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28/04/2013

Le 1er mai, le 5 mai, la rue est à nous ! Marche pour la 6e République !

jc,manifestation,1er mai,5 maiFace a la crise… les Jeunes Communistes appellent à la mobilisation !

Alors que le printemps refait surface, les mauvais coups continuent de pleuvoir. Fermetures d’usines et lots de licenciements, nouvelles réductions des politiques sociales, destruction du code du travail… A la crise violente que nous subissons, s’ajoutent les restrictions, les exclusions, les dérogations… Au mieux on subventionne la misère. Au pire on aggrave une réalité quotidienne de plus en plus pénible à vivre.

C’est l’insupportable climat de corruption puant où les tricheries et les affaires en tous genres touchent jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Les politiques menées ne servent que les intérêts d’une petite minorité qui se croit autorisée à transgresser sans cesse les principes de la République.

C’est le règne de l’argent-roi partout, méprisant ces millions de femmes et d’hommes qui souffrent et aspirent à un véritable changement. Nous sommes les premières victimes de cette course folle au profit.

En nous mobilisant massivement en 2012, nous avons mis fin au « président des riches », valet des grandes fortunes. Mais François Hollande, autoproclamé candidat des jeunes, est devenu le président de l’austérité. Non seulement les urgences ne sont pas entendues mais le peuple est exclu des grands choix politiques. A ce prix, serons-nous la génération sans emploi, sans retraite, sans logement?Nous sommes sans peur. Nous n’avons plus rien à perdre et un autre avenir à conquérir. Pour chacun d’entre nous et pour toute la société.  Que nous soyons militants associatifs, syndicaux, étudiants, lycéens, salariés ou chômeurs, nous nous sommes mobilisés contre toutes les injustices  battant le pavé chaque fois qu’il y avait besoin.Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

L’heure est à la mobilisation générale. Agissons dans l’unité pour imposer des solutions d’égalité et de justice. Nous interdirons les licenciements boursiers. Nous irons à la conquête d’une éducation de qualité qui garantisse la réussite de tous. Nous irons conquérir le droit d’intervenir dans la gestion des lycées, des universités, des entreprises. Nous permettrons à chaque jeune de construire son projet de vie. Ce seront les piliers d’une démocratie qui ne s’arrête plus aux murs de la finance et à la loi du profit! Quand d’autres parlent d’un printemps français au nom d’idéaux racistes, sexistes et homophobes, nous affirmons haut et fort un printemps solidaire pour rendre réel ce changement qui ne dépend que de nous. 

Nous serons debout dans la rue le 1er mai et le 5 mai. Nous serons des milliers à marcher contre l’austérité, contre la dictature la finance et pour une Vie République.


Didier Porte appelle au 5 mai ! par lepartidegauche

26/04/2013

BRASILIA : UN DEMI-SIECLE DE LA CAPITALE DU BRESIL

brasilia3.jpgL’exposition «Brasilia, un demi-siècle de la capitale du Brésil » rend hommage à l’architecte Oscar Niemeyer. Conçue voici trois ans par la structure brésilienne Artelude Cultural dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la capitale, l’exposition a déjà connu un grand succès en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili, au Brésil et en Inde. Elle prend aujourd’hui ses quartiers à Paris du 27 avril au 15 juin, au siège du Parti Communiste Français, construit par l’architecte entre 1966 et 1971 et classé monument historique en 2007.

Il aura fallu quelques siècles entre l'émergence de l'idée de construction de cette nouvelle ville à sa réalisation. Déjà à l'époque coloniale, la cour portugaise discutait d’un transfert de la capitale, alors situé à Rio de Janeiro. En 1822, date de l'indépendance du Brésil, c’est le prince héritier Dom Pedro 1er qui suggère son nom. Il faudra attendre 1891 pour que la Constitution républicaine nomme une commission, commandée par l'ingénieur et astronome belge Luiz Cruls. La « Mission Cruls », formée d'experts en topographie, ressources naturelles, climat, géologie, faune, flore, etc…... termine ses travaux en 1893.

