Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/04/2011

Front de gauche: le processus pour 2012 est lancé

h4.jpgLe secrétaire national du PCF Pierre Laurent s'est prononcé à titre personnel, au cours de la réunion du conseil national, en faveur de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, si un accord global sur le programme, la nature de la campagne et les candidatures aux élections législatives était conclu avec les partenaires du Front de gauche. "Je pense que la candidature de Jean-Luc Mélenchon peut être envisagée par notre parti, dans le cadre d'un accord avec nos partenaires", a-t-il dit.

Appréciant cette prise de position franche, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, qui brigue aussi la candidature au titre du Front de gauche, a estimé qu’il n’y avait pas d’obligation à ce que le candidat soit membre du PCF ou qu’il ne le soit pas. Portant une appréciation « extrêmement positive » sur le Front de gauche qui « redonne envie de se battre » et qui « élargit le rassemblement », il a souhaité un débat « en toute transparence » pour désigner le candidat. Deux autres responsables communistes, André Gerin et Emmanuel Dang Tran, se sont portés candidats pour ne porter que les couleurs communistes. Plusieurs interventions ont fait part d’inquiétudes sur la pratique du co-président du Parti de gauche et l’espérance de renouvellement que porte le Front de gauche.

La procédure doit aboutir lors d'une conférence nationale du PCF début juin qui proposera un choix au vote de tous les militants du PCF.

Les responsables communistes ont apprécié le résultat du Front de gauche aux élections cantonales, mais ils ont jugé que « le fossé entre les attentes et les réponses apportées par les politiques mises en œuvre ne cesse de s’accroître » et s’exprime à la fois par l’abstention et les tentations populistes. Faire grandir un « front contre la vie chère pour changer la vie du peuple français », mobiliser contre la pacte d’austérité pour l’euro, ancrer une « démarche populaire et citoyenne au plus près des populations et des territoires », « ouvrir un chemin concret d’alternative » loin du spectacle présidentiel qui transformerait les électeurs en supporters, sont autant de thèmes que les responsables communistes veulent développer.

10:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, pierre laurent, pg, mélanchon | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/12/2010

Partenariat et projet commun

fontdegauche.jpgPar claude Mazauric, historien.

J’ai lu avec intérêt le « texte collectif » paru dans L’Humanité du 13 décembre sous le titre suivant, « 2012 : pour un rassemblement sans effacement du Pcf ». Après lecture, mon accord spontané avec le titre affiché s’est mué en désaccord radical avec le contenu du texte lui-même.

Tout le raisonnement qui fonde l’argumentation proposée, repose sur l’affirmation que l’élection présidentielle serait « le moment rare d’un débat fondamental sur le projet de société ».

La prétendue évidence de ce postulat, accréditée par tous les thuriféraires de la cinquième République (modèle 1958, révisé 1962) est également admise et réaffirmée sans discontinuité dans les rangs du Pcf depuis l’élection présidentielle de 1974, quoiqu’il n’ait pas été démontré, en une seule occasion, la validité  durable de l’affirmation, ni son intérêt du point de vue de la valorisation sociale des idées et propositions communistes.

 Au contraire, chaque élection présidentielle, à l’exception de celle très conjoncturelle de 1995, a accompagné, voire accéléré le processus ininterrompu de réduction d’influence puis de marginalisation politique et idéologique du Pcf. Cependant, en conséquence de la vérité dudit postulat qu’ils tiennent pour aller de soi, les signataires du texte en concluent que si le Front de gauche en arrivait à ne pas présenter à l’élection présidentielle de 2012 le candidat communiste (en l’occurrence André Chassaigne), la présence communiste serait compromise, notamment lors des élections législatives organisées dans la foulée. Mais aussi au-delà. Partant de cette prétendue évidence, le texte en question vise à discréditer par avance la candidature de Jean-Luc Mélenchon au cas où les partenaires du Front de gauche, toute réflexion faite,  se décideraient à retenir l’hypothèse de sa présentation en commun.

