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Ni l'instauration d'une zone d'interdiction aérienne, ni les frappes ciblées proposées par Nicolas Sarkozy n'ont été entérinées par les 27, manifestement très divisés, réunis hier en sommet à Bruxelles pour examiner la situation dans le monde arabe et en particulier en Libye.
L'aventurisme guerrier du Président de la République n'a pas fait recette parmi les chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union européenne.
Le Parti communiste français exprime sa consternation devant les appels de la France et de la Grande-Bretagne à des opérations militaires particulièrement risquées et susceptibles d'entrainer une escalade militaire incontrôlable, un engrenage de guerre. De telles propositions d' opérations militaires ressemblent à des postures de politique intérieure. Elles n'offrent par ailleurs aucune garantie d' efficacité pour arrêter la répression et les exactions armées du régime de Kadhafi contre le peuple libyen.
Le PCF réitère sa pleine solidarité avec l'opposition au régime de Tripoli qui doit garder la pleine maîtrise de ses choix. Il appelle à toutes mesures d'aide à cette opposition et de sanctions et d'embargo visant le régime de Kadhafi.
En réponse au sondage donnant Marine Le Pen en tête de la présidentielle, Chantal Brunel veut "remettre dans les bateaux" les immigrés "qui viendraient de la Méditerranée". Cette sortie atroce de la part de la députée UMP donne envie de vomir. On touche le fond.
L'affolement gagne les rangs de l'UMP. Ces propos racistes doivent être condamnés au plus vite par Jean-François Copé. Toute autre attitude de la part du secrétaire national de l'UMP serait comprise comme une approbation. J'appelle tous les républicains à réagir et à se servir de leur bulletin de vote Front de gauche le 20 mars prochain pour sanctionner les noces brunes entre l'UMP et le FN. C'est urgent.
Dans une série de portraîts publiée à l'occasion du 8 mars et de la journée de la femme, nous vous présentons celui de Marie George Buffet.
Marie George Buffet est d’abord une combattante et une militante fidèle à ses idées.
Combattante pour les droits des femmes et des hommes à plus de justice, plus de liberté, à la dignité. Féministe engagée, présidente des parlementaires pour la lutte contre le SIDA, elle se bat sur tous les fronts, aussi bien pour que les femmes Afghanes soient respectés, contre les expulsions, récemment encore pour la démocratie en Tunisie, que pour l’emploi et le service public. Elle est partout disent de nombreux militants.
Dans l’Essonne elle a été aussi bien présente à Corbeil avec les salariés d’Altis, à Lisses avec ceux de l’EDF, à Bondoufle pour rendre hommage au sport féminin et à ses équipes de foot et à bien d'autres occasions.
Présente comme dirigeante nationale, comme députée, comme ministre lorsqu’elle était venue par exemple inaugurer un maison de quartier à Evry, et rencontrer des jeunes de cette citée.
Il n’y a pas une région en France où Marie George Buffet a été absente pour soutenir les plus humbles et apporter la solidarité de son Parti où de la nation lorsqu’elle était membre du gouvernement de la France.
Militante fidèle à son idéal aussi. Habitante un F3 à Blanc Mesnil, reversant ses indemnités d’élue à son parti elle a toujours vécue modestement, militante parmi les autres, citoyenne comme les autres, c’est cela la noblesse de la politique.
SA BIOGRAPHIE
Marie-George Buffet est née la 7 mai 1949 à Sceaux, au sein d'une famille nombreuse de sept enfants. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle fait des études d'histoire à la Sorbonne. C'est en tant qu'étudiante, suite aux événements de mai 1968 et de la guerre du Viet-Nam qu'elle décide de s'engager en politique. Elle adhère alors au Parti communisme en 1969. Entre 1970 et 1972, elle préside la fédération des résidences universitaires de France.
Ses premiers pas en politique
C'est en 1977 qu'elle commence sa carrière politique : elle est élue adjointe au maire de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Elle est chargée des affaires sociales. Elle lutte alors contre les expulsions et milite pour le droit de vote des résidents étrangers. Elle gravit les échelons pour devenir conseillère municipale du Plessis Robinson puis conseillère régionale jusqu'en 1993. A ces différents postes, elle défend les immigrés, les femmes et les minorités.
En 1987, elle est élue au comité central du 26ème congrès du Parti communiste. Elle est nommée au Bureau national en 1994 tandis que Robert Hue y est secrétaire national. Deux ans plus tard, elle est elle aussi secrétaire, chargée de la vie du parti. Elle peut vraiment imposer ses idées : en particulier la règle de la parité entre hommes et femmes. A Draveil, elle dirige l'école des cadres du parti qu'elle souhaite « ouvrir aux non-communistes ». Son objectif est de faire du PC un parti ouvert aux autres.
Au gouvernement et dirigeante nationale du PCF
En juin 1997, elle remporte très largement la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis où depuis elle est réélue constamment contre les candidats de droite au deuxième tour, et devançant largement ses partenaires de gauche, y compris socialiste au premier tour, comme tous les députés communiste élus.
La même année, Lionel Jospin la nomme ministre de la Jeunesse et des Sports où son dynamisme est remarqué.
Elle devient secrétaire nationale du PCF en 2001 où elle impose un fonctionnement collectif de son parti et une ouverture de pensée notable. En 2010 Pierre Laurent lui succède.
