02/07/2012
BRIGNOLES : LE FN BATTU, LE COMMUNISTE ELU, UNE VICTOIRE HAUTEMENT SYMBOLIQUE !
Pierre Laurent et Harlem Désir ont fait part de leur satisfaction après l’élection, ce dimanche, du maire communiste de Brignoles au second tour de l’élection cantonale partielle qui l’opposait au candidat FN Jean-Paul Dispard.
Le Secrétaire National du Parti Communiste voit dans la victoire de Claude Gilardo face au candidat frontiste ce dimanche 1er juillet « #HYPERLINK "http://www.humanite.fr/fil-rouge/election-de-claude-gilardo-dans-le-var--symbole-de-la-lutte-contre-le-fn-pierre-laurent"un symbole de la lutte contre le FN » et la preuve que, face au danger que représente l’extrême droite, « l’union de toutes les forces de la gauche est la garantie de la victoire ». Une « victoire des républicains » dont s’est également réjoui le numéro deux du PS, Harlem Désir, qui a félicité « chaleureusement » le nouveau conseiller général.
Le candidat du Front de Gauche a remporté de 13 voix son duel face à Jean-Paul Dispard, dont l’élection en 2011 avait été invalidée pour « irrégularités ». Il était arrivé en tête au premier tour avec 40% des suffrages contre 34.9% pour le candidat du Front National, et bénéficiait du soutien de l’ensemble de la gauche mais pas de celui de l’UMP. Aux dernières législatives pourtant, socialistes et communistes avaient appelé à voter UMP pour faire barrage au FN, mais la droite a décidé une fois de plus d’appliquer dans le Var la règle du « ni-ni », et a refusé tout désistement républicain.
Une « attitude détestable » qui « en dit long sur les passerelles désormais bien visibles entre l’UMP et le FN », estime Pierre Laurent, qui célèbre donc la « très belle victoire » de Claude Gilardo malgré la persistance de l’UMP à refuser toute différenciation entre extrême gauche et extrême droite. Harlem Désir qualifie quant à lui d’« irresponsable » ce « manque de courage » du parti dirigé par Jean-François Copé.
Article publié par l’Humanité
Faire barrage à l'extrême droite»
Dimanche dernier, Gilardo qui contrairement à 2011 avait rassemblé toute la gauche, est arrivé en tête avec 39,6% des suffrages, devant Dispard qui totalisait 34,9%.
La candidate UMP, Annie Giusti, n'a pas pu se maintenir au second tour malgré un score de 25,4%, en raison du très faible niveau de participation qui ne lui a pas permis d'atteindre la barre des 12,5% des inscrits. Le vote de deuxième tour de ces électeurs était donc la clé de ce dimanche.
Un enjeu incertain puisque Giusti s'est refusée à toute consigne de vote. «Les votes extrêmes n'ont pas de place dans un débat démocratique. Je ne peux appeler à voter ni pour l'extrême gauche, ni pour l'extrême droite», a-t-elle expliqué.
Devant cette situation, Harlem Désir, le numéro deux du PS, est venu, la semaine dernière, soutenir le candidat de gauche. Il a appelé les électeurs de droite à «faire barrage à l'extrême droite dans le canton de Brignoles».
Il n'était pas sûr qu'il soit entendu sur ces terres favorables à la droite où 58,06% des électeurs avaient voté pour Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle et à 60,54% pour l'UMP Josette Pons lors des législatives. Dispard espérait un bon report des voix sur lui: «Les électeurs UMP ne veulent plus d'un maire communiste et Gilardo a fait le plein des voix de gauche au premier tour».
Article publié par le Figaro
19:40 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, pcf, pierre laurent, parti socialiste, front de gauche, fn, jean-françois cope, var, brignoles, harlem désir | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
01/07/2012
LE GRAND STADE DE RUGBY DANS L’ESSONNE : DU REVE A LA REALITE
Communiqué du groupe des élus communistes d’Evry
La fédération française de rugby a officiellement choisi la candidature de l'agglomération Evry Centre Essonne pour l'implantation de son futur grand stade prévu pour 2017 (1).
Le coût du projet est à ce jour estimé à 600 millions d'euros (2) pour la FFR (200 M€ de fonds propres, 400 M€ d'emprunt), soit deux fois le coût initial de l‘hôpital Sud Francilien construit à Corbeil.
Il sera entièrement financé sur fonds privés.
L'étendue du site où se construira ce stade est situé à Ris Orangis sur un ancien hippodrome désaffecté et couvrant 133 hectares.
Cette candidature est née d’une volonté commune portée par le conseil général de l’Essonne et la communauté d’agglomération d’Evry centre soutenue par l’ensemble des communes de cette région.
Pour les élus communistes d’Evry il s’agit d’une très bonne nouvelle pour l’économie de notre région, pour l’emploi et pour le développement du sport.
Nous tenons à cette occasion à féliciter particulièrement le personnel de la communauté d’agglomération et du conseil général qui depuis des mois ont préparé avec sérieux et efficacité ce projet considérable qui a été retenu avec succès.
Les élus communistes suivront avec attention l’avancée de ce projet qui est passé du rêve à la réalité.
Evry, le 29 juin 2012
Christian Pigaglio, président du groupe des élus communistes, conseiller communautaire de l’agglomération d’Evry Centre
Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Elise Yagmur élus de la ville d’Evry
(1) - La FFR entend créer aussi un «lieu de vie» avec la création d'un «pôle d'excellence et d'innovation dans l'économie du sport» comprenant commerces, laboratoires de recherche et fabrication d'équipements sportifs.
(2) - A cette somme doit s’ajouter 90 M€ pour mettre le réseau routier aux normes (plus 30 M€ pour une passerelle de 900 m au-dessus de l'A6).
12:26 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grand stade, pcf, élus, evry, rugby | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/06/2012
Lettre ouverte à François Hollande « Ne signez pas pour l'austérité ! »
PAR PIERRE LAURENT SECRETAIRE NATIONAL DU PCF
Monsieur le président de la République,
Le sommet européen des 28 et 29 juin auquel vous vous apprêtez à participer est d'une extrême importance. L'Union européenne, toujours dans la tourmente, « doit être réorientée », comme vous l'avez souligné dans votre campagne électorale. L'élaboration de mesures nouvelles, rompant avec les logiques d'austérité qui s'avèrent chaque jour plus injustes et plus désastreuses, demeure un impératif pour sortir durablement de la crise.
C'est aussi le premier sommet où vous engagerez la parole et la politique de la France. Il s'agit maintenant de traduire, dans les actes, le changement pour lequel les Français vous ont élu.
À l'occasion de votre discours le 22 janvier au Bourget, vous avez pris l'engagement de « renégocier le traité européen, issu de l'accord du 9 décembre », c'est-à-dire le traité élaboré par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cinq mois plus tard, le respect de cet engagement paraît plus nécessaire que jamais.
Les Français ont décidé de tourner la page de la politique de Nicolas Sarkozy. Il serait donc incompréhensible que nos politiques budgétaires continuent à être dictées par ce traité, et pire, qu'elles soient soumises à un contrôle accru de Bruxelles au mépris de la démocratie parlementaire et de la souveraineté populaire.
Nos concitoyens ont déjà été floués après leur « non » au TCE en 2005. Aujourd'hui, le maintien en l'état du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) serait un nouveau déni de démocratie.
Ensuite, et surtout, les développements de la crise au sein de l'UE montrent qu'aucun assainissement de la situation financière des États membres ne sera obtenu en s'entêtant dans la voie actuelle.
Sans une politique de relance construite sur de nouveaux modèles de développement, sans dégager nos grands choix d'investissements de la dépendance et des injonctions de rentabilité des marchés financiers, la sortie de crise fuira comme la ligne d'horizon au fur et à mesure des prétendues avancées de la coordination économique européenne. Celles-ci, au contraire, tendent à transformer l'Europe en champ clos dominé par les grands groupes, comme l'ont souhaité dans une récente tribune les PDG de Telecom Italia, Axa et Siemens.
Ce qui se profile à l'ouverture du sommet européen nous inquiète au plus haut point.
Le pacte budgétaire, ou TSCG, sortirait intact du Sommet. Il serait le seul texte considéré comme contraignant, et donc, avec les Mécanismes européens de stabilité qui conditionnent l'octroi de fonds au respect des injonctions du traité budgétaire, le seul soumis à ratification des États.
À la demande d'Angela Merkel, le « pacte de croissance » que vous avez souhaité lui adjoindre ne figurerait q
ue dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet. Il n'aurait aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire. Cela ne conduirait probablement qu'à un nouveau gâchis de fonds. Le carcan de l'austérité serait resserré, rien ne serait changé sur les points décisifs, ni la mutualisation de la dette, ni le rôle de la Banque centrale européenne (BCE). L'Union bancaire dont il est question ne changerait rien aux critères actuels du crédit. En France, l'investissement public de l'État, comme celui des collectivités locales, serait étouffé.
Si tout cela se confirmait, vous devez la vérité aux Français. Rien ne vous oblige à entériner de telles conclusions.
Je comprends parfaitement, monsieur le président, qu'un changement d'orientation des politiques européennes ne se décrète pas. Il se négocie. Et la chancelière Merkel résiste à cette réorientation, et marchande même, en contrepartie de la moindre concession, une part de domination plus grande encore. La France n'est pas obligée de céder.
Nous ne sommes pas les seuls, au Parti communiste français, au Front de gauche, à nous inquiéter.
Quatre dirigeants d'organisations de jeunes socialistes en Europe (de France, d'Autriche, d'Espagne et d'Allemagne) vous ont demandé solennellement, dans une tribune publiée il y a une semaine, de rejeter ce pacte budgétaire. Pour leur part, Bernadette Ségol et Ignacio Fernandez Toxo, deux principaux responsables de la Confédération européenne des syndicats (CES), ont à leur tour mis en garde sur « le contenu de la croissance et les moyens de la relancer », sur la dégradation des conditions sociales dans l'Union et sur la mise en péril du cadre démocratique européen, soulignant explicitement : « Nous ne croyons pas que les réformes structurelles du marché de l'emploi créent de l'emploi et encore moins de la croissance. »
Je vous le demande par conséquent : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là. Rendez publiques ces décisions et ouvrez le débat dans le pays et en Europe sur ses limites. Ne forcez pas le train de la ratification du Pacte budgétaire au Parlement français, comme a décidé de le faire Angela Merkel devant le Bundestag dès le 29 juin.
Sinon, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation.
Une autre voie est possible. Nous proposons que la France prenne l'initiative d'« Etats généraux de la refondation européenne » pour porter, notamment :
- la réorientation du statut et des missions de la BCE, pour moduler le refinancement des banques privées afin d'encourager les investissements qui programment plus d'emplois et de formation, et de pénaliser les crédits aux spéculateurs,
- la création d'une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire, financée par la création monétaire de la BCE, la taxe sur les transactions financières et une part du budget communautaire, et chargée de soutenir l'essor des services publics, d'investissements publics socialement efficaces et de projets industriels novateurs et créateurs d'emplois,
- la relance par l'élévation des standards sociaux et écologiques en Europe.
Je vous prie d'agréer, monsieur le président, l'expression de mes salutations distinguées.
09:59 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe, pierre laurent, pcf, pacte | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/06/2012
Pierre Laurent : "Le PCF n'a pas besoin d'un sauveur" Entretien
Pourquoi n'y aura-t-il pas de ministres communistes au gouvernement ?
