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11/03/2012

DISCOURS DE SARKOZY A VILLEPINTE : LES REACTIONS AU FRONT DE GAUCHE DONT PIERRE LAURENT

sarkocon.jpgA l'issue du très droitier discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte, les réactions à gauche n'ont pas tardé à tomber et vont toutes dans le même sens, fustigeant un Nicolas Sarkozy fuyant tout explication sur son bilan et jouant des divisions, notamment en excitant les Français contre les "corps intermédiaires", pour mieux revendiquer le titre auto-décerné de "candidat du peuple".

sarkozy,villepinte,front de gauche,pierre laurentPour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste :

"Cet après-midi à Villepinte, Nicolas Sarkozy a ignoré les grandes urgences sociales du pays : logement, salaires, emploi et école n'ont pas une seule fois été évoqués.

Et quand le chef de l'État a parlé du social, c'est pour fustiger les chômeurs, les immigrés et les syndicats. Il a même réussi le tour de force de faire huer les chômeurs, alors que ce sont des travailleurs victimes des politiques de licenciements.

Quand à l'Europe, ce fut du grand art ! Il a purement menti sur toute la ligne. Nicolas Sarkozy promet une Europe protectrice, alors que le 1er mars, il a signé un nouveau traité européen qui livre l'ensemble des salariés européensaux règles des marchés, de l'austérité et de la mise en concurrence sous domination allemande. Sur ce traité, il ne s'est d'ailleurs pas expliqué une seule fois, préférant là aussi montrer du doigt les immigrés.

On nous avait promis une relance de la campagne de Nicolas Sarkozy, du neuf. C'est en réalité la poursuite de la campagne ultra-droitère dont les Français ne veulent plus.

Ce discours anti-social ne relance pas Nicolas Sarkozy, il le condamne à perdre."

 
Dans un communiqué intitulé "Docteur Le Pen ou Mister Sarkozy à Villepinte?", Alexis Corbière, animateur de la campagne du Front de Gauche, dénonce pour sa part un "show très théâtralisé", dans lequel "Nicolas Sarkozy a excité des gens survoltés par la xénophobie", soulignant le fait qu'aient été "particulièrement hués les mots de « syndicats », « assistanat », « étrangers », mais aussi, les chômeurs montrés parfois comme des fraudeurs, la gauche, les pseudo menaces sur les cantines scolaires et aussi les 35 heures accusées de « détruire le travail » ", y voyant une "inquiétante illustration du programme conjoint entre l’UMP et le FN qui se forge jour après jour durant cette campagne".


The Capitalist par PlaceauPeuple

09/03/2012

PIERRE LAURENT : LE NOUVEAU PARTI COMMUNISTE

lenouveauparticommuniste.jpgJuin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence.

Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.


interview de Pierre Laurent pour la Cité des... par fondationjeanjaures

BIOGRAPHIE DE PIERRE LAURENT

laurent001.jpgPierre Laurent (né à Paris le 1er juillet 1957) est un journaliste et homme politique français, ancien directeur de la rédaction deL'Humanité, secrétaire national du Parti communiste français depuis le 20 juin 2010 et président du Parti de la gauche européenne.

Fils de Paul Laurent, député de Paris et dirigeant du PCF, il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC) pendant ses études d'économie. Il en devient le secrétaire national en 1982, jusqu'en 1985. Titulaire d'une maîtrise, il entre alors comme journaliste àL'Humanité.

D'abord journaliste économique, il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, puis directeur de la rédaction ennovembre 2000. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.

En 2009, lors du 33e congrès du PCF, il est le principal rédacteur du texte adopté par le Congrès, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national », soit n° 2 du parti, en charge d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité.

Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne,Alternatifs…) en Île-de-France pour les élections régionales de 2010. Cette liste obtient 6,55 % des suffrages exprimés au premier tour, devant celles du NPA (3,13 %) et du MoDem (3,98 %).

Il succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national en juin 2010.

laurent-et-melenchon.jpgEn décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, le 5 décembre 2010, il est élu président du PGE.

