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19/10/2008

DEFENDRE L'ECOLE

fsu3.jpgLa manifestation nationale à Paris pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a rassemblé près de 100.000 personnes. (photo : E-Mosaïque).

Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, ont défilé entre place d’Italie et la place de la Bastille, répondant à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

Sous des banderoles où l’on pouvait lire "Pour le respect de notre profession" ou "Le mépris, l’autoritarisme, les réformes Darcos, ça suffit !", les manifestants avaient choisi de se mobiliser le dimanche pour minimiser les nuisances.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l’école c’est l’avenir" ou encore cette citation d’Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l’Education, Xavier "Darcos médaille d’or du mépris".

La mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre, du budget de l'éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité.

"Mme Pécresse a dit que la mobilisation étaient injustifiée: j'aimerais que le gouvernement cesse de faire l'autruche et voie que la mobilisation exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attentes", a réagi le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.

"Une enquête montre qu'on est largement compris", a-t-il ajouté, en référence au sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France selon lequel 69% des personnes interrogées jugent la mobilisation "justifiée".

Les organisations ayant appelé à la manifestation se réuniront mercredi à Paris pour décider de la suite à donner au défilé, qui pourrait être une grève unitaire en novembre, a annoncé à l'AFP le syndicat SNUipp-FSU.

Pour sa part l'Unef, principale organisation étudiante, a indiqué qu'elle allait appeler prochainement à des assemblées générales (AG) dans toutes les universités contre la "dégradation des conditions de vie et d'études".

 

18:53 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, emplois, fsu, fcpe, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/10/2008

Les élus communistes veulent redonner aux citoyens le goût de la politique

elupcf.jpgMONTPELLIER (AFP) — André Chassaigne, député (PCF) du Puy-de-Dôme, a estimé vendredi à Montpellier que les élus communistes devaient être les initiateurs d'une nouvelle façon de faire de la politique afin de "redonner aux citoyens le goût de la chose publique".

"Il faut qu'on soit à la pointe pour donner du pouvoir au citoyen", a déclaré André Chassaigne, président de l'Association nationale des élus communistes et républicains, quelques heures avant l'ouverture de son congrès annuel, à Montpellier.

"Je n'emploie pas les mots +démocratie participative+ parce qu'ils ont été un peu galvaudés. Mais l'idée, c'est que nous devons être les initiateurs d'une nouvelle façon de faire de la politique : que chaque citoyen soit un acteur de la vie politique dans son ensemble, au quotidien", a dit M. Chassaigne.

"Il faut qu'on fasse la démonstration que notre marque de fabrique, c'est ça : faire évoluer les consciences et redonner le goût de la politique. Les gens sont écoeurés par la politique, il faut leur redonner le goût de la chose publique". "Là, on a quelque chose de révolutionnaire", a dit le député auvergnat, par ailleurs maire du village de Saint-Amant-Roche-Savine (531 habitants).

Jusqu'à dimanche, quelque 600 élus communistes et républicains doivent participer à des tables rondes, qui porteront notamment sur la dimension environnementale des politiques à conduire dans les collectivités et la coopération.

Autres points qui seront abordés au cours de ce congrès: l'intercommunalité - un sujet d'actualité alors que le débat sur la nécessité de réformer l'organisation de l'Administration territoriale a été relancé - et la fiscalité locale. "On se bat pour faire évoluer le pourtour de la taxe professionnelle en disant qu'on doit inclure les actifs financiers des entreprises", a dit M Chassaigne.

10:00 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus communistes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/10/2008

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

EN KIOSQUE, CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX


POUR COMPRENDRE LA FAILLITE D’UN SYSTÈME
Les causes : comment l’écroulement du rêve américain s’est propagé à toute la planète ?
Les conséquences : quand le capitalisme présente l’addition aux peuples…
Les alternatives : cinq pistes pour une autre utilisation de l’argent
L’histoire des crises depuis 1929

ENTRE LES MURS DU COLLÈGE JEAN-VILAR
Avant la manifestation du 19 octobre contre les suppressions de postes et les projets de réforme du ministre Darcos, comment les professeurs de collège Jean-Vilar à Villetaneuse (93) encaissent-ils les mauvais coups ?
Ambiance dans la salle des profs.