Elle se présente courageusement à l'élection présidentielle de 2007 dans des conditions politiques difficiles en obtenant un résultat décevant lié à la désunion du mouvement antilibéral.
Elle continue ensuite sa démarche de rassemblement et contribue à la création du Front de Gauche qui obtient de bons résultats aux élections Européennes et Régionales.
Nicolas Sarkozy aurait décidé de lancer un grand débat sur la laïcité, l'islam et l'immigration.
Nous ne le laisserons pas souffler un nouvel écran de fumée nauséabonde comme ce fut le cas lors du débat sur l'identité nationale.
Nous ne le laisserons pas passer à côté de la question sociale qu'il essaye d'escamoter à tout prix alors qu'elle est une préoccupation quotidienne des hommes et des femmes de ce pays.
Enfin, nous ne le laisserons pas se servir d'un concept préfabriqué comme le multiculturalisme pour pousser les feux d'une sorte de culture nationale d'Etat au rabais et aux relents néocoloniaux.
Notre pays est marqué à la fois par une culture commune et une vraie diversité culturelle. C'est notre force. La laïcité n'est pas lepénisable.
La laïcité n'est pas une machine à discriminer, elle est à la fois une grammaire du vivre ensemble et la garantie que l'Etat n'est pas confisqué au profit de quelques uns. On est bien loin des valeurs de la laïcité dans la France de Nicolas Sarkozy !
Ce soir, j’ai écouté Nicolas Sarkozy avec beaucoup de colère. Le président de la République a offert aux Français un spectacle pathétique et plus inquiétant que jamais.
Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chômeurs qu'il va les envoyer en stage, aux agriculteurs que les marchés ont fait leur bonheur, aux ouvriers que la "vraie" pénibilité est d'être sans emploi...
Il confirme surtout qu'il est incapable d'écouter les Français.
A ceux qui étaient mobilisés aujourd'hui, ou hier contre sa réforme des retraites, il répond toujours sur le même ton, sentencieux et hautain.
Ce soir, le chef de l’Etat n’a pas hésité pas à mentir aux Français : Contrairement a ce qu’il a dit, l'avocat d'affaires a en réalité déjà décidé d'offrir un contrat juteux aux assureurs, celui du "marché" de la dépendance !
Toute la soirée, il aura martelé des choix politiques qui sont des échecs et qui ont des conséquences gravissimes qu'il s'agisse de sécurité ou d'emploi. Avec lui, c'est assez simple : 16 000 postes de profs en moins, cela fait 5 000 places de prison en plus...
Pour finir le président a été odieux et insultant à l’égard des français de religion musulmane.
En emboitant le pas d’Angela Merkel et de David Cameron, il a condamné le multiculturalisme tournant le dos aux valeurs les plus fondamentales de la république française.
En taxant "d'échec", la diversité culturelle de la France, Sarkozy ajoute un tome 2 à son discours de Grenoble et ne sort décidément pas grandi de cette soirée laborieuse.
En charge des affaires judiciaires, les magistrats et les personnels subissent depuis 2002 les interventions répétées de Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur puis Président de la République.
Près de deux lois par an sont votées dans le seul but d'aggraver les sanctions pénales. Cette multitude de lois est si significative de la volonté ultra-sécuritaire du Président et de sa majorité – à chaque drame, une loi – qu’elles se succèdent sans aucune évaluation ni bilan de leur mise en œuvre et de leur efficacité.
Pourtant, les professionnels tirent la sonnette d’alarme sur l’indigence des moyens de la justice : le budget de la France est au 37ème rang européen. La justice française manque de magistrats, de greffiers, de personnels pénitentiaires. Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP) ont besoin en urgence de 1 000 postes supplémentaires, ne serait-ce que pour appliquer la loi pénitentiaire ! Facile pour le Président de la République de désigner les magistrats, les policiers et les conseillers d’insertion et de probation comme boucs émissaires, quand, à Nantes, ces derniers doivent suivre en moyenne chacun 135 personnes, alors que les préconisations sont de 50 à 60. Au Canada, il y a un agent pour 40 personnes, en Suède un pour 25. Nicolas Sarkozy et sa majorité sont responsables de cette situation désastreuse.
Le Président Sarkozy doit cesser de faire de chaque drame une affaire d'État. Il doit par contre, prendre en compte la question de la justice qui est, elle, l’affaire de l'État.
Nicole Borvo-Cohen-Seat, sénatrice de Paris, Responsable des questions de Justice pour le PCF
Le Conseil Constitutionnel vient de confirmer l’interdiction de se marier faite par le Code civil aux personnes de même sexe.Cette décision très regrettable entérine une inégalité devant la loi et ignore l’opinion favorable au mariage gay d’une majorité de Français puisque 58% des français se disent favorables au mariage homosexuel.
La France conserve ainsi son bonnet d’âne en ce qui concerne l’accès au droit de se marier pour les personnes de même sexe, alors même que de nombreux pays en Europe ont remédié depuis longtemps à cette inégalité de droits.
Le PCF réaffirme son soutien au mariage pour les couples de même sexe, pour l’égalité des droits et la sécurité juridique des personnes concernées.Le droit au mariage pour tous les couples, porté à l’Assemblée nationale par les députés communistes, devra être inscrit dans la loi par une majorité parlementaire de gauche.