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23/09/2010

TROIS MILLIONS DE MANIFESTANTS

manif23a.jpgPour la deuxième fois en un peu plus de deux semaines, les salariés étaient appelés à une journée nationale de grève et de manifestations contre le projet de réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, soutenus selon plusieurs sondages par 68 % de la population et plus de 70 % des salariés.

Les manifestants brandissaient des pancartes, "prisonniers du boulot" ou "à la retraite Sarkozy, raciste !", une allusion au récent débat sur les expulsions de Roms.

Le principal défilé, à Paris, a rassemblé 300.000 personnes, soit 30.000 de plus que le 7 septembre, selon les syndicats. Dans tout le pays plus de 3 millions de parsonnes ont manifesté dans près de 250 villes. Le gouvernement a minimisé l'ampleur de ce mouvement, alors que les journalistes présents ont tous noté un plus grand nombre de manifestants en particulier à Lyon, Marseille, Paris et ailleurs.

Alors que le texte a déjà été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale et doit être examiné le 5 octobre au Sénat, les syndicats ont mieux rassemblés que le 7 septembre, précédente journée d'action qui avait réuni  2,7 millions selon les principales centrales.

manifpcf23.jpgLE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS ET SES ELUS TRES PRESENTS

Partout les communistes ont participé aux manifestations, avec à Paris Pierre Laurent secrétaire national du PCF, Marie George Buffet, députée, Nicole Borvo, présidente du groupe communiste au Sénat qui va mener en Octobre dans la haute assemblée une dure bataille contre ce projet.

FORTE MOBILISATION DANS L'ESSONNE

victorhugomanif23.jpg141 000 grévistes ont été dénombrés dans plusieurs dizaines d'entreprises, et plus de 20000 salariés, retraités, étudiants se sont rendus à Paris à la manifestation.

(Voir le compte rendu complet en cliquant sur cette ligne)

Les syndicats, qui ont prévu de se retrouver vendredi pour décider de la suite à donner à leur mouvement, attendent du Sénat qu'il "réduise les injustices" du texte que fait peser le poids de la réforme sur les plus modestes, les femmes en particulier sans que les grandes fortunes ne soient mises à contribution.

Texte E-Mosaïque, photos Christian Pigaglio

18:09 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, retraites, pcf, cgt | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/09/2010

Signez l'Appel de l'Humanité Dimanche pour les valeurs de la République

liberté.jpg" Nos vies, nos histoires, nos opinions sont diverses. Mais nous avons en commun l’amour de notre République et sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Nous prenons très au sérieux les critiques émises ces derniers temps par des commissions de l’ONU, des journaux étrangers, des autorités religieuses, certaines instances européennes. Nous avons mal à notre France" (...).

La semaine dernière, l’Humanité Dimanche lançait un appel pour défendre les valeurs de notre République suivi d’une première liste de signataires.Voici la dernière liste des signataires à ce jour : cilquez sur ce lien pour signer l'appel , ou envoyer un e-mail à appelhd@humadimanche.fr

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Ensemble pour les Valeurs de la République.

 Nos vies, nos histoires, nos opinions sont diverses. Mais nous avons en commun l’amour de notre République et sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité.

Nous prenons très au sérieux les critiques émises ces derniers temps par des commissions de l’ONU, des journaux étrangers, des autorités religieuses, certaines instances européennes. Nous avons mal à notre France.

Nous refusons l’idée que puissent être créées deux catégories de français.

Nous refusons l’assimilation dangereuse « délinquance-immigration ».

Nous refusons les sanctions faites aux parents dont les enfants sont en difficulté.

Nous refusons ces expulsions, brandies comme des trophées de guerre et nous appelons à rechercher des solutions européennes pour une vie meilleure, notamment pour les Roms.

Nous appelons au débat, à la réflexion, pour que progresse notre République sociale, avec des moyens nouveaux pour l’éducation, la formation, l’aide au logement, la sécurisation du travail, la justice et la police.

Ensemble, pour la République,

Ensemble, pour vivre ensemble.