ENTRETIEN AVEC JEAN ZIEGLER
Le rapporteur spécial de la commission des droits de l’homme de l’ONU nous livre ses raisons d’espérer qu’une haine mesurée de l’Occident débouche sur un monde meilleur.

Et ausi…

LA COLÈRE DES DOUX
Pourquoi la direction de Doux s’acharne sur ce petit village du Cher et sur les 180 salariés de son site ?
Rencontre avec des salariés qui veulent sauver leur entreprise

LE PIÈGE AFGHAN SE REFERME
Les Occidentaux préparent le retour des talibans : un terrible constat d’échec après sept ans de guerre.
Bilan d’un fiasco.

JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION
« Après la flambée des prix agricoles : un milliard de personnes souffrent de la faim. »
Notre rencontre avec le rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter.

FRÈGATES DE TAÏWAN
Que reste-t-il d’une des plus spectaculaires affaires de corruption présumée de la Ve République ?
Récit d’un fiasco juridique.

MAINTIEN DES EMPLOIS CHEZ RENAULT
Les alternatives des salariés, des syndicats et des politiques aux 4 900 suppressions de postes prévus dans le groupe au losange.

LA RUE EST SON ROYAUME
Le portrait de Jean-Claude Almara, ancien chanteur de rue, il est de toute les luttes des « sans ». Les sans-toit, sans-droits, sans-papiers…

LE LIVRE ÉLECTRONIQUE
Avec la commercialisation pour la première fois en France d’un livre à encre électronique. Qu’est-ce qui va changer pour les lecteurs ? Pour le prix du livre ? Pour la création littéraire ?

LA TÉLÉ, UNE AIDE POUR LES PARENTS ?
Chaque année, les programmes de télévision font la part belle à l’éducation. Le point sur les emissions éducatives.

LA RÉVOLUTION DES SPARTAKISTES
Retour sur la révolte des Allemands à l’automne 1918.


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14/10/2008

DECLARATION DU GROUPE COMMUNISTE

 La prime aux voleurs pour sauver le capitalisme

deputepcf1.jpgLes député-e-s communistes et républicains voteront contre le collectif budgétaire présenté cet après-midi devant l’Assemblée nationale.

La solution préconisée par le gouvernement, même si elle est susceptible de faire baisser momentanément les tensions nationales et internationales sur les marchés financiers, procure une prime à tous les prédateurs qui se sont servis sur l’économie réelle, qui ont nourri les fonds de pensions et les pratiques hypothécaires du type des subprimes.

Quoi qu’en dise le Président de la République, les contribuables paieront la note. Ils le feront directement du fait des coupes claires effectuées dans tous les budgets sociaux de la loi de finance 2009. ils le feront aussi indirectement du fait des suppressions massives d’emplois auxquelles il est et sera procédé pour relancer la sphère financière.

Les député-e-s communistes rappellent l’urgence de réorienter l’argent pour satisfaire les besoins humains et non plus la spéculation. Il faut pour cela notamment se doter au plus vite d’un pôle financier public qui permettra la relance de l’économie réelle fondée sur la production de richesses.

L'Assemblée a adopté le plan en faveur des banques

L'Assemblée nationale a adopté, mardi soir, le plan gouvernemental d'urgence en faveur des banques qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat ce mercredi. Le projet de loi a été adopté par 224 voix contre 23. La majorité UMP et ses partenaires du Nouveau centre (NC) ont voté pour, de même que les radicaux du PRG. Le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et le PCF a voté contre.

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Crise financière

Le Parti communiste français propose des mesures d’urgences et des réformes de fond pour s’attaquer à la logique folle du capitalisme

mardi 14 octobre 2008

 

Communiqué du PCF :

crisefinanciere.jpg"Notre pays, comme le monde entier, est brutalement plongé dans une des plus graves crises économiques de son histoire. Captés par la spéculation sur les marchés financiers au lieu de s’investir dans l’économie réelle, les énormes profits réalisé par la mise en concurrence et la surexploitation des salariés du monde entier ont alimenté une gigantesque bulle financière qui est en train d’exploser. Les dégâts financiers sont déjà considérables. Aux États-Unis, 2000 milliards de dollars (20% des retraites gérées par les fonds de pension) sont partis en fumée.

Face au désastre, les grands de la terre se réunissent en urgence (G4, G7, Eurogroupe…) pour renflouer le système financier. Des sommes fabuleuses, qui se comptent en milliers de milliards de dollars, sont mobilisées par les Etats pour boucher les trous aux frais des contribuables. Mais rien n’y fait jusqu’à présent. La sphère financière s’affole et les bourses connaissent un plongeon sans équivalent.

Cette crise d’ampleur historique ne s’arrêtera pas à la sphère financière. L’immobilier, par où la crise a démarré, est déjà touché de plein fouet. Si on ne fait rien d’efficace, la crise bancaire va mettre en très grande difficulté les PME, et toute l’activité productive. Avec d’importantes conséquences sur le chômage, déjà en hausse très nette depuis l’été. L’économie mondiale est entrée en récession. Elle risque de prendre une ampleur catastrophique, affectant les salaires, l’emploi, les retraites, le logement, l’accès à la santé, les services publics. C’est la vie quotidienne de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée.

Les mesures annoncées aujourd’hui par le Président de la République, après la réunion hier de l’Eurogroupe, la mobilisation de milliards d’euros pour sauver les banques ne s’attaquent pas aux choix et aux pratiques qui ont conduit à la catastrophe d’aujourd’hui.

Le Président de la République en appelle à « l’union nationale ». Mais il propose que cette union se fasse autour des recettes libérales qui sont à la racine même de la crise en favorisant une nouvelle fois un système irresponsable. Ces mesures sont absolument insuffisantes. Il est complètement vain de prétendre « moraliser » le capitalisme. C’est le système lui-même qui est en crise parce qu’il est obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement de quelques uns au détriment de l’intérêt général, du développement de toutes et tous, et de la préservation de la planète. Un système qui va de crise en crise : sociale, alimentaire, écologique, financière, et nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.

Dans la très grave situation où nous sommes, le Parti communiste appelle les citoyennes et les citoyens, les militants syndicalistes et associatifs à se mobiliser sous toutes les formes possibles. Il appelle les économistes de gauche qui veulent contribuer à ce mouvement à travailler ensemble pour faire émerger des propositions fortes et convergentes. Il appelle les personnalités et les forces politiques de gauche à se rassembler d’urgence pour porter ensemble un plan de mesures efficaces pour stopper et sortir de la crise. Et dessiner ainsi une alternative politique de gauche forte et audible.

Dans les jours qui viennent, il organisera mille rencontres dans tous le pays afin de débattre avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent des véritables solutions à la crise. Dès aujourd’hui, il lance une pétition visant à soutenir cette démarche et de premières propositions :

manif05044.jpgMesures d’urgence

1. Il faut des mesures efficaces et justes pour sauver le système de crédit, vital pour notre économie. Mais en prenant des garanties contraignantes à l’égard des spéculateurs qui sont responsables de cette crise.

- Pas d’argent public sans pouvoir de gestion. S’il doit venir au secours d’un établissement financier , comme Dexia, l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion. Et quand il l’estime justifié, compenser l’aide apportée par une nationalisation durable de ses actifs sains, contribuant ainsi à la constitution d’un grand pôle financier public.

- Organiser et exiger la transparence absolue du système bancaire. L’argent et la monnaie sont des biens communs, nécessaire à tous. Ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens

- Suppression du boulier fiscal pour les plus riches. Refus de toutes nouvelles privatisations, à commencer par celle de La Poste, qu’il faut stopper de toute urgence.

