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26/10/2010

CONTRIBUTION AU DEBAT GRAND PARIS EVRY – 21 10 2010

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Victime du sous investissement massif de l’Etat, datant de plusieurs décennies, le réseau de transport francilien est aujourd’hui largement saturé et dégradé. Cette situation qui affecte la qualité du transport en commun public, résulte de choix politiques incompatibles avec une réponse adaptée aux nécessités d’aménagement du territoire. Aménagement prenant en compte les besoins de transports collectifs publics et les exigences sociales, économiques et environnementales.

Les usagers des lignes RER B, C et D en Essonne, sont quotidiennement victimes de retards de trafics, d’incidents récurrents sur le réseau, du nombre de rames insuffisant. Les agents SNCF et RATP sont victimes dans leur activité de baisses constantes de moyens matériels et financiers, de pénurie de personnel, d’une attaque sans précédent de leur statut et de leurs conditions de travail.

Le démantèlement du service public de transport de voyageurs en Ile de France, datant de l’ordonnance de 1959, répond aussi à la volonté de l’Europe libérale, par le règlement sur les Obligations de Service Public (OSP), à la volonté de l’Europe libérale d’ouverture à la concurrence inscrite dans le Traité de Lisbonne.

La question du transport public et de son financement est donc une question cruciale qu’il s’agit d’appréhender en dépassant toute prétention localiste.

Les communistes essonniens et leurs élus portent la volonté de travailler à une nécessaire cohérence globale du maillage allant du local au régional. Il s’agit de concilier la réalisation de nouveaux réseaux en proche et moyenne couronne de Paris avec les améliorations qualitatives et quantitatives indispensables aux réseaux existants en grande Couronne.

Le Grand Paris voulu par N. Sarkozy relève d’une logique politique ségrégative. Avec ce projet reliant par métro automatique 9 pôles d’excellence réputés et définis par le Gouvernement, et lui seul, à fort potentiel de développement urbain et économique, l’Etat centralisateur s’arroge les pleins pouvoirs, pour les déléguer à un EPIC ne disposant d’aucune légitimité démocratique.

En outre, la loi donne à la Société Grand Paris des pouvoirs exorbitants en matière d’urbanisme : privilège d’expropriation, droit d’aménagement, mise en conformité obligatoire des PLU, mise en comptabilité de facto du Schéma Directeur Régional, etc.

Cette logique nous la combattons dans ses dimensions territoriales, démocratiques, sociales, économiques et environnementales.

En cohérence avec le SDRIF nous voulons travailler avec les populations à un meilleur projet pour les franciliens en organisant l’articulation de ce grand huit avec le projet Arc Express dans l’objectif de désenclaver des territoires aujourd’hui peu ou pas desservis par les transports en commun qui combinent le plus souvent cette inégalité territoriale avec des difficultés sociales majeures.

Cette inégalité territoriale, économique et sociale, les communistes essonniens et leurs élus n’acceptent pas davantage qu’elle soit envenimée en grande banlieue. Les un million deux cent mille essonniens ont besoin de transport en commun public de qualité sur l’ensemble du département.

La réponse à ces besoins n’en passe évidemment pas par le tracé du Grand Huit sur le plateau de Saclay.

C’est, là aussi, un projet que nous rejetons en ce qu’il favorise l’étalement urbain alors que son utilité n’est absolument pas avéré. Si N. Sarkozy a affirmé qu’il s’engageait personnellement en faveur de ce projet, emblématique du Grand Paris du gouvernement, c’est que cette Opération d’Intérêt National (OIN) s’inscrit dans une conception libérale du développement scientifique, technologique et industriel. Pilotée par l’Etat et les grands groupes industriels, fondée sur la mise en concurrence des chercheurs et non plus la coopération s’appuyant sur le partage des coûts et des connaissances, une telle concentration d’activité se fera aussi au détriment des autres territoires.

Pour autant, en matière de transport en commun sur le plateau de Saclay déjà fortement délaissé, nous jugeons nécessaire de travailler au développement d’une liaison de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) pouvant relier la gare de Massy. Ce projet, de type tramways ou tram bus, s’inspirerait du projet initié par le STIF concernant la liaison Sénart-Corbeil-Evry. Dans le même esprit nous sommes favorables au prolongement du tramway Villejuif/Juvisy jusqu’à EVRY comme la réalisation du tram train St Quentin / Evry. Cette diversité d’approche permet d’encourager un maillage approprié du territoire essonnien.

