Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/04/2009

PCF: le "sabotage de l'année universitaire par Valérie Pécresse doit cesser"

"Apparemment non contente d'avoir complètement désorganisé l'année universitaire 2009 en s'arcboutant sur des textes dont la grande majorité de la communauté scientifique et universitaire ne veut pas, Mme Pécresse joue maintenant avec l'avenir des étudiants qu'elle prend en otage de ses réformes", déclare Olivier Gebuhrer, responsable de la Commission nationale enseignement supérieur et recherche au PCF, dans un communiqué.

"En prétendant faire promulguer ses textes, malgré une situation de crise qui se poursuit, elle met en péril les examens de l'année universitaire", poursuit-il, estimant que le "sabotage de l'année universitaire par Valérie Pécresse doit cesser".

Les universités cherchent les meilleurs dispositifs possibles pour rattraper les heures de cours perdues depuis le début du conflit universitaire, qui a commencé début février, pour pouvoir organiser les examens de fin d'année et attribuer des diplômes non dévalués.

12:49 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, étudiants, université, pécresse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/04/2009

Marie-George Buffet :« L’Europe pourrait être un levier »

buf4.JPGSecrétaire nationale du PCF et députée de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet vient d'intégrer le Front de gauche pour les européennes. Son objectif : « Une harmonisation sociale vers le haut ».


L E Bien public. - Le sommet du G20 va-t-il dans le sens d'une refonte du capitalisme ou n'est-ce qu'un effet d'annonce ?
Marie-George Buffet. - Il y a quand même une série d'engagements mais il n'y a rien de concret permettant, très rapidement, d'agir pour l'emploi, pour sauver les industries, pour faire en sorte qu'on ne reproduise pas d'ici trois-quatre ans la même crise.
Il n'y a aucun droit nouveau pour les salariés, dans la gestion de leur entreprise, aucun moyen de surveiller réellement les choix qui sont faits à l'intérieur de l'entreprise, et surtout, il n'y a aucune remise en cause. Nicolas Sarkozy avait parlé des trois tiers sur la redistribution des richesses produites et il n'y rien concernant cela. Ça veut dire qu'on peut continuer à dilapider les richesses produites par le travail, pour aller vers les dividendes, vers les jeux spéculatifs.
Certes, il y a la liste des paradis fiscaux, mais aucun moyen n'est mis en œuvre pour lutter contre ces paradis fiscaux. On donne plus d'argent au FMI mais il n'y a pas de remise en cause de la façon dont cet argent est utilisé et distribué par le FMI. Il n'y a aucun changement réel de l'engrenage qui nous a plongés dans la crise.


LBP. - Et le décret pour encadrer les rémunérations des chefs d'entreprise aidées par l'Etat ?
M.-G. B. - Quand je l'ai lu, j'ai été choquée. Je sortais de rencontres avec des salariés de Caterpillar, je m'apprêtais à aller voir ceux de Celanese, près de Pau… Ce décret ne les concerne absolument pas. Voilà des entreprises où les patrons se sont servis, continuent à servir leurs actionnaires, à augmenter les dividendes, et on ferme des entreprises, et on licencie (...) On a l'impression que ce sont des machines à fric pour servir les intérêts de quelques-uns. Et c'est ça qu'il faut réformer. On peut montrer du doigt tel ou tel patron. Moi, je suis pour qu'on interdise les parachutes dorés, les stock-options, etc. Mais une fois qu'on aura fait ça, si les actionnaires se goinfrent de dividendes toujours en augmentation, on n'aura pas résolu le problème. Le problème est dans une utilisation différente des richesses produites : ça veut dire salaires, beaucoup d'argent dans la recherche, dans l'innovation technologique et énergétique.


