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Le budget primitif de la ville d’Evry proposé se caractérise par une importante stabilité par rapport à 2010 tant dans les domaines de l’investissement que celui du fonctionnement, celui des dépenses et bien sûr celui des recettes situé globalement à plus de 95 millions d’€.
Les dépenses sont maitrisées, les recettes beaucoup moins parce qu’elles sont liées comme dans toutes les communes aujourd’hui aux 2/3 à des flux extérieurs comme les dotations, les subventions très encadrées par l’Etat et en diminution pour une période annoncée d’au moins 3 ans en prenant en compte l‘inflation aujourd‘hui situé pour les municipalités à plus de 3 % par an. Cela concerne toutes les collectivités comme les départements, les régions, les communautés d’agglomération. Certaines sont déjà placés dans des situations financières critiques. Par exemple 30 départements se trouvent déjà dans un cadre d’équilibre budgétaire désespéré.
Les villes sont de plus en plus tributaires de budgets contraints avec un impôt local injuste, des marges de manœuvre fiscales très limitées. 4 % d’augmentation d’impôts locaux, c’est à peine 1 % de recettes fiscales supplémentaires.
Rappelons également que certaines recettes restent incertaines et fluctuantes comme celle sur le droit de mutation lié aux transactions immobilières, où les recettes sur nos services soumises au niveau des revenus de nos habitants globalement et fiscalement en baisse qui ont diminuées de 5 % en 2010 en prenant en compte les dégrèvements sociaux appliqués justement par le biais des quotients familiaux et l‘inflation.
Malgré ces incertitudes ce budget proposé est à essence dynamique et permet de renforcer nos actions dans des domaines comme l’éducation, l’enfance, le sport, la culture, la solidarité…et bien d’autres.
Cela nous donne satisfaction. En même temps nous notons des évolutions inquiétantes liés aux incertitudes des budgets à venir déterminés par l’Etat dans un cadre de rigueur qui n’existe pas par ailleurs pour les plus riches.
Nous estimons que la politique salariale, celle de la gestion des effectifs atteint des limites. Cela ne peut à l’échelle des collectivités, ou à l’échelle de l’Etat où 100 000 emplois, dont la moitié à l’éducation nationale ont été supprimés en 3 ans, constituer la variante d’ajustement des budgets.
Dans un pays qui compte plus 4 millions de sans emplois, où la fonction publique tant dans les domaines de l’investissement comme des emplois sert de référence au secteur privé et d’amplificateur économique et social, cela devient suicidaire socialement, économiquement et politiquement.
Par ailleurs même si nous comprenons les efforts que la Municipalité déploie pour assurer la sécurité des citoyens, nous déplorons le désengagement de l’Etat dans ce domaine qui est pourtant de sa compétence illustré par exemple par la suppression de 5000 postes de policiers en 3 ans. Nous pensons également que l’équipement de la ville en caméras de surveillance, devrait au nom de l’égalité de tous les citoyens de notre pays au même niveau de sécurité être pris en compte intégralement tant en fonctionnement qu’en investissement par le gouvernement.
En 2011 avec les élections cantonales, en 2012 avec les élections présidentielles et législatives les français pourront exprimer une autre orientation politique nationale plus juste, plus humaine pour les citoyens, et permettre aux collectivités locales moteurs de l'activité sociale et économique de notre pays de retrouver des moyens renforcés pour tenir mieux ce rôle, c’est en tout cas en cela que les communistes s’emploieront.
Maman se trois (beaux) enfants, j'ai vécu 35 ans à Lisses, et je suis depuis 5 ans Bondoufloise.
Comptable pendant 30 ans, j’ai été amenée à me reconvertir et je suis depuis deux ans Assistante Sanitaire et Sociale au sein du comité d’entreprise des industries électriques et gazières.
Lorsque le PCF m’a sollicité afin d’être suppléante de Christian et n'étant d'aucun parti, j'ai été autant surprise qu'hésitante !
Mais militante syndicale depuis des années il m’apparaît de plus en plus évidant que ça ne suffit plus. Nombre de difficultés rencontrées par les salariés sont les fruits d'une politique économique devenue folle.
De plus mes nouvelles fonctions m’ont ouvert les yeux sur bien d’autres sujets d’indignations que je n’ignorais pas certes ! Mais qui sont de plus en plus insupportables touchant de plus en plus de personnes.
Le chômage, la précarité, le manque de logements et par conséquent le prix exorbitant des loyers, le désengagement de l’état dans les services publics l’énergie, la poste, l'éducation et la santé.