14:12 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république, appel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/09/2010

679 MILLIONS D'EUROS POUR LE BOUCLIER FISCAL

vacances 020.JPGMarie-George Buffet (PCF) a, à nouveau, demandé  la suppression du bouclier fiscal qui permet à certains de "se gaver" pendant que d'autres "souffrent", au lendemain de la publication des montants restitués en 2009, en nette hausse par rapport à 2008.

« Il ne se passe plus un jour où l'arrogance de la bande du Fouquet's ne fasse parler d'elle », écrit dans un communiqué l'ex-numéro un communiste pour qui « pendant que certains se gavent, d'autres en souffrent ».

« Alors qu'il est annoncé de nouvelles ponctions dans le porte monnaie des salariés à propos de leur accès aux soins, les derniers chiffres publiés sur le bouclier fiscal laissent pantois », juge-t-elle.

« Ce pays marche sur la tête », « il est grand temps de stopper cette fuite en avant ». « Le bouclier fiscal doit être supprimé et une grande réforme de la fiscalité doit être mise en place pour plus de justice et d'égalité », conclut Mme Buffet.

Selon les chiffres définitifs dévoilés jeudi, le bouclier fiscal, dispositif phare et très contesté de la présidence Sarkozy, a coûté l'an passé 679 millions d'euros à l'Etat et bénéficié à près de 19.000 contribuables. En 2008, l'Etat avait restitué environ 563 millions d'euros à 15.500 bénéficiaires du bouclier fiscal, qui plafonne l'impôt à 50% des revenus.

Cette mesure de plus n'a aucun effet sur l'exil des plus grandes fortunes de France. En 2008 le gouvernement avait comptabilisé 821 départs contre 312 retours de fortunes relevant de l'ISF. Il y eu 719 départs en 2007, 843 en 2006 contre 350 en moyenne entre 2000 et 2005.

10:33 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouclier fiscal, mg buffet | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/09/2010

ASSEMBLEE GENERALE DES COMMUNISTES D’EVRY

agpcf.jpgPlusieurs dizaines de militants communistes de l’agglomération d’Evry se sont rencontrés pour étudier la situation sociale et décider du calendrier et des actions à venir.

 

Tous se sont félicités du grand succès de la fête de l’Humanité cette année particulièrement combative.

La plupart des militants qui ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites à Paris ont été impressionné par la force de ce mouvement. Cette action doit se poursuivre, en parallèle le principe d’une réunion d’information avec la participation d’économistes a été acté.

Egalement une campagne de sensibilisation est prévue face au désastre écologiste constaté dont l’origine est le profit à n’importe quel pris. Aujourd’hui tous les jours, c’est l’équivalent d’un « Erika » qui coule dans nos mers .

SITUATION LOCALE

Les communistes d’Evry veulent très rapidement s’engager pour la prochaine élection cantonale qui concerne le canton d’Evry Sud, Bondoufle et Lisses. Tous sont unanimes pour que ce soit un tandem front de gauche qui soit présenté avec un programme de proximité. Cinq candidats communistes sont en lice.

Le contexte local et nationale doit aussi être pris en compte avec la probable prochaine élection municipale de Corbeil, les élections sénatoriales, législatives et présidentielle.

Une prochaine réunion a été fixée et des rendez-vous fixés pour distribuer des tracts, et afficher.

18:18 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, cantonale | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/09/2010

Pierre Laurent : un coup de force inacceptable contre le parlement

pcfdeputes.jpgLa décision du président de l’Assemblée nationale - sur ordre de l’Élysée - d’interrompre les débats parlementaires est d’une extrême gravité. C’est un coup de force inacceptable contre le parlement, seul habilité par notre constitution à faire la loi.

Le président de la République ne respecte plus rien. Syndicats, salariés, électeurs, parlementaires, parlement européen, ONU, liberté de la presse... L’abus de pouvoir est permanent. Où s’arrêtera la dérive monarchique de Nicolas Sarkozy qui se considère désormais au dessus des lois ?

La mobilisation doit s’amplifier pour ramener l’Élysée et le gouvernement à la raison. Le déni démocratique doit cesser. L’exigence du pays de maintenir le droit à la retraite à 60 ans doit être entendue.