Nous avons clairement dit que la prise en compte de nos propositions était un des critères de notre éventuelle entrée au gouvernement. Or, il y a eu une fin de non-recevoir à ces appels, qui m'a été répétée dimanche soir par le Premier ministre. Nous le regrettons, et nous allons donc peser sur la politique gouvernementale, en continuant à travailler avec les forces sociales et citoyennes que nous avons mobilisé durant la campagne.
Le Front de gauche avait 19 députés, il n'en a plus que 10. Cela remet-il en cause sa stratégie ?
Non. nous avons progressé en voix et en pourcentage dans l'élection présidentielle et dans les législatives, mais nous avons moins de députés. Cela révèle une anomalie démocratique très grave : la présidentialisation favorise le bipartisme. Nous sommes pénalisés, mais notre influence dans le pays n'est pas diminuée pour autant.
En février, François Hollande affirmait qu'"il n'y a plus de communistes en France. Ou plus beaucoup"...
Quand on a fait 4 millions de voix à l'élection présidentielle et quasiment 2 millions aux législatives, c'est difficile de dire que nous avons disparu du paysage politique. D'ailleurs, plus personne ne le dit, y compris au PS. La question est de savoir si on tient compte de ces forces. Le Front de gauche, pour nous, est plus que jamais un espace d'intervention populaire pour peser sur le cours de la politique gouvernementale.
Qui est le leader du Front de gauche aujourd'hui ?
Il n'y a jamais eu un seul leader du Front de gauche. C'est une construction originale, qui rassemble plusieurs plusieurs partis et maintenant, grâce à la campagne présidentielle, des citoyens non encartés. Il y a donc forcément un visage collectif du Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon en est devenu une des voix fortes à l'occasion de la présidentielle. Mais notre président de groupe à l'Assemblée, André Chassaigne, en sera une aussi, comme je l'ai été durant la campagne et comme d'autres responsables du Front de gauche le seront.
Un de vos députés, Alain Bocquet, a déclaré dimanche dans le JDD qu'il n'avait "jamais pensé que Mélenchon était une chance pour le PCF". Qu'en pensez-vous ?
En ce qui me concerne, je n'ai jamais conçu la désignation de Jean-Luc Mélenchon comme le sauvetage du Parti communiste, car je n'ai jamais cru ni à la mort ni au déclin de celui-ci. C'est une force en plein renouveau, qui a fait 6 000 adhésions depuis le début de la campagne électorale. Nous n'avons pas besoin d'un sauveur pour le Parti communiste. Cela n'a jamais été le sens de notre démarche à la présidentielle.
Nicolas Hulot a annoncé qu'il avait voté Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. C'est inattendu...
Pas tant que cela. Le Front de gauche a porté avec beaucoup de conséquence notre engagement écologique, qui suppose pour être efficace la mise en cause des mécanismes du marché capitaliste. Avant sa non-désignation, Nicolas Hulot lui-même avait fait le chemin vers cette critique. Et je crois qu'il n'est pas le seul militant écologiste qui ait voté pour nous à l'élection présidentielle.
18:44 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, entretien, gouvernement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
20/06/2012
La Fête de l'Humanité 2012, une Fête pour le changement
La prochaine Fête de l’Humanité se tiendra quatre mois seulement après qu’une majorité de notre peuple ait décidé de tourner la page du pouvoir sarkozyste. Elle va donc constituer un événement déterminant de débats et d’actions pour que la gauche réponde aux espoirs qui viennent de se lever.
En même temps, comme chaque année, elle va être un formidable espace d’art et de spectacles vivants, de concerts avec Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Peter Doherty, Bénabar, Shaka Ponk et bien d’autres, de gastronomie, de sport, de théâtre, d’humour avec François Morel, d’actualité littéraire et philosophique où seront convoqués Rousseau, Victor Hugo, Marx, Aragon.