Du coup l’évocation de la candidature possible de Mélenchon donne lieu à un véritable florilège de qualificatifs relatifs à sa personne et à son action qui dégoûteraient de voter pour lui n’importe quel militant lucide ou électeur averti : « intronisé par les médias », porteur d’un « gauchissement du discours » reflétant une « gauchissement démagogique » des propositions, partisan d’un « ciblage clientéliste » assorti de « gesticulation », accusé de vouloir « récupérer de façon démagogique pour la pervertir de façon réactionnaire, l’idée de réforme du système monétaire mondial », Mélenchon atteindrait finalement le comble de l’indignité en s’abandonnant au « populisme ».

On recourt ici à la même fameuse qualification de « populisme » à propos de notre allié Mélenchon dont on affuble simultanément, aussi  bien la fasciste Le Pen stigmatisant les musulmans de France que le démagogue en chef Sarkozy qui promettait aux français, qu’il allait en réalité plumer, de leur permettre de « gagner plus » !

Du coup, ma question est simple : si Mélenchon est ce qu’en disent les signataires du texte, que faisons-nous encore avec un tel partenaire dans le Front de gauche ? Ne vaudrait-il pas mieux se préparer, dès maintenant, à mobiliser les 2% d’électeurs qui auront cru au grand avenir des « élaborations novatrices portées par les communistes », à rallier sans phrase au second tour le candidat ou la candidate du PS, comme on le fait régulièrement (sauf en 2002, pénible évocation !) à chaque élection présidentielle, puis à négocier, dans la contrition, le lundi de toutes les amertumes, le maintien de quelques sièges de députés à l’occasion des législatives qui suivront ?

Deux mots, SVP, à propos du prétendu « populisme »  de Mélenchon. Je ne suis en rien un panégyriste de la verve dite « populiste » et j’ai toujours préféré lire Stendhal qu’Eugène Sue (qui fut victime de Badinguet, je le rappelle). Mais je constate, qu’autrefois,  « populisme » n’était pas une injure même s’il paraît le devenir depuis peu.

Le « prix populiste » couronnait naguère des œuvres littéraires de grande qualité dont nos Lettres françaises rendaient compte avec faveur. Qui oserait tenir les poèmes de Paul Fort, les romans d’Eugène Le Roy, de Louis Guilloux, de Bernard Clavel, de Jean-Pierre Chabrol et de nombre d’auteurs d’aujourd’hui qu’on aurait qualifiés hier de « populistes », pour de vulgaires flatteurs du « mauvais goût » populaire ou de laudateurs des pulsions égalitaristes et carnassières de la « populace » ? Pourquoi reproche-t-on aujourd’hui à Mélenchon ce qui est admis de la part de Mordillat qui inscrit si bien son œuvre dans la tradition du Sang noir de Guilloux ?

Le procès hypocrite qu’on fait à Mélenchon à propos de son style oratoire ou de ses formules à l’emporte-pièce, est proprement insupportable à mes yeux, et je me dis que si l’on doit persister dans cette direction, force sera bientôt pour nous l’obligation morale d’instruire le procès rétrospectif en « populisme », aussi bien de Jacques Duclos en 1969 (« blanc bonnet et bonnet blanc », « balayer devant sa porte », etc.), que de Georges Marchais (le fameux « bureau » d’Althusser, derrière lequel il serait plus aisé de se mouvoir qu’à la porte des usines ; le « au-delà d’un certain seuil, je prends tout », etc.)…

Non, vraiment, ce n’est pas en raison de ses formulations que Mélenchon crève l’écran des médias où l’on cherche à le démolir autant qu’à le flatter, mais historiquement en raison du courage public qu’il a montré en 2005 en se séparant du PS sur la question du référendum européen, puis en osant renoncer à une quasi-sinécure de sénateur à vie dans l’Essonne à la seule condition de persister à servir de caution de gauche à un parti socialiste de plus en plus majoritairement rallié au choix du FMI, aux règles mortifères pour les peuples du commerce mondial, à la politique d’austérité de la BCE, à la strausskhanisation de toute la réflexion économique dans les cercles huppés de la « fausse gauche » comme osait dire audacieusement Georges Marchais au grand dam des ralliés à la tontonmania.

 Un PS qui, aujourd’hui encore, disserte sur « l’égalité réelle » en paraissant ignorer que Babeuf (lequel a inventé la formule, ce qu’on se garde de dire) lui donnait le sens d’une réduction drastique de l’échelle des revenus : une proposition qu’on cherchera en vain dans les élaborations récentes du PS ! Enfin, je n’oublie pas que lors des délires anti-chinois qui ont submergé la France sarkozienne à propos du Tibet, du Dalaï-Lama et des JO de Pékin, Mélenchon a rédigé un texte salvateur à propos de la révolution chinoise qui a fait le tour de la planète et qu’on n’aurait pas moins apprécié s’il était venu de nos rangs.

Face au « texte collectif » qui nous est présenté, je vois au contraire une autre issue à l’échéance politique qui se présente : sans taire les éventuelles différences d’analyse, élaborer soigneusement le projet commun et partagé qui renforcera le partenariat au sein du Front de gauche et permettra d’en élargir l’assise socio-politique dans le pays. Sur cette base, après le vote des adhérents des formations politiques concernées, désigner le ou la candidat(e) dont la notoriété, mesurée par toute une batterie d’indicateurs fiables et établis en commun, assurera la meilleure promotion électorale du projet qui nous engagera tous. Et sur cette base préparer dans les meilleures conditions les élections législatives qui suivront, avec l’ambition de faire élire le plus grand nombre possible de députés soutenus par le Front de gauche : j’avais cru comprendre que telle était l’orientation fixée par le denier congrès du Pcf, dont visiblement les signataires du texte en question paraissent n’avoir que faire !

Il n’empêche : c’est à partir de cette orientation qu’il nous faudra nous déterminer et nous rassembler. Et ce sont les militants, seuls, qui en décideront.

AUTRE POINT DE VUE

C’est avec un sentiment de malaise que j’ai terminé la lecture de la tribune de Claude Mazauric dans l’humanité de vendredi 17 décembre 2010, tribune qui marque son désaccord avec l’appel collectif « 2012 pour un rassemblement sans effacement du PCF. »

C Mazauric fonde ce désaccord sur un contenu de l’appel qu’il accuse de viser à discréditer la candidature de Jean Luc Mélenchon.
Il affirme que l’appel à « l’évocation de la candidature possible de Mélenchon donne lieu à un véritable florilège de qualificatifs relatifs à sa personne et à son action qui dégoûteraient de voter pour lui n’importe quel militant lucide ou électeur averti : « intronisé par les médias », porteur d’un « gauchissement du discours » reflétant une « gauchissement démagogique » des propositions, partisan d’un « ciblage clientéliste » assorti de « gesticulation », accusé de vouloir « récupérer de façon démagogique pour la pervertir de façon réactionnaire, l’idée de réforme du système monétaire mondial », Mélenchon atteindrait finalement le comble de l’indignité en s’abandonnant au « populisme ».

Frottez vous les yeux et relisez l’appel. Vous n’y trouverez aucun de ces qualificatifs à propose de JL Mélenchon en dehors du gauchissent et de l’intronisation dans les médias (1), et pour cause : tous ces qualificatifs s’adressent tous soit au PS, soit à Sarkozy !

Le texte dit en effet
« Ce serait là se contenter d'en rajouter un peu dans le gauchissement du discours au gauchissement démagogique engagé par le PS. Cela ne ferait guère le poids face à Sarkozy qui va redoubler de démagogie, de populisme, de ciblage clientéliste, comme à propos de la dépendance, et de gesticulation au plan mondial avec la présidence française du G-20. Rivalisant avec DSK sur les problèmes financiers internationaux, il va tenter de récupérer de façon démagogique, pour la pervertir de façon réactionnaire, l'idée de réforme du système monétaire mondial. Quel gâchis de nos apports si le Front de gauche ne porte pas dans la campagne de l'élection présidentielle l'idée d'une monnaie commune mondiale, née dans les rangs du PCF, à l'opposé de la domination du dollar! »

Comment un historien habitué à l’étude des textes peut-il produire une telle trahison de l’un d’entres eux ?
Oublie de ses lunettes?
Ou calomnie volontaire dont il pense qu’il en restera quelques choses à la lumière du texte de Beaumarchais,  « l’éloge de la calomnie » dans le barbier de Séville?
Travail de commande ?
En tout cas cela discrédite totalement le reste du texte et notamment sa défense du populisme (2) qui vise en fait à instaurer un Tabou sur toute opinion concernant le sujet « Mélenchon ».
Enfin C Mazauric évacue le contenu à construire en bas et réduit la chose à des accords électoraux de sommet.

