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04/11/2010

COLLECTIVITES : LA VIDEO DE LA MANIF


REFORME DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
envoyé par E-Mosaique. - L'info video en direct.

Un mouvement social profond existe, les Français-e-s sont déterminés

manif12b.gif La droite à beau crier à l’essoufflement de la mobilisation, la réalité est tout autre : 65% de Français-e-s soutiennent les manifestations contre la reforme des retraites du gouvernement et 2 millions de salarié-e-s, de jeunes, de retraités, de militant-e-s syndicaux et politiques se sont mobilisés.

Il est temps que le Président de la République se rende à l’évidence : les Français-e-s, déterminés, ne veulent pas de cette réforme, rendu au nom des plus aisés, des actionnaires, du patronat et des grandes fortunes ! Nicolas Sarkozy ne peut pas continuer à gouverner contre le peuple. La démocratie aura été de bout en bout bafouée sur un enjeu majeur pour l’avenir de nos concitoyens.

Un mouvement social profond existe et va perdurer.

Le PCF demande au Président de la République de ne pas promulguer la loi et appelle les Français-e-s à participer massivement à la journée de mobilisation du 6 novembre pour faire entendre leurs exigences. Les négociations avec les organisations syndicales doivent une fois pour toutes reprendre sur de nouvelles bases.

Parti communiste français,

Paris, le 29 octobre 2010.

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02/11/2010

Réforme territoriale : retrait du projet de loi !

manifpcf23.jpgDans la période actuelle de fuite en avant d’un capitalisme en crise, Nicolas Sarkozy et son gouvernement veulent confier au secteur privé les services publics rendus par les collectivités locales, lesquelles assurent les trois quarts de l’investissement public. Mais ce sera au prix d’un abandon des populations les moins solvables, des services les moins rentables, des territoires les moins favorisés… C’est aussi l’emploi public et la place des agents territoriaux qui se trouvent menacés. C’est là tout l’objectif de la réforme territoriale en passe d’être adoptée par le Parlement !

Haro sur la « dépense publique locale » !

 Avec la fin de la « clause générale de compétence » des départements et des régions et le non-cumul de leurs financements, c’est l’aide aux équipements des communes et le réseau associatif qui sont en danger. Le regroupement dans le conseiller territorial des mandats départementaux et régionaux aurait pour aboutissement la disparition à terme d’un échelon entier de notre organisation décentralisée, le département. Or, la coopération entre les différents niveaux de collectivités joue un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins des habitants.

La création des métropoles vise quant à elle, au nom de la concurrence européenne et mondiale et au prix d’inégalités territoriales renforcées, à favoriser la concentration de la valeur ajoutée au sein de grands pôles de compétitivité. Elle aboutirait également, du fait d’une mutualisation (forcée) des moyens des communes membres, à une réduction drastique du personnel du service public territorial.

La démocratie et le suffrage universel attaqués !

Mais les citoyens sont fortement attachés aux services rendus et aux élus de proximité qui les développent. C’est pourquoi le gouvernement veut éloigner le plus possible les citoyens des lieux de décisions.

Pour y parvenir, il ambitionne de fusionner les collectivités au sein d’instances plus lointaines, d’abord en regroupant les régions et départements entre eux et en imposant l’intégration des communes dans des intercommunalités. Avec un nouvel objectif : les faire fusionner dans les « communes nouvelles » et dans les métropoles. Le but est plus largement d’affaiblir le rôle démocratique des trois niveaux institutionnels : communes-départements, régions, en privant les assemblées élues de leur liberté, en les encadrant totalement et en revenant sur la décentralisation.

La réforme poursuit l’objectif de diminuer le nombre des élus pour les isoler de la population par des modes d’élection anti-démocratiques. C’est l’élection des conseillers territoriaux au scrutin uninominal qui réduirait la place des femmes et des différentes sensibilités que seule la proportionnelle peut assurer.

