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16/08/2018

DERNIER DES COMBATTANTS DU GROUPE MANOUCHIAN

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Arsène Tchakarian, dernier survivant du groupe Manouchian est décédé ce 4 août 2018. Ces obsèques ont eu lieu mardi au cimetière d’Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne.

Arsène Tchakarian est né en Turquie en 1916. À l’âge de 14 ans, il fuit avec sa famille le génocide arménien et se réfugie en France en 1930. Dès 1936, l’homme participe aux grèves cette année-là et adhère à la CGT. À 21 ans, il est appelé au service militaire et rejoint le régiment d’artillerie lourde de Vincennes. Démobilisé en 1940, il rejoint le poète communiste Missak Manouchian à Paris et s’engage dans les actions armées avec les FTP-MOI.

Tous sont unanimes : Arsène Tchakarian était à la fois un homme de caractère et un homme humble. Jusqu’au bout de ses forces, et malgré son âge avancé, il a tenu à assister, le 18 juin dernier, à la commémoration de l’appel du général de Gaulle. Mémoire vivante des secousses du XXe siècle, Tchakarian était aussi un historien aguerri, qui a écrit des ouvrages sur les francs-tireurs de l’Affiche rouge et les fusillés du Mont-Valérien et de la région parisienne.

LE 25 NOVEMBRE 2012 IL ETAIT PRESENT A EVRY SUR LE LIEU MEME DE L'ARRESTATION DU GROUPE MANOUCHIAN OU LA MUNICIPALITE A ERIGE UN MONUMENT DE MEMOIRE (récit)

Hommage exceptionnel cette année à Evry à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’arrestation de Manouchian à Evry le 16 Novembre 1943 organisé par le Parti communiste Français avec la présence du dernier résistant membre du groupe Manouchian, Arsène Tchakarian né le 21 décembre 1916 en Turquie accompagné de nombreuses personnalités dont Philippe Camo secrétaire de la Fédération du PCF 91 et conseiller régional et des élus communistes du département et notamment d’Evry Elise Yagmur (photo avec Arsène Tchakarian) et Diego Diaz.

C’est la dernière mémoire vivante de ce groupe et auteur d’un livre le Commandos de l’affiche rouge retraçant ce fait historique.

Des années durant, il a reconstitué les multiples attaques perpétrées au cours de l’année 1943 par l’équipe dirigée par le poète arménien Missak Manouchian, avant qu’elle ne soit démantelée.

Appartenant au FTP-MOI (Francs-tireurs partisans - Main-d’œuvre immigrée), ce groupe armé avait pour objectif de déstabiliser les troupes occupantes. Déraillements de trains, attaques de pylônes, exécutions d’hommes, nazis comme collaborateurs, récupération de documents au domicile de communistes arrêtés… Il repositionne chacun des protagonistes dans ces actions, décrit le mode opératoire, les repérages, les fuites à bicyclette, l’organisation du groupe Manouchian…

A l’occasion de cette célébration Arsène Tchakarian aujourd’hui âgé de 95 ans; avec une mémoire et une vivacité étonnante a raconté longuement l’historique de cet événement.

 

24/07/2018

L'Apartheid institutionnalisé en Israël

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Israël vient de s'engager dans une voie dangereuse et antidémocratique. En effet, son gouvernement, en votant ce jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et 3 abstentions la loi fondamentale faisant d'Israël l'Etat-nation du peuple juif, enterre tout espoir de paix.

Le rapporteur de cette loi, le député du Likoud Avi Dichter n'a laissé planer aucun doute en déclarant: « Nous avons fait cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative pour transformer l'Etat d'Israël en une nation de tous ses citoyens. »

Au bout de sept ans, la lutte menée sous la pression des extrémistes nationalistes et religieux a abouti. Israël s'affirme dorénavant comme un état d'apartheid, où ne seront plus reconnus les mêmes droits aux citoyens juifs et aux citoyens palestiniens d'Israël.

Parmi les conséquences de cette nouvelle situation, seuls les Juifs ont droit à l'autodétermination; la langue arabe n'est plus la deuxième langue officielle d'Israël , Jérusalem est totalement annexée , et « le développement des communautés juives », considérées comme « valeur nationale »..

En 1948, dans la déclaration d'indépendance qui proclamait « la fondation de l'Etat juif dans le pays d'Israël » il était écrit: " il [l’État] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction, de croyance, de race ou de sexe".

Soixante dix ans après, ces principes sont trahis et l'apartheid est officiellement légalisé. 

La France comme signataire de la convention internationale contre le crime d'apartheid doit agir ! Le Parti Communiste Français en appelle instamment à Emmanuel Macron, président de la République, de ne plus se contenter d'une prudente réserve. Il en va de l'avenir de deux peuples; un avenir préservant le droit et la justice, seuls garants de la paix

Le PCF continue d'exiger  la reconnaissance de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale et la suspension de l'accord d'Association Union européenne/Israël.

Parti Communiste Français, le 23 Juillet 2018

03/07/2018

PIERRE LAURENT INVITE DE SUD RADIO

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Secrétaire national du Parti Communiste et sénateur de Paris, Pierre Laurent était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce mardi. Grève à la SNCF, élection au Medef et réforme des retraites étaient notamment au programme.
 
Alors que l’épisode de grève perlée à la SNCF a pris fin avec l’arrivée du mois de juillet, la CGT et Sud-Rail appellent à de nouvelles actions ce week-end, pour cette première vague de départ en vacances. Selon Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, cette mobilisation est tout à fait légitime. "Le conflit à la SNCF n’est pas clos. La loi n’a réglé aucun des problèmes posés à la SNCF, elle n’a fait qu’une chose : créer les conditions d’ouverture à la concurrence. La reprise de la dette s’est accompagnée d’une disposition dont personne ne parle. Le gouvernement a inscrit dans la loi une règle d’or qui limite les capacités d’investissement de la SNCF. Or, c’est bien ça le problème ! Cette dette, qu’on faisait porter à la SNCF, l’empêchait d’investir dans la modernisation du réseau, l’entretien, le développement, etc. Aujourd’hui, on reprend la dette, mais on empêche à nouveau la SNCF d’investir ! Le problème n’est donc pas résolu...", martèle-t-il au micro de Sud Radio.

"Le petit patronat se sent de moins en moins représenté par le Medef"

Le chef de file des communistes français s’est également exprimé sur l’élection du jour au Medef, qui va introniser son nouveau leader. Une élection suivie avec un certain dédain par Pierre Laurent. "Je n’ai pas de préférence, n’ayant pas l’habitude de me mêler de ce qu’il se passe au Medef. Évidemment, ce que fera ou ne fera pas le Medef comptera dans la vie sociale. Ce qui me frappe, ce sont les difficultés croissantes du Medef à parler au nom de l’ensemble du patronat. Une grande partie du petit patronat est en ce moment très inquiète de la situation économique et sociale du pays et qui se sent de moins en moins représentée par le Medef. Sur le terrain, je rencontre très souvent des petits entrepreneurs très inquiets pour le tissu économique territorial et qui se sentent très éloignés de tous ces débats qui, en vérité, concernent beaucoup le grand patronat et les grands intérêts financiers", assure-t-il avant d’en remettre une couche. "Le Medef sert surtout aujourd’hui à défendre les grands intérêts financiers du patronat et d’accompagner des politiques de déréglementation sociale. Tirer toujours vers le bas la mutualisation des richesses dans le pays, au profit d’une logique économique dont on voit bien qu’elle développe beaucoup plus d’inégalités que de progrès social. On a l’impression qu’on ne sait plus ce que c’est que de produire du progrès social", regrette-t-il.

Celui qui est par ailleurs sénateur de Paris a aussi annoncé la tenue d’une action le lundi 9 juillet à Versailles, où Emmanuel Macron a décidé de convier le Parlement réuni en Congrès. Une réunion boycottée par ailleurs par les parlementaires de la France Insoumise. "Le Parlement va brièvement se réunir quelques heures lundi prochain pour écouter le président de la République donner en quelque sorte ses consignes au Parlement. C’est une habitude détestable qui continue de nous enfoncer dans ce qui ressemble à une monarchie présidentielle. Nous appelons l’ensemble des parlementaires qui sont contre cette monarchie présidentielle à se rassembler symboliquement deux heures avant l’ouverture du Congrès devant la salle du Jeu de Paume à Versailles. Nous prêterons un nouveau serment du Jeu de Paume et nous appellerons à lancer une bataille nationale pour la tenue d’un référendum sur la réforme constitutionnelle", affirme Pierre Laurent.

Pensions de réversion : Pierre Laurent ne fait "pas du tout confiance" à Édouard Philippe

Enfin, lorsqu’il est demandé à Pierre Laurent s’il fait confiance à Édouard Philippe lorsque ce dernier garantit que les pensions de réversion ne seront pas touchées dans la future réforme des retraites, la réponse fuse à pleine vitesse. "Pas du tout ! J’ai d’ailleurs bien écouté les réponses du gouvernement, qui fait mine d’éteindre la polémique mais confirme bien que la question des pensions de réversion est sur la table ! En vérité, rien dans les propos du gouvernement ne peut nous rassurer. Le gouvernement veut aller vers une réforme où on individualisera les pensions alors qu’aujourd’hui, ce ne sont pas nos propres cotisations qui financent notre retraite mais un système mutualisé où ceux qui travaillent cotisent, permettant de financer les retraites de ceux qui étaient au travail. Avec cette réforme, on va glisser vers un système qui va distribuer des minimums retraites à tout le monde ! Le minimum vieillesse généralisé pour une très grande majorité de salariés, et ensuite le recours à des assurances complémentaires pour d’autres salariés…", déplore-t-il.