Il est un des principaux initiateurs de la construction du Front de Gauche et partisan de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

07/03/2012

EVRY - CORBEIL : AVEC LE FRONT DE GAUCHE APPEL AUX PROPOSITIONS, AU RASSEMBLEMENT ET A L’ACTION

frontdegauche3.jpgUlysse Rabaté et Elise Yagmur candidats du Front de Gauche à l’élection législative seront présents à la réunion publique du Front de Gauche à Corbeil, Bourse du travail, rue Emile Zola aux côtés de Clémentine Autain porte parole de Jean Luc Mélenchon, Gérard Aschéri responsable du collectif éducation du Front de Gauche, Bruno Piriou conseiller général PCF de Corbeil, Christian Pigaglio président du groupe des élus communistes d’Evry le lundi 12 mars à 20h30 pour soutenir la candidature de Jean Luc Mélenchon à la présidence de la République.

A cette occasion ils viennent de lancer l’appel suivant :

rabateelise.jpgDans 2 mois, nous pourrons utiliser les élections présidentielles pour exprimer notre colère. Contre Nicolas Sarkozy et sa politique, d’abord. La réalité est là : à l’exception des plus privilégiés qui ont bénéficié de cadeaux fiscaux insupportables, la majorité d’entre nous vit plus mal qu’il y a 5 ans.

Et en plus, on brandit la crise et la dette pour nous dire qu’il faut faire encore des efforts. Parce que les banques ou les fonds de spéculation l’ont décidé ainsi, il faudrait baisser les salaires, supprimer des professeurs, ne plus rembourser tel ou tel médicament, augmenter la TVA. Et les gens dans tout ça ?

Ceux qui nous imposent l’austérité avec leur ton expert vivent-ils dans le même monde que nous ?

Cette élection présidentielle ne peut pas être une simple alternance de plus : nous voulons voir la différence. Nous voulons que la gauche, une fois au pouvoir, prenne des décisions courageuses pour encadrer les marchés et redéfinir les priorités : développer l’emploi, construire de nouveaux logements, assurer l’accès aux soins pour tous, former les jeunes, toutes ces choses essentielles pour notre vie et celle de nos proches, qui ne doivent pas dépendre d’une note donnée par une agence.

Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon est le seul à proposer un projet radicalement alternatif qui s’attaque vraiment à la finance. Il est le seul à dire qu’il faut augmenter les salaires et développer les services publics pour sortir de la crise.

Alors que nous avons tant de choses à reprocher au monde politique, il parle vrai, et propose des solutions concrètes aux problèmes ordinaires.

Nous sommes de plus en plus nombreux, de tous les horizons, à trouver dans le Front de Gauche un mouvement politique à notre image : en colère contre ce monde qui marche sur la tête, mais aussi enthousiaste et fier de vouloir le changer.

Ulysse Rabaté et Elise Yagmur

Fiers de vouloir changer les choses !

Élections présidentielles

 

place4.jpgSUR LA CIRCONSCRIPTION OU IL SONT CANDIDATS (Evry, Corbeil, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, Villabé premiers engagements du Front de Gauche pour :

SANTE : Un retour au public à 100 % de l’Hôpital Sud-Francilien et faire payer au groupe privé Eiffage, non pas aux contribuables, les surcoûts de la construction du site.

TRANSPORT : Une zone unique pour les cartes de transport en région parisienne pour faire baisser immédiatement les coûts de mobilité et améliorer le service sur les lignes C et D du RER.

LOGEMENTS : Des lois qui s’appliqueront au Logement francilien, à l’Opievoy, aux 3F et aux autres bailleurs pour faire baisser les loyers et les charges.

ECOLE : L’arrêt des suppressions de postes et de nouveaux moyens pour l’Education Nationale et la formation des jeunes partout sur la circonscription, aux lycée Perret et du Parc des Loges ou à la faculté des métiers à Evry, au lycée Doisneau à Corbeil-Essonnes, à l’école primaire Corrot à Lisses, dans les collèges.

EMPLOIS : De nouveaux investissements dans les entreprises du territoire pour créer de nouveaux emplois, avec de fortes incitations pour l’embauche des jeunes, et combattre résolument les discriminations.

A gauche, l’humain d’abord ! En France et en Europe.

