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04/12/2011

ON VA LEUR FAIRE UN DESSIN / LA CRISE FINANCIERE


Ep.3 : En 2012, on va leur faire un dessin - "La... par CN-PCF

En 2012, on va leur faire un dessin ! L'idée est finalement assez simple : mettre en image le programme "l'humain d'abord" du Front de gauche pour les élections de 2012.

Chacun le sait, mieux vaut un dessin clair qu'un long discours. Un exercice qui n'est toutefois pas si aisé et qui prouverait peut-être, si tous les candidats s'y astreignaient, que leur "dessein" n'est pas toujours très clair.

Nous entamons cette série en espérant qu'elle vous aidera à mieux cerner les enjeux de cette campagne, les propositions du Front de gauche, et qu'elle saura vous faire sourire en ces temps de crise.

16:25 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, crise, front de gauche, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/12/2011

A Bordeaux, le Front de gauche réplique au candidat Sarkozy

melenchon-meeting.jpgLa vie politique française ne se résume pas au Zénith de Toulon. Alors que l'UMP et les services de l'Elysée avaient rameuté cinq mille sympathisants pour suivre le discours programme du candidat Sarkozy, le Front de gauche a dans le même temps fait salle plus que comble à Bordeaux. Ce jeudi soir, plus de trois mille personnes debout, dans et hors de la médoquine de Talence, ont participé au meeting de Jean-Luc Mélenchon, entouré notamment de Pierre Laurent (PCF) et Clémentine Autain (FASE).

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle veut faire du scrutin un "référendum" contre les politiques d'austérité menées par l'actuel gouvernement et qui servent de bréviaire au futur candidat Sarkozy. "Le président a capitulé avec son béret à la main", c'est "Mme Merkel qui décide" pour l'Europe. Mais à ceux qui comme Arnaud Montebourg (PS) accusent l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", la réplique fuse : "Il faut s'en prendre à Mme Merkel parce qu'elle est de droite, pas parce qu'elle est allemande!"

"En 2005, c'est nous qui avions raison"

Lors de son intervention publique, Jean-Luc Mélenchon a critiqué le public de "réactionnaires applaudissant bestialement" le chef de l'Etat et "la ruine de tout ce que nous aimons", des 35 heures à la retraite à 60 ans. "Monsieur Sarkozy aurait mieux fait de dire une seule phrase : "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"."

"Alors même que c'est le deuxième anniversaire du Traité de Lisbonne dont il s'est vanté d'être l'auteur (...) le voici qui fustige l'Europe du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée", mais "c'est lui qui a organisé tout ça, c'est son aveu d'échec!". "C'est donc bien nous qui avions raison en 2005" lors du non au référendum!, a-t-il lancé, très applaudi.

Harmonisation fiscale européenne par le haut

Souhaitant "briser les reins" des spéculateurs, le candidat a alors appelé à l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, à la taxation des revenus du travail comme ceux du travail, à la relance de l'activité, et au refus des politiques d'austérité qui "ne mènent nulle part", comme en Grèce. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus!", a-t-il lancé à ses partisans, appelant à la "résistance".

Avant lui, Clémentine Autain (La Fédération) avait aussi assuré ne "pas voir ce qu'on pouvait faire avec des comptes publics au régime minceur". Pour Pierre Laurent (PCF), face à une droite "qui trahit le peuple français", il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l’austérité" et de la régression sociale.

"N'acceptez pas l'alliance du centre"

Dans ces conditions, tous ont lourdement critiqué la main tendue de François Hollande à François Bayrou qui va dans "le sens de la rigueur". "Si on veut faire perdre la gauche, continuons comme ça!", a lancé M. Laurent. Aux socialistes, M. Mélenchon a dit : "C'est nous le Front de gauche qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite".

Publié par l'Humanité


Meeting de Bordeaux, discours de Jean-Luc... par PlaceauPeuple

29/11/2011

Les Restos du cœur : le baromètre d'une situation sociale désastreuse

restos-du-coeur.jpgLes Restos du cœur ouvrent, cette semaine, pour la 27ème année consécutive. L'association fondée par Coluche ne désemplit pas, au plus grand désespoir de ses 60.000 bénévoles qui se dépensent sans faillir pour que 900.000 personnes puissent se nourrir chaque année.

Le succès non démenti de l'association est hélas un baromètre plutôt fiable de l'état de la société. Ce qu'il indique est désastreux. La situation sociale n'en finit pas de se dégrader : 8,5 millions de français-e-s vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 950 euros par mois.

Ils sont en prise aux difficultés les plus extrêmes dans leur droit au logement, au travail, à la santé. Pire, les associations caritatives qui font un travail admirable sont menacées. Il s'en est fallu de peu que l'aide fiscale soit suspendue et les fonds alimentaires européens retirés.

Plus que jamais ce gouvernement qui ne pense qu'à satisfaire les possédants, doit assumer ses responsabilités : avoir laissé toute une partie de la population s'enfoncer dans la misère est un échec de sa politique.