Compte Rendu Sud Radio

Réécoutez en podcast toute l’interview de Pierre Laurent dans le Grand Matin Sud Radio

SUR CHANSONS ROUGES}}}

19/06/2018

APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes

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APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes au portefeuille (Ian Brossat - PCF)

Après avoir baissé les APL de 5 euros en 2017, Emmanuel Macron vient de décider le gel des aides au logement. Une mesure qui va priver chaque famille modeste de 4,68€ par mois.

Décidément, ce gouvernement fait preuve d’un acharnement sans précédent contre les plus pauvres.Macron fait porter l’effort sur les 6,5 millions de familles qui touchent les aides au logement, dont plus de la moitié ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et 80% ont des ressources inférieures à un SMIC.

Pour elles, ces quelques euros mensuels de perdus s’ajoutent aux baisses précédentes et à la baisse annoncée de l’ensemble des prestations sociales d’au moins 7 milliards d’euros.Pourtant, à la suite de la première baisse des APL, le Premier Ministre Edouard Philippe affirmait que « ce n'est pas intelligent, c'est une mesure de rabot [...] Ce n'est jamais intelligent de faire du rabot ».

Puis, le secrétaire d’État Julien Denormandie évoquait à son tour « une mauvaise décision » et Richard Ferrand, le président du groupe des députés macronistes, parlait même d’une « connerie ».

Dans son discours officiel du 23 janvier 2018 à la Cour des Comptes, Emmanuel Macron affirmait sans ambiguïté possible : « Je refuse ce que j’appelle les réformes paramétriques ». La preuve est faite, une nouvelle fois, du décalage complet entre les discours de l’exécutif et ses actes.

Cette décision intervient enfin alors qu’on apprend que la suppression annoncée de « l’exit tax », qui frappait les millionnaires pratiquant la délocalisation fiscale de leurs avoirs, coûtera à l’État un manque à gagner colossal de 6 milliards d’euros. Assécher le pouvoir d’achat des plus modestes pour gonfler celui de ceux qui se soustraient à leur devoir fiscal : telle est la philosophie révoltante du macronisme.

Ian Brossat, Responsable de la commission Logement au PCF, et chef de file des communistes pour les Européennes,

04/06/2018

Ian Brossat, tête de liste PCF aux européennes

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Entretien réalisé par France Info

Désigné par le Parti communiste pour être tête de liste aux prochaines élections européennes, Ian Brossat souhaite incarner une opposition à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, en charge du logement a été désigné par le parti communiste pour être tête de liste PCF aux prochaines élections européennes. Interrogé dimanche 3 juin sur franceinfo, Ian Brossat estime qu'il faut "qu'il y ait du changement à gauche" et explique que c'est "aussi le sens de cette candidature." Ian Brossat souhaite que la liste menée par le Parti communiste soit "une liste très ouverte au mouvement social" et "à tous ceux qui cherchent une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron."

franceinfo : Comment abordez-vous cette campagne alors que la gauche est complètement disloquée en ce moment ?

Ian Brossat : Vous avez raison de dire que la gauche est dans une situation difficile. Ce que je ne souhaite pas, c'est que ces élections européennes soient au fond le remake de l'élection présidentielle, donc il faut qu'il y ait du changement à gauche, il faut qu'il y ait du neuf, il faut que ça bouge, et c'est aussi le sens de cette candidature. J'ai 38 ans, je suis effectivement élu de Paris et je veux m'engager pour cette campagne pour que la gauche bouge. C'est aussi ce qui a conduit mes camarades à proposer que je sois candidat à cette élection.

Et comment allez-vous faire bouger la gauche ? Vous croyez encore à l'union avec la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon par exemple ?

Quoiqu'il arrive, moi je suis toujours favorable à l'union et au rassemblement et le Parti communiste aura toujours la main tendue vis à vis de tous ceux qui se mobilisent à gauche. Mais ce que je souhaite aussi, c'est que nous soyons capables de nous adresser à la gauche sociale. Il y a aujourd'hui des millions de gens qui sont contre la politique d'Emmanuel Macron, parfois des gens qui avaient voté pour lui et qui sont déçus. C'est à eux qu'il faut que l'on soit capables de s'adresser, aux cheminots qui sont mobilisés, aux infirmières, aux salariés des EHPAD, et la liste que nous allons construire sera une liste qui sera très ouverte au mouvement social, à tous ceux qui cherchent aujourd'hui une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Vous êtes responsable de la commission logement au Parti communiste, c'est aussi votre mission à la mairie de Paris. Le logement social dans son ensemble ce sera l'une des priorités de votre campagne ?