05/03/2012

Gérard Aschieri « Le prof bon à tout faire n’a pas de sens »

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriGérard Aschieri (1), responsable du collectif éducation au conseil de campagne du Front de gauche, dénonce une mesure de diversion pour éviter la question du nombre de personnels.

Comment réagissez-vous à la proposition sarkozyste d’allongement du temps de présence des enseignants au sein des établissements scolaires ?

Gérard Aschieri. Il s’agit d’une mesure de diversion pour éviter d’affronter la question du nombre de personnels suffisant pour encadrer les élèves.

Cet encadrement est le fait d’équipes pluriprofessionnelles, faites de conseillers principaux d’éducation, de conseillers d’orientation psychologues, d’infirmières, de surveillants, etc.

Ce que nous propose Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que d’alourdir la charge de travail des enseignants, pour les rendre encore plus polyvalents au détriment de leur métier. Le prof bon à tout faire est un non-sens.

Cela revient à pointer du doigt les enseignants en laissant entendre à l’opinion qu’ils seraient des bons à rien, des paresseux, alors que la réalité est tout autre : les enseignants travaillent beaucoup, près de quarante heures par semaine dans le second degré, et ce n’est pas en chargeant encore la barque qu’on va résoudre les problèmes à l’école.

Cela serait possible si on leur donnait le temps et les moyens de mieux exercer leur métier, de se former, de travailler en équipe, de se concerter, etc.

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriCela rejoint la proposition du Front de gauche pour « l’école de l’égalité », qui propose de redonner son sens au métier d’enseignant, d’assurer sa liberté pédagogique, de ne pas alourdir la tâche, et de mieux le former.

Le discours de Sarkozy fait aussi la part belle au retour à l’autorité du maître contre l’élève placé au « centre » de l’école…

Gérard Aschieri. Cette vision relève d’une fable. L’autorité, pour le candidat de la droite se résume à brandir un gros bâton et se faire respecter par le rapport de forces. En matière d’enseignement, 
ça ne marche pas.

Pour faire preuve d’autorité, et il en faut, il est nécessaire que les enseignants se sentent soutenus face à leurs difficultés avec des élèves. Les sanctions sont utiles en cas de problèmes, mais il y a surtout besoin de formation, de temps pour travailler collectivement. Tout ce que Nicolas Sarkozy a démantelé depuis cinq ans.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel pour l’Humanité

Gérard Aschieri sera présent le lundi 12 mars, à 20h30 à la réunion publique organisée par le Front de Gauche à Corbeil, bourse du travail, rue Emile Zola.

04/03/2012

MAIS QU'A FAIT LA POLICE ?

polmanif.jpgC’est avec stupeur que nous venons d’apprendre la condamnation de deux de nos camarades du Mouvement Jeunes Communistes de France, Marcel Adani et Rudolph Mwadia-Mvita le secrétaire à l’organisation de l’UEC à Paris 8, à 3 mois de prison avec sursis. Leur délit ? Avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.

Mercredi soir dans Paris, les deux étudiants se sont retrouvés au milieu d’une course poursuite entre des policiers et une personne dans le métro. Alors qu’un policier trébuchait dans les escaliers et qu’une personne lui a crié : « cours poulet ! » ; les policiers sont revenus sur leurs pas et s’en sont pris à nos camarades.

Les policiers ont saisi le prétexte les provocations qui n’étaient pas lancées par nos camarades pour s’en prendre à eux. C’est par racisme habituel envers les jeunes et les personnes de couleur que les policiers ont pensé que c’était d’eux que venaient les insultes. D’ailleurs les insultes, les propos racistes et homophobes n’ont pas tardé à sortir.

Ils ont été sortis du métro et tabassés. Les policiers étaient prêts à les laisser partir mais sont revenus les chercher car ils étaient trop amochés par les coups.

Depuis mercredi soir et jusqu’à aujourd’hui, nos camarades sont restés en détention et ont subi des pressions. Durant ces jours de détention, ils se sont entendus dire : « On sait bien que ce n’est pas vous. Mais c’est comme ça, vous allez prendre ». C’est aussi comme ça qu’ils ont été privés du moindre contact avec leurs camarades, un avocat, ou même leurs familles ».