LBP. - Que faut-il attendre du 1er mai, annoncé comme un jour de grand rassemblement unitaire ?
M.-G. B. - Depuis le 29 janvier et le 19 mars, il faut remarquer qu'il n'y a pas eu arrêt des luttes. Les enseignants continuent de faire la ronde de certaines universités, les chercheurs se mobilisent, les hospitaliers font grève… Et ça continue dans plein d'entreprises.
Ce que je souhaite pour le 1er mai, ce que ce jour marque une nouvelle étape par un caractère familial. Il faut que la population soit dans la rue. Comme ce fut le cas pour le CPE. Entre la femme qui a sa petite retraite de 700 € - et qui pour certaines d'entre elles ont dû aller aux Restos du cœur, discrètement, sans se faire entendre, parce qu'elles n'y arrivent plus, avec le prix du gaz, les loyers qui augmentent - et nos jeunes touchés par la précarité, ces jeunes intérimaires qu'on a mis dehors chez PSA, tout converge. Alors marchons ensemble, à l'appel des syndicats. Cette unité des syndicats pour le 1er mai est historique depuis la Libération. Je trouve que c'est un encouragement très fort pour toutes celles et tous ceux qui se battent.


LBP. - Comment percevez-vous le versement de la prime de solidarité de 200 € allouée depuis le 6 avril aux familles les plus modestes ?
M.-G. B. - Quand vous êtes Rmistes, au Smic, 150 ou 200 euros, c'est énorme. C'est plusieurs pleins de courses, c'est une facture énergétique. Le problème, c'est que cette prime est versée une fois. C'est pourquoi je dis que la question est moins sur des primes comme ça que sur des augmentations de salaires. Je pense que nos amis Guadeloupéens, Antillais et Réunionnais ont eu raison de poser ces 200 euros d'augmentation de salaires. Ce qui a été versé là devrait l'être tous les mois à ces personnes.


buffetaltis.jpgLBP. - De nombreuses facultés, dont celle de Dijon, connaissent des blocages. Que peut-on répondre à ces étudiants et ces enseignants- chercheurs ?
M.-G. B. - Darcos et Pécresse ont déjà été amenés à reculer. Mais un peu n'importe comment et sans savoir où ils vont. On le voit bien pour la formation des maîtres, puisqu'ils ont dit qu'ils allaient reculer d'un an la réforme, et, en fin de compte, on s'aperçoit que les universités ne sont pas prêtes. Maintenant, il faut dire stop, on arrête tout et on repart à zéro, dans la concertation.
Personne ne dit qu'il ne faut rien toucher à l'université, ni à la formation des maîtres ou encore à la recherche. Les syndicats ont des propositions pour innover, aller de l'avant. Qu'on mette tout sur la table, qu'on négocie réellement, qu'on n'impose pas par des décrets. On ouvre une véritable négociation, sur la durée. A ce moment-là, on pourra commencer à voir fonctionner les universités.


LBP. - En tant qu'ancienne ministre des Sports, vous avez évoqué récemment la « casse du modèle sportif français », et notamment le démantèlement des Creps, dont celui de Mâcon. Pourquoi ?
M.-G. B. - Le secrétariat d'Etat maintient la fermeture de six Creps, dont celui de Mâcon. Il y a effectivement une casse du modèle sportif français puisque ce qui faisait sa force, c'était l'unité entre les différentes pratiques, les niveaux de pratique, y compris le sport professionnel. C'était ce formidable système de formation avec les diplômes jeunesse et sport, avec les Staps, les Creps. Et c'était des formations accessibles, des filières de haut niveau…

Aujourd'hui, le projet défendu, c'est de dissocier tout ça, c'est de faire appel au privé. On voit Romain Mesnil qui court nu dans les rues de Paris, on voit Aron qui cherche un équipementier. Le privé ira là où il y a retour à l'image, il ira se concentrer sur quelques sports. Et puis il n'y a que Bernard Laporte qui n'a pas vu qu'il y avait une crise énorme dans le privé.
On va se retrouver dans une situation où on aura des fédérations riches et des fédérations pauvres. Comme l'Etat se retire, ces fédérations pauvres n'auront aucun recours. C'est donc la casse du modèle sportif français.


LBP. - Vous intégrez le Front de gauche pour les européennes, aux côtés notamment de Jean-Luc Mélenchon. Qu'attendez-vous de ces élections ?

M.-G. B. - C'est un moment très important (...). L'Europe se construit jusqu'à maintenant sur des mises en concurrence qui cassent les services publics, qui font du dumping social, fiscal, sur le tout marchand. Tout doit être dans le domaine marchand. Il a fallu se battre pour que la culture y échappe un petit peu…
On voit bien que le mouvement social aujourd'hui se heurte à cette construction européenne. L'Europe pourrait être au contraire un levier. Je fais la proposition d'un salaire minimum dans chacun des 27 pays de l'Union européenne qui soit d'un montant de 60 % du salaire moyen. Ça permettrait un début d'harmonisation sociale par le haut. En France, ça voudrait dire un Smic à 1 600 € (brut) ; c'est la proposition des syndicats d'ailleurs.
Le 7 juin, il faut un résultat qui permette d'avoir des points d'appui au Parlement européen, parce qu'il a des pouvoirs : on envoie des députés du Front de gauche au parlement pour porter une politique différente.
Le Front de gauche, oui, c'est important. Les gens nous regardent.


LBP. - On évoque une dispersion des voix à gauche. Ça vous inquiète ?
M.-G. B. - Bien sûr, c'est un danger. C'est pour ça que ceux et celles qui se sont réunis pour le non en 2005 doivent de nouveau converger vers la seule liste qui porte ce rassemblement. Les autres listes sont des listes d'une seule force politique, ce qui est vraiment dommageable.
Au Parti socialiste, il y a une acceptation de cette Europe assez construite, le problème se pose différemment. Mais les socialistes qui se sont battus ces dernières années contre l'Europe du tout marchand, ces électeurs socialistes qui ont défendu les services publics, ils ne vont tout de même pas voter pour une liste qui défend le traité de Lisbonne ! Il faut qu'ils utilisent le Front de gauche. On ne leur demande pas de renier leur appartenance mais là, il faut qu'ils votent pour le Front de gauche.


Propos recueillis par Emmanuel HASLE pour le bienpublic

15:30 Publié dans MG Buffet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mg buffet, europe, front de gauche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/04/2009

Vers un Big Bang des finances locales

RÉVÉLATION. Un document élaboré par Bercy, que publie l’Humanité, détaille le dispositif de suppression de la taxe professionnelle. La facture serait supportée par les ménages tandis que les collectivités perdraient la maîtrise de leur budget.

"Il y aura bel et bien un transfert d’impôts sur les ménages…" selon Maxime Camuzat, conseiller général communiste du Cher.


bomb2.gifUne bombe à retardement est amorcée pour faire imploser le financement des collectivités locales. Le compte à rebours est enclenché. Un document élaboré par le ministère de l’Économie et des Finances détaille le dispositif de suppression de la taxe professionnelle (TP) sur les équipements productifs payée par les entreprises aux collectivités, annoncée par Nicolas Sarkozy le 5 février dernier. Le gouvernement veut aller très vite : l’avant-projet de réforme devrait être bouclé en mai, pour être intégré dans la loi de finances pour 2010 débattue à l’automne. Avant la fin de l’année, serait donc voté par le Parlement le principe de la disparition définitive de la TP. Son entrée en vigueur s’étalerait sur 2010 et 2011, parallèlement à la mise en place d’un nouveau « schéma définitif de financement des collectivités ». Bercy énonce les principes censés inspirer la réforme : « respect du principe d’autonomie financière des collectivités, maintien du niveau des ressources de chaque collectivité, maintien d’un lien fort entre entreprises et territoires, maintien d’une liaison des taux entre entreprises et ménages ». Une énumération destinée à rassurer les élus locaux pour leur faire avaler la pilule, dans le cadre de la « Conférence nationale des exécutifs » installée à Matignon pour plancher sur la réforme des collectivités, aux côtés des représentants des principales associations d’élus (maires, départements, régions).

Affaiblissement des collectivités

En réalité, le projet apparaît surtout comme la déclinaison sur le plan fiscal du projet de réforme élaboré par le comité Balladur, qui prévoit de bouleverser les institutions territoriales du pays : suppressions des départements, fusions de régions, marginalisation des communes dans les intercommunalités, création de supercommunautés nommées métropoles, appelées à entrer en concurrence dans la compétition capitaliste mondiale pour attirer et valoriser les capitaux. Dans cette optique, le gouvernement compte sur l’affaiblissement programmé des collectivités locales en s’attaquant au nerf de la guerre : leur autonomie financière, c’est-à-dire la faculté pour les collectivités, qui remonte aux origines de la République, de lever l’impôt et d’en fixer le taux. La suppression de la TP et son remplacement par une véritable « usine à gaz » répondent à un double motif, économique et politique : celui de déresponsabiliser les entreprises, en transférant la part de financement des infrastructures publiques dont elle bénéficie pleinement sur la collectivité, selon une vieille revendication du MEDEF. Et de mettre les pouvoirs locaux, qui sont aujourd’hui autant de pôles de résistance dirigés majoritairement par la gauche à la politique gouvernementale, sous la tutelle financière de l’État, pour les faire participer à l’effort de réduction des services publics avec la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Les ménages paieront l’addition

impot.gifLe détail du dispositif appelé à se substituer à la TP répond parfaitement à ce cahier des charges. Bercy en évalue le coût à 22,2 milliards d’euros, sur les 28 milliards de recettes globales perçues par les collectivités au titre de la TP. Ne resterait à la charge des entreprises qu’une sorte de taxe foncière bis, légèrement augmentée (+ 1,1 milliard) sans lien avec la richesse réellement produite, assise sur les surfaces occupées et les équipements installés à demeure (par exemple, les hauts-fourneaux des aciéries). Mais pour l’essentiel, ce sont les ménages qui paieront l’addition, via de nouveaux transferts de produits d’impôts nationaux (TIPP sur les carburants, taxe sur les conventions d’assurance…) à hauteur de 14 milliards d’euros. L’argent des contribuables serait également mis à contribution pour compenser les 8 milliards manquants, par le biais de dotations budgétaires. Mais l’expérience apprend aux élus à être très prudents : les compensations à l’euro près promises lors des derniers transferts de compétence (RMI, routes nationales aux départements, etc.) ne sont pas au rendez-vous, loin s’en faut ! D’autant que l’État, lui, ne dit rien de ses propres compensations, se refusant à évoquer des hausses d’impôts nationaux. Or où compte-t-il trouver l’argent dans une situation budgétaire très dégradée par la crise ? Le risque existe bel et bien de voir les financements publics des collectivités se tarir, retirant aux élus locaux toute marge de manœuvre en les contraignant à privatiser leurs services, avec à la clé une montée des inégalités et l’abandon des activités non rentables. Sans compter le danger bien réel d’une explosion des impôts sur les ménages pour compenser les pertes.

Les départements étranglés

Quant au lien avec la réorganisation des territoires sur le modèle proposé par Balladur, il apparaît très clairement dans le projet d’assécher les finances départementales et régionales au profit du « secteur communal », désignant ici non pas tant les communes que les intercommunalités appelées à les supplanter. Ainsi, le transfert à l’étude de toute la taxe d’habitation et toute la taxe foncière représente 6,6 milliards d’euros de ressources fiscales en moins pour les départements, et 2,3 milliards pour les régions. « C’est une catastrophe pour les départements qui ne voteront plus que leurs dépenses. Nous perdons la maîtrise de nos budgets », a réagi la présidente de l’Association des départements de France, Claudy Lebreton (PS). Quant aux régions, qui « essaient de développer le réseau de trains express régionaux », la TIPP « directement liée au trafic routier, va les inciter à faire l’inverse », estime l’Association des régions de France. « Il est inadmissible de se voir confier des impôts sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise », dénonce de son côté Philippe Laurent (divers droite), vice-président de l’Association des maires de France. Le secteur communal n’a aucune raison non plus de se réjouir de cette opération consistant à déshabiller Paul pour habiller Pierre, car l’étranglement financier des départements et des régions aura forcément des impacts en termes de nouveaux transferts de charges pour les communes et les intercommunalités.

Sébastien Crépel


18:42 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : impôts, taxe professionnelle | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/04/2009

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

EN KIOSQUE, CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX


LES MENSONGES DE LA REPRISE
On nous a promis monts et merveilles au G20 de Londres, une sortie de crise imminente… Il faudra la chercher longtemps en 2009. Qui sont ces nouveaux chômeurs (3 000 de plus par jour) ? Quels sont les secteurs les plus touchés ? Le chômage va-t-il anesthésier les luttes ?
Enquête et analyse

LES 100 JOURS D’OBAMA
Après huit années de présidence Bush, l’élection d’Obama aux États-Unis a soulevé une immense attente. Cent jours plus tard, qu’en est-il ?
Syndicalistes, journalistes et universitaires américains nous répondent.

1ER MAI, CE QUE SOUHAITENT LES SYNDICATS
Jusqu’au 1er mai, l’Humanité Dimanche s’entretiendra avec les huit responsables syndicaux, qui ont appelé a manifester unitairement, pour les interroger sur le sens et les suites de ce mouvement.
Entretiens avec Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, et Alain Olive, qui occupe les mêmes fonctions à l’UNSA.

Et aussi…

RENDEZ-VOUS MANQUÉ AVEC L’OUTRE-MER
Pour Guillaume Pigeard de Gurbert, signataire du « Manifeste pour les produits de hautes nécessités », nous démontre en quoi les états généraux de l’outre-mer constituent une réponse inappropriée aux revendications portées par les Antilles.

UN AN DE LUTTE DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS
200 régularisations et ça continue !
Comment leur grève reconstruit l’unité des salariés.

LES EUROPÉENNES ET LES ENTREPRISES
Le Front de gauche veut faire de la colère sociale une force de transformation. Exemple devant le siège social de la RATP où une rencontre est improvisée avec les salariés et une délégation du Front de gauche.

SPÉCIAL TRANSPORTS
Les TER, une grande cause publique.
À l’occasion des 5èmes Rencontres nationales des transports régionaux à Tours, notre dossier sur les enjeux des transports dans les régions.
Points de vue d’élus, syndicalistes, responsables d’entreprises du public et du privé.

ÉLECTIONS EN AFRIQUE DU SUD
Le 22 avril, l’Afrique du sud organise ses quatrièmes élections démocratiques depuis la fin de l’apartheid. Que reste-t-il de l’héritage de Mandela ?
Entretien avec Jeremy Cronin, député communiste de l’ANC.

PORTRAIT DU MEILLEUR BUTEUR DE LA LIGUE 1
Le parcours en dents de scie d’André-Pierre Gignac, l’avant-centre de Toulouse, la nouvelle sensation du foot français.



SCIENCES ET DÉCOUVERTES
La nétrine, la molécule de l’espoir pour les malades d’Alzheimer.

IL ÉTAIT UNE FOIS… EN 1969
Le 2 mars, à Toulouse, le Concorde décolle pour la première fois pour un vol de 28 minutes.



L’Humanité vous convie au Festival Jules Verne 2009 au Grand Rex les 24-25-26 avril
200 invitations pour deux à gagner en remplissant notre formulaire.

12:30 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanité dimanche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/04/2009

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

LES NOUVEAUX JUSTES
Au risque d’être condamnés, ils défient la loi xénophobe contre l’assistance aux sans-papiers.
ENQUÊTE ET REPORTAGES

G20 ET OTAN
Ces deux sommets aux conséquences sociales douloureuses

MONSIEUR « JE VAIS… »
Ce que Sarkozy avait promis et qu’il n’a pas tenu

ENTRETIEN AVEC JULIETTE GRÉCO
Après 60 ans de carrière, la « muse de Saint-Germain » nous parle musique et climat politique

AVEC CEUX QUI FONT FACE
Ils sont chanteurs, comme Lavilliers, ouvriers ou élus… Ils organisent la solidarité avec ceux qui se battent pour leur emploi

1ER MAI, CE QUE SOUHAITENT LES SYNDICATS
Cette semaine, Solidaires et la FSU

FRONT DE GAUCHE
Comment agir

CORSE
Les tensions après le verdict de l’affaire Colonna

ÉCONOMIE
Peut-on détrôner le dollar ?

DÉCHETS RADIOACTIFS
La peur des gens de Bure, dans la Meuse

TREMBLEMENT DE TERRE EN ITALIE
La bataille pour la vie

ALGÉRIE
Les enjeux de l’élection présidentielle le 9 avril

RÉFLEXION DE JEAN-MARIE CHARON, SOCIOLOGUE
L’avenir de la presse

CATCH PROFESSIONNEL
Interview du champion américain CM Punk

VIE QUOTIDIENNE
Les devoirs scolaires

FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
35 000 embauches en 2009

TÉLÉVISION. L’AFFAIRE SALENGRO
Entretien avec Yves Boisset, le réalisateur

AMOUR VACHE
Pour obtenir davantage de lait d’un ruminant, il faut savoir l’amadouer avec des mots doux.
Explications

IL ÉTAIT UNE FOIS…
1939, la Retirada, l’exode de 500 000 Espagnols

- SANS OUBLIER, TOUS LES PROGRAMMES TV
Retrouvez nos pages télévision et radio.

Découvrez l’Humanité Dimanche, souscrivez un abonnement avec tarif promotionnel cliquez ici

09:51 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanité dimanche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/04/2009

Loi de finances rectificative pour 2009 : conclusions de la CMP

hopitalvera.jpgLes sénateurs du groupe CRC-SPG se sont prononcés contre le nouveau collectif budgétaire proposé par le gouvernement. Le texte consacre la progression du déficit budgétaire de l’État, celui-ci atteignant désormais 100 milliards d’euros. Une détérioration qui ne tient pas, estiment-ils, aux « mesurettes » prises en faveur des ménages les plus modestes, mais pour l’essentiel à la diminution des recettes fiscales liée à la chute de l’activité. Et qui témoigne de l’inefficacité de l’action gouvernementale face à la crise .

« Quoi qu’on en dise, et nonobstant l’invention sémantique de la croissance négative, la France est entrée en récession, a souligné Bernard Vera. Cette récession se traduit par une croissance ininterrompue du nombre des sans-emploi, malgré la systématisation par les services de Pôle emploi, à la demande du gouvernement, de la gestion administrative des radiations d’inscription. Elle se traduit aussi par une chu te libre de l’activité dans de nombreux secteurs, comme celui du bâtiment et des travaux publics.

En dépit des déclarations du ministre chargé de sa mise en œuvre, force est de constater que le plan de relance de janvier semble quelque peu en panne. Ce plan de relance, dont les apparences étaient déjà trompeuses du fait de son caractère de session de rattrapage des crédits d’investissement jusqu’ici non affectés, est aujourd’hui devenu une sorte d’Arlésienne, sans effet réel sur la situation économique du pays. L’actualité récente est, à cet égard, sans pitié. Il n’est, en effet, pas de jour que des salariés d’une entreprise ne soient victimes du chômage technique ou d’un plan social ! Le temps du “travailler plus pour gagner plus” semble subitement très loin, puisque la seule préoccupation qui vaille aujourd’hui, c’est travailler tout court ! ».

17:23 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernard véra, pcf, sénateur, budget | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/04/2009

LE FRONT DE GAUCHE A EVRY , C’EST PARTI…

front.jpgPlus de 70 personnes à Evry, dans l’Essonne ont participé au premier meeting du Front de Gauche organisé sur cette ville.

De nombreux militants syndicaux, politiques et associatifs, dont Bruno Piriou, conseiller général communiste de Corbeil, et Christian Pigaglio, président du groupe communiste au conseil municipal d’Evry,  ont tenu à être présents ce 07 avril pour écouter plusieurs candidats de l’Ile de France à cette élection, dont Christian Picquet (gauche unitaire, ex NPA), Elodie Vaxelaire, écologiste, Marc Roumejon, syndicaliste, et membre du Parti communiste français, Philippe Jurager, syndicaliste.

Patrice Finel, Parti de Gauche, conseiller général est intervenu également en conclusion de ce meeting.

front2.jpgDans cette réunion les idées principales développées par les orateurs ont souligné la forte volonté d’un rassemblement le plus large possible pour construire une Europe sociale, environnementale et économique différente avec le soutien d’Eurodéputés marqués clairement à gauche face à des députés sociaux démocrates et conservateurs partisans des traités de Lisbonne et de Nice qui instaurent la déréglementation généralisée, la mise en cause du service public, et des lois rétrogrades.

La solidarité internationale à également été placé au cœur de ce débat.

Le Front de Gauche dans les semaines à venir va intensifier sa présence et présenter son programme sous les formes les plus diverses.

 

19:32 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, pcf, npa, écologiste, pg | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!