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12/09/2012

FETE DE l’HUMA 2012 : UN BON CRU !

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La fête de l’Humanité 2012 a attiré un public plus nombreux, plus diversifié, plus politique qu’en 2011. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont de très nombreux jeunes, ont pu assister aux nombreux concerts organisés dont la palette a été très multicolore allant de la musique classique, au Jazz, à la variété, au rock.

La présence de Salah Hamouri arraché aux geôles d’Israël, et des représentants de centaines de salariés en lutte a donné un relief particulier de solidarité et de lutte à cette fête.

Patrick Le Hyaric, député Européen, et directeur de l’Humanité, est intervenu pour soutenir ces salariés, indiquer l’importance du rôle de l’Humanité dans ce soutien, et appelé à la grande manifestation parisienne du 30 septembre pour exiger un référendum sur le nouveau pacte européen qui veut imposer l’austérité à vie.

 

28/08/2012

PATTI SMITH LA ROCKEUSE POETE A LA FETE DE L'HUMA

patti-smith-3058li.jpgPortrait avec lacunes d’une artiste qui navigue d’éclats en retraits et viendra, emblématique de son ardeur contenue de silences, illuminer la Grande Scène.

Figure emblématique du rock, elle fait partie de ces artistes qui ne peuvent inspirer que respect et admiration. Militante pacifiste, son art musical ou littéraire lui sert à de nombreuses prises de parole. Elle revient avec son album Banga pour le plus grand bonheur de ses fans.

Débordante de littérature et d’inventivité musicale, Patti Smith livre un nouvel album au terme de huit ans d’attente de son public. Elle convoque dans Banga lunes noires et chers fantômes, oiseaux de saint François et fresques du rêve debout que son imaginaire d’artiste relie au monde. Voix douce parfois, ailleurs assourdie comme les tambours sacrés qui soutiennent la révélation du mystère de la communion des arts. Ainsi du morceau titre intitulé d’après le nom du chien inventé par Boulgakov dans le Maître et Marguerite.

Patti Smith depuis toujours édifie cette sorte de passerelle, arpente le blues du ciel et s’éblouit des illuminations de l’asphalte. Celles de Rimbaud avaient bouleversé l’adolescence de cette fille d’une serveuse chanteuse de jazz et d’un ouvrier, née en 1946, élevée dans le New Jersey. De son propre passage à l’usine elle produira une pièce parlée, Piss Factory, qui deviendra en 1974 l’un de ses premiers titres chantés, enregistré en compagnie du pianiste Richard Sohl et du guitariste Tom Verlaine.

Patti avait travaillé à la chaîne pour rompre les siennes et rejoindre la scène artistique d’avant-garde dont l’effervescence se jouait à New York dans les années 1960. Elle y parvient battante des pulsions primitives du rock de Little Richard, de ses admirations pour Hendrix, James Brown, Bob Dylan ou Jim Morrison, des contributions au rythme que s’accordent musique et poésie. Incandescence de William Burroughs et d’Allen Ginsberg, phrasé racinaire de William Blake, spleen de Charles Baudelaire dont elle remerciera les étoiles du ciel de Paris lors du séjour qu’elle y accomplira en 1969 avec son ami d’amour, le photographe Robert Mapplethorpe, rencontré lors de son arrivée à Manhattan.

Dès ce moment, Patti Smith transmute la vie en art, écrit des articles pour des revues de rock, des pièces parlées qui la font connaître sur la scène underground. Elle écrit également des poèmes dont elle donne lecture, parés en 1971 de l’accompagnement musical du guitariste Lenny Kaye. Jours de libres expérimentations, nuits de concerts et de performances au CBGB, frissons brûlants de Janis Joplin, orages de velours noirs et pourpres du Velvet.

Depuis lors, le rock est à Patti Smith le courant originel de la création, éclairage divin au prisme des clignotements d’une enseigne dans une chambre du Chelsea Hotel. Elle y a séjourné avec Mapplethorpe. De lui, la photo de l’album Horses qui en 1975 cristallise les talents de Patti Smith et lui ouvre la reconnaissance au plus fort. L’image de grâce androgyne à peine posée sur l’armature fine du corps, une seule prunelle haute et sombre sous la crinière emmêlée qui réfute les séductions ordinaires, ne la résume pas.

Elle demeure emblématique de son ardeur contenue de silences, d’une présence dont la sensualité sourd dans les réserves ainsi que l’on nomme les parties invisibles d’un tableau, d’une aptitude à la limpidité à condition d’en faire le choix. La route s’est poursuivie jusqu’à l’actuel croisement céleste.

Dominique Widemann, pour l'Humanité

 

30/07/2012

SHAKA PONK A LA FETE DE L'HUMA : L'EXPLOSION MUSICALE

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Le célèbre groupe sera au rendez-vous, à La Courneuve, cette année pour secouer les amateurs de bonne musique!

