facteurs simples. Le premier, c’est que la politique gouvernementale provoque une démoralisation et une démobilisation massive de l’électorat de gauche qui se traduit par l’abstention.  

Le second, c’est que lorsque le Front national est à un très haut niveau, la division de la gauche entraîne son élimination au second tour.

Appelez-vous, comme votre allié Jean-Luc Mélenchon, à ne pas choisir au second tour entre la peste et le choléra ?

Non. Nous avons appelé à faire barrage à l’extrême droite parce que nous ne pourrons jamais mettre un trait d’égalité entre le vote FN et un autre. Cela reviendrait à le banaliser. Je peux comprendre que ce choix soit difficile, surtout quand les candidats de droite n’ont pas toujours fait la preuve de leur mobilisation contre le Front national… Mais nous n’avons pas à nous dérober.

Et quand Mélenchon estime que le principal pourvoyeur de voix du FN est à l’Elysée, il a raison ?

La politique gouvernementale menée par Hollande et Ayrault montre tous les jours qu’elle est incapable de dynamiser et de rassembler la gauche. Elle conduit le pays dans des impasses et probablement à une crise politique aggravée.

«Ce n’est pas le moment de nous replier sur notre pré carré»

Alors pourquoi rechercher des accords avec les socialistes pour les municipales ?

Il ne s’agit pas de s’allier avec des gens qui portent les choix du gouvernement, mais de créer sur le terrain un rassemblement d’hommes et de femmes de gauche qui ne se reconnaissent pas dans cette politique d’austérité. Ces électeurs, qui peuvent venir des rangs écologistes ou socialistes, ont le sentiment d’être pris au piège. Ce n’est pas le moment de nous replier sur notre pré carré, mais de leur tendre la main. Je ne dis pas que nous allons changer toute la politique nationale avec les élections municipales. Mais si nous pouvons améliorer la vie locale, alors il faut saisir cette occasion qui nous donnera plus de force pour infléchir le cap vers la gauche.

Qu’avez-vous décidé pour Paris ?

Nos adhérents se détermineront par un vote du 17 au 19 octobre. Nos instances départementales viennent de donner leur préférence à un accord d’union dès le premier tour avec les listes d’Anne Hidalgo. Et je partage cette proposition.

Pourquoi ?

hdune.jpgD’abord, parce que nous ne voulons pas du retour de la droite. Ensuite, parce que les priorités que nous avions fixées sur le logement social ou le développement de l’emploi public ont été retenues. Autant au niveau du gouvernement, nous ne trouvons aucune écoute, autant à Paris nous sommes entendus et respectés depuis deux mandats dans la majorité municipale.

Mélenchon dit que c’est une femme du vieux PS, de la gauche des muselières…

Le choix que nous faisons à Paris n’efface pas toutes les différences qu’il y a dans la gauche, mais d’une manière générale, je pense que nous devrions arrêter les jugements ad hominem qui ne font pas avancer le débat politique.

Et à Marseille, que ferez-vous ?

Nous ne sommes pas dans la même situation qu’à Paris, la ville est à droite. Nous avons donc proposé, après avoir rassemblé des forces citoyennes et associatives, de présenter une liste Front de gauche au premier tour.

«J'aimerais que le Front de gauche se concentre sur ses vraies priorités»

Pour vous rallier au PS au second tour ?

Comme partout ailleurs, nous nous déterminerons en fonction d’engagements concrets et précis. Mais la règle générale pour les seconds tours des municipales devra être le rassemblement de la gauche pour battre la droite et l’extrême droite. Il n’y aura pas à tergiverser.

Et si le Parti de gauche de Mélenchon ne respecte pas vos alliances…

Il se peut que dans quelques villes de France, on retrouve des militants du Front de gauche sur des listes différentes. Mais nous irons à la bataille ensemble dans un très grand nombre de communes.