Il est temps qu'une page se tourne. Comme le propose le Front de gauche dans son programme « L'humain d'abord », les salaires, les traitements, les indemnisations du chômage et les retraites doivent faire l'objet d'une réévaluation globale et être indexés sur le coût de la vie. Un salaire maximum doit être instauré et les minimas sociaux augmentés au dessus du seuil de pauvreté.

La vie de millions de personnes en dépend.

26/11/2011

Violences faites aux femmes : l'État doit assurer l'application de la loi de 2010

femmesbattus.jpgLe 5 novembre dernier, le PCF était mobilisé dans les rue pour dénoncer le fléau que constitue les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, journée nationale contre les violences faites aux femmes, le PCF est de toutes les initiatives pour alerter sur ce phénomène et améliorer la loi obtenue de haute lutte en 2010.

En effet, cette loi doit comporter des mesures de prévention plus conséquentes et l'État doit véritablement en assurer l’application par l’attribution de moyens sur l’ensemble du territoire. Avec le Collectif National Droits des Femmes, dont le PCF est membre, nous militons pour l’application d’une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes. L’actualité récente, et les commentaires qu’elle a inspirée, nous démontre une fois de plus le poids des mentalités rétrogrades qui pèse sur notre Société.

Le respect des femmes, l’égalité dans la sphère publique comme privée passe par l’adoption de lois avec les moyens de leur application en matière d'éducation, de prévention et d'information. C’est ce que porteront nos candidat-e-s, au sein du Front de gauche, pour les échéances électorales de 2012.

Pour une véritable égalité femmes-hommes, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord », prône la mise en place d'un ministère des Droits des femmes et de l'Egalité, placé directement auprès du (de la) Premier-e ministre. Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste. Parce que les communistes se battent pour une transformation de la Société portant la satisfaction des besoins humains, l'égalité et la démocratie en son cœur, cette lutte contre les violences est fondamentale.

cohen.jpgLaurence Cohen, sénateur du Val de Marne, responsable « Droits des femmes/ Féminisme » au Parti Communiste Français

24/11/2011

LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF

caf.jpgLe scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines

Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.

Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.

Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.

La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.

La raison ?

 Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.

Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.

C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.

Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.

Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »

L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.

LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES

100_7554.JPGPour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.

Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...

Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !

Evry, le 24/11/2011

 

18/11/2011

Énergie : « Que le débat s'ouvre vraiment à gauche ! » (PCF)

nucléaireimplantations.gifNous avions alerté la semaine passée sur les dangers de la conclusion d'un accord réalisé à la hâte, et en dehors de tout débat public, entre le PS et EELV sur les enjeux énergétiques. Nous considérions en effet qu'il n'était pas possible que l'avenir énergétique de la France se règle par des « tractations de couloirs » en échange de circonscriptions.

Le résultat est là, comme le souligne Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, « Un accord bâclé, sans ambition réelle pour une politique cohérente de transition énergétique, avec des dangers évidents pour la maîtrise publique et industrielle de la filière, le sort des salariés et les tarifs de l'énergie ».

Ainsi cet accord comporte l'engagement de la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim, l'arrêt du retraitement et la filière MOX (combustible) mais aussi la réduction de la consommation d'électricité ! Le contenu de cet accord provoque de l'inquiétude et de la colère chez les salariés du nucléaire.

Arrêter un site nucléaire, ce sont des conséquences économiques, sociales en cascade ! Ce sont des familles entières qui vont se trouver prises en otage, subissant la délocalisation de leur emploi, voire la perte de celui-ci. Comment, pour des forces de gauche, prendre de telles décisions sans leur donner voix au chapitre ?

La polémique relative à la valse hésitation du passage concernant la filière MOX dans le texte du PS conforte notre opinion sur la légèreté d'un compromis politicien qui risque – s’il devait être confirmé – de compromettre l'avenir énergétique de notre pays.

Le Front de gauche propose une autre méthode incluant les citoyens : un grand débat public national et citoyen auquel seront associés les salariés. Un débat conduit de façon sérieuse et approfondie, tranché par un référendum. La gauche pour réussir le changement et assurer le droit à l'énergie pour toutes et tous, à un prix abordable, ne peut faire l'impasse sur cette exigence démocratique. C'est la seule méthode qui vaille puisque ce débat traverse tout le pays, toute la gauche, y compris le Front de gauche, sur la question du nucléaire.

Nous considérons que la première des urgences est de faire face aux risques patents du réchauffement climatique et donc d'élaborer un plan de sortie des énergies carbonées. Plus généralement nous sommes favorables à un plan d'économies d'énergies. Nous visons la sobriété énergétique c'est à dire moins de consommation pour des usages identiques.

Pour ce qui est du nucléaire, l'avenir de la filière doit être tranché dans le cadre d'une vision d'ensemble de la transition énergétique. Le PCF est favorable au maintien d'une filière industrielle 100% publique et mieux sécurisée au sein d'un mixe énergétique rééquilibré.

Pour ce faire nous versons au débat la proposition de la création d'un véritable service public à travers la constitution d’un pôle public de l’énergie, émancipé des logiques financières ; contrairement à ce qu’organisent actuellement les partis de droite et le MEDEF dans le secteur : privatisation et sous-traitance.

Ce pôle serait doté de capacités d'investissement dans la recherche, dans la promotion d'un plan industriel de développement des énergies renouvelables et de nouvelles capacités de production, tout en maintenant un coût d’accès à l’énergie acceptable pour tous les usagers.

Il s’agirait également de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique, qu’ils relèvent de la recherche, de la production ou de la distribution de l’énergie, et en premier lieu EDF, GDF, du CEA et d’AREVA et ceci pour aller vers de nouvelles formes de nationalisations.

En toute indépendance, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avec l’appui technique de l'Institut de recherche en sûreté nucléaire (IRSN) doivent rester les outils de contrôle de la sûreté et de la radioprotection.

Que le débat s'ouvre vraiment à gauche !

13:43 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, pcf, débat | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/11/2011

EVRY : LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS REND HOMMAGE AU GROUPE MANOUCHIAN

manouchian5.jpgLa fédération de l’Essonne du Parti communiste français, la section d’Evry, les élus communistes ont rendu un vibrant hommage à Manouchian et à son groupe à Evry sur le lieu même où il a été arrêté.

(photo, dépôt de gerbe par Nathalie Charot secrétaire adjointe de la Section du Pcf d'Evry, et Elise Yagmur conseillère municipale communiste d'Evry).

Dénoncé par un traître, il est arrêté en gare d'Évry Petit-Bourg, le 16 novembre 1943, avec Joseph Epstein . Il est torturé pendant plusieurs mois, puis fusillé au fort du Mont-Valérien avec 28 autres résistants, le 11 avril 1944.

Il a incarné la résistance face à la haine de l’occupant qui avait alors tenté en diffusant la fameuse « affiche rouge » de créer une opposition de la population contre les résistants et contre les étrangers sans succès. Beaucoup de français avaient alors inscrits sur ces affiches : « Mort pour la France ».

Philippe Camo secrétaire départemental du PCF a rappelé à cette occasion que c’est le même esprit de résistance qui guide aujourd’hui les communistes contre la politique d’austérité de Sarkozy, et la haine raciste venant du Front National et d'ailleurs.

INAUGURATION DE LA STELE EN L’HONNEUR DE JOSEPH EPSTEIN

manouchianeipstein.jpgAprès le Parti communiste français et ses militants, la Municipalité a commémoré AUSSI le groupe Manouchian sur les lieux même de son arrestation près de le gare d’Evry Petit Bourg. A cette occasion une nouvelle stèle a été inaugurée en mémoire à Joseph Epstein arrêté le 16 novembre 1943 en même temps que Manouchian. Son fils était présent à cette cérémonie (voir photo).

JOSEPH EPSTEIN

JOSEPH EPSTEIN.jpgJoseph Epstein, dit Colonel Gilles, né à Zamosc en Pologne le 16 octobre 1911 et fusillé au fort du Mont Valérien le 11 avril 1944, est un militant communiste et résistant.

Joseph Epstein appartient à une famille aisée de culture yiddish. Dès son plus jeune âge, il participe, dans les rangs du Parti communiste de Pologne, à la lutte contre le gouvernement de Józef Piłsudski. Il poursuit par ailleurs des études de Droit à l'université de Varsovie. En 1931, il doit s'exiler et choisit la France pour terminer ses études.

En 1936 durant la guerre d'Espagne, il combat aux côtés des républicains espagnols dans les brigades internationales et il est grièvement blessé. Pendant sa guérison, il participe à l'action de la compagnie maritime « France Navigation », laquelle est chargée du transport de l'aide à l'Espagne républicaine. De retour en Espagne, il est affecté à la compagnie d'artillerie « Anna Pauker ». Il participe à la bataille de l'Èbre et il est cité à l'ordre de l'Armée. À son retour en France en 1939, il est emprisonné au camp de Gurs. Il est libéré en juillet 1939.

Engagé dans la Légion étrangère, il est fait prisonnier pendant la campagne de 1940. Il est envoyé dans un Stalag en Allemagne, près de Leipzig, d'où il s'évade en décembre 1940 et rejoint la lutte clandestine en France auprès des Francs-tireurs et partisans (FTP).

Tout d'abord principal responsable, en 1942, des groupes de sabotage et de destruction (GSD) créés par les syndicats CGT dans les entreprises travaillant pour l'occupant, il prend la direction de l'ensemble des FTP de la région parisienne, en mai 1943, sous le nom du colonel Gilles1. Il a l'idée d'engager des commandos de quinze combattants à Paris, permettant de réaliser un certain nombre d'actions spectaculaires qui n'auraient pas été possibles avec les groupes de trois qui étaient la règle dans l'organisation clandestine depuis 19402. Il instaure ainsi une tactique de guérilla urbaine que mettent en œuvre les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI).

Publié par Wikipédia