En 1922, la première pierre de la nouvelle capitale fédérale sur le Planalto Central de Goiàs est posée mais la dictature au pouvoir entre 1930 et 1946 reporte le projet. C’est Juscelino Kubitschek qui lors de sa campagne pour la présidence de la république en avril 1955, fera la promesse de construire Brasilia. Elu l'année suivante, les travaux commenceront en septembre et la ville sera inaugurée le 21 avril 1960.

brasilia4.jpgOscar Niemeyer, rencontré par Kubitschek lorsqu'il était gouverneur de l'état de Minas Gerais, s'engage à exécuter pour la nouvelle ville, des ouvrages originaux et lui propose la réalisation d'un concours pour le choix de la réalisation urbanistique. Il sera remporté par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, disciple de Le Corbusier et bientôt rejoint par le paysagiste Burle Marx.

brasilia2.jpgLe concept de Lucio Costa cherchait à "intégrer le triangle équilatère, lié à l'architecture depuis la plus lointaine antiquité, avec la technique orientale millénaire", en passant par des modèles urbains comme ceux de Piccadily Circus, de Time Square, des champs Elysées, des petites rues de Venise, " le tout associé à la technique paysagiste des parcs et des jardins".

Brasilia représente l'’un des événements architecturaux majeurs du XX° siècle. En 1987, elle sera inscrite au Patrimoine mondial de l'’humanité.

 

Article publié par les Echos

25/04/2013

L'HUMANITE EN GRAND DANGER : APPEL A LA SOUSCRIPTION !

l'humanité, Souscription pour L'Humanité , marcel trillatUrgence pour l'Humanité

Féru d’histoire, Marcel Trillat, journaliste et documentariste, demeure attaché à l’Humanité pour la parole qu’elle donne à la classe ouvrière et aux intellectuels.

L'Humanité et l'Humanité Dimanche sont en grand danger. Des difficultés de trésorerie les menacent gravement. Pour faire face à cette situation, l'Humanité et ses équipes font appel à leurs lectrices et lecteurs, aux organisations progressistes et démocratiques, à toutes les personnes attachées au pluralisme des idées et de la presse

L’Humanité est dans une situation de trésorerie très délicate. Comment réagissez-vous à l’idée qu’elle soit menacée 
de disparaître?

l'humanité, Souscription pour L'Humanité , marcel trillatMarcel Trillat. Mes raisons d’être attaché à l’Huma sont multiples et évidentes. D’abord, c’est le journal fondé par Jaurès, pour qui j’ai toujours eu une grande admiration. Ce titre est né avec l’apport de la classe ouvrière, à laquelle il était d’abord destiné, mais aussi avec celui des grands intellectuels de l’époque. C’était quelque chose, dans le contexte ! Mais je songe également à l’Huma durant la Seconde Guerre mondiale, clandestine, avec ses exemplaires ronéotés avec les moyens du bord, par des gens qui risquaient leur vie. Tout cela a une valeur sentimentale. Et puis, je suis né à la politique pendant la guerre d’Algérie, j’avais quatorze ans en 1954. Avec d’autres jeunes, on se battait comme des chiens contre les horreurs de cette guerre. Et je me souviens de l’Huma paraissant avec des grands espaces blancs sur la première page, à l’emplacement d’articles censurés parce que jugés trop fraternels. Nous avions eu des parents résistants, nous faisions le rapprochement. Cette période d’horreurs, de tortures en Algérie m’a définitivement marquée. Et l’Huma, malgré des moments moins glorieux, dus aux aveuglements du Parti communiste à une époque, participe de cet imaginaire-là.

Pour la réalisation de vos films historiques, il vous a été précieux de consulter ses archives?

Marcel Trillat. Oui, je m’y suis replongé souvent! Mais mon attachement a aussi des raisons plus actuelles. Je lis tous les journaux. Je cherche mon miel un peu partout, il faut admettre que j’en trouve de moins en moins. Qu’est-ce qui resterait comme journal de gauche s’il n’y avait plus l’Huma?

Justement, que serait, selon vous, le monde médiatique sans l’Humanité?