On nous parle de la dépendance et de solidarité avec nos anciens, mais demain on va diminuer l’APA.
On parle de l'intégration des handicapés mais on remet en cause le montant de leurs aides et leurs taux de handicap.
Quelle société voulons-nous ? Celle que je souhaite est solidaire, des plus riches envers les plus démunis, des plus jeunes envers les plus âgés, des personnes en bonne santé envers les personnes n’ayant pas la santé.
Tout cela peut paraître utopique, démagogique !!!
Mais la sécurité sociale n’est il pas le plus bel exemple de cette solidarité, on cotise tout le long de notre vie, jeune, bien portant pour les autres «les mal portants » et un jour l’âge venant on bénéficie à notre tour de cette solidarité.
La maladie, la vieillesse, le logement sont l'affaire de tous ! D’une nation responsable !
Un grand succès littéraire dit : « indignez- vous »
Mais battons-nous, ne nous résignons pas, luttons,
VOTONS, VOTEZ
Nathalie Charot, candidate du Front de Gauche sur le canton Evry Sud, Bondoufle, Lisses
Nous venons d’être informés de l’imminence d’une expulsion de 13 familles roms, près de 45 personnes avec des enfants en bas âge, dont certains sont scolarisés, du Château de Rosières à Brétigny sur Orge.
Ces familles qui sont sur ce site depuis plusieurs mois, sans nier les problématiques posées, risquent donc de se retrouver à nouveau sur les routes de notre département, seront contraintes de reformer ou de rejoindre d’autres campements, en plein hiver, dans des conditions déplorables.
Dans ces conditions, il nous semble humainement souhaitable de suspendre cette expulsion, durant cette période, ce qui donnerait du temps pour tenter de trouver une solution plus pérenne à leur situation.
Nous savons que dans l’agglomération du Val d’Orge, dont fait partie la ville de Brétigny sur Orge, chaque ville s’est engagée à œuvrer à une solution intégrative, à l’égard d’une famille roumaine suite à l’évacuation du campement de Fleury-Mérogis.
N’est-il pas temps de réfléchir à des solutions allant dans ce sens, plutôt que retrouver ces populations s’établissant de ville en ville dans des conditions toujours plus difficiles et vivant dans l’attente et la crainte de leur prochaine évacuation. Des associations y travaillent, déployant de gros efforts pour aider à répondre à l’urgence et proposant des alternatives, qui doivent être examinées.
La table ronde déjà demandée par des élus locaux confrontés à ces situations, est plus que jamais d’actualité et plus que jamais nécessaire.
Nous réitérons donc notre demande de surseoir à l’expulsion des 13 familles de Brétigny sur Orge, et nous renouvelons cette exigence d’une table ronde consacrée à ce sujet grave, avec tous les acteurs concernés.
Dans l’attente, recevez Monsieur le Préfet, l’assurance de mes sentiments respectueux.
Philippe CAMO Conseiller régional Front de Gauche/Pcf d’ile de France
La communication par le gouvernement d’un projet de décret concernant la prise en charge de la pénibilité, faisant suite à l’adoption de la loi portant réforme des retraites confirme la conception du gouvernement quant à la reconnaissance de la pénibilité.
Une conception que les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG avaient dénoncée comme se bornant à une simple reconnaissance de la situation d’invalidité des salarié-es.
Ainsi, les projets de décrets transmis aux partenaires sociaux, dont celui qui prévoit que pour les seuils d’incapacité compris entre 10 et 20%, aucun départ anticipé à la retraite ne pourrait être envisagé si le salarié ne fait pas la démonstration d’une exposition de 17 ans à des facteurs de risque, témoigne de cette volonté cynique de ne pas prendre en compte l’altération de al santé des salarié-es du fait de leur travail.
Pour Annie DAVID, Sénatrice du groupe CRC-SPG – vice-présidente de la commission des affaires sociales – en charge des questions liées au travail, «cette restriction considérable, qui n’était pas prévue dans la loi et qui n’a jamais été précisée dans les débats, ne vise qu’à réduire le nombre de salarié-es pouvant disposer de ce dispositif. Le gouvernement poursuit dans le dogme qui l’a guidé tout au long des débats sur le soi-disant « nécessaire allongement de la durée de cotisation et de travail » sans se soucier de la santé des salarié-es, comme l’atteste d’ailleurs l’examen le 27 janvier prochain de la proposition de loi réformant la médecine du travail, qui place celle-ci sous la tutelle exclusive du patronat, avec les risques que l’on devine ».