 S’il était adopté, ce projet de loi aboutirait à démanteler une partie de la souveraineté populaire et de l’intervention publique. Une vraie réforme de l’organisation territoriale doit être au contraire au service des citoyens et non pas contre eux ! Les collectivités, avec l’ensemble des agents territoriaux, jouent en effet un rôle fondamental pour satisfaire les besoins en matière de logement, de santé, d’éducation, de sport, de transport, de culture, de cadre de vie... L’Etat doit donner à chaque niveau de collectivités, y compris les grandes agglomérations et leurs quartiers en grande difficulté, les moyens de contribuer au développement de notre pays.

Parallèlement à des dotations d’Etat conséquentes, il est nécessaire de revenir à un impôt économique dynamique lié au territoire, voté par les conseils et taxant les actifs financiers des entreprises. Le gouvernement prend le chemin inverse. Avec la suppression de la taxe professionnelle et le gel pour trois ans des dotations, il étouffe les capacités financières des collectivités. Plutôt qu’un dumping social et fiscal, nous prônons des coopérations renforcées et une solidarité financière entre collectivités. Dans ce cadre, le couple département - communes doit être réaffirmé et les intercommunalités librement consenties.

Aux collectivités les moyens de leur action !

L'Association Nationale des Elus communistes et Républicains

20:20 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, élus, réforme territoriale | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

31/10/2010

Hausse de l'électricité : "scandaleux" juge le PCF

edf.JPGLe PCF a dénoncé  la hausse de l'électricité "scandaleuse" qui portera "sur six mois à plus de 6%", et jugé que "le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires" et "affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable".

"Le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires et des affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable qui eux continueront d'empocher les plus values", écrit le Parti communiste français dans un communiqué.

Pour les communistes, "la France a besoin d'une grande filière industrielle énergétique".

Avec cette nouvelle hausse des tarifs de l'électricité, "il s'agit, nous dit-on, de financer le coûteux développement de l'énergie solaire. Cela portera la hausse des tarifs sur six mois à plus de six pour cent, soit une des plus fortes depuis près de 30 ans, c'est scandaleux !", lance le PCF.

09:52 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edf, hausse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/10/2010

CONTRIBUTION AU DEBAT GRAND PARIS EVRY – 21 10 2010

grandparis1.jpg

Victime du sous investissement massif de l’Etat, datant de plusieurs décennies, le réseau de transport francilien est aujourd’hui largement saturé et dégradé. Cette situation qui affecte la qualité du transport en commun public, résulte de choix politiques incompatibles avec une réponse adaptée aux nécessités d’aménagement du territoire. Aménagement prenant en compte les besoins de transports collectifs publics et les exigences sociales, économiques et environnementales.

Les usagers des lignes RER B, C et D en Essonne, sont quotidiennement victimes de retards de trafics, d’incidents récurrents sur le réseau, du nombre de rames insuffisant. Les agents SNCF et RATP sont victimes dans leur activité de baisses constantes de moyens matériels et financiers, de pénurie de personnel, d’une attaque sans précédent de leur statut et de leurs conditions de travail.

Le démantèlement du service public de transport de voyageurs en Ile de France, datant de l’ordonnance de 1959, répond aussi à la volonté de l’Europe libérale, par le règlement sur les Obligations de Service Public (OSP), à la volonté de l’Europe libérale d’ouverture à la concurrence inscrite dans le Traité de Lisbonne.

La question du transport public et de son financement est donc une question cruciale qu’il s’agit d’appréhender en dépassant toute prétention localiste.

Les communistes essonniens et leurs élus portent la volonté de travailler à une nécessaire cohérence globale du maillage allant du local au régional. Il s’agit de concilier la réalisation de nouveaux réseaux en proche et moyenne couronne de Paris avec les améliorations qualitatives et quantitatives indispensables aux réseaux existants en grande Couronne.

Le Grand Paris voulu par N. Sarkozy relève d’une logique politique ségrégative. Avec ce projet reliant par métro automatique 9 pôles d’excellence réputés et définis par le Gouvernement, et lui seul, à fort potentiel de développement urbain et économique, l’Etat centralisateur s’arroge les pleins pouvoirs, pour les déléguer à un EPIC ne disposant d’aucune légitimité démocratique.

