06/11/2010
RETRAITES : HUITIEME JOURNEE DE MANIFESTATIONS - DIX MILLIONS DE PARTICIPANTS
Participation élevée dans les 245 cortèges en France , souvent sous une pluie battante avec 1,2 million de personnes pour cette huitième journée de manifestations contre la réforme des retraités proposée par le gouvernement de Sarkozy et soutenue par le MEDEF.
Depuis le début de ces manifestations se sont plus de 10 millions de personnes qui ont ainsi participé dans tout le pays à au moins un défilé, soutenu par 70 % de la population.
A Paris, le défilé a réuni entre 28.000 90.000 manifestants selon la CGT.
Toulouse, Bordeaux, Lyon, mais aussi Le Mans ou Perpignan ont été ce samedi parmi les cités les plus en pointe de la contestation.
Pour Bernard Thibault secrétaire général de la CGT ce mouvement de protestation continuera y compris jusqu’au 1 er juillet 2011 date où il doit être effectif, et rappelant dans un entretien publié par l’Humanité que la loi sur la sécurité a déjà été modifiée par exemple 5 fois par le gouvernement et Sarkozy.
La détermination des militants reste intacte pour refuser le projet sur les retraites qui de l’aveu même du gouvernement est largement insuffisant en matière de financement.
Le journal l'Humanité qui joue un rôle unique d'informations sur ce dossier des retraites a largement été diffusé pendant cette journée.
De nombreux militants souvent venus en famille et des élus communistes ont participé à l’ensemble de ces manifestations et actions qui vont continuer à se poursuivre sous des formes diverses.
RETRAITES : MANIFESTATION DU 06 NOVEMBRE A PARIS
envoyé par E-Mosaique. - L'info video en direct.
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04/11/2010
COLLECTIVITES : LA VIDEO DE LA MANIF
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02/11/2010
Réforme territoriale : retrait du projet de loi !
Dans la période actuelle de fuite en avant d’un capitalisme en crise, Nicolas Sarkozy et son gouvernement veulent confier au secteur privé les services publics rendus par les collectivités locales, lesquelles assurent les trois quarts de l’investissement public. Mais ce sera au prix d’un abandon des populations les moins solvables, des services les moins rentables, des territoires les moins favorisés… C’est aussi l’emploi public et la place des agents territoriaux qui se trouvent menacés. C’est là tout l’objectif de la réforme territoriale en passe d’être adoptée par le Parlement !
Haro sur la « dépense publique locale » ! Avec la fin de la « clause générale de compétence » des départements et des régions et le non-cumul de leurs financements, c’est l’aide aux équipements des communes et le réseau associatif qui sont en danger. Le regroupement dans le conseiller territorial des mandats départementaux et régionaux aurait pour aboutissement la disparition à terme d’un échelon entier de notre organisation décentralisée, le département. Or, la coopération entre les différents niveaux de collectivités joue un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins des habitants. La création des métropoles vise quant à elle, au nom de la concurrence européenne et mondiale et au prix d’inégalités territoriales renforcées, à favoriser la concentration de la valeur ajoutée au sein de grands pôles de compétitivité. Elle aboutirait également, du fait d’une mutualisation (forcée) des moyens des communes membres, à une réduction drastique du personnel du service public territorial. La démocratie et le suffrage universel attaqués ! Mais les citoyens sont fortement attachés aux services rendus et aux élus de proximité qui les développent. C’est pourquoi le gouvernement veut éloigner le plus possible les citoyens des lieux de décisions. Pour y parvenir, il ambitionne de fusionner les collectivités au sein d’instances plus lointaines, d’abord en regroupant les régions et départements entre eux et en imposant l’intégration des communes dans des intercommunalités. Avec un nouvel objectif : les faire fusionner dans les « communes nouvelles » et dans les métropoles. Le but est plus largement d’affaiblir le rôle démocratique des trois niveaux institutionnels : communes-départements, régions, en privant les assemblées élues de leur liberté, en les encadrant totalement et en revenant sur la décentralisation.
La réforme poursuit l’objectif de diminuer le nombre des élus pour les isoler de la population par des modes d’élection anti-démocratiques. C’est l’élection des conseillers territoriaux au scrutin uninominal qui réduirait la place des femmes et des différentes sensibilités que seule la proportionnelle peut assurer.