- Plan de développement et de modernisation des services publics

- Augmentation des salaires et des pensions

2. On trouve des centaines de milliards pour sauver le système financier. Un effort équivalent peut et doit être fait pour les simples gens dont l’activité et la consommation sont le cœur vital de l’économie. Il faut pour cela des mesures d’urgences permettant de rétablir vraiment la confiance en protégeant les salariés et les familles.

- Garantie absolue des dépôts bancaires des petits et moyens épargnants : cette mesure doit être prise dans toute l’union européenne dès le Conseil du 15 octobre.

- Garantie des rémunérations en cas de licenciement

- Garantie du logement, interdisant les expulsions, y compris pour les accédants touchés par la crise des crédits relais.

Des réformes de fond pour s’attaquer à la logique folle du capitalisme.

1. Réorienter l’argent vers l’économie réelle. Nous proposons de réunir immédiatement un Grenelle du développement, avec tous les acteurs sociaux et économiques, pour décider des moyens de réorienter l’argent vers les salaires et le pouvoir d’achat, l’emploi et la formation, l’investissement, la santé, l’éducation et la recherche et toutes les dépenses socialement utiles.

2. Créer un grand pôle public du crédit. Autour de la banque des Dépôts et Consignations, des Caisses d’épargne, des banques mutualistes, de l’Oséo, de la banque postale, et les banques privées qui seraient renationalisées, ce pôle public doit avoir pour mission devrait impulser une politique de crédit favorisant l’investissement utile, et pénalisant lourdement les crédits à visée spéculative.

3. Contrôler les mouvements de capitaux. Il faut revenir sur l’aberrante liberté de circulation des capitaux qui alimente l’incendie financier. Dans le même sens, il faut engager une lutte acharnée contre les paradis fiscaux, dont l’existence, au sein même de l’Europe, permet à des capitaux considérables d’échapper à tout contrôle.

4. Aller vers un nouveau traité fondateur de l’Union européenne. La banque centrale européenne, aujourd’hui esclave des marchés financiers, doit être mise au service du développement de l’industrie et des services. En remettant en cause son « indépendance » à l’égard des pouvoirs politiques. Mais aussi en allant vers un nouveau traité mettant fin au pacte de stabilité, au dogme de la « concurrence libre et non faussée, et au choix du dumping social et fiscal.

5. Mettre le poids de la France et de l’Europe au service d’une refonte des institutions internationales à vocation économique et financière. Ayant pour but de favoriser un co-développement durable de tous les peuples, cette refonte doit s’accompagner de la création d’une monnaie commune mondiale mettant fin à l’hégémonie désastreuse du dollar.

Relevé de décision du Comité Exécutif National

15:24 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, économie, crise | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/10/2008

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Avis défavorables des conseils des trois caisses nationales

lundi 13 octobre 2008

secu.jpgLes administrateurs de la CNAF ont émis le 7 octobre un avis défavorable sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2009 par 11 voix contre (3 Cgt, 3 Fo, 3 Cfdt, 2 personnes qualifiées), 3 voix pour (3 Upa), 9 abstentions (2 Cftc, 2 Cgc, 5 Unaf) et 1 prise d’acte (1 personne qualifiée).

Selon le communiqué de presse, "plusieurs groupes ont exprimé des réserves au sujet du transfert vers la branche Famille du financement des majorations de pensions d’assurance vieillesse. Si les administrateurs approuvent le principe d’une majoration de pension pour enfants, ils ne souhaitent pas que ce transfert de charges se fasse au détriment d’une réelle revalorisation des Allocations familiales et d’une politique ambitieuse en matière d’accueil des jeunes enfants.

Concernant le taux d’encadrement et l’expérimentation des regroupements d’assistantes maternelles, une majorité des tendances a réaffirmé son souhait de voir se développer en priorité une offre de garde en accueil collectif. Elle a désapprouvé le passage de 3 à 4 enfants gardés simultanément par une assistante maternelle, regrettant un dispositif inadéquat, tant pour les assistantes maternelles que pour les enfants gardés, ainsi qu’ un accroissement de la charge de travail.

Enfin, certaines tendances ont critiqué l’article 73 du Plfss 2009 qui prévoit que le directeur de la caisse nationale nomme les directeurs des caisses locales. Elles ont dénoncé une perte d’indépendance des organismes locaux".

Le conseil de la CNAMTS a voté lui aussi majoritairement contre le PLFSS 2009. La quasi-totalité des syndicats de salariés ont voté contre le projet de loi. Ils ont critiqué la baisse du taux de remboursement pour les assurés qui ne respectent pas le parcours de soins. "Nous jugeons que l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2012 pour la Sécurité sociale est très optimiste", explique Michel Régereau, président CFDT de la CNAM. La Mutualité française, les associations de patients (CISS) ont également rejeté le texte. Pour leur part, l’UPA (artisans) et le Fonds CMU ont voté pour, et le Medef, l’Unaf (associations familiales), la CGPME et la CFTC se sont abstenus.

Enfin, le 8 octobre, c’était au tour du conseil d’administration de la CNAV de rejeter le texte par 23 administrateurs (presque tous les syndicats de salariés et le patronat) sur 29. La CFTC s’est abstenue, l’UPA a voté pour. "Les positions sont très diverses, mais la majorité des administrateurs estime que le problème du financement des retraites n’est pas résolu", explique Danièle Karniewicz, présidente (CGC) de la CNAV. Le CA s’est également prononcé pour une revalorisation des pensions dès le 1er janvier 2009, et non le 1er avril comme prévu. Le conseil demande que les retraités puissent recevoir une avance dès janvier sur l’augmentation qui sera calculée en avril à partir du taux d’inflation constaté pour 2008.

18:56 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécu, santé, déremboursement, retraite | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/10/2008

Picasso. Pourquoi j’ai adhéré au PCF

 LA REVOLUTION PICASSO (exposition)

"Je suis allé au Parti communiste, comme nous allons à la fontaine".

picasso.jpg« Mon adhésion au Parti communiste est la suite logique de toute ma vie, de toute mon oeuvre. Car, je suis fier de le dire, je n’ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément, de distraction ; j’ai voulu, par le dessin et par la couleur, puisque c’étaient là mes armes, pénétrer toujours plus avant dans la connaissance du monde et des hommes, afin que cette connaissance nous libère tous chaque jour davantage ; j’ai essayé de dire, à ma façon, ce que je considérais comme le plus vrai, le plus juste, le meilleur, et c’était naturellement toujours le plus beau, les plus grands artistes le savent bien.
Oui, j’ai conscience d’avoir toujours lutté pour ma peinture, en véritable révolutionnaire.
Mais j’ai compris maintenant que cela même ne suffit pas ; ces années d’oppression terrible m’ont démontré que je devais me battre pour mon art, mais de tout moi-même… Et alors je suis allé vers le Parti communiste sans la moindre hésitation, car au fond j’étais avec lui depuis toujours (…)
Si je n’avais pas encore adhéré officiellement, c’était par « innocence » en quelque sorte, parce je croyais que mon oeuvre, mon adhésion de coeur étaient suffisantes, mais c’était déjà mon parti. (…)
Comment aurais-je pu hésiter ? La peur de m’engager ? Mais je ne me suis jamais senti plus libre, au contraire, plus complet ! Et puis j’avais tellement hâte de retrouver une patrie : j’ai toujours été un exilé, maintenant je ne le suis plus ; en attendant que l’Espagne puisse enfin m’accueillir, le Parti communiste m’a ouvert les bras, j’y ai trouvé tous ceux que j’estime le plus, les plus grands savants, les plus grands poètes, et tous ces visages d’insurgés parisiens si beaux que j’ai vus pendant les journées d’août, je suis de nouveau parmi mes frères ! »

10:47 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : picaaso, exposition, le grand palais, le louvre, musée d'orsay, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!