Dans ce contexte, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG demandent au gouvernement de respecter les partenaires sociaux, contrairement à ce qu’il avait fait durant la réforme des retraites – et qu’il accepte enfin de concevoir la prise en charge de la pénibilité comme ouvrant droit à un départ anticipé à la retraite afin de compenser la diminution de l’espérance de vie des salarié-es résultant de leur activité professionnelle.
Communiqué du groupe communiste, républicain citoyen et des sénateurs du parti de gauche
Depuis les années 1990, la baisse de la natalité sert de prétexte aux nombreuses suppressions de postes dans l'Éducation nationale. Or, depuis 2000 où la natalité ne cesse de croître, le nombre d’enseignants continue de diminuer. Selon l’INSEE, avec 828 000 naissances en métropole et en outremer en 2010, la France atteint un record de natalité inégalé depuis 30 ans. Pourtant, depuis 5 ans, 65.0000 postes d'enseignant ont été supprimés. Ils vont manquer en maternelle, en primaire et particulièrement au collège qui va accueillir à la rentrée prochaine les baby-boomer de l'an 2000.
En réalité, le gouvernement organise la pénurie pour renvoyer l’embauche des enseignants à la responsabilité locale des établissements qu’il veut rendre autonome financièrement. Le PCF refuse ce chantage!
Les questions pédagogiques, pour assurer l’égalité, doivent rester nationales et publiques. Les collectivités locales doivent avant tout se concentrer sur la construction des établissements et leur implantation pour favoriser la proximité et la qualité éducative partout et pour tous. Pour réorienter l’école vers une nouvelle phase de démocratisation scolaire, il n'y a d'autres solutions que l'embauche massive de professeurs. D’abord, pour satisfaire les besoins en scolarité publique gratuite et non marchande de ces nouveaux nés, en commençant par recréer chaque poste sacrifié par les politiques régressives. Ensuite, en augmentant encore le nombre d’embauches d’enseignants nécessaires à allonger la scolarité obligatoire de trois jusqu’à 18 ans, à accueillir tous les élèves de 2 ans dont les parents le souhaitent, et à dégager du temps pour une formation d’enseignants recréée.
C’est pour faire entendre ces besoins d’une école de qualité pour tous, que le PCF appelle à participer à la journée nationale de mobilisation du samedi 22 janvier pour exiger l’embauche de personnels enseignants.
La section du Parti communiste français et ses élus de l'agglomération d'Evry ont présenté les traditionnels voeux en ce début d'année devant plusieurs dizaines de personnes.
Nicolas Trécourt, secrétaire de la section après avoir souhaité une bonne et heureuse année a placé ses voeux, comme Gérard Birebent conseiller municipal de Lisses qui est intervenu au nom des élus communistes dans le cadre de la victoire du Peuple Tunisien, de l'indignation et de la résistance en France à la politique de Nicolas Sarkozy, le Président des riches.
Christian Pigaglio ainsi que Nathalie Charot, candidats du Front de Gauche-Pcf à l'élection cantonale Evry Sud se sont ensuite exprimés.
Extrait de l'intervention de Christian Pigaglio :
"D’abord, je veux moi aussisaluer la révolution tunisienne et dire à quel point elle me remplit de joie et d'espérance dans la capacité des peuples à se libérer de leurs jougs.
L'attitude de la France a été lamentable. Muette pendant des semaines, , la seule parole de la ministre des affaires étrangères fut pour proposer de mieux former les forces chargées du maintien de l'ordre ! Espérons que le peuple tunisien ne confonde pas les minables qui nous dirigent avec la majorité des français qui s'associent à cette victoire.
Il sera très vigilant pour ne pas se faire voler sa révolution; l'enjeu est capital
2010, une année de lutte et de colère s’achève. Une année durant laquelle nous avons accumulé les journées d’actions, de grèves, de pertes de salaire…. Le président du « pouvoir d’achat » demande à sa police de multiplier les contrôles au faciès. L’image de flics qui palpent des jeunes basanés se banalise. Le ministre de l’intérieur condamné, à deux reprises, pour propos racistes couvre les exactions de ses policiers sans oublier le tumulte des affaires financières.La copie servant les intérêts de l'original, l’opération de séduction et de surenchère de Nicolas Sarkozy sur les idées de l’extrême droite apporte aussi ses fruits au Front national.
En 2011, nous avons la possibilité de faire changer les choses, rien n’est jamais définitif, et tout dépend de notre action !
Le gouvernement, plus soucieux des cours de la bourse que du revenu de ses concitoyens, continuera, n’en doutons pas, à méticuleusement détricoter tout ce qui constitue notre protection sociale. Héritage du conseil National de la Résistance. De même, il continuera à essayer de délégitimer les élus locaux et mettre en coupe réglée les communes, départements et régions.