S’il était adopté, ce projet de loi aboutirait à démanteler une partie de la souveraineté populaire et de l’intervention publique. Une vraie réforme de l’organisation territoriale doit être au contraire au service des citoyens et non pas contre eux ! Les collectivités, avec l’ensemble des agents territoriaux, jouent en effet un rôle fondamental pour satisfaire les besoins en matière de logement, de santé, d’éducation, de sport, de transport, de culture, de cadre de vie... L’Etat doit donner à chaque niveau de collectivités, y compris les grandes agglomérations et leurs quartiers en grande difficulté, les moyens de contribuer au développement de notre pays.
Parallèlement à des dotations d’Etat conséquentes, il est nécessaire de revenir à un impôt économique dynamique lié au territoire, voté par les conseils et taxant les actifs financiers des entreprises. Le gouvernement prend le chemin inverse. Avec la suppression de la taxe professionnelle et le gel pour trois ans des dotations, il étouffe les capacités financières des collectivités. Plutôt qu’un dumping social et fiscal, nous prônons des coopérations renforcées et une solidarité financière entre collectivités. Dans ce cadre, le couple département - communes doit être réaffirmé et les intercommunalités librement consenties.
Aux collectivités les moyens de leur action !
L'Association Nationale des Elus communistes et Républicains
20:20 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, élus, réforme territoriale | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
31/10/2010
Hausse de l'électricité : "scandaleux" juge le PCF
Le PCF a dénoncé la hausse de l'électricité "scandaleuse" qui portera "sur six mois à plus de 6%", et jugé que "le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires" et "affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable".
"Le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires et des affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable qui eux continueront d'empocher les plus values", écrit le Parti communiste français dans un communiqué.
Pour les communistes, "la France a besoin d'une grande filière industrielle énergétique".
Avec cette nouvelle hausse des tarifs de l'électricité, "il s'agit, nous dit-on, de financer le coûteux développement de l'énergie solaire. Cela portera la hausse des tarifs sur six mois à plus de six pour cent, soit une des plus fortes depuis près de 30 ans, c'est scandaleux !", lance le PCF.
09:52 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edf, hausse, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/10/2010
CONTRIBUTION AU DEBAT GRAND PARIS EVRY – 21 10 2010
Victime du sous investissement massif de l’Etat, datant de plusieurs décennies, le réseau de transport francilien est aujourd’hui largement saturé et dégradé. Cette situation qui affecte la qualité du transport en commun public, résulte de choix politiques incompatibles avec une réponse adaptée aux nécessités d’aménagement du territoire. Aménagement prenant en compte les besoins de transports collectifs publics et les exigences sociales, économiques et environnementales.
Les usagers des lignes RER B, C et D en Essonne, sont quotidiennement victimes de retards de trafics, d’incidents récurrents sur le réseau, du nombre de rames insuffisant. Les agents SNCF et RATP sont victimes dans leur activité de baisses constantes de moyens matériels et financiers, de pénurie de personnel, d’une attaque sans précédent de leur statut et de leurs conditions de travail.
Le démantèlement du service public de transport de voyageurs en Ile de France, datant de l’ordonnance de 1959, répond aussi à la volonté de l’Europe libérale, par le règlement sur les Obligations de Service Public (OSP), à la volonté de l’Europe libérale d’ouverture à la concurrence inscrite dans le Traité de Lisbonne.
La question du transport public et de son financement est donc une question cruciale qu’il s’agit d’appréhender en dépassant toute prétention localiste.
Les communistes essonniens et leurs élus portent la volonté de travailler à une nécessaire cohérence globale du maillage allant du local au régional. Il s’agit de concilier la réalisation de nouveaux réseaux en proche et moyenne couronne de Paris avec les améliorations qualitatives et quantitatives indispensables aux réseaux existants en grande Couronne.
Le Grand Paris voulu par N. Sarkozy relève d’une logique politique ségrégative. Avec ce projet reliant par métro automatique 9 pôles d’excellence réputés et définis par le Gouvernement, et lui seul, à fort potentiel de développement urbain et économique, l’Etat centralisateur s’arroge les pleins pouvoirs, pour les déléguer à un EPIC ne disposant d’aucune légitimité démocratique.
En outre, la loi donne à la Société Grand Paris des pouvoirs exorbitants en matière d’urbanisme : privilège d’expropriation, droit d’aménagement, mise en conformité obligatoire des PLU, mise en comptabilité de facto du Schéma Directeur Régional, etc.
Cette logique nous la combattons dans ses dimensions territoriales, démocratiques, sociales, économiques et environnementales.