Créé en 2000, Shaka Ponk, groupe français de musique d’électro rock, est composé de six membres dont le talent est coloré d’une pincée de folie… Frah, de son vrai nom François Charon, qui chante et joue occasionnellement de divers instruments ; Sam, aussi appelée Samaha Sam, qui chante également ; Mandris qui joue de la basse ; CC qui gratte la guitare ; Ion qui s’éclate sur sa batterie ; Steve qui joue du clavier et des samples, ou encore le mythique Mr Goz, singe virtuel qui est devenu peu à peu leur marque de fabrique et qui apparaît à chaque concert sur un écran circulaire situé sur scène.

"Bouddha punk"

 Le projet est à l’initiative de Frah qui était webdesigner et CC, guitariste, qui ont rencontré Stan, un hacker qui vivait à Los Angeles. Stan enrichit le projet d’une mascotte, Mr Goz – abréviation de « ghost » – singe virtuel à l’aspect parfois spectral, renforçant le graphisme survoltant des prestations scéniques du groupe. Sam, Mandris, Ion et Steve vont ainsi s’intéresser aux idées mélangeant ingénieusement rock’n’roll et électro. Polyglottes, leurs chansons sont en langue anglaise, espagnole, ou encore française.

Shaka Ponk se veut aussi une philosophie, et le nom du groupe en témoigne. Les jeunes artistes ont initialement eu la volonté de créer un groupe zen, « bouddha », mais qui affiche également de manière claire un esprit métal.

Ainsi, Shaka représentant le nom du premier bouddha, et Ponk l’aspect punk. On compte aujourd’hui parmi leurs influences le rock expérimental, le funk et le hip-hop.

 Le groupe a intelligemment su diversifier ses influences musicales afin d’apporter un vent relativement nouveau à la scène rock française, après s’être fait remarquer en Allemagne, berceau de leurs premiers instants de reconnaissance artistique.

 À son retour en France, la notoriété du groupe telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est concrètement développée, mêlant créations audacieuses et originalité. En 2006, l’album considéré comme le premier qui a fait la notoriété de Shaka Ponk sur la scène française est Loco Con Da Frenchy Talking, promu notamment par Radio Neo ou encore la webradio La Grosse Radio. Le public adhère à ces créations musicales inédites, uniques en leur genre.

Dans la ligne de cette fabuleuse success story suivirent Bad Porn Movie Trax en 2009... Ce dernier a d’ailleurs été réédité cette année avec un DVD dévoilant scènes en backstage et clips en bonus. Trois albums, trois succès, leur crédibilité n’est plus à prouver.

Performances pétillantes

Le groupe, qui a collaboré notamment avec Bertrand Cantat, s’est indubitablement fait un nom, de par sa singularité et sa fraîcheur.

Shaka Ponk, ou l’art de mettre le feu sur scène, mêlant effets visuels et exaltations sonores, un événement mémorable en cette année de changement à la Fête de l’Humanité où ils font leur première apparition. Interprétation de leurs plus célèbres refrains, mais aussi partage d’un répertoire inédit, le groupe électro rock, qui s’est affirmé au fil des années, saura faire vibrer la foule avec des performances scéniques pétillantes.

 Shaka Ponk sur la scène de La Courneuve, la promesse d’un grand moment musical.

Article publié par l'Humanité

18/07/2012

Fête de l'Humanité : Les histoires de Bénabar 
sur un rythme de fanfare

musique, rock, concerts, fête de l'Humanité 2012, BénabarDes vêtements pliés et repassés, dans la cuisine des infusions de camomille et un salon qui ne sent plus la nicotine… Ces « détails qui ne trompent pas » portés par une ambiance de fanfare révèlent Bénabar sur les ondes françaises en 2001. Y a une fille qu’habite chez moi illustre dès le début son style inimitable : des histoires du quotidien qui se racontent en chansons sur un rythme entraînant.

Bénabar, Bruno Nicolini de son vrai nom, est pourtant devenu musicien un peu par hasard. Il fait ses premiers pas artistiques dans le cinéma et a déjà réalisé trois courts métrages lorsqu’il écrit sa première chanson pour un copain à vingt-cinq ans. À l’époque ce trompettiste autodidacte sait à peine lire une partition, mais il se lance gaiement dans la musique en privilégiant les longues tournées au travail de studio. Dès la sortie de son deuxième album en 2002, il est adoubé par Henri Salvador. Le jeune chanteur accompagne ce grand nom de la chanson française pour animer la première partie de ses concerts sur 140 dates.

musique, rock, concerts, fête de l'Humanité 2012, BénabarCar Bénabar aime la scène et son public. Sous les feux des projecteurs et au rythme de ses musiciens, il court, il danse, il gesticule, il communie avec les spectateurs sans compter l’énergie dépensée. Ses concerts se transforment en une véritable fête, mélange épicé de ses différents albums. Aujourd’hui, le quadragénaire n’hésite plus à tenir ses textes à la main, une parade pour remédier aux trous de mémoire et à sa paresse : Bénabar écrit ses chansons mais ne les apprend pas par cœur.