Jean-Luc Mélenchon pointait deux autres villes : Evry, la ville de Manuel Valls, et Nantes, celle de Jean-Marc Ayrault…

Il y a parfois des hiérarchies qui m’échappent… A côté d’Evry, il y a Corbeil, détenue par la droite, que nous pouvons conquérir. J’aimerais que le Front de gauche se concentre sur ses vraies priorités.

Plutôt que de chercher à tailler des croupières aux socialistes ?

Dans l’ordre de mes priorités, Corbeil vient avant Evry, oui.

L’appel que vous lancez aujourd’hui va ouvrir une crise au Front de gauche. Vous parlez avec Jean-Luc Mélenchon ?

Oui régulièrement, mais parler ne fait pas disparaître toutes les divergences. En revanche, je me battrai de toutes mes forces contre l’idée qu’une différence d’appréciation sur les municipales ouvre une crise au Front de gauche. Nous avons besoin du Front de gauche pour aujourd’hui et pour l’avenir. Alors arrêtons de polémiquer, arrêtons de dramatiser, arrêtons de caricaturer les positions des uns et des autres. Et consacrons-nous à porter le plus loin possible nos positions pour les municipales et les européennes dans lesquelles le FG peut faire un excellent résultat.

Entretien réalisé par le Parisien

09/10/2013

Le PCF lance un appel aux citoyen-ne-s pour les élections municipales

élections 2014, pcf, élus, mairiesAppel aux citoyens et citoyennes pour les élections municipales de mars 2014

Les 23 et 30 mars prochains, les élections municipales auront lieu dans toute la France. Dans chaque commune, vous serez appelés à élire vos conseillères et conseillers municipaux, vos maires, pour six ans, ainsi que les élu-e-s dans les intercommunalités. Voter est un droit ! Pouvoir l'exercer implique d'être inscrit sur les listes électorales d'ici le 31 décembre 2013.

Nous savons que ces élections vous paraissent encore lointaines par rapport aux préoccupations qui vous assaillent chaque jour. Nous vous lançons un appel : de la plus petite à la plus grande commune, ces élections auront une très grande importance sur votre vie et votre ville. C'est à vous, à nous, toutes et tous ensemble, dans chacune de nos communes d'en décider. Nous avons besoin que ça change pour mieux vivre le plus vite possible. Il y a urgence !

Car aujourd’hui, la vie est devenue de plus en plus difficile, il y a trop d’injustices. Ce n'est pas une fatalité, l’argent existe mais il est accaparé par quelques uns au détriment du plus grand nombre. Combattre, cela nécessite de s’attaquer à la finance. Le président élu pour « changer maintenant » ne le fait pas et poursuit avec son gouvernement les politiques d’austérité. Nous les combattons et engageons des batailles pour aller chercher l’argent là où il est : dans les banques, le monde de la finance, pour une alternative de transformation sociale et pour une nouvelle majorité politique.

Dès le mois de mars, avec les municipales, nous pouvons gagner des changements dans les territoires par plus de droits et de pouvoir aux citoyennes et citoyens. Il faut, dans le plus de communes possibles, encore plus d'élu-e-s qui, à vos côtés, lutteront contre les inégalités et l'austérité, de communes qui choisiront l'humain, le partage, la solidarité, la démocratie.

Sans attendre, place à justice sociale !

Nous voulons des communes qui font le choix du développement des services publics, pour l'emploi, pour l’école, la santé, les transports, la culture,le sport l’eau, l'énergie…avec des tarifs justes et accessibles pour tous, jusqu’à la gratuité quand c’est possible ; qui veulent l’égalité pour les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains ; qui construisent une ville pour tous, garante de la sécurité des personnes, avec des logements sociaux et des programmes d’accession sociale à la propriété, des loyers et des prix de l’immobilier encadrés pour lutter contre la spéculation ; qui ont à cœur un développement économique diversifié, durable et tourné vers le renouveau industriel ; qui se battent pour une fiscalité juste, taxant les grandes fortunes, aident leurs concitoyennes et concitoyens en difficulté et fixent des impôts locaux plus équitables ; qui luttent contre les suppressions d'emplois et refusent les expulsions locatives, les coupures d’eau, de gaz et d’électricité, et toute atteinte à la dignité humaine.