Ce samedi, ils passaient en comparution immédiate, justice au rabais, guichet de la condamnation injuste. Le procureur a tout de suite donné le ton : il a requis une peine d’un mois avec sursis et 900 euros d’amende au motif de l’humiliation subie par les policiers. Finalement, le juge les condamne à 3 mois avec sursis pour outrage à agent et rébellion.

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » disait La Fontaine.

Les jeunes communistes apportent tout leur soutien à leurs camarades. Nous dénonçons les violences policières et la condamnation qui permet la mise sous silence de la bavure.

C’est révélateur d’une période électorale où il s’agit pour le gouvernement de faire monter les chiffres de la délinquance, condamner à la chaîne pour maintenir un climat de peur, venir sur les thèmes de l’extrême-droite.

Les jeunes communistes continueront à se battre et à dénoncer les violences policières, couvertes par une justice à deux vitesses aux ordres des puissants.

jc.jpgLes jeunes et étudiants communistes comptent bien faire appel pour exiger que justice soit faite. Il n’est pas question que nos camarades aient à craindre de retrouver leur casier judiciaire noirci par des mensonges aussi honteux ! Nous annonçons également, dans les jours qui viennent, la sortie d’une pétition de soutien.

Pierric Annoot, Secrétaire Général du Mouvement de la Jeunesse Communiste Française

02/03/2012

Lettre ouverte à Paul Polman, PDG d’Unilever

fralib1.jpgCher Monsieur Polman, bien que vous ne soyez pas suédois comme le Père Noël mais néerlandais, je voudrais que vous me fassiez un cadeau : l’usine Fralib, de Gémenos, celle qui fabrique le thé Éléphant depuis 119 ans, vous voulez bien nous la laisser ?

Les gens qui y travaillent, ils voudraient bien la garder. Je sais que légalement elle est à vous, que vous l’avez achetée il y a 40 ans… Mais depuis, les ouvriers, avec les bénéfices qu’ils ont fait remonter à vos actionnaires, vous ont largement remboursé…

Objectivement, l’usine, maintenant, elle est à eux et comme vous n’en voulez plus… Mais je connais le proverbe : je ne veux plus de mon os mais je ne veux pas qu’un autre l’ait…

Si Unilever veut délocaliser et faire fabriquer à l’étranger, parfait, mais Unilever devrait alors arrêter aussi de vendre ses produits en France, plus de Lipton ici, ni de Magnum, plus de Skip.

Vous aimez les Français quand ils consomment et vous donnent de l’argent, ils sont assez bons pour acheter vos produits mais plus pour les fabriquer. Je sais que vous voulez délocaliser pour gagner 9 centimes de plus par boîte et parce que soi-disant en Pologne, ils font mieux les sachets pyramides de thé… Entre nous, les meilleurs pour les pyramides, c’est pas les Polonais, c’est les Égyptiens.

fralib2.jpgEt puis, si vous voulez déplacer les usines en fonction des législations, faites des usines-cirques, avec chapiteaux et caravanes…

Au sujet des salaires que vous leur proposez à Katowice, 5 600 euros par an, c’est trop ou trop peu. Trop peu pour vivre décemment et passer ses vacances en France, mais si l’objectif est de rétablir l’esclavage, alors c’est trop.

Tout ce dont un homme a besoin après tout, c’est d’amour, d’eau fraîche, une paillasse 
et une écuelle. Là, on arriverait peut-être à vous satisfaire, à faire des marges convenables, plus de frais de main-d’œuvre, que de la matière première ! Le thé à prix coûtant, votre thé idéal, celui qui ne coûterait que les larmes pour le fabriquer et le faire infuser…

Comme dit Olivier Leberquier, le thé Éléphant est né en Provence, il y a 119 ans, en Provence il doit rester, en Provence il va rester, en Provence il est resté.

vernon1.jpgAffectueusement.

Audrey Vernon, comédienne, tribune publiée dans le journal l’Humanité

Actuellement au Petit Gymnase, du jeudi au samedi à 21 heures, dans Comment épouser un milliardaire.

17:48 Publié dans ACTUALITES, Chronique d'Audrey Vernon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : unilever, lutte, audrey vernon | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!