Sa préparation avec la diffusion du bon de soutien et sa tenue vont participer d’une dynamique populaire, sociale et culturelle, indispensable pour créer les conditions permettant au nouveau pouvoir de résister aux multiples pressions de la droite et de l’extrême-droite, du monde de la finance, des institutions européennes qui redoublent d’efforts pour accentuer l’austérité sur les peuples, pendant que les banques se gavent de la création monétaire de la Banque centrale européenne.
L’enjeu est décisif.
Dans le prolongement des campagnes électorales présidentielles et législatives, la préparation de la Fête que nous entamons va être l’occasion de centaines de milliers de rencontres, de discussions sur les conditions de la réussite d’un changement progressiste.
La Fête elle-même sera marquée par de grands débats sur les questions posées à nos concitoyens : la nature des crises actuelles et les chemins pour en sortir ; le rejet de l’austérité comme moyen d’en sortir ; le travail comme un droit garanti pour toutes et tous ; la formation, l’éducation ; la recherche comme investissement prioritaire pour l’avenir ; les efforts à déployer pour impulser une solidarité des peuples et des forces progressistes européennes afin de transformer l’Europe ; les enjeux d’une métamorphose écologique de la planète ; les services publics comme patrimoine commun pour l’accès de tous à l’intégralité des biens publics.
La Fête sera le lieu de rendez-vous de tous les salariés et des élus qui agissent contre la désindustrialisation, pour la vie des territoires et pour une sécurisation du travail, se conjuguant avec la formation et la recherche, l’innovation.
Au sortir de cette longue séquence électorale, les participants à la Fête, les militants, débattront des causes de la crise démocratique, des moyens de faire reculer l’extrême-droite et des initiatives à déployer pour que le Front de Gauche franchisse une nouvelle étape de sa maturation afin d’être mieux perçu comme efficace et utile à la réussite du changement.
Une nouvelle fois, notre Fête sera celle de la solidarité internationale, avec tous les peuples en lutte pour leur liberté, pour leur émancipation. Les voix des peuples arabes comme celles de la jeunesse québécoise ou de différents pays européens, ou encore le combat des Palestiniens en quête de leur Etat, pourront s’y faire entendre pour construire de nouvelles solidarités.
Les forces progressistes s’y rencontreront pour débattre des chemins de la transformation sociale et écologique de la planète.
Nous y fêterons le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, notamment à travers une belle exposition d’artistes contemporains et lien avec l’Institut du Monde Arabe, et aussi le trentième anniversaire, triste et effroyable, des massacres de Sabra et Chatila.
Plus que jamais, la Fête de l’Humanité va faire vivre l’aspiration à la justice, à la solidarité, à la fraternité et à un monde commun, sans armes et sans guerre, cheminant vers le progrès social et écologique.
Comme chaque année, les efforts militants pour diffuser le bon de soutien donnant droit à l’entrée de la Fête vont être le moyen de multiples dialogues, d’initiatives d’action ou festives pour la réussite des changements attendus.
De plus, les vignettes diffusées et payées au journal sont un moyen pour lui de faire face à ses besoins financiers.
Ensemble, avec la Fête de l’Humanité, impulsons le mouvement pour une dynamique du changement à gauche.
20:18 Publié dans Fête de l'Huma 2012, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, front de gauche, fête de l'humanité 2012 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/06/2012
A EVRY, AVEC LE FRONT DE GAUCHE !
Les résultats des élections présidentielles et législatives confirment le Front de Gauche comme la deuxième force politique de Gauche sur notre ville et sur l'ensemble des deux élections nous placent devant le Front National avec un score moyen de 11 %. Nous remercions tous les Evryens qui nous ainsi exprimés leur confiance.
Nous mesurons aussi en même temps la responsabilité nouvelle que nous devons ainsi assumer, conscients également de la diversité des idées et du combat du Front de Gauche, force nouvelle née d’un projet commun porté par des partis, des mouvements, des individus venus d’horizons et d’histoires différents.
Nous plaçons plus haut que tout, les valeurs de justice sociale et de lutte contre les discriminations. Les élus communistes du Front de gauche du conseil municipal d‘Evry et à l‘échelle de la communauté d‘Evry porteront ces valeurs dans le cadre des prérogatives locales , et soutiendront des revendications fortes comme le SMIC à 1700 €, l’interdiction des licenciements boursiers, la contestation de cette Europe du fric insolent.
A Evry, une des villes les plus jeunes de France, nous considérons que le droit au logement, à l’emploi, à la formation, à l’éducation, au travail constituent des priorités absolues.
Nous resterons vigilants à propos de la politique que mènera le nouveau gouvernement et le Président de la République en restant autonome et également force de propositions pour assurer un changement positif dans l’intérêt des habitants et des principales préoccupations exprimées notamment pour l’emploi, pour le pouvoir d’achat, la santé, l’éducation, le logement, la laïcité, la planification écologique et la sauvegarde de notre planète…
Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Notre blog :
http://pcfevry.hautetfort.com/
Notre adresse mail : pcfevry@gmail.com
Article publié dans le bulletin municipal de la ville d'Evry.
Photos Jackie Corbel, Daniel Montre
10:24 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : evry, pcf, front de gauche, elise yagmur, christian pigaglio | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/06/2012
Pierre Laurent : "On vit dans un système qui présidentialise toute la vie politique"
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste et président du conseil national du Front de gauche, a jugé mardi qu'il y aurait une "déformation de la vie politique" à l'issue des législatives, tout en affirmant que le Front de gauche est "indispensable" à la réussite de la gauche.
En termes de voix, le Front de gauche, dont le PCF est une composante, est passé par rapport à 2007 de "4,5% à 7% et gagne plus de 500.000 voix", a dit le numéro un communiste ce matin sur Canal +. Mais "nous sommes touchés comme toutes les forces par l'abstention" car "les élections législatives sont considérées comme élection mineure aujourd'hui, à tort". "On vit dans un système qui présidentialise toute la vie politique", et "c'est regrettable"
"En termes d'élus, ce n'est pas un bon résultat", a cependant relevé Pierre Laurent. "Il y a une prime aux partis présidentiels et les législatives ont été mises après les présidentielles pour cela". "Ca dénature un peu la portée du scrutin et c'est un problème".
"Nous allons avoir une déformation de la vie politique: avec 7%, à la proportionnelle, on devrait avoir plus de 40 députés et nous allons en avoir entre 10 et 15", a argumenté le responsable FG. "Les institutions vont déformer la réalité politique de la majorité", a insisté le secrétaire national.
"La gauche ne serait pas à l'Elysée s'il n'y avait pas eu les 4 millions de voix du Front de gauche", a-t-il assuré. "Il n'y aurait pas de majorité de gauche dimanche prochain s'il n'y avait pas le Front de gauche et ses voix. Donc nous sommes indispensables à l'existence de la majorité de gauche". "Nos propositions surtout seront indispensables à la réussite d'une politique de gauche".
La présence au gouvernement sera tranchée le 20 juin dans une conférence nationale, a-t-il noté et le critère sera: "est-ce que les idées que nous avançons vont être prises en compte par la politique gouvernementale ou est-ce qu'on va s'en tenir aux 60 engagements présidentiels qui nous paraissent insuffisants pour réussir". "Par exemple le Premier ministre parle de 5% pour le Smic, ça ne nous paraît pas assez". La hausse sera inférieure à 5%, avait dit Jean-Marc Ayrault le 1er juin, assurant que le gouvernement prendrait une "mesure juste et raisonnée".
12:49 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, pierre laurent, front de gauche, législatives 2012, résultats 1er tour législatives 2012 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |