Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/01/2015

Baillargeon un poète graphiste jusqu'au 15 février au siège du PCF

expopcf3.jpgDans le cadre de la fête du graphisme, le siège du PCF a le plaisir d'accueillir affiches originales, carnets de travail et de recherche, croquis et photos de Claude Baillargeon.

"L'image est une rencontre qui interroge et dérange. Il m'est impossible de parler de mes images sans parler de mes idées pour la bonne raison que mes images sont l'expression de ce que je pense.

Je me considère comme affichiste et comme photographe. En un mot, on pourrait dire photographiste. Prendre une photo, c'est conserver la trace d'un lieu et d'un moment, c'est une mémoire vitale dans un monde où tout disparaît de plus en plus vite.

expopcf.jpgUn jour, à la campagne, j ai découvert un arbre enchaîné que je me suis empressé de photographier. La nature dans laquelle j'ai grandi et que je respecte, est pour moi une source d'inspiration inépuisable.

Malheureusement, je n'ai pas toujours la chance de trouver dans la rue ou dans la nature des images qui illustrent mon propos. C'est pourquoi je recours souvent au photomontage qui permet d'oublier la frontière entre la fiction et le réel.

Je crée mes images à la manière d'un prestidigitateur et le meilleur compliment qu'on puisse me faire, c'est de me demander comment je m'y suis pris.

Certaines personnes pensent que je travaille avec un ordinateur. L'ordinateur, c'est ma tête."

Extraits d'une conversation avec Claude Baillargeon


Expo BAILLARGEON - La politique à travers une... par CN-PCF

expopcf1.jpg

21/06/2014

Putain de guerre ! Expo de planches originales de Tardi à l'espace Niemeyer

tardi_pcf-pdf-image.jpg

En cette année de commémoration du début de la guerre 14-18, les planches originales de l’œuvre de Tardi intitulée "Putain de Guerre" sont une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial et de la place qu'y ont occupée les hommes qui s'y sont affrontés et entretués.

La Première Guerre mondiale est présente dans l’œuvre de Jacques Tardi depuis les origines, ou peu s’en faut. Hanté depuis toujours, à travers son histoire familiale et son parcours d’artiste, par la dimension effroyable de la Guerre de 1914 – 1918, Jacques Tardi a commencé voilà presque quarante ans à en faire la matière d’une partie significative de son œuvre. Unanimement salués par les historiens pour la justesse du témoignage et la rigueur de la représentation, ses albums font aujourd’hui figure de repères majeurs de la bande dessinée d’expression française.

fabien.jpgCette exposition s’inscrit dans un ensemble d’initiatives culturelles et politiques de notre parti depuis l’automne 2013 et qui tendent à montrer ce que fut la Première Guerre mondiale, ses causes, ses conséquences et ses enseignements pour dire non à la guerre, à toutes les guerres.

Putain de guerre ! raconte l’intégralité de la Grande Guerre, de l’été 1914 jusqu’à fin 1919, à travers le regard et le monologue d’un soldat français ordinaire, qui sera de tous les fronts, de tous les combats, de toutes les horreurs...

Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Pour mener cette énorme tâche, Tardi a fait appel aux compétences, depuis des années, de Jean- Pierre Verney, tour à tour collectionneur, documentaliste, historien et pour tout dire, spécialiste de la 1ère Guerre Mondiale.

Révélé dans le magazine Pilote au début des années 70, Tardi s’est imposé, en 40 ans de création ininterrompue, comme l’un des grands de la Bande Dessinée francophone.

L’essentiel de son œuvre rassemble des séries comme Adèle Blanc-Sec, Nestor Burma, Le cri du peuple et de nombreux albums marquants tels que Ici Même, C’était la guerre des tranchées, Putain de guerre ! ou plus récemment, Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB.

EXPOSITION (entrée libre)
DU 15 MAI AU 28 JUIN 2014 DE 10 H À 18 H TOUS LES JOURS SAUF DIMANCHE ET JOURS FÉRIÉS
SAMEDIS DE 10 H À 17 H

Espace Niemeyer
2, place du Colonel Fabien, Paris 19e Tél. : 01 40 40 12 12
Métro : Colonel Fabien (ligne 2)
Bus : lignes 46/75

Exposition co-organisée par la galerie Oblique et l'Espace Niemeyer

Avec le soutien de la Mairie de Paris, Multiplast.fr, les éditions Casterman et Horizon BD

23/11/2013

Voir le monde en peinture avec Jean-Pierre Jouffroy

peinture,exposition,colonel fabien,jean-pierre jouffroyÀ l’occasion de ses quatre-vingts ans, une grande rétrospective du peintre Jean-Pierre Jouffroy est organisée à l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris. Cet événement sera inauguré le jeudi 21 novembre.