Pour terminer revenons au texte de l’appel :
Il affirme d’entrée à propos de Mélenchon « Nous voulons partager le plus possible avec lui, comme avec d'autres d'ailleurs ».

Il précise qu’il «  n’est pas basé sur l’idée d’une candidature pur sucre mais sur une candidature capable de porter des idées de transformation sociale : “Le Front de gauche a besoin d'un candidat capable de porter un contenu ample et aiguisé d'options en liaison avec les luttes populaires. Il lui faut un candidat ancré dans les aspirations du peuple, de démocratie citoyenne, qui vise au rassemblement le plus large pour changer la donne à gauche, afin de battre la droite et Sarkozy en faveur d'une politique vraiment nouvelle.”
Ce candidat ne doit pas être forcément communiste, mais pourquoi devrait-il systématiquement ne pas l’être? Et A Chassaigne, qui est le seul autre candidat, nous offre avec courage une opportunité.


(1) Mais le fait est attesté par Mélenchon lui-même qui dans une rencontre avec les « communistes unitaires » de P.Braouzec affirmait qu’il « n’envisage pas pour l’instant l’hypothèse que le PCF ne se prononce pas pour la candidature de JLM. Il pense pouvoir créer une dynamique irréversible, contourner l’enfer des discussions d’appareil en s’adressant directement au peuple, notamment à travers les médias. »

(2) C’est pourtant Pierre Laurent, secrétaire national du PCF lui-même qui affirmait début novembre, avant la réunion du gymnase Japy, à propos de Jean-Luc Mélenchon  qu"on ne peut pas mener une campagne sur le thème du populisme alors que le président du Parti de gauche s'est fait remarquer ces dernières semaines par des déclarations fracassantes. 
"Le populisme ne peut pas être l'orientation du Front de gauche" qui doit rester une "construction populaire et citoyenne qui parie sur l'intelligence". 

Écrit par : Cailloux | 21.12.2010

19:34 Publié dans Point de vue | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : claude mazauric, mélanchon, pcf, front de gauche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/10/2010

« La nuit du Fouquet's va se terminer »

gauche.jpg

O. Dartigolles, JL Mélanchon, C Verzeletti, MG Buffet, C Piquet, MP Vieu présents à la fête de l'Humanité à Tarbes. Phot Th J

La victoire du peuple contre la réforme des retraites doit sonner le glas du sarkozysme et ouvrir une véritable alternative de gauche. Voilà, en substance, la teneur du meeting de la fête de l'Humanité, hier, à Soues. « Dans les batailles actuelles, nous écrivons l'après-sarkozysme », résume Christophe Verzeletti, secrétaire départemental du PCF.

Marie-Pierre Vieu, présidente du groupe Front de gauche à la région, abonde dans le même sens. « Dans la dynamique des retraites, si on gagne sur l'hôpital, ce sera un pied vers une véritable politique alternative. »

Christian Picquet, de la Gauche unitaire, entend « faire plier ce pouvoir sans attendre 2 012… Jamais, sous la Ve République, un pouvoir n'a été aussi minoritaire. Il n'a plus la moindre légitimité ». Et le trotskiste de revendiquer « la dissolution de l'Assemblée nationale ». L'alternative selon Christian Piquet, « ce n'est pas une gauche qui n'aurait à opposer que le directeur du FMI ». Lui, il veut un « nouveau Front populaire » dont les bases sont posées par le « Front de gauche ».