En cohérence avec le SDRIF nous voulons travailler avec les populations à un meilleur projet pour les franciliens en organisant l’articulation de ce grand huit avec le projet Arc Express dans l’objectif de désenclaver des territoires aujourd’hui peu ou pas desservis par les transports en commun qui combinent le plus souvent cette inégalité territoriale avec des difficultés sociales majeures.
Cette inégalité territoriale, économique et sociale, les communistes essonniens et leurs élus n’acceptent pas davantage qu’elle soit envenimée en grande banlieue. Les un million deux cent mille essonniens ont besoin de transport en commun public de qualité sur l’ensemble du département.
La réponse à ces besoins n’en passe évidemment pas par le tracé du Grand Huit sur le plateau de Saclay.
C’est, là aussi, un projet que nous rejetons en ce qu’il favorise l’étalement urbain alors que son utilité n’est absolument pas avéré. Si N. Sarkozy a affirmé qu’il s’engageait personnellement en faveur de ce projet, emblématique du Grand Paris du gouvernement, c’est que cette Opération d’Intérêt National (OIN) s’inscrit dans une conception libérale du développement scientifique, technologique et industriel. Pilotée par l’Etat et les grands groupes industriels, fondée sur la mise en concurrence des chercheurs et non plus la coopération s’appuyant sur le partage des coûts et des connaissances, une telle concentration d’activité se fera aussi au détriment des autres territoires.
Pour autant, en matière de transport en commun sur le plateau de Saclay déjà fortement délaissé, nous jugeons nécessaire de travailler au développement d’une liaison de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) pouvant relier la gare de Massy. Ce projet, de type tramways ou tram bus, s’inspirerait du projet initié par le STIF concernant la liaison Sénart-Corbeil-Evry. Dans le même esprit nous sommes favorables au prolongement du tramway Villejuif/Juvisy jusqu’à EVRY comme la réalisation du tram train St Quentin / Evry. Cette diversité d’approche permet d’encourager un maillage approprié du territoire essonnien.
Cet exemple tant à démontrer que le conflit avec le gouvernement est fondé sur une vision opposée de l’aménagement de notre département et de sa desserte par transport en commun public. Il porte aussi sur la question du financement des réseaux et leur maîtrise publique. Le gouvernement envisage un financement fondé essentiellement sur trois types de recettes :
- la valorisation foncière liée aux projets d’aménagements autour des gares, c'est-à-dire un financement spéculatif,
- les recettes apportées par les gares conçues comme des prestataires de service, c'est-à-dire le produit d’une privatisation des gares,
- la redevance domaniale payée par le ou les futurs exploitants du réseau pour lesquels il n’est pas dit s’ils seront forcément publics.
A ce jour, l’Etat n’apporterait en propre que 4 milliards d’euros sur un projet estimé entre 21 et 23 milliards.
Les communistes essonniens et leurs élus proposent que le plan de mobilisation pour les transports de la région, soit 18 milliards d’euros, soit consacré pour partie au financement d’Arc-Express et à l’amélioration des réseaux existants. Améliorations portant tant sur la mise en œuvre d’infrastructures nouvelles pour les lignes B, D et C en Essonne que par la mise en œuvre du schéma directeur du matériel roulant proposé par le STIF.
En outre, les Conseillers Régionaux du groupe Front de gauche, PCF, GU et AC, revendiquent que l’Etat reverse à la Région les 1,7 milliards d’euros qu’il doit depuis 10 ans au titre du FARIF, et que soit porté à 2,6 % le Versement Transport payé par les entreprises, soit 800 millions d’euros, ce qui financerait la tarification unique promise par la région Ile de France, soit le Pass Navigo à 56 euros toutes zones.