Cet exemple tant à démontrer que le conflit avec le gouvernement est fondé sur une vision opposée de l’aménagement de notre département et de sa desserte par transport en commun public. Il porte aussi sur la question du financement des réseaux et leur maîtrise publique. Le gouvernement envisage un financement fondé essentiellement sur trois types de recettes :

- la valorisation foncière liée aux projets d’aménagements autour des gares, c'est-à-dire un financement spéculatif,

- les recettes apportées par les gares conçues comme des prestataires de service, c'est-à-dire le produit d’une privatisation des gares,

- la redevance domaniale payée par le ou les futurs exploitants du réseau pour lesquels il n’est pas dit s’ils seront forcément publics.

A ce jour, l’Etat n’apporterait en propre que 4 milliards d’euros sur un projet estimé entre 21 et 23 milliards.

Les communistes essonniens et leurs élus proposent que le plan de mobilisation pour les transports de la région, soit 18 milliards d’euros, soit consacré pour partie au financement d’Arc-Express et à l’amélioration des réseaux existants. Améliorations portant tant sur la mise en œuvre d’infrastructures nouvelles pour les lignes B, D et C en Essonne que par la mise en œuvre du schéma directeur du matériel roulant proposé par le STIF.

En outre, les Conseillers Régionaux du groupe Front de gauche, PCF, GU et AC, revendiquent que l’Etat reverse à la Région les 1,7 milliards d’euros qu’il doit depuis 10 ans au titre du FARIF, et que soit porté à 2,6 % le Versement Transport payé par les entreprises, soit 800 millions d’euros, ce qui financerait la tarification unique promise par la région Ile de France, soit le Pass Navigo à 56 euros toutes zones. 

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Les communistes Essonniens et leurs élus :

  • Prennent acte de la volonté de l'Etat de s'impliquer dans la conduite d'un projet ambitieux pour la région-capitale, et notamment d'un projet de transports publics devant répondre aux défis d'une métropole active et solidaire à l'aune des enjeux environnementaux de «l'après-Kyoto»,

  • Estiment que la voie choisie par l'Etat en la matière s'écarte des objectifs affichés, en venant chapeauter – voire concurrencer - les efforts développés depuis de longues années par les collectivités territoriales pour tenter de répondre de façon cohérente aux besoins de développement des transports publics, en lien avec une maîtrise de l'aménagement, à l'échelle de la région-métropole,

  • Expriment un avis réservé sur la nature même du projet de Grand Huit, tant d'un point de vue technique que de ses modalités de réalisation (organisation de la maîtrise d'ouvrage, mode de financement, prérogatives de la SGP exorbitantes du droit commun...),

  • Suggèrent que l'Etat agisse désormais en partenariat éclairé avec les instances en charge des compétences transport-habitat-aménagement au niveau local et régional, et leurs outils (Etablissement Public Foncier Ile-de-France, Syndicat Paris Métropole, etc.)

  • Proposent que la SGP instituée par la loi soit mise au service d’un projet utilement concerté- ce qui suppose que son fonctionnement soit démocratisé et que son financement ne vienne pas concurrencer, mais abonder le « Plan de Mobilisation pour les Transports de la Région, celui-ci devant nécessairement s’élargir et s’étoffer afin de mieux répondre, dans l’esprit de SDRIF, aux besoins des Franciliens présents et futurs,

  • Demandent dans ce cadre à l’ensemble des pouvoirs publics de mieux prendre en considération les besoins de maillage en transport en commun de l’Essonne.

 Philippe CAMO, Secrétaire départemental de l’Essonne du PCF, Conseiller Régional

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19/10/2010

Violences : force doit rester au débat et à la démocratie

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DECLARATION DE PIERRE LAURENT SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Au nom du PCF, je veux dire toute mon inquiétude devant les scènes de violence auxquelles on assiste depuis ce matin dans plusieurs villes de France.