« La solution, c'est le peuple »

Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, le dit sans fioritures : « Nous sommes cette gauche qui ne baisse pas les yeux… La meilleure façon d'éviter que la gauche ait les genoux mous, c'est que nous passions en tête… La solution, c'est le peuple ». Jean-Luc Mélenchon l'affirme, le Front de gauche est prêt à gouverner le pays… « Autrement. Nous savons comment faire et nous avons un programme ». Et d'en égrener les orientations : réforme constitutionnelle, école laïque forte, médias libres, partage des richesses, sortir la France du traité de Lisbonne, retour aux monopoles des services publics, sortir la France de l'Otan et de l'Afghanistan. « Osons », résume, d'un mot, Jean-Luc Mélenchon.

« Prendre le pouvoir et le rendre au peuple », Marie-George Buffet, députée PCF, appelle de ses vœux que la « majorité populaire devienne une majorité politique ». La communiste ne refait pas le coup du « Grand soir », mais elle promet que « la nuit du Fouquet's va se terminer. Il faut en finir avec cette bande d'irresponsables et d'incapables. Parce que l'austérité promise va engendrer une plus grande récession, la réponse populaire doit être claire et forte. Si on se bat aujourd'hui contre Sarkozy, c'est pour que demain les choses changent réellement. Que vienne le temps de l'âge d'or ». Marie-George Buffet conclut son propos sur ces mots de Léo Ferré et dans un fracas d'applaudissements.

Article publié par la dépêche du midi

11:22 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buffet, mélanchon, fouquey | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/03/2010

MUTUALITE POUR LE FRONT DE GAUCHE

buffmel.jpgJean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a appelé  à voter pour une "gauche à tête de bois" aux régionales des 14 et 21 mars prochains, Marie-George Buffet (PCF) s'en prenant à Nicolas Sarkozy et refusant qu'une gauche "raplapla" dirige les exécutifs.

"Votez pour la gauche à tête de bois, celle qui ne cède pas, qui regarde les puissants dans les yeux" pour la mener "jusqu'au pouvoir de l'Etat", a lancé M. Mélenchon citant en exemple Hugo Chavez et Evo Morales en Amérique latine.

Une certaine gauche est de retour!", a ajouté l'eurodéputé, disant son "impression de bonheur" aux 2.000 militants réunis à la Mutualité à Paris pour le dernier grand meeting francilien du Front de gauche PCF-PG-Gauche unitaire.

"L'objectif est d'être devant le MoDem (au premier tour) pour que les socialistes réfléchissent à deux fois avant de faire une bêtise" au second, a martelé l'ex-sénateur PS.

Appelant à voter pour les listes "100% services publics" du Front, Mme Buffet a fait valoir que "plus notre score sera haut et plus nous aurons de force dans les régions pour imposer des politiques sociales et écologiques de rupture avec le système".

"Chaque voix pour le Front de gauche sera une voix utile pour porter vos colères et vos aspirations", a affirmé la chef de file FG en Seine-Saint-Denis, décernant "la palme du plus grand cambrioleur" à Nicolas Sarkozy "qui vole 60 millions de Français" et ironisant sur "notre Premier ministre, Laurence Parisot", présidente du Medef.

La numéro un communiste qui avait obtenu 7,4% des voix aux régionales 2004, a espéré que son dauphin au PCF Pierre Laurent, tête de liste régionale, aille "au-delà".

Ce dernier, crédité de 7% des voix largement devant les 3% d'Olivier Besancenot (Ifop), a souligné que le FG était "en train de lever un espoir en Ile-de-France" de "vivre mieux demain", "l'espoir de renvoyer Valérie Pécresse et le mépris gouvernemental qu'elle incarne à ses chères études" et "l'espoir pour la gauche de se relever".

Pour Christian Picquet (Gauche unitaire, ex-NPA), "jamais autant nous n'avons eu besoin que la gauche redevienne la gauche".

Car "quelle efficacité du grand chelem (de Martine Aubry) si on garde une gauche raplapla?", a renchéri Mme Buffet : "les 22 futures régions de gauche regarderont-elles passer le TGV des réformes gouvernementales en ruminant immobiles comme des vaches au bord de la voie ferrée?".

