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15/03/2012

Fin de la trêve hivernale : Les sénateurs Front de Gauche s’opposent à la reprise des expulsions locatives des familles en grande difficulté

sarkomendiant.jpgDECLARATION

Alors que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les engagements internationaux de la France, plus de 100 000 expulsions locatives sont prononcées chaque année, et pour certaine alors même qu’aucun relogement n’est prévu.

Alors que le gouvernement a défini un droit opposable au logement, aujourd’hui des familles entières se trouvent jetées à la rue n’ayant plus d’autre choix que celui de l’exclusion.

Demain, à l’issue de la trêve hivernale, la pratique barbare et fortement traumatisante des expulsions locatives va pourtant pouvoir reprendre. Nous y sommes clairement opposés.

Nous avions déposé et fait débattre une proposition de loi pour interdire ces pratiques d’un autre âge.

Nous n’avions pas pu faire adopter cette loi en mai dernier dans un sénat à droite, le ministre Apparu jugeant qu’il s’agissait d’un mauvais signe envoyé aux propriétaires, alors même que dans ce cadre un fonds d’indemnisation des propriétaires existe. Nous avons tout entendu, et notamment que cette loi serait inconstitutionnelle. Pourtant, le droit au logement est un droit fondamental, reconnu par le conseil constitutionnel.

Déterminés, nous avons redéposé un amendement en ce sens concernant les prioritaires DALO et reprenant les préconisations de la fondation Abbé Pierre, lors de la discussion du projet de loi « consommation ». Or, il a manqué quelques voix à gauche pour adopter cet amendement. C’est regrettable.

Sur le fond, nous maintenons qu’il faut en finir avec de telles pratiques qui ne respectent pas la dignité humaine. Qu’il faut très clairement réorienter la politique du logement pour la sortir, enfin, de la sphère marchande en permettant le respect des droits fondamentaux, dont celui d’avoir un toit, fait parti.

Paris, le 14 mars 2012

13/03/2012

CORBEIL : LE FRONT DE GAUCHE PORTEUR D´ESPERANCE !

autain006.jpgPlus de 150 personnes, dont de très nombreux jeunes, ont participé à une réunion publique à Corbeil à l´appel du Front de Gauche en présence de Clémentine Autain porte parole de Jean Luc Mélenchon, de Gérard Aschieri coordinateur du secteur éducation du Front de Gauche, Ulysse Rabaté et Elise Yagmur candidats du Front de Gauche à l´élection législative d´Evry-Corbeil, Bruno Piriou conseiller général de Corbeil. Elisabeth Gauthier assurait l‘animation de ce débat.

Gérard Aschéri, ancien responsable de la FSU, membre d´aucun parti a expliqué les raisons de son engagement au sein du Front de Gauche porteur d´espérance. Il pense qu´une alternance à Sarkozy est nécessaire mais qu´une mise en place d´une alternative à la politique libérale est elle indispensable pour permettre un réel changement social.

autain009.jpgClémentine Autain est revenue sur cet argument en indiquant que si cela n´était pas le cas, immense serait alors la déception. Elle a donné pour exemple la situation désastreuse de la Grèce. Elle a souligné l´importance d´un score élevé du Front de Gauche avec Jean Luc Mélenchon pour créer un rapport de force favorable et permettre de s´attaquer réellement au pouvoir de l´argent, imposer des réformes solides comme le SMIC à 1700 euros, la retraite à 60 ans, la suppression de la précarité, du travail pour tous, l’éducation, la santé dotés de moyens humains et financiers…

front de gauche,jean luc mélenchon,elise yagmur,bruno piriou,ulysse rabaté,corbeil,clémentine autain,gérard aschieriLe vote utile, c’est celui de s’exprimer pour ces idées a indiqué la porte parole de Jean Luc Mélenchon qui a souligné le succès d’écoute rencontré par le Front de Gauche confirmé par des rassemblements importants et la richesse de ce Front divers mais cohérent sur ses propositions et son engagement pour transformer la société.

De nombreux participants ont témoigné pour illustrer la dynamique du Front de Gauche dans les villes de la circonscription.

A l’occasion des élections présidentielles et législatives le Front de Gauche est porteur d’espérance, mais son projet est bien plus ambitieux et s’inscrit dans le temps pour plus de justice, plus de solidarité, plus de liberté et de démocratie et permettre à chacun de vivre plus dignement.

Texte, vidéo, photos exclusifs E-Mosaïque


FRONT DE GAUCHE : CORBEIL REUNION PUBLIQUE par E-Mosaique

Safia Lebdi : « Mélenchon 
lie l’écologie et 
la vie des gens »

front de gauche, jean-luc mélenchon, entretien, présidentielle 2012, front de gauche info,Entretien. Safia Lebdi, conseillère régionale d’Île-de-France d’Europe Écologie-les Verts, sera présente le 18 mars à Paris au rassemblement du Front de gauche dont elle soutient le candidat.

Safia Lebdi fait partie des personnalités de la société civile qui ont investi Europe-Écologie-les Verts. En 2010, elle s’engage politiquement pour la première fois et est élue aux élections régionales. Cofondatrice de Ni putes ni soumises, elle a dû quitter ce mouvement quand Fadela Amara a rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy et créer le collectif les Insoumises. En femme libre, en féministe, elle explique son soutien en faveur de Jean-Luc Mélenchon.

Conseillère régionale EELV en Île-de-France, pourquoi soutenez-vous Jean-Luc Mélenchon, et non Eva Joly, 
à la présidentielle ?

Safia Lebdi. Je me reconnais pleinement dans le discours du candidat du Front de gauche. Il est clair, sans fioriture, contre le monde de la finance. Il y a ceux qui possèdent des fortunes et ceux qui n’ont rien. Jean-Luc Mélenchon rend possible l’idéal d’un monde juste, le partage des richesses. Il est en train d’impulser la construction d’une gauche sociale, laïque, féministe et écologique. En fait, le Front de gauche est celui qui incarne le plus les valeurs pour lesquelles je me bats depuis des années.

Vous insinuez qu’EELV n’incarne pas cette gauche ?

Safia Lebdi. Ce parti a ouvert ses portes à des personnes de la société civile, comme Auguste Legrand ou moi. On m’a choisie pour mon combat sur la laïcité et le féminisme, notamment dans les quartiers populaires. Or je me suis vite rendu compte qu’EELV ne fait aucun de ces domaines sa priorité. Il estime même, qu’étant divisé sur ces questions, il ne faut surtout pas ouvrir la boîte de Pandore. Ça peut exploser, pense-t-il.

Même sur l’écologie, EELV n’est pas audible, parce qu’il en a une approche petite-bourgeoise. Mélenchon est plus percutant dans ce domaine en liant celle-ci à la vie des travailleurs, des gens modestes, comme je le suis et le sont des millions d’habitants des banlieues populaires.

Publié par l'Humanité

11/03/2012

DISCOURS DE SARKOZY A VILLEPINTE : LES REACTIONS AU FRONT DE GAUCHE DONT PIERRE LAURENT

sarkocon.jpgA l'issue du très droitier discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte, les réactions à gauche n'ont pas tardé à tomber et vont toutes dans le même sens, fustigeant un Nicolas Sarkozy fuyant tout explication sur son bilan et jouant des divisions, notamment en excitant les Français contre les "corps intermédiaires", pour mieux revendiquer le titre auto-décerné de "candidat du peuple".

sarkozy,villepinte,front de gauche,pierre laurentPour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste :

"Cet après-midi à Villepinte, Nicolas Sarkozy a ignoré les grandes urgences sociales du pays : logement, salaires, emploi et école n'ont pas une seule fois été évoqués.

Et quand le chef de l'État a parlé du social, c'est pour fustiger les chômeurs, les immigrés et les syndicats. Il a même réussi le tour de force de faire huer les chômeurs, alors que ce sont des travailleurs victimes des politiques de licenciements.

Quand à l'Europe, ce fut du grand art ! Il a purement menti sur toute la ligne. Nicolas Sarkozy promet une Europe protectrice, alors que le 1er mars, il a signé un nouveau traité européen qui livre l'ensemble des salariés européensaux règles des marchés, de l'austérité et de la mise en concurrence sous domination allemande. Sur ce traité, il ne s'est d'ailleurs pas expliqué une seule fois, préférant là aussi montrer du doigt les immigrés.

On nous avait promis une relance de la campagne de Nicolas Sarkozy, du neuf. C'est en réalité la poursuite de la campagne ultra-droitère dont les Français ne veulent plus.

Ce discours anti-social ne relance pas Nicolas Sarkozy, il le condamne à perdre."