Elles ne peuvent que desservir l’imposant mouvement populaire que connait notre pays contre la réforme  Depuis plusieurs jours, le gouvernement multiplie les provocations policières et joue délibérément la carte de l’exaspération, de la tension et du pourrissement du conflit. Raison de plus pour avoir du sang froid pour deux.

La violence n’est pas le bon chemin, même si Nicolas Sarkozy et son gouvernement, par leur refus d’entendre le mouvement populaire, en portent la responsabilité.

La présence policière devant les établissements, qui sert de prétexte à des débordements, doit être levée. Les violences doivent cesser. Elles ne profitent qu’au gouvernement qui cherche à instrumentaliser le conflit dans le but de diviser le mouvement social.

J’appelle les salarié-e-s, les élu-e-s, les parents d’élèves, les jeunes à s’unir et à travailler main dans la main pour empêcher tous nouveaux affrontements.

Force doit rester au débat et à la démocratie. C’est uni et rassemblé que le mouvement est devenu majoritaire dans le pays, c’est uni et rassemblé qu’il triomphera.

Paris, le 18 octobre 2010.

20:12 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : violence, pcf, pierre laurent | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/10/2010

PIERRE LAURENT, DEMANDE A SARKOZY DE RETIRER LE PROJET SUR LES RETRAITES

100_7429.JPGLe secrétaire national du PCF Pierre Laurent a demandé samedi à Nicolas Sarkozy de retirer le projet de loi sur les retraites en affirmant à l'occasion de la 5e journée nationale de manifestations que "la majorité des Français exige" qu'il "renonce" à la réforme.

"Monsieur le président, la majorité des Français exige que vous renonciez a votre reforme", écrit M. Laurent à M. Sarkozy dans un texte transmis à l'AFP.

Pour le secrétaire national du PCF, "la mobilisation de ce samedi vient de montrer à nouveau l'exceptionnelle détermination du peuple français à faire échec au projet de réforme des retraites".

"Monsieur le président, vous ne vous en sortirez pas en continuant de marteler une position désormais intenable alors que 6 Français-e-s sur 10 pensent qu'une autre réforme des retraites est possible", affirme M. Laurent.

Dénonçant les "coups de forces répétés au Parlement" de M. Sarkozy, ses "mesures répressives contre la jeunesse de notre pays", et son "mépris des travailleurs", le numéro un communiste affirme que "le peuple ne lâchera pas".

Alors que le mouvement contre le projet de loi est, selon lui, "historique" et "s'enracine chaque jour un peu plus dans le pays", M. Laurent estime que "ne pas retirer ce projet, c'est conduire la France à une terrible impasse".

Le secrétaire national du PCF ajoute que "ne pas rouvrir la discussion avec les organisations syndicales sur des bases totalement nouvelles, c'est bafouer la démocratie" et que M. Sarkozy est "aujourd'hui le président d'une minorité" dont il "s'acharne à servir les intérêts privés".

D'après AFP et journaux, photo E-Mosaïque

10:03 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, retriates | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/09/2010

Retraites: Le PCF appelle à manifester

manifretmgb018.jpgLe Parti communiste (PCF) s'est déclaré vendredi solidaire des deux prochaines journées de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites. L'intersyndicale a annoncé dans la matinée qu'elle organiserait des grèves les 2 et 12 octobre prochains.

 "Fillon oppose un 'non ferme et tranquille' aux manifestants. Le mépris, le manque de respect du premier ministre cache mal la fébrilité du gouvernement, alors que 3 millions de personnes sont descendues dire leur refus de cette réforme et leur obstination à ne rien lâcher", tance Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, dans un communiqué.

"Samedi 2 et mardi 12 octobre, soyons tous dans la rue, derrière les syndicats, pour opposer un « non ferme » au gouvernement! Le PCF soutiendra toutes les actions de lutte décidées par les salariés et leurs syndicats dans l'unité", ajoute-t-il.

10:35 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, retraites, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/09/2010

Pierre Laurent : un coup de force inacceptable contre le parlement

pcfdeputes.jpgLa décision du président de l’Assemblée nationale - sur ordre de l’Élysée - d’interrompre les débats parlementaires est d’une extrême gravité. C’est un coup de force inacceptable contre le parlement, seul habilité par notre constitution à faire la loi.