En outre, la loi donne à la Société Grand Paris des pouvoirs exorbitants en matière d’urbanisme : privilège d’expropriation, droit d’aménagement, mise en conformité obligatoire des PLU, mise en comptabilité de facto du Schéma Directeur Régional, etc.

Cette logique nous la combattons dans ses dimensions territoriales, démocratiques, sociales, économiques et environnementales.

En cohérence avec le SDRIF nous voulons travailler avec les populations à un meilleur projet pour les franciliens en organisant l’articulation de ce grand huit avec le projet Arc Express dans l’objectif de désenclaver des territoires aujourd’hui peu ou pas desservis par les transports en commun qui combinent le plus souvent cette inégalité territoriale avec des difficultés sociales majeures.

Cette inégalité territoriale, économique et sociale, les communistes essonniens et leurs élus n’acceptent pas davantage qu’elle soit envenimée en grande banlieue. Les un million deux cent mille essonniens ont besoin de transport en commun public de qualité sur l’ensemble du département.

La réponse à ces besoins n’en passe évidemment pas par le tracé du Grand Huit sur le plateau de Saclay.

C’est, là aussi, un projet que nous rejetons en ce qu’il favorise l’étalement urbain alors que son utilité n’est absolument pas avéré. Si N. Sarkozy a affirmé qu’il s’engageait personnellement en faveur de ce projet, emblématique du Grand Paris du gouvernement, c’est que cette Opération d’Intérêt National (OIN) s’inscrit dans une conception libérale du développement scientifique, technologique et industriel. Pilotée par l’Etat et les grands groupes industriels, fondée sur la mise en concurrence des chercheurs et non plus la coopération s’appuyant sur le partage des coûts et des connaissances, une telle concentration d’activité se fera aussi au détriment des autres territoires.

Pour autant, en matière de transport en commun sur le plateau de Saclay déjà fortement délaissé, nous jugeons nécessaire de travailler au développement d’une liaison de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) pouvant relier la gare de Massy. Ce projet, de type tramways ou tram bus, s’inspirerait du projet initié par le STIF concernant la liaison Sénart-Corbeil-Evry. Dans le même esprit nous sommes favorables au prolongement du tramway Villejuif/Juvisy jusqu’à EVRY comme la réalisation du tram train St Quentin / Evry. Cette diversité d’approche permet d’encourager un maillage approprié du territoire essonnien.

Cet exemple tant à démontrer que le conflit avec le gouvernement est fondé sur une vision opposée de l’aménagement de notre département et de sa desserte par transport en commun public. Il porte aussi sur la question du financement des réseaux et leur maîtrise publique. Le gouvernement envisage un financement fondé essentiellement sur trois types de recettes :

- la valorisation foncière liée aux projets d’aménagements autour des gares, c'est-à-dire un financement spéculatif,

- les recettes apportées par les gares conçues comme des prestataires de service, c'est-à-dire le produit d’une privatisation des gares,

- la redevance domaniale payée par le ou les futurs exploitants du réseau pour lesquels il n’est pas dit s’ils seront forcément publics.

A ce jour, l’Etat n’apporterait en propre que 4 milliards d’euros sur un projet estimé entre 21 et 23 milliards.

Les communistes essonniens et leurs élus proposent que le plan de mobilisation pour les transports de la région, soit 18 milliards d’euros, soit consacré pour partie au financement d’Arc-Express et à l’amélioration des réseaux existants. Améliorations portant tant sur la mise en œuvre d’infrastructures nouvelles pour les lignes B, D et C en Essonne que par la mise en œuvre du schéma directeur du matériel roulant proposé par le STIF.