 
Dans un communiqué intitulé "Docteur Le Pen ou Mister Sarkozy à Villepinte?", Alexis Corbière, animateur de la campagne du Front de Gauche, dénonce pour sa part un "show très théâtralisé", dans lequel "Nicolas Sarkozy a excité des gens survoltés par la xénophobie", soulignant le fait qu'aient été "particulièrement hués les mots de « syndicats », « assistanat », « étrangers », mais aussi, les chômeurs montrés parfois comme des fraudeurs, la gauche, les pseudo menaces sur les cantines scolaires et aussi les 35 heures accusées de « détruire le travail » ", y voyant une "inquiétante illustration du programme conjoint entre l’UMP et le FN qui se forge jour après jour durant cette campagne".


The Capitalist par PlaceauPeuple

09/03/2012

PIERRE LAURENT : LE NOUVEAU PARTI COMMUNISTE

lenouveauparticommuniste.jpgJuin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence.

Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.


interview de Pierre Laurent pour la Cité des... par fondationjeanjaures

BIOGRAPHIE DE PIERRE LAURENT

laurent001.jpgPierre Laurent (né à Paris le 1er juillet 1957) est un journaliste et homme politique français, ancien directeur de la rédaction deL'Humanité, secrétaire national du Parti communiste français depuis le 20 juin 2010 et président du Parti de la gauche européenne.

Fils de Paul Laurent, député de Paris et dirigeant du PCF, il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC) pendant ses études d'économie. Il en devient le secrétaire national en 1982, jusqu'en 1985. Titulaire d'une maîtrise, il entre alors comme journaliste àL'Humanité.

D'abord journaliste économique, il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, puis directeur de la rédaction ennovembre 2000. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.

En 2009, lors du 33e congrès du PCF, il est le principal rédacteur du texte adopté par le Congrès, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national », soit n° 2 du parti, en charge d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité.

Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne,Alternatifs…) en Île-de-France pour les élections régionales de 2010. Cette liste obtient 6,55 % des suffrages exprimés au premier tour, devant celles du NPA (3,13 %) et du MoDem (3,98 %).

Il succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national en juin 2010.

laurent-et-melenchon.jpgEn décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, le 5 décembre 2010, il est élu président du PGE.

Il est un des principaux initiateurs de la construction du Front de Gauche et partisan de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

07/03/2012

EVRY - CORBEIL : AVEC LE FRONT DE GAUCHE APPEL AUX PROPOSITIONS, AU RASSEMBLEMENT ET A L’ACTION

frontdegauche3.jpgUlysse Rabaté et Elise Yagmur candidats du Front de Gauche à l’élection législative seront présents à la réunion publique du Front de Gauche à Corbeil, Bourse du travail, rue Emile Zola aux côtés de Clémentine Autain porte parole de Jean Luc Mélenchon, Gérard Aschéri responsable du collectif éducation du Front de Gauche, Bruno Piriou conseiller général PCF de Corbeil, Christian Pigaglio président du groupe des élus communistes d’Evry le lundi 12 mars à 20h30 pour soutenir la candidature de Jean Luc Mélenchon à la présidence de la République.

A cette occasion ils viennent de lancer l’appel suivant :

rabateelise.jpgDans 2 mois, nous pourrons utiliser les élections présidentielles pour exprimer notre colère. Contre Nicolas Sarkozy et sa politique, d’abord. La réalité est là : à l’exception des plus privilégiés qui ont bénéficié de cadeaux fiscaux insupportables, la majorité d’entre nous vit plus mal qu’il y a 5 ans.

Et en plus, on brandit la crise et la dette pour nous dire qu’il faut faire encore des efforts. Parce que les banques ou les fonds de spéculation l’ont décidé ainsi, il faudrait baisser les salaires, supprimer des professeurs, ne plus rembourser tel ou tel médicament, augmenter la TVA. Et les gens dans tout ça ?

Ceux qui nous imposent l’austérité avec leur ton expert vivent-ils dans le même monde que nous ?

Cette élection présidentielle ne peut pas être une simple alternance de plus : nous voulons voir la différence. Nous voulons que la gauche, une fois au pouvoir, prenne des décisions courageuses pour encadrer les marchés et redéfinir les priorités : développer l’emploi, construire de nouveaux logements, assurer l’accès aux soins pour tous, former les jeunes, toutes ces choses essentielles pour notre vie et celle de nos proches, qui ne doivent pas dépendre d’une note donnée par une agence.

Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon est le seul à proposer un projet radicalement alternatif qui s’attaque vraiment à la finance. Il est le seul à dire qu’il faut augmenter les salaires et développer les services publics pour sortir de la crise.

Alors que nous avons tant de choses à reprocher au monde politique, il parle vrai, et propose des solutions concrètes aux problèmes ordinaires.

Nous sommes de plus en plus nombreux, de tous les horizons, à trouver dans le Front de Gauche un mouvement politique à notre image : en colère contre ce monde qui marche sur la tête, mais aussi enthousiaste et fier de vouloir le changer.

Ulysse Rabaté et Elise Yagmur

Fiers de vouloir changer les choses !

Élections présidentielles

 

place4.jpgSUR LA CIRCONSCRIPTION OU IL SONT CANDIDATS (Evry, Corbeil, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, Villabé premiers engagements du Front de Gauche pour :

SANTE : Un retour au public à 100 % de l’Hôpital Sud-Francilien et faire payer au groupe privé Eiffage, non pas aux contribuables, les surcoûts de la construction du site.

TRANSPORT : Une zone unique pour les cartes de transport en région parisienne pour faire baisser immédiatement les coûts de mobilité et améliorer le service sur les lignes C et D du RER.

LOGEMENTS : Des lois qui s’appliqueront au Logement francilien, à l’Opievoy, aux 3F et aux autres bailleurs pour faire baisser les loyers et les charges.

ECOLE : L’arrêt des suppressions de postes et de nouveaux moyens pour l’Education Nationale et la formation des jeunes partout sur la circonscription, aux lycée Perret et du Parc des Loges ou à la faculté des métiers à Evry, au lycée Doisneau à Corbeil-Essonnes, à l’école primaire Corrot à Lisses, dans les collèges.

EMPLOIS : De nouveaux investissements dans les entreprises du territoire pour créer de nouveaux emplois, avec de fortes incitations pour l’embauche des jeunes, et combattre résolument les discriminations.

A gauche, l’humain d’abord ! En France et en Europe.

05/03/2012

Gérard Aschieri « Le prof bon à tout faire n’a pas de sens »

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriGérard Aschieri (1), responsable du collectif éducation au conseil de campagne du Front de gauche, dénonce une mesure de diversion pour éviter la question du nombre de personnels.

Comment réagissez-vous à la proposition sarkozyste d’allongement du temps de présence des enseignants au sein des établissements scolaires ?

Gérard Aschieri. Il s’agit d’une mesure de diversion pour éviter d’affronter la question du nombre de personnels suffisant pour encadrer les élèves.

Cet encadrement est le fait d’équipes pluriprofessionnelles, faites de conseillers principaux d’éducation, de conseillers d’orientation psychologues, d’infirmières, de surveillants, etc.

Ce que nous propose Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que d’alourdir la charge de travail des enseignants, pour les rendre encore plus polyvalents au détriment de leur métier. Le prof bon à tout faire est un non-sens.

Cela revient à pointer du doigt les enseignants en laissant entendre à l’opinion qu’ils seraient des bons à rien, des paresseux, alors que la réalité est tout autre : les enseignants travaillent beaucoup, près de quarante heures par semaine dans le second degré, et ce n’est pas en chargeant encore la barque qu’on va résoudre les problèmes à l’école.

Cela serait possible si on leur donnait le temps et les moyens de mieux exercer leur métier, de se former, de travailler en équipe, de se concerter, etc.

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriCela rejoint la proposition du Front de gauche pour « l’école de l’égalité », qui propose de redonner son sens au métier d’enseignant, d’assurer sa liberté pédagogique, de ne pas alourdir la tâche, et de mieux le former.

Le discours de Sarkozy fait aussi la part belle au retour à l’autorité du maître contre l’élève placé au « centre » de l’école…

Gérard Aschieri. Cette vision relève d’une fable. L’autorité, pour le candidat de la droite se résume à brandir un gros bâton et se faire respecter par le rapport de forces. En matière d’enseignement, 
ça ne marche pas.

Pour faire preuve d’autorité, et il en faut, il est nécessaire que les enseignants se sentent soutenus face à leurs difficultés avec des élèves. Les sanctions sont utiles en cas de problèmes, mais il y a surtout besoin de formation, de temps pour travailler collectivement. Tout ce que Nicolas Sarkozy a démantelé depuis cinq ans.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel pour l’Humanité

Gérard Aschieri sera présent le lundi 12 mars, à 20h30 à la réunion publique organisée par le Front de Gauche à Corbeil, bourse du travail, rue Emile Zola.