D'après les journaux et l'AFP

09:56 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, ile de france, mélanchon, buffet | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

28/01/2009

Une liste PC-PG-NPA-LO ferait 15% aux Européennes !

voteurne.JPGUn sondage de l'IFOP fait apparaître qu'une liste rassemblant toutes les forces du non de gauche au référendum de 2005 obtiendrait le score flatteur de 14,5%. Une pierre dans le jardin de Besancenot, à quelques jours du congrès fondateur du NPA.

Le parti de Gauche a commandé une étude à l’IFOP  destinée à valider la ligne Mélenchon en faveur d’un Front de gauche aux élections européennes. Test concluant : la « liste  d’union de l’autre gauche », qui rassemblerait toutes les forces du Non de gauche au référendum sur Traité constitutionnel européen (NPA, PG, Lutte Ouvrière, Alternatifs), rassemblerait 14,5% de suffrages, ce qui la mettrait en troisième position derrière l’UMP (25,5%) et le PS (22,5%), devant Bayrou (14%) et Cohn Bendit (7%).
Au total, souligne Jean-Luc Mélenchon, ce Front de gauche que le leader du PG appelle de ses vœux rassemblerait le tiers des voix de gauche. Il rassemblerait 24% des salariés du secteur public, 20% des jeunes de moins de 35 ans et des employés.

Certes, la formulation des questions et l’idée même de tester le Front de gauche est une initiative du Parti de gauche, donc engagée. On créditera cependant le PG de ne pas faire comme les autres partis, qui, le plus souvent, n’apparaissent jamais comme les commanditaires d’un sondage. Il reste à savoir comme Olivier Besancenot accueillera cette pierre dans son jardin : à présent que le PCF a accepté la proposition unitaire de Mélenchon, le NPA prendra-t-il le risque d’apparaître comme sectaire dès le début de son parcours ?

 

Publié dans Marianne

 

17:15 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, européenne, mélanchon, npa, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/12/2008

ENTRETIEN AVEC FRANCIS WURTZ

Francis Wurtz. «Donner plus de force à la gauche européenne»

manif120806a.jpgFrancis Wurtz (PCF), président du groupe « Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique » au parlement européen était, hier, l’invité de la fête de l’Humanité Bretagne à Lorient (56).

Quelle est votre préoccupation actuelle ?
 La crise, actuellement au cœur de tous les débats et qui est un véritable drame. Il faudra bien que les responsables rendent un jour des comptes. Ils devront donner des explications.

De quelle manière le député européen que vous êtes peut-il agir ?
Il faut faire bouger l’Europe et, pour cela, il faut s’en donner les moyens. À six mois des élections européennes, nous avons lancé un appel à toutes les forces progressistes. Il n’est pas question de s’entendre sur l’ensemble du programme de chacun, mais sur cinq ou six axes susceptibles de permettre de donner plus de force à la gauche européenne.

Jean-Luc Mélenchon et son nouveau parti font partie de vos alliés ?
Il a eu une réaction très positive en répondant à cet appel. Mais il n’est pas le seul. Une partie de la LCR, derrière Christian Piquet, semble également vouloir s’engager à nos côtés, de même que des représentants du mouvement altermondialiste.

Pendant ce temps, Robert Hue quitte le PC...
Il quitte la direction nationale. Je le regrette, mais il faut admettre que dans un parti, il y a des idées distinctes. Personnellement, je me refuse à classer mes camarades dans des cases. Moi-même j’aime pouvoir aller prendre les idées où elles me plaisent.

Vous tentez de reformer une alliance anti-libérale, comme en 2005. Quelle attitude adopterez-vous face au PS ?
Nous travaillons, avec Mélenchon par exemple, sur le sujet des Européennes et uniquement cela. Or, sur la question européenne, il n’y a jamais eu d’alliance avec les Socialistes. Nous avons des positions trop éloignées. Pour l’avenir, je ne tire pas pour autant un trait sur le PS. Tout dépend des objectifs et des batailles à mener.

Propos recueillis par Paskal Mazé, pour Le Télégramme de Brest
Photo exclusive E-Mosaique

 

10:48 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wurtz, mélanchon, pcf, europe, hue | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!