Sans attendre, place à l' innovation place à la solidarité !

Engageons de nouvelles solidarités concrètes ! Nous voulons des communes qui soutiennent toutes les formes d’entraide, les nouveaux modes d’échange et de consommation, les activités associatives dans leur diversité, les nouvelles pratiques culturelles, les projets individuels ou collectifs pour mieux vivre ensemble ou pour travailler autrement.

Sans attendre, place à l’égalité !

Nous voulons des communes qui ont de l’ambition pour tous les territoires, tous les quartiers de leurs communes, dont les projets de développement concernent toutes les habitantes et habitants, de toutes conditions et particulièrement les jeunes, qui parient sur l’innovation, qui s’attachent à ce que tous, dans la mixité sociale et la diversité, vivent bien ensemble ; qui n’abandonnent personne, ni les créateurs d’entreprises, ni les jeunes livrés au chômage et à la précarité, ni les retraité-e-s aux maigres pensions, ni les personnes âgées dépendantes ; qui refusent toutes les discriminations, combattent les violences faites aux femmes et agissent pour l’égalité, ne renoncent pas à obtenir le droit de vote pour les étrangers.

Sans attendre, place à la démocratie, place au peuple !

Nous voulons des communes qui choisissent de construire leurs projets avec les citoyennes et les citoyens, qui les écoutent, les consultent, les associent, leur donnent les moyens d’agir et de contrôler ; des communes qui font entendre et respecter la parole, les besoins de leurs habitant‑e‑s, qui font le choix de la coopération et qui se battent contre le recul démocratique que représente le projet de loi sur les métropoles, contre la mise en concurrence des territoires.

Dans chaque commune nous nous opposerons avec détermination à la droite qui ne rêve que de revanche et de régressions sociales et dont le bilan brutal et négatif en est la preuve.

Partout, vous pouvez compter sur nous pour faire barrage à l’extrême-droite qui ne cherche qu’à diviser et à opposer les Françaises et les Français entre eux, à stigmatiser et exclure les immigré‑e‑s ou les Roms pour faire oublier les vrais responsables de la crise et laisser l'argent gangrener la société.

L'heure est donc au choix entre une aggravation de la situation et des améliorations immédiates et concrètes. Nous appelons toutes les femmes et les hommes, et tout particulièrement les jeunes, disponibles à se rassembler pour construire ensemble les choix, les programmes et les listes susceptibles de les porter avec des candidat-e-s qui, s'ils sont élus, deviendront des relais des luttes et des résistances, face aux politiques d'austérité du gouvernement. Ce qu’il faut, c'est élire des femmes et des hommes intègres, au service de l’intérêt général comme le sont, vous le savez, les 760 maires et les 8 000 élus communistes municipaux que compte notre pays. Nous appelons toutes les femmes et hommes de progrès, les jeunes, tous les militant-e-s associatifs, syndicaux, tous les citoyen-ne-s à s'engager avec nous et à construire des listes de large rassemblement. Dans tout le pays, les communistes, dont vous connaissez l’attachement à l'action municipale, l’engagement, l’expérience sur le terrain, se lancent dès aujourd’hui dans ce travail de rassemblement. Avec vous, avec le Front de gauche, avec toute la gauche, sur des programmes de progrès social audacieux, nous entendons construire les listes de rassemblement les plus larges possibles dès le 1er tour de ces élections. Mobilisons-nous pour qu'elles soient victorieuses dans le plus grand nombre de communes. Si ce n'est pas le cas, le second tour appelle l'impératif de rassembler contre la droite et l’extrême-droite. Pas question de les laisser détruire demain les solidarités dans nos communes !

Ce que le gouvernement ne veut pas faire, une vraie politique de gauche, nous, nous voulons le réussir avec vous. Les élections municipales seront une étape majeure pour cela. À vos côtés, dans la durée, les communistes s’engagent dans cette bataille, unis et déterminés, animés partout, quelle que soit la diversité des situations locales, de la même passion de rassembler.