Après l’attaque contre les retraites, le gouvernement poursuit sa politique de réduction des dépenses sociales et d’asphyxie des services publics dont nous avons tant besoin.
Le budget de l’Etat pour 2011 prévoit la suppression de 16000 postes dans l’Education Nationale, la diminution des financements pour le logement, la réduction des moyens financiers pour le fonctionnement des communes.
Dans les quartiers populaires, plus d’un jeune sur trois est au chômage, y compris des jeunes diplômés.
Nous savons que nous sommes très nombreux à condamner ces injustices !
En 2011, il nous faudra encore combattre pour les valeurs qui nous sont chères.Pour notre part avec Nathalie nous nous engagerons forts de votre soutien, dans la campagne des cantonales. Nous entendons, à un an des présidentielles, engager à cette occasion, le débat avec toutes celles et ceux qui veulent du changement ! Faire émerger notre projet, les propositions qui le nourriront, pour préparer l’avenir de notre canton, de notre département et bien sûr, travailler, dans le cadre duprogramme partagédu Front de Gauche, à l’avenir de notre pays.
Dans ce contexte nous devons tout faire pour que le Conseil Général de l’Essonne agisse en solidarité avec les familles, les jeunes, les personnes âgées, pour faire avancer les projets d’intérêt général. C’est le sens de notre candidature pour ces élections cantonales de Mars 2011.
Avec Nathalienous n’acceptons pas la fatalité, nous ne nous résignerons pas à l’inacceptable, à tolérer toujours plus de richesses pour quelques uns et toujours la galère pour les autres !
Face à la loi du « tout marché » et de la concurrence sauvage, nous concevons l’aménagement du territoire en lien avec l’épanouissement humain afin de favoriser l’emploi durable dans le cadre d’une planification écologique.
Nous voulons également agir avec vous pour la défense des services publics en particulier sur l'amélioration urgente des conditions de transport sur les lignes du RER, le développement des activités économiques créatrices d’emplois, la lutte contre les inégalités sociales mais aussi contre les inégalités entre les territoires essonniens.
L’élection cantonale sera la dernière élection avant les Présidentielles 2012. C’est le moment de sanctionner ce pouvoir et de donner une chance au Front de Gauche ! C’est une nouvelle gauche au service du peuple et non pas des intérêts financiers chersau FMI de Dominique Strauss-Kahn, ou de Manuel Valls qui veut déverrouiller les 35h ( 90% des militants du PS sont pour les 35h), un peu plus si besoin est, que les instincts prédateurs des ultra libéraux du MEDEF ! Un Valls qui n’est après tout que la face ultra médiatique d’un PS très incertain de ses principes !
Tout comme vous, nous sommes déterminés à mettre en échec ce système, cette politique et rompre avec les logiques capitalistes, qui gangrènent notre vie, notre quotidien.
Notre candidature aux élections cantonales de Mars prochain exprime aussi notre conviction qu’au-delà des résistances aux mauvais coups du gouvernement, il faut contribuer au rassemblement populaire afin d’ouvrir pour notre pays la perspective d’un vrai changement, pour une politique plus juste et plus humaine.
Forts de notre engagement et de votre soutien, nous porteront vos attentes, vos espoirs, jusqu’au cœur du Conseil général de l’Essonne."
Dés 2009, un rapport commandité par Jacques Servier confirmait les liens entre le benfluorex – le principe actif du Médiator – et les atteintes aux valves cardiaques des patients. Pourtant le laboratoire n'a pas fait retirer le médicament du marché. Circonstance aggravante, ces jours-ci, l'industriel pharmaceutique cherche à minimiser le nombre de cas mortels.
Si les récents propos outrageux de Jacques Servier certifient que le Mediator n'a fait « que 3 morts », ils sont mensongers et méprisants à l'égard des victimes et de leur famille.
Face à l'attitude insultante du laboratoire à l’origine de ce scandale, le PCF exige la vérité sur les conséquences du Mediator. Les processus de décision en matière de santé publique, doivent être mises hors de la zone d'influence des grandes firmes pharmaceutiques. L'industrie pharmaceutique ne peut plus être laissé sans garde fou réellement indépendant des pouvoirs de l'argent.
Le PCF propose un pôle public du médicament et de la recherche indépendant financièrement des sociétés pharmaceutiques et placé sous le contrôle démocratique des scientifiques, des représentants de salariés et des usagers.