Les communistes Essonniens et leurs élus : Prennent acte de la volonté de l'Etat de s'impliquer dans la conduite d'un projet ambitieux pour la région-capitale, et notamment d'un projet de transports publics devant répondre aux défis d'une métropole active et solidaire à l'aune des enjeux environnementaux de «l'après-Kyoto», Estiment que la voie choisie par l'Etat en la matière s'écarte des objectifs affichés, en venant chapeauter – voire concurrencer - les efforts développés depuis de longues années par les collectivités territoriales pour tenter de répondre de façon cohérente aux besoins de développement des transports publics, en lien avec une maîtrise de l'aménagement, à l'échelle de la région-métropole, Expriment un avis réservé sur la nature même du projet de Grand Huit, tant d'un point de vue technique que de ses modalités de réalisation (organisation de la maîtrise d'ouvrage, mode de financement, prérogatives de la SGP exorbitantes du droit commun...), Suggèrent que l'Etat agisse désormais en partenariat éclairé avec les instances en charge des compétences transport-habitat-aménagement au niveau local et régional, et leurs outils (Etablissement Public Foncier Ile-de-France, Syndicat Paris Métropole, etc.) Proposent que la SGP instituée par la loi soit mise au service d’un projet utilement concerté- ce qui suppose que son fonctionnement soit démocratisé et que son financement ne vienne pas concurrencer, mais abonder le « Plan de Mobilisation pour les Transports de la Région, celui-ci devant nécessairement s’élargir et s’étoffer afin de mieux répondre, dans l’esprit de SDRIF, aux besoins des Franciliens présents et futurs, Demandent dans ce cadre à l’ensemble des pouvoirs publics de mieux prendre en considération les besoins de maillage en transport en commun de l’Essonne. Philippe CAMO, Secrétaire départemental de l’Essonne du PCF, Conseiller Régional
12:03 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, grand paris | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/10/2010
LIER L'ECOLOGIE ET LE SOCIAL
André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme, revient, dans un ouvrage, sur « sa prise de conscience progressive sur les questions environnementales ».
Il était la veille dans le sud de la France. Sur le chemin du retour vers le Puy-de-Dôme, André Chassaigne, député PCF et candidat à la candidature du Front de gauche (FG) à la présidentielle, a fait étape à Saint-Flour pour dédicacer son ouvrage Pour une terre commune, à la librairie du faubourg (*).
Sa candidature ? « Je suis attaché au Front de gauche et ma démarche se place dans le souci qu'il se développe et s'installe durablement dans le paysage politique ».
« Je me situe, bien sûr, dans la dynamique Front de gauche et quoi qu'il en soit, je souhaite qu'il y ait, au final, un candidat unique. Au sein du FG, il y a plusieurs composantes et donc plusieurs candidats possibles », insiste le parlementaire.
André Chassaigne l'assure : il ne se place pas « en terme de concurrence » avec Jean-Luc Mélenchon, mais « de complémentarité pour essayer aussi d'orienter ce que sera la politique du FG dans un sens qui [lui] semble le sens juste ».
Le député auvergnat a été découvert par le grand public en 2008, en déposant un amendement au projet de loi sur les OGM. Un des chapitres de Pour une terre commune revient justement sur « cette bagarre » qu'il a conduite.
« J'ai eu une prise de conscience progressive sur les questions environnementales. Et cela à partir de mon travail à l'Assemblée où, depuis 2002, j'ai pris en charge, parmi les députés communistes, ces questions et les sujets agricoles et d'aménagement du territoire. »
Dans son livre, qu'il définit comme « un ouvrage de fond », où il formule différentes propositions, il remet notamment en cause le productivisme et plaide pour de « nouveaux modes de production ». « J'essaie d'expliquer qu'il faut qu'on change nos modes de vie mais qu'avant - car ce n'est pas la solution de culpabiliser le citoyen - il faut d'abord changer le mode de production et tout le système qui fait qu'on pousse à la consommation et qu'on est en train de pourrir la planète. »
Capitalisme vertAndré Chassaigne assure aussi, entre autres, qu'il « faut qu'on se pose la question d'une nouvelle croissance », pointe du doigt « l'hypocrisie du Grenelle de l'environnement », affirme que « le capitalisme vert est un outil mis en place par le capitalisme pour continuer à augmenter ses profits », et consacre une partie aux « biens communs de l'humanité »
« Chaque fois, poursuit-il, j'essaie de faire le lien entre le social et l'écologie, parce que les premières victimes des atteintes portées à la planète sont les plus modestes ».
Sébastien Besse, article publié dans La Montagne
09:46 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré chassaigne, écologie, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
20/10/2010
RETRAITES / MOBILISATION DU PCF
Retaites - Manifestation 19/10 : Suspension de la réforme !
envoyé par CN-PCF. - L'actualité du moment en vidéo.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, accompagné d’élu-e-s et militant-e-s communistes ont participé à la mobilisation contre la réforme des retraites, mardi 19 octobre 2010. Le PCF appelle à la plus large mobilisation, derrière les syndicats, partout en France. Citoyen-ne-s, salarié-e-s, jeunes, élu-e-s et militant-e-s doivent se retrouver, toujours plus nombreux dans les rues pour faire échouer le projet gouvernemental contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Parti communiste français, Paris, le 18 octobre 2010.
09:29 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, pierre laurent, retraites | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |