LA COLERE DES JUGES

 

Elus, syndicalistes, magistrats se sont rassemblés  devant le conseil de prud’hommes d’Evry pour protester contre la suppression de 63 conseils en France, soit un sur quatre. Dans l’Essonne c’est celui situé à Etampes, qui couvre la partie sud du département qui doit être supprimé, privant les salariés d’un justice de proximité.

Tous les syndicats départementaux étaient représentés, ainsi que de nombreux magistrats.

Les élus étaient nombreux dont le maire et député UMP d’Etampes, M. Marlin. Lise Campion sénateur PS était présente.

Les élus communistes participaient également en nombre avec notamment  Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry, Bernard Véra, sénateur communiste de l’Essonne qui vient d’interpeller la ministre de la justice Rachida Dati pour dénoncer ces suppressions scandaleuses qui remettent en cause à terme la justice prud’hommale essentielle pour la reconnaissance  du droit des salariés.

Ce rassemblement s’est terminé par une occupation symbolique du conseil de prud’homme d’Evry.

 

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MAI 1968 EN DEBAT A LISSES

A l’occasion du premier « café social et philosophique » à Lisses (Essonne, près d’Evry), organisé par l’association Agir pour Lisses qui regroupe les Partis de Gauche un débat a été organisé au sujet du quarantième anniversaire de « Mai 68 ».

Autour de Christian Dron pour la Parti socialiste, et de Christian Birebent conseiller municipal communiste de Lisses plusieurs dizaines de personnes étaient présentes pour entendre et réagir à divers témoignages, dont ceux de Jacques Guyard ancien ministre socialiste de François Mitterand, et ancien député maire d’Evry, militant syndical enseignant en 1968, et Charles Sylvestre, journaliste, secrétaire des Amis de l’Humanité, reporter de ce journal en mai 1968.

Un débat passionnant s’est engagé sur le contexte historique de Mai 1968, ses conséquences pour la société, pour le mouvement politique et syndical. Un sondage CSA-l’Humanité indique qu’aujourd’hui les 2/3 des français éprouve de la sympathie pour cette période, en particulier chez les jeunes. 

Le prolongement aujourd’hui de cette lutte a longuement était abordé face à une politique conservatrice et rétrograde menée par Sarkozy.

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DEUXIEME PARTIE

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ECOLE : RESISTANCE !

Une très forte colère s’exprime dans les écoles de France face aux 12 000 emplois qui doivent être supprimés cette année, aux réformes élitistes, à la baisse du pouvoir d’achat, au recul sur le droit à la retraite.

Dans l’Essonne le mécontentement est grand face en particulier aux 150 emplois qui doivent disparaître dans les collèges et lycées alors que les effectifs d’élèves augmentent.

A Evry plus de la moitié des instituteurs se sont mis en grève, du jamais vue depuis des années.

A Paris ce dimanche près de 50 000 enseignants, parents d'élèves, lycéens venus de toute la France, ont manifesté pour défendre l'école.

Le PCF propose le recrutement de 150 000 enseignants en 5 ans, la création d'un plan pluriannuel contre les inégalités scolaires : finances, dispositifs, formation, recherche, une vraie carte scolaire pour la mixité sociale et la même qualité d'enseignements dans le pays, une vraie gratuité de la maternelle à l’université grâce à un financement pris sur les profits et le bouclier fiscal.

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LA MARCHE DES SANS PAPIER DE LILLE A EVRY

Après plusieurs jours de marche les "sans-papier" venus de Lille sont passés par Evry avant de terminer par une manifestation à Paris.

Plusieurs centaines de personnes sont venues les soutenir. Des salariés d’une entreprise d’Ormoy en grève depuis le 15 avril pour réclamer des papiers pour 21 des 44 salariés ont témoigné.

Le secrétaire de l’UD CGT de l’Essonne, Marc Roumejon, a annoncé que 251 dossiers de régularisation pour des salariés sans-papier de l’Essonne seront déposés à la préfecture ce mardi.

Les différents Syndicats comme l’UNSA, Solidaires, la FSU sont venus également apporter un soutien à cette marche.

Le Parti communiste français, et les élus Evryens étaient également présents et le secrétaire de Section du Pcf d’Evry, Nicolas Trécourt, ainsi que Elise Yagmur sont intervenus.

La Municipalité communiste de Grigny a accueilli le soir ces marcheurs.

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UN OLIVIER POUR LA PAIX

 

A Evry, le 12 avril, une cérémonie symbolique pour la paix au Moyen-Orient intitulée « un olivier pour la paix » a été organisée conjointement par l’association Evry-Palestine et la Municipalité d’Evry représenté par de nombreux élus et son maire Manuel Valls.

En Palestine, l’olivier est un des fondements de l’activité économique et du développement. Il pousse sur des sols pauvres, donne de précieux fruits et peut vivre plus de mille ans.

L’olivier est symbole de  paix, de prospérité et de sagesse.

A ce titre, il est profondément ancré dans la culture palestinienne.

A cette occasion un olivier symbole de cette paix a été planté dans le parc des Coquibus à Evry. Tous les orateurs se sont déclarés solidaires des souffrances des Palestiniens et ont réclamé la nécessité de créer à coté de l’Etat d’Israël, un Etat Palestinien.

De nombreuses associations soutenaient cette initiative dont Amnesty International, Artisans du Monde, CIMADE, Comité catholique contre la faim, Ligue des Droits de l’Homme.

La Parti communiste français était représenté par son secrétaire de Section Nicolas Trécourt, et la quasi totalité de ses élus, Claudette Chaduteau, Elise Yagmur conseillères municipales et Diego Diaz Maire adjoint.

 

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LA COLERE LYCEENNE

Pour la deuxième journée consécutive plusieurs centaines de lycéens représentants la totalité des lycées publics de l’agglomération d’Evry (Evry, Bondoufle, Courcouronnes) ont manifesté devant la préfecture d’Evry pour réclamer des postes d’enseignants supplémentaires, s’opposer aux réformes du ministre Darcos dont la réforme du bac professionnel.

Le section du Parti communiste français représenté par son nouveau jeune secrétaire de Section Nicolas Trécourt, et les élus communistes représentés par Diego Diaz maire adjoint ont apporté un total soutien aux manifestants.

Une délégation des lycéens a été reçue par un représentant du Préfet, et ensuite par le Président du conseil général socialiste Michel Berson qui a également soutenu les revendications lycéennes.

 

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MANIFESTATION POUR LES RETRAITES

A l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires à manifester pour défendre "l'avenir des retraites"  a réuni plusieurs milliers de personnes à Paris et dans toute la France.

La manifestation parisienne, entre la Place de la Nation et Bastille, a réuni  10 000 à 15 000 personnes selon la CGT. En tête de cortège une banderole demandait "Stop à la casse des retraites". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a prévenu que ces manifestations n'étaient qu'un "début". "C'est une mise en jambes, une initiative indispensable pour que le débat soit public dans le pays", a-t-il insisté. Alors que le ministre du travail ne propose aux syndicats qu'une concertation, ceux-ci revendiquent une "vraie négociation". Pour le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, il s'agissait également "que l'on n'escamote pas le débat" face à "la mécanique implacable" défendue par le gouvernement aboutissant "à avoir moins de retraites même en travaillant plus longtemps".

Des manifestations ont eu lieu en régions. Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'appel des syndicats à Lyon (entre 2000 et 5000) et Marseille (entre 1500 et 10 000). Ils étaient également des centaines à manifester à Toulouse (entre 900 et 3 000), Bordeaux (entre 1 000 personnes et 1 500), Lille (entre 900 et 1 500), Rennes (entre 600 et 1 500), et dans de nombreuses autres villes françaises (Strasbourg, Rouen, Nantes, Saint-Brieuc, Angers, Brest, Le Havre, Tours, La Rochelle, Angoulême, Roanne, Clermont-Ferrand, Grenoble).

Une intersyndicale se réunira lundi pour confronter les revendications et tenter d'établir une plate-forme commune afin de "faire bloc" devant le gouvernement, selon l'expression du président de la CFTC, Jacques Voisin.

Le Parti communiste français soutient ce mouvement. De nombreux militants et élus communistes étaient présents à ces manifestations.

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