Paris le 15 septembre 2010

Pierre Laurent Secrétaire national du PCF

17:17 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, députés, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/09/2010

Le PCF déclare une "guerre citoyenne et pacifique" à Sarkozy

huma2010a.JPGLe secrétaire national du PCF Pierre Laurent s'est exprimé à l'occasion du discours de clôture de la fête de l'Humanité, critiquant la politique sociale et sécuritaire du gouvernement.

Certifiant que la gauche "ne lâcherait rien" dans la bataille des retraites, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a déclaré dimanche 12 septembre une "guerre citoyenne et pacifique" à Nicolas Sarkozy.

Depuis 2007, "nous subissons, avec Nicolas Sarkozy, le pouvoir le plus rétrograde, le plus brutal, le plus autoritaire qu'il ait été permis d'imaginer", a-t-il lancé sur la Grande scène de la Fête de L'Humanité pour son premier discours de clôture en tant que numéro un communiste, devant des dizaines de milliers de personnes, avant le concert de Jacques Dutronc.

"Ce pouvoir est en guerre contre le monde du travail. Et il faut nous, le monde du travail, leur déclarer la guerre, une guerre citoyenne et pacifique", a-t-il poursuivi d'une voix éraillée, entouré de Marie-George Buffet, du potentiel candidat du Front de gauche à la présidentielle André Chassaigne et de nombreux autres élus communistes.

"Révolution citoyenne et démocratique"

Pour Pierre Laurent, "le pouvoir de Nicolas Sarkozy et du Medef, c'est la guerre aux salaires, au pouvoir d'achat populaire". "Guerre, encore, contre les libertés, la République et ses valeurs, guerre aux Roms, aux pauvres, aux jeunes, aux "Français d'origine étrangère"".

Le conseiller régional d'Ile-de-France a donc plaidé pour "une révolution sociale contre le pouvoir des marchés financiers, une révolution citoyenne et démocratique contre la monarchie sarkozyste".

"L'après-Sarkozy"

Sur les retraites, "rien, nous ne lâcherons rien, nous allons vous battre M. Sarkozy" grâce à "une mobilisation sociale phénoménale", a-t-il lancé, très applaudi. "Le peuple est en train de reprendre la main", a-t-il dit, montrant une carte postale à envoyer à l'Elysée: "Assez Sarkozy, nous ne lâcherons pas!".

"Dans cette bataille, c'est aussi l'après-Sarkozy qui commence à se jouer", a-t-il affirmé, appelant la gauche à des "engagements clairs et sans ambiguïtés dans tous les domaines". Il a ainsi demandé aux gens de gauche de "se mêler" du débat au sein du Front de gauche pour "construire un pacte d'union populaire" pour 2012.

Et de conclure, avec les mots de Jean Ferrat, décédé en mars: "il est temps que le malheur succombe".

Conformément à la tradition, le meeting s'est achevé sur une Marseillaise et l'Internationale.

Article : Nouvelobs.com, photo Emosaïque

19:00 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête de l'huma, pierre laurent, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

DOCUMENT : LES 12 ARTICLES DE LA LOI PCF-PG SUR LE FINANCEMENT DE LA RETRAITE

CHAPITRE 1er
Nouvelles recettes pour le financement
dynamique des retraites et le
développement de l’emploi

Article 1er

pcfpet7.jpgI. Après l’article L. 245-16 du code de la sécurité sociale, est insérée une section 6 ainsi rédigée: « Contribution des revenus financiers des sociétés financières et non financières »

Art. L. 245-17. – Les revenus financiers des prestataires de service visés au Livre V du code monétaire et financier entendus comme la somme des dividendes bruts et des intérêts nets reçus, sont assujettis à une contribution d’assurance vieillesse dont le taux est égal à la somme des taux de cotisation d’assurance vieillesse à la charge des employeurs mentionnés à l’article D. 2424 du code de la sécurité sociale.