Le président de la République ne respecte plus rien. Syndicats, salariés, électeurs, parlementaires, parlement européen, ONU, liberté de la presse... L’abus de pouvoir est permanent. Où s’arrêtera la dérive monarchique de Nicolas Sarkozy qui se considère désormais au dessus des lois ?

La mobilisation doit s’amplifier pour ramener l’Élysée et le gouvernement à la raison. Le déni démocratique doit cesser. L’exigence du pays de maintenir le droit à la retraite à 60 ans doit être entendue.

Paris le 15 septembre 2010

Pierre Laurent Secrétaire national du PCF

17:17 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, députés, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/08/2010

NICOLAS SARKOZY OBEIT "AUX ORDRES DES MARCHES"

bourse.jpgLe PCF a estime que Nicolas Sarkozy obéissait "aux ordres des marchés" avec le "doigt sur la couture du pantalon" pour "mettre en pièces le budget de l'Etat", alors que le président réunit au Fort de Brégançon (Var), le Premier ministre et les ministres de Bercy.

"Il apparaît désormais comme une évidence que les 2,5% de croissance pour 2011 ne seront pas atteints", affirme le PCF dans un communiqué.
Selon le Parti communiste, "les déficits vont continuer de se creuser, handicapés qu'ils sont par les cadeaux fiscaux divers et variés aux plus fortunés faits par la droite, dont le plus emblématique demeure le paquet fiscal du début du quinquennat".
"Pire, cette réunion se tient au moment même où les agences de notation menacent la France de dégrader sa note.

 C'est donc doigt sur la couture du pantalon et aux ordres des marchés financiers que Nicolas Sarkozy s'apprête à mettre en pièces le budget de l'Etat", estime le PCF.

10:55 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, bourse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/08/2010

Le PCF s’indigne des actes de vandalisme perpétrés à l’encontre de vignobles OGM de Colmar

pcfadrien.jpgLe PCF s’indigne des actes de vandalisme perpétrés à l’encontre de vignobles OGM sous responsabilité exclusive de l’Organisme Public de Recherche Agronomique (INRA) à Colmar ; rien ne saurait légitimer un tel vandalisme.

Sous couvert de s’opposer à la culture des OGM en plein champ, ces actions portent atteinte à la recherche publique et réduisent du même coup sa possibilité d’étudier les effets éventuels de ces organismes génétiquement modifiés sur notre santé et sur l’environnement.

 La Recherche publique en France est victime d’une politique continue d’affaiblissement de ses moyens budgétaires mais les chercheurs qui travaillent dans ce cadre ne sont pas des apprentis sorciers. Le génie génétique est à ses débuts ; en priver la recherche publique française c’est ouvrir grand les portes à la mercantilisation de ces activités, c’est permettre aux requins de la finance et de l’agroalimentaire mondiaux d’être seuls maîtres de ce qui doit se faire ou non et des conditions dans lesquelles les nouvelles technologies de l’alimentaire doivent évoluer.

vigne.jpgRefuser de consommer des OGM, est le droit de chacune et chacun ; mais porter atteinte au potentiel scientifique national est un acte totalement répréhensible ; le PCF renouvelle sa confiance dans le sang-froid et les capacités intellectuelles des équipes de l’INRA , dans leur indépendance par rapport aux pressions des multinationales de l’agroalimentaire.

 Au-delà, nos concitoyennes et concitoyens doivent pouvoir s’approprier les divers aspects du développement scientifique. Cela exige de nouvelles instances démocratiques au plus près d’eux, permettant l’échange fructueux entre collectivité scientifique et l’ensemble de la société ; c’est là un défi de notre temps, un défi que toute politique de gauche se devrait de relever.

 Les protestations de Mme Pécresse suite à cet acte odieux ne doivent pas faire illusion : elle conduit avec N Sarkozy une politique de casse de la recherche publique, qui précisément tourne le dos aux défis de civilisation contemporains, ceux que le PCF, avec d’autres entend permettre de relever.

Parti communiste français
- Paris, le 18 août 2010

09:38 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, vigne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!