«Il faut que la peinture serve à autre chose qu’à la peinture », écrivait Matisse. À autre chose que « décorer des appartements », ajoutait 
Picasso. Jean-Pierre Jouffroy a inscrit ses trajectoires dans la foulée de ces exigences et il les donne à voir dans la grande rétrospective de son œuvre qui sera inaugurée le jeudi 23 novembre à 19 heures, à l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris.

Des toiles surtout, des dessins, de la sculpture, de la gravure, des affiches seront donnés à voir durant six semaines comme un témoignage de quatre-vingts ans, ou peu s’en faut, d’empoignades avec la matière, avec sa forme, sa couleur, la lumière et l’œil humain qui les regarde. Sa passion naît à onze ans en voyant des œuvres de Kandinsky ; là il se crée un territoire qui échappe aux règles de fer de son éducation mais qui exige encore une discipline de la connaissance, celle des évasions et des latences, des révolutions et des conservations, qui ont scandé l’histoire de la peinture.

peinture,exposition,colonel fabien,jean-pierre jouffroySon parcours initiatique de jeune homme passe de musée en musée, dialogue entamé avec Jacques Villon, Braque, Picasso, Matta, Poliakoff, Pignon, Kijno, Bazaine, Longobardi et, bien sûr et peut-être avant tout, avec Nicolas de Stael. Histoire de peindre... il fallait tout cela pour oser s’émanciper, une maîtrise des règles qui permet de s’en passer. « L’exécution, dans la peinture, doit toujours tenir de l’improvisation », assurait Delacroix. Miro en tenait, lui, pour la prise de risque maximum, « sans aucune prudence, sans nulle protection, le grand saut, à chaque fois ». C’est affaire de nécessité intérieure.

Peu à peu, à la fin des années cinquante, Jean-Pierre Jouffroy s’éloigne de l’abstraction, ou plutôt il abolit sa frontière avec la figuration. « Le peintre abstrait est toujours figuratif de quelque chose, qu’il le veuille ou non », écrit-il, pour ajouter : « La peinture est l’image du combat livré dans une personne. Elle vaut ce que valent l’aune et la hauteur du combat. Et ce combat est lui-même la métaphore des rapports existant dans la sphère sociale. » Grands ou petits formats, toiles monumentales en rideau de scène de la Fête de l’Humanité, portraits, paysages, autoportraits... il explore beaucoup, souvent ramené vers le corps des femmes et la chair, citant la couleur pour réinventer les contours et l’espace, usant d’une matière puissante et de la lumière pour créer du mouvement. Il s’attache au surgissement de routes lumineuses dans les vallonnements des bords de Loire ou à des thèmes musicaux, mythologiques ou picturaux. Mme Matisse croise Mme Homère... «En peinture, on peut tout essayer à condition de ne pas recommencer », mettait en garde Picasso. Jouffroy a entendu l’avertissement et le foisonnement de sa création témoigne d’une recherche incessante.

À la création, se sont ajoutés une pensée sur la création, accompagnée de nombreuses publications, et un combat pour une politique artistique libre de toute entrave idéologique au sein du PCF.

peinture,exposition,colonel fabien,jean-pierre jouffroyDirigeant de l’Union des arts plastiques, enseignant dans les écoles du PCF et de la CGT pour ouvrir en grand l’univers de l’art aux militants, organisateur des grandes expositions de la Fête de l’Humanité, il est aussi un homme de presse, qui a marqué des années durant l’Humanité Dimanche dont il fut le directeur artistique. Tout un parcours à croiser et recroiser.

Patrick Apel-Muller pour l'Humanité

 

26/04/2013

BRASILIA : UN DEMI-SIECLE DE LA CAPITALE DU BRESIL

brasilia3.jpgL’exposition «Brasilia, un demi-siècle de la capitale du Brésil » rend hommage à l’architecte Oscar Niemeyer. Conçue voici trois ans par la structure brésilienne Artelude Cultural dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la capitale, l’exposition a déjà connu un grand succès en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili, au Brésil et en Inde. Elle prend aujourd’hui ses quartiers à Paris du 27 avril au 15 juin, au siège du Parti Communiste Français, construit par l’architecte entre 1966 et 1971 et classé monument historique en 2007.

Il aura fallu quelques siècles entre l'émergence de l'idée de construction de cette nouvelle ville à sa réalisation. Déjà à l'époque coloniale, la cour portugaise discutait d’un transfert de la capitale, alors situé à Rio de Janeiro. En 1822, date de l'indépendance du Brésil, c’est le prince héritier Dom Pedro 1er qui suggère son nom. Il faudra attendre 1891 pour que la Constitution républicaine nomme une commission, commandée par l'ingénieur et astronome belge Luiz Cruls. La « Mission Cruls », formée d'experts en topographie, ressources naturelles, climat, géologie, faune, flore, etc…... termine ses travaux en 1893.

En 1922, la première pierre de la nouvelle capitale fédérale sur le Planalto Central de Goiàs est posée mais la dictature au pouvoir entre 1930 et 1946 reporte le projet. C’est Juscelino Kubitschek qui lors de sa campagne pour la présidence de la république en avril 1955, fera la promesse de construire Brasilia. Elu l'année suivante, les travaux commenceront en septembre et la ville sera inaugurée le 21 avril 1960.

brasilia4.jpgOscar Niemeyer, rencontré par Kubitschek lorsqu'il était gouverneur de l'état de Minas Gerais, s'engage à exécuter pour la nouvelle ville, des ouvrages originaux et lui propose la réalisation d'un concours pour le choix de la réalisation urbanistique. Il sera remporté par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, disciple de Le Corbusier et bientôt rejoint par le paysagiste Burle Marx.

brasilia2.jpgLe concept de Lucio Costa cherchait à "intégrer le triangle équilatère, lié à l'architecture depuis la plus lointaine antiquité, avec la technique orientale millénaire", en passant par des modèles urbains comme ceux de Piccadily Circus, de Time Square, des champs Elysées, des petites rues de Venise, " le tout associé à la technique paysagiste des parcs et des jardins".

Brasilia représente l'’un des événements architecturaux majeurs du XX° siècle. En 1987, elle sera inscrite au Patrimoine mondial de l'’humanité.

 

Article publié par les Echos

11/10/2008

Picasso. Pourquoi j’ai adhéré au PCF

 LA REVOLUTION PICASSO (exposition)

"Je suis allé au Parti communiste, comme nous allons à la fontaine".

picasso.jpg« Mon adhésion au Parti communiste est la suite logique de toute ma vie, de toute mon oeuvre. Car, je suis fier de le dire, je n’ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément, de distraction ; j’ai voulu, par le dessin et par la couleur, puisque c’étaient là mes armes, pénétrer toujours plus avant dans la connaissance du monde et des hommes, afin que cette connaissance nous libère tous chaque jour davantage ; j’ai essayé de dire, à ma façon, ce que je considérais comme le plus vrai, le plus juste, le meilleur, et c’était naturellement toujours le plus beau, les plus grands artistes le savent bien.
Oui, j’ai conscience d’avoir toujours lutté pour ma peinture, en véritable révolutionnaire.
Mais j’ai compris maintenant que cela même ne suffit pas ; ces années d’oppression terrible m’ont démontré que je devais me battre pour mon art, mais de tout moi-même… Et alors je suis allé vers le Parti communiste sans la moindre hésitation, car au fond j’étais avec lui depuis toujours (…)
Si je n’avais pas encore adhéré officiellement, c’était par « innocence » en quelque sorte, parce je croyais que mon oeuvre, mon adhésion de coeur étaient suffisantes, mais c’était déjà mon parti. (…)
Comment aurais-je pu hésiter ? La peur de m’engager ? Mais je ne me suis jamais senti plus libre, au contraire, plus complet ! Et puis j’avais tellement hâte de retrouver une patrie : j’ai toujours été un exilé, maintenant je ne le suis plus ; en attendant que l’Espagne puisse enfin m’accueillir, le Parti communiste m’a ouvert les bras, j’y ai trouvé tous ceux que j’estime le plus, les plus grands savants, les plus grands poètes, et tous ces visages d’insurgés parisiens si beaux que j’ai vus pendant les journées d’août, je suis de nouveau parmi mes frères ! »

10:47 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : picaaso, exposition, le grand palais, le louvre, musée d'orsay, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!