« Les revenus financiers des sociétés tenues à l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés conformément à l’article L. 123-1du code du commerce, à l’exclusion des prestataires visés au premier alinéa du présent article, entendus comme la somme des dividendes bruts et assimilés et des intérêts bruts perçus, sont assujettis à une contribution d’assurance vieillesse dont le taux est égal à la somme des taux de cotisation d’assurance vieillesse à la charge des employeurs mentionnés à l’article D. 242-4 du code de la sécurité sociale ».

« Les contributions prévues au présent article ne sont pas déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. « Un décret fixe les taux de répartition de ces ressources entre les différentes caisses d’assurance vieillesse. »

II. Après le 5° bis de l’article L. 213-1 du code de la sécurité sociale, est inséré un 5 ter ainsi rédigé : « Le recouvrement de la contribution mentionnée à l’article L. 245-17 du présent code ».

III. Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article.

Article 2

I. Après l’article L. 242-7-1 du code de la sécurité sociale, est insérée une section 2 ainsi rédigée : « Cotisations assises sur la masse salariale »

« Art. L. 242-7-2. Pour l’application du présent article :

« La répartition des richesses des sociétés à l’échelle nationale est définie annuellement par le calcul du ratio Rn de la masse salariale augmentée des dépenses de formation, sur la valeur ajoutée augmentée des produits financiers au sens de l’article L. 245-16 du code de la sécurité sociale de l’ensemble des sociétés ayant leur siège sur le territoire français ».

« La répartition des richesses des sociétés à l’échelle des sections du niveau 1 de la Nomenclature des Activités Françaises de l’INSEE en vigueur est définie annuellement par le calcul du ratio Rs, correspondant au ratio moyen Re de l’ensemble des sociétés qui composent la section ».

« La répartition des richesses d’une société est définie annuellement par le calcul du ratio Re de la masse salariale augmentée des dépenses de formation, surla valeur ajoutée augmentée des produits financiers au sens de l’article L. 245-16 du code de la sécurité sociale de la société ».

« Les ratios Rn et Re de l’année précédant la promulgation de la loi n° du garantissant le financement du droit à la retraite à 60 ans servent de référence pour le calcul des taux de variation annuels de Rn et Re exprimés en % ».

« Les sociétés immatriculées au Registre du Commerce et des Sociétés conformément à l’article L. 123-1 du code du commerce s’acquittent annuellement, selon les modalités définies au présent article, d’une cotisation additionnelle d’assurance vieillesse calculée en fonction de l’écart entre le ratio Re et le ratio Rs d’une part, et d’une cotisation additionnelle d’assurance vieillesse calculée en fonction de l’écart entre les taux de variation de Re et de Rn d’autre part ».

« Les sociétés dont le ratio Re est supérieur ou égal au ratio Rs de la section dont elles relèvent, ou dont le taux de variation annuel du ratio Re est positif ou nul et supérieur au taux de variation annuel du ratio Rn, restent assujetties aux taux de cotisation d’assurance vieillesse de droit commun ».

« Les sociétés dont le niveau annuel de Re est inférieur au niveau annuel de Rs de la section dont elles relèvent s’acquittent d’une cotisation additionnelle d’assurance vieillesse assise sur la totalité de leur masse salariale dont le taux est égal à l’écart entre Rs et Re ».

« Les sociétés dont le taux de variation annuel du ratio Re est positif ou nul mais inférieur au taux de variation du ratio Rn, ou négatif, s’acquittent d’une cotisation additionnelle d’assurance vieillesse assise sur la totalité de sa masse salariale, dont le taux est égal à l’écart entre les taux de variation Rn et Re ».

« Les cotisations additionnelles mentionnées au présentarticle sont cumulatives. »

« Les cotisations prévues au présent article ne sont pas déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. « Un décret fixe les taux de répartition de ces ressources entre les différentes caisses d’assurance vieillesse.»

II. Après le 5° ter de l’article L. 213-1 du code de la sécurité sociale, sont insérés un 5° quater et un 6° ainsi rédigés: «5° quater Le recouvrement de la contribution mentionnée à l’article L. 242-7-2 du présent code. « 6° Le contrôle et le contentieux du recouvrement prévu aux 1°, 2°, 3°, 5°, 5° ter et 5 quater ».

Un décret en conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article.

Article 3

Après l’article L. 242-10 du code de la sécurité sociale, il est inséré un article L. 242-10-1 ainsi rédigé : «. Les entreprises d’au moins vingt salariés et dont le nombre de salariés à temps partiel est au moins égal à 20 % du nombre total de salariés de l’entreprise, sont soumises à une majoration
de 10 % des cotisations dues par l’employeur au titre des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales pour l’ensemble de
leurs salariés à temps partiel. »

Article 4

L’article L. 241-13 du code de la sécurité sociale est abrogé.

Article 5

I. Les articles L. 241-17 et L. 241-18 du code de la sécurité sociale sont abrogés.

II. En conséquence, l’article 81 quater du code général des impôts est abrogé.

 

CHAPITRE 2
Contribution des revenus du capital au
financement de la protection sociale

Article 6

I. L’article L. 137-15 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Cette contribution à la charge de l’employeur est affectée aux régimes obligatoires d’assurance maladie et vieillesse dontrelèvent les bénéficiaires selon une clé de répartition définie par décret. »

II. À l’article L. 137-16 du même code, letaux: «4%» est remplacé par le taux : « 20 % ».

Article 7

I. Au premier alinéa du I de l’article L. 137-13 et au premier alinéa de l’article L. 137-14 du code de la sécurité sociale, après les mots : « au profit des régimes obligatoires d’assurance maladie », sont insérés les mots : « et d’assurance vieillesse ».

II. Au II de l’article L. 137-13 du même code, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

III. Au premier alinéa de l’article L. 137-14 du même code, le taux : « 2,5 % » est remplacé par le taux : « 10 % ».

Article 8

L’article L. 137-11 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

I. Au premier alinéa du I, après les mots : « au profit du fonds mentionné à l’article L. 135-1 du présent code », sont insérés les mots: «et du régime général d’assurance vieillesse, selon des modalités définies par décret, ».

II. Au 1° du I, les mots : «, pour la partie excédant un tiers du plafond mentionné à l’article L. 241-3 » sont supprimés et le taux : « 16 % » est remplacé par le taux : « 35 % ».

III. Au dernier alinéa du 2°, les taux: «12%» et «24%» sont remplacés respectivement par les taux : « 20 % » et «50%».

IV. Au IV, les mots : « ni aux contributions instituées à l’article L. 136-1 et à l’article 14 de l’ordonnance n° 9650 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale. » sont supprimés.

Article 9

Après l’article L. 137-26 du code de la sécurité sociale, est insérée une section 12 ainsi rédigée: «Contribution patronale sur les formes de rémunération différées mentionnées aux articles L. 225-42-1 et L.225-901du code du commerce. » « Art. L. 137-27. .Il est institué, au profit des régimes obligatoires d’assurance maladie et d’assurance vieillesse dont relèvent les bénéficiaires, une contribution due par les employeurs assise sur le montant des éléments de rémunération, indemnités et avantages mentionnés aux articles L. 225-42-1 et L. 225-90-1 du code du commerce, à l’exclusion des options et actions visées aux articles L. 225-177 à L.225-186 et L. 225-197-1 à L. 225-197-5 du code du commerce.

« Le taux de cette contribution est fixé à 40 %. »

Article 10

Après l’article L. 137-27 du code de la sécurité sociale, est insérée une section13 ainsi rédigée: « Contribution patronale sur la part variable de rémunération des opérateurs de marchés financiers »

« Art. L. 137-28. .Il est institué, au profit des régimes obligatoires d’assurance maladie et d’assurance vieillesse une contribution de 40 %, à la charge de l’employeur, sur la part de rémunération variable dont le montant excède le plafond annuel défini par l’article L. 241-3 du présent code versée, sous quelque forme que ce soit, aux salariés des prestataires de services visés au Livre V du code monétaire. »

Article 11

Le I de l’article L. 245-16 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Les revenus mentionnés au c et e du I de l’article L. 136-6 du présent code sont assujettis au taux de 12 %. »

Article 12

Les articles 1er et 1649-O A du code général des impôts sont abrogés.

17:41 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, députés pcf, pg | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!