Bien-sûr, le logement c'est une priorité absolue. On ne peut pas vivre dans un pays qui est la 6e puissance économique du monde où dans le même temps on a plus de 100 000 personnes qui dorment dehors faute de logement. On a par ailleurs des classes moyennes qui, souvent dans nos centre-villes, ont énormément de mal à payer leur loyer et donc bien sûr le logement est une priorité absolue qu'il faut défendre à l'échelle de notre pays et plus largement à l'échelle européenne.

31/05/2018

Le 9 juin « à notre tour de marcher sur l’Elysée »

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Le gouvernement poursuit et amplifie sa politique anti-sociale au service des plus riches alors que comme l’indique l’enquête d’Oxfam les dividendes explosent (Oxfam). Le rapport Borloo a peine publié a été jeté aux orties, avec le plus grand mépris, montrant ostensiblement que le gouvernement n’avait rien à faire des quartiers populaires et des banlieues.

Bercy se targue de vouloir réduire à la portion congrue les budgets sociaux alors qu’il protège la fraude fiscale des plus riches. Parcoursup barre l’accès à l’enseignement supérieur à toute une génération en institutionnalisant, par paramétrage d’algorithmes interposés, une ségrégation sociale et territoriale et une mise en concurrence de tous contre tous, jamais vues jusqu’alors, dans notre Pays.


La grande région Hauts de France est l’une des plus sinistrées par cette politique de démolition du service public, de casse de l’industrie, faites uniquement au seul profit des plus riches et de la finance. C’est pourquoi, à l’initiative des parlementaires communistes de cette région, des maires, des conseiller·e·s départementaux, des fédérations du PCF mais aussi de syndicalistes, de militants associatifs,… auxquels ce sont joints ceux de la Normandie, il a été décidé d’organiser une marche sur l’Élysée le 9 juin.

Les questions de l’emploi, la santé, du pouvoir d’achat, du logement, du transport, de l’éducation sont au cœur de l’appel intitulé « Faisons du neuf », que l’on peut rejoindre sur Internet, à l’adresse faisonsduneuf.fr. Les marcheurs des Hauts de France et de la Normandie porteront à l’Élysée, dans des « cahiers de l’espoir », leurs colères, leurs exigences, leurs besoins, leurs propositions.

Cette initiative de lutte est à disposition de toutes et tous car la situation de la Grande Borne à Grigny est la même que celle des quartiers populaires d’Amiens, Laon, Dunkerque ou Calais. Les habitants de la banlieue du Havre ont le même ennemi c’est-à-dire la finance que ceux de la Seine Saint Denis… Elle est aussi un moment important pour le Congrès du PCF, qui n’a de sens que s’il est en prise sur ce qui bouge et ceux et celles qui luttent dans la société française.

Yann Le Pollotec

23/04/2018

Face à Macron, nous sommes de toutes les mobilisations

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Communiqué du Parti communiste Français - 23/04/2018 - PCF

Les mobilisations et les colères sociales s'étendent dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes.

Des centaines de milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour  stopper les logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.

Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises et sur les marchés, les débats s’aiguisent et la recherche de convergences, de solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux logiques  de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui ci ne s’y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de déréglementation sociale.

PCF, mobilisationEmmanuel Macron et ses ministres trustent les médias, qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour en finir les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux grandes fortunes.

Dans cette bataille d'idées, les communistes  peuvent largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale progressiste, comme La Marseillaise, l’Echos. Ils peuvent également relayer, via les réseaux sociaux, toutes les lutes en cours, toutes les propositions et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en lutte, et notamment les  vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont possibles". 

Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au national.

Dans tout le pays, préparons désormais un très grand 1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit être ce jour là une l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.

Nous appelons les communistes à être présents et actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril, mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril Place de la République à Paris et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays ; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers; le 9 juin pour la  « Marche sur l’Élysée » des « oublié.e.s de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à toutes les autres initiatives qui continuent de se construire .

Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de lutte, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.
Au service de cette dynamique, nous mettons sur la table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s locaux  qui le souhaitent.

Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont besoin de protection.

Nous proposons également d'organiser dans tout le pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.

Le Comité exécutif national du Parti communiste français


Paris, le 22 avril 2018

10:52 Publié dans Front de Gauche, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, mobilisation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!