En outre, les Conseillers Régionaux du groupe Front de gauche, PCF, GU et AC, revendiquent que l’Etat reverse à la Région les 1,7 milliards d’euros qu’il doit depuis 10 ans au titre du FARIF, et que soit porté à 2,6 % le Versement Transport payé par les entreprises, soit 800 millions d’euros, ce qui financerait la tarification unique promise par la région Ile de France, soit le Pass Navigo à 56 euros toutes zones. 

senatdiego.jpg

Les communistes Essonniens et leurs élus :

  • Prennent acte de la volonté de l'Etat de s'impliquer dans la conduite d'un projet ambitieux pour la région-capitale, et notamment d'un projet de transports publics devant répondre aux défis d'une métropole active et solidaire à l'aune des enjeux environnementaux de «l'après-Kyoto»,

  • Estiment que la voie choisie par l'Etat en la matière s'écarte des objectifs affichés, en venant chapeauter – voire concurrencer - les efforts développés depuis de longues années par les collectivités territoriales pour tenter de répondre de façon cohérente aux besoins de développement des transports publics, en lien avec une maîtrise de l'aménagement, à l'échelle de la région-métropole,

  • Expriment un avis réservé sur la nature même du projet de Grand Huit, tant d'un point de vue technique que de ses modalités de réalisation (organisation de la maîtrise d'ouvrage, mode de financement, prérogatives de la SGP exorbitantes du droit commun...),

  • Suggèrent que l'Etat agisse désormais en partenariat éclairé avec les instances en charge des compétences transport-habitat-aménagement au niveau local et régional, et leurs outils (Etablissement Public Foncier Ile-de-France, Syndicat Paris Métropole, etc.)

  • Proposent que la SGP instituée par la loi soit mise au service d’un projet utilement concerté- ce qui suppose que son fonctionnement soit démocratisé et que son financement ne vienne pas concurrencer, mais abonder le « Plan de Mobilisation pour les Transports de la Région, celui-ci devant nécessairement s’élargir et s’étoffer afin de mieux répondre, dans l’esprit de SDRIF, aux besoins des Franciliens présents et futurs,

  • Demandent dans ce cadre à l’ensemble des pouvoirs publics de mieux prendre en considération les besoins de maillage en transport en commun de l’Essonne.

 Philippe CAMO, Secrétaire départemental de l’Essonne du PCF, Conseiller Régional

12:03 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, grand paris | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/10/2010

Le casseur est à l’Élysée

pcfgueules.gifJ’en appelle à la responsabilité de l’ensemble des acteurs », a osé déclarer Nicolas Sarkozy. Comme si lui-même en faisait montre !

Que dire d’un président qui, au mépris de la souveraineté populaire qui fonde la République, tente de passer en force pour briser le droit à la retraite des salariés ?

Que penser d’un chef d’État qui fait truquer les chiffres des manifestants ou des grévistes à la SNCF ? Comment qualifier un Premier ministre qui prétend contre toute réalité que « le mouvement social pla­fonne » et qu’il « n’y a jamais eu plus d’un million de personnes dans les rues » ?

Comment prendre au sérieux les bonimenteurs UMP qui préten­dent qu’il n’y a pas de problème d’approvisionnement en carburant quand des centaines de milliers de Français galèrent pour faire un plein ?

Ce pouvoir a élevé la fausse nouvelle au rang d’industrie, la seule qui se développe sous son règne. Plus, il fait de la provocation à la violence un recours face à la puissance du mouvement de protestation.

Là, il dépê­che des hordes de CRS contre les salariés des raffineries. Ici, il fait don­ner la matraque et les lacrymogènes contre les lycéens qui pacifiquement manifestaient sur les Champs-Élysées. Partout, par sa fermeture aux préoccupations sociales, il fait naître de tristes vocations et donne du grain à moudre aux casseurs.

pcfgueule.jpgNe cherchez pas ces derniers dans les rangs des manifestants, vous n’en trouverez pas. Les salariés en grève démontrent un sang-froid que pourraient leur envier les snipers de l’UMP, tandis que les syndicats veillent à repousser hors des cortèges ceux qui veulent en découdre. C’est d’ailleurs la préoccupation constante des lycéens en lutte. Si, ici ou là, des élèves – exaspérés par l’absence d’écoute gouvernementale – se laissent entraîner par des groupes vio­lents et sans doute par des provocateurs dépêchés par des officines coutumières du fait, ils sont une minorité qui ne peut cacher l’immense foule résolue et combative qui arpente les pavés.

La cote de popularité de Sarkozy plonge vers des abysses et même ses commanditaires du Medef s’inquiètent d’une dégradation de l’économie. Mme Parisot, qui a mis le feu aux poudres en réclamant cette contre-réforme, souhaite désormais que « le climat s’apaise le plus vite possi­ble »…Dans la comédie de la dramatisation, de grands médias jouent de piètres rôles, décrivant un pays en proie à la « guérilla urbaine ». La vieille ficelle de la peur est agitée. C’est toujours le recours ultime de la droite.

L’honnêteté dans le traitement de l’information devrait conduire à constater que l’unité syndicale donne toujours le ton, que personne ne cède aux sirènes du conflit de générations qu’actionne Rama Yade et qu’au contraire salariés et jeunes se retrouvent puissamment solidaires. À chaque étape, le mouvement est décidé démocratiquement à la base. Ses formes s’adaptent au temps long imposé par le pouvoir et adoptent une plasticité nouvelle. Le temps passant et le pouvoir s’enfermant dans l’autoritarisme, la critique s’aiguise et se précise. Souvent, le rejet va au-delà du texte porté par Éric Woerth.

Cette mobilisation va avoir des suites. Dans la rue. Et dans les urnes.

 

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24/10/2010

LIER L'ECOLOGIE ET LE SOCIAL

chasagne.jpgAndré Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme, revient, dans un ouvrage, sur « sa prise de conscience progressive sur les questions environnementales ».

Il était la veille dans le sud de la France. Sur le chemin du retour vers le Puy-de-Dôme, André Chassaigne, député PCF et candidat à la candidature du Front de gauche (FG) à la présidentielle, a fait étape à Saint-Flour pour dédicacer son ouvrage Pour une terre commune, à la librairie du faubourg (*).

Sa candidature ? « Je suis attaché au Front de gauche et ma démarche se place dans le souci qu'il se développe et s'installe durablement dans le paysage politique ».

« Je me situe, bien sûr, dans la dynamique Front de gauche et quoi qu'il en soit, je souhaite qu'il y ait, au final, un candidat unique. Au sein du FG, il y a plusieurs composantes et donc plusieurs candidats possibles », insiste le parlementaire.

André Chassaigne l'assure : il ne se place pas « en terme de concurrence » avec Jean-Luc Mélenchon, mais « de complémentarité pour essayer aussi d'orienter ce que sera la politique du FG dans un sens qui [lui] semble le sens juste ».

Le député auvergnat a été découvert par le grand public en 2008, en déposant un amendement au projet de loi sur les OGM. Un des chapitres de Pour une terre commune revient justement sur « cette bagarre » qu'il a conduite.

« J'ai eu une prise de conscience progressive sur les questions environnementales. Et cela à partir de mon travail à l'Assemblée où, depuis 2002, j'ai pris en charge, parmi les députés communistes, ces questions et les sujets agricoles et d'aménagement du territoire. »

Dans son livre, qu'il définit comme « un ouvrage de fond », où il formule différentes propositions, il remet notamment en cause le productivisme et plaide pour de « nouveaux modes de production ». « J'essaie d'expliquer qu'il faut qu'on change nos modes de vie mais qu'avant - car ce n'est pas la solution de culpabiliser le citoyen - il faut d'abord changer le mode de production et tout le système qui fait qu'on pousse à la consommation et qu'on est en train de pourrir la planète. »

Capitalisme vert

André Chassaigne assure aussi, entre autres, qu'il « faut qu'on se pose la question d'une nouvelle croissance », pointe du doigt « l'hypocrisie du Grenelle de l'environnement », affirme que « le capitalisme vert est un outil mis en place par le capitalisme pour continuer à augmenter ses profits », et consacre une partie aux « biens communs de l'humanité »

« Chaque fois, poursuit-il, j'essaie de faire le lien entre le social et l'écologie, parce que les premières victimes des atteintes portées à la planète sont les plus modestes ».

Sébastien Besse, article publié dans La Montagne

09:46 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré chassaigne, écologie, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!