Marcel Trillat. Ce serait un véritable désastre. Certes, le manque de moyens se ressent parfois à la lecture. Je me mets parfois à votre place, me disant que ne plus avoir les moyens de multiplier les reportages doit être un crève-cœur. Mais, malgré cela, vous avez réussi à continuer à faire un grand journal. En faisant participer de grands intellectuels, notamment. Cela apporte énormément de choses. Je me jette dessus! Et puis, j’adore le supplément Cactus du jeudi et le suivi des grandes luttes sociales. L’Huma est souvent désespérément seul pour défendre ceux dont la vie est en train d’être bousillée par la finance. L’Huma leur donne la parole et explique pourquoi tout cela est insupportable et comment les choses pourraient se passer autrement. Ça, c’est irremplaçable! Oui, pour tous les gens qui se battent aujourd’hui, l’Huma est irremplaçable. Laisser disparaître ce journal aujourd’hui, ce serait comme leur mettre un bâillon sur la bouche. Tant que l’Huma est là, il y a de l’espoir!

23/04/2013

France : Le PCF "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces françaises au Mali

maliguerre.jpgLe Parti communiste français (PCF) s’est dit lundi "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces militaires françaises au Mali, pays où celles-ci sont engagées depuis le 11 janvier contre les groupes terroristes qui menaçaient l’intégrité territoriale du pays. "Aujourd'hui le projet de force internationale de + sécurisation + du Mali, sous mandat de l'ONU consisterait à transformer la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) en Minusma (Mission intégrée de stabilisation multidimensionnelles des Nations-Unies au Mali)", a indiqué le PCF, relevant que la France, outre la proposition de fournir 150 hommes d'Etat-major à cette force multilatérale, implanterait une "base militaire en vertu d'un accord bilatéral particulier, avec le Mali, dont les termes nous sont encore inconnus".

Pour le PCF, ceci présage d'une "implantation de longue durée qui (…) inquiète". "Le risque d'enlisement et de répercussions régionales (Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Togo...) est avéré", prévient-il, estimant que la crise politique malienne "ne pouvait en aucun cas être résolue par la seule action militaire".

"Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des maliens devant l'avancée des djihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et d'interrogations", a rappelé le parti sur son site officiel.

Il estime également que "le silence et l'inaction de la France vis-à-vis des Etats connus pour fournir armes et appui aux groupes armés djihadistes qu'elle combat sur le terrain, mais qui par ailleurs, comptent parmi ses partenaires commerciaux, restent incompréhensibles".

La réaction politique du PCF intervient au moment même où le Parlement français doit se prononcer lundi ou mardi sur la prolongation ou pas de l’opération militaire française au Mali.

Paris avait annoncé le 9 avril dernier un début jugé timide de retrait de ses troupes au Mali, sans préciser de calendrier pour la suite de l’opération Serval, engagée le 11 janvier dernier. Selon l’Etat-major des armées, plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis cette date, tandis que 4000 autres y sont toujours déployés.

L’objectif du président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.

10:32 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mali, pcf, guerre | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/04/2013

Sénat: les communistes dénoncent "un coup de force contre le monde du travail"

	travail, emploi, sénat, flexisécurité, flexibilité, gouvernement, michel sapin, code du travail, négociation syndicats-patronat, ANI, elianne assassi, Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", a réagi Elianne Assassi, présidente du groupe CRC samedi soir, alors que le gouvernement a fait passer en force, via une procédure accélérée, le projet de loi sur l'emploi dans la nuit de samedi à dimanche.

Elianne Assassi avertit que ce coup de force "ne restera pas sans conséquences". "Jamais un gouvernement n'aura usé d'une telle arme à l'encontre de sa majorité parlementaire", souligne le groupe communiste, républicain et citoyen dans un communiqué publié samedi soir. "C'est la démonstration de l'incapacité du gouvernement à répondre aux questions et aux contre-propositions formulées par les 450 amendements élaborés avec le monde du travail et présentés par le groupe Communiste Républicain et Citoyen et qui s'opposaient frontalement au projet de loi rédigé par le MEDEF", poursuit le texte.

Fuir le débat

Les sénateurs communistes, qui ont quitté l'hémicycle samedi soir