Enrobées de poésie, ses histoires racontent les charmes de la banalité et les souvenirs d’enfance. Le chanteur au look de gendre idéal laisse l’inspiration venir à lui en observant ce qui l’entoure : les photos de famille sur le rebord de la cheminée, une rupture amoureuse ou son fils qui ne veut pas dormir. Ses mots simples décrivent la vie de tous les jours et réveillent en nous un écho de déjà-vécu. « J’veux pas y’aller à ce dîner, j’ai pas l’moral, j’suis fatigué… Ils nous en voudront pas, allez on n’y va pas ! » Couronné par la victoire de la musique de la chanson originale en 2007, le Dîner installe définitivement Bénabar dans le paysage musical français. La même année, il remporte aussi la victoire du meilleur artiste masculin, son troisième trophée après la victoire du meilleur album de chanson variétés en 2004 pour les Risques du métier.

Derrière ses yeux bleus, le Francilien originaire de l’Essonne chante ce qui le touche, veillant toujours à ce que ses chansons soient humaines et sincères. Il se revendique engagé mais politiquement correct, comme l’affirme le premier titre de son album les Bénéfices du doute, sorti en décembre.

 Avec le temps, le chanteur aux trois millions d’albums vendus a troqué les cuivres contre des cordes pour habiller ses ballades. Bénabar n’a pour autant pas abandonné ses bonnes habitudes en concert : nul doute que, sur la grande scène de La Courneuve, toutes ses chansons revêtiront leur costume de fête pour faire danser le public sur un rythme endiablé.

13/07/2012

Le spleen d’Hubert-Félix Thiéfaine sur la grande scène de la Fête de l'Humanité

musique, rock, hubert-felix thiefaine, concerts, fête de l'Humanité 2012Le chanteur poète sacré aux dernières Victoires de la musique fait une halte le dimanche 16 septembre à la Fête de l’Humanité. Quand on entend sa voix, on pense à la solitude des froides forêts du Jura. Hubert-Félix Thiéfaine est né dans cette région, celle que les hivers n’épargnent pas. Il y a dans son chant quelque chose qui vient de loin, qui vient de la terre et des rochers, quelque chose que seul peut faire entendre un type qui a beaucoup contemplé la nature et s’est imprégné de son silence. Quelque chose de puissant et de mystérieux comme une incantation.

Hubert-Félix Thiéfaine habite depuis vingt-cinq ans un corps de ferme, dans son Jura natal, justement. Le choix de ce havre de calme doit sans doute servir d’antidote à la tourmente des concerts à la chaîne qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient le quotidien du chanteur. Il y a trois ans, la vie de Thiéfaine n’était en effet qu’agitation frénétique : « 220 chambres d’hôtel différentes par an. Je prenais des tas de trucs pour tenir le coup. J’étais totalement schizophrène, j’avais un pied dans la folie. Je voulais en finir », confiait-il encore récemment. C’est dans un état de convalescence, après un séjour à l’hôpital pour soigner un syndrome d’épuisement professionnel, qu’il écrit son dernier album, Suppléments de mensonge.

Au sein de cet opus, la voix sombre du chanteur, la guitare et les violons éthérés s’entrecroisent. La mélancolie est sans conteste le thème principal, décliné par la musique et le texte. Elle se fait nostalgie de l’enfance dans « La ruelle des morts », rêverie amoureuse et invocation de l’absente dans « Trois poèmes à Annabel Lee »… Le tout est d’une pénétrante intensité. Suppléments de mensonges vaut bien la Victoire de la musique 2012 qu’il a reçue dans la catégorie Album de chansons, prix qui s’est doublé de la Victoire du meilleur artiste masculin.

Thiéfaine n’en est pas à sa première récompense. Ce qui est paradoxal, c’est la reconnaissance dont il bénéficie auprès du public – nombreux sont les jeunes à pouvoir fredonner les chansons de ses albums, récents et anciens – et sa discrétion. Peu présent dans les médias, l’artiste rassemble pourtant beaucoup de monde à ses concerts, dans des petites salles comme dans des Zéniths. Un public nombreux et fidèle, fasciné par le charisme flegmatique du chanteur.

Dans l’art de Thiéfaine, il y a la musique mais aussi le texte. On ne peut pas ne pas penser à Rimbaud lorsqu’on entend cette langue imagée qui joue sans cesse avec le sens, la syntaxe et les sonorités, d’autant plus que, comme le poète, le chanteur est parti de sa campagne tout jeune, seul, sac au dos, pour faire ses preuves à Paris. Rien qu’aux titres de ses albums – Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir, sorti en 1978, ou De l’amour, de l’art ou du cochon, sorti en 1980 – on décèle un penchant pour la poésie.

Avec son style qui va du truculent de « La fille du coupeur de joints », au désespoir de « Crépuscule-enfer », et sa musique, tantôt rock, tantôt balade, Thiéfaine est un artiste complet à découvrir ou redécouvrir.

Article publié par l'Humanité

20/06/2012

La Fête de l'Humanité 2012, une Fête pour le changement

pcf, front de gauche, fête de l'Humanité 2012, Par Patrick Le Hyaric.

La prochaine Fête de l’Humanité se tiendra quatre mois seulement après qu’une majorité de notre peuple ait décidé de tourner la page du pouvoir sarkozyste. Elle va donc constituer un événement déterminant de débats et d’actions pour que la gauche réponde aux espoirs qui viennent de se lever.

En même temps, comme chaque année, elle va être un formidable espace d’art et de spectacles vivants, de concerts avec Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Peter Doherty, Bénabar, Shaka Ponk et bien d’autres, de gastronomie, de sport, de théâtre, d’humour avec François Morel, d’actualité littéraire et philosophique où seront convoqués Rousseau, Victor Hugo, Marx, Aragon.

Sa préparation avec la diffusion du bon de soutien et sa tenue vont participer d’une dynamique populaire, sociale et culturelle, indispensable pour créer les conditions permettant au nouveau pouvoir de résister aux multiples pressions de la droite et de l’extrême-droite, du monde de la finance, des institutions européennes qui redoublent d’efforts pour accentuer l’austérité sur les peuples, pendant que les banques se gavent de la création monétaire de la Banque centrale européenne.

L’enjeu est décisif.

Dans le prolongement des campagnes électorales présidentielles et législatives, la préparation de la Fête que nous entamons va être l’occasion de centaines de milliers de rencontres, de discussions sur les conditions de la réussite d’un changement progressiste.

La Fête elle-même sera marquée par de grands débats sur les questions posées à nos concitoyens : la nature des crises actuelles et les chemins pour en sortir ; le rejet de l’austérité comme moyen d’en sortir ; le travail comme un droit garanti pour toutes et tous ; la formation, l’éducation ; la recherche comme investissement prioritaire pour l’avenir ; les efforts à déployer pour impulser une solidarité des peuples et des forces progressistes européennes afin de transformer l’Europe ; les enjeux d’une métamorphose écologique de la planète ; les services publics comme patrimoine commun pour l’accès de tous à l’intégralité des biens publics.

La Fête sera le lieu de rendez-vous de tous les salariés et des élus qui agissent contre la désindustrialisation, pour la vie des territoires et pour une sécurisation du travail, se conjuguant avec la formation et la recherche, l’innovation.

Au sortir de cette longue séquence électorale, les participants à la Fête, les militants, débattront des causes de la crise démocratique, des moyens de faire reculer l’extrême-droite et des initiatives à déployer pour que le Front de Gauche franchisse une nouvelle étape de sa maturation afin d’être mieux perçu comme efficace et utile à la réussite du changement.

Une nouvelle fois, notre Fête sera celle de la solidarité internationale, avec tous les peuples en lutte pour leur liberté, pour leur émancipation. Les voix des peuples arabes comme celles de la jeunesse québécoise ou de différents pays européens, ou encore le combat des Palestiniens en quête de leur Etat, pourront s’y faire entendre pour construire de nouvelles solidarités.

Les forces progressistes s’y rencontreront pour débattre des chemins de la transformation sociale et écologique de la planète.

Nous y fêterons le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, notamment à travers une belle exposition d’artistes contemporains et lien avec l’Institut du Monde Arabe, et aussi le trentième anniversaire, triste et effroyable, des massacres de Sabra et Chatila.

Plus que jamais, la Fête de l’Humanité va faire vivre l’aspiration à la justice, à la solidarité, à la fraternité et à un monde commun, sans armes et sans guerre, cheminant vers le progrès social et écologique.

Comme chaque année, les efforts militants pour diffuser le bon de soutien donnant droit à l’entrée de la Fête vont être le moyen de multiples dialogues, d’initiatives d’action ou festives pour la réussite des changements attendus.

De plus, les vignettes diffusées et payées au journal sont un moyen pour lui de faire face à ses besoins financiers.

Ensemble, avec la Fête de l’Humanité, impulsons le mouvement pour une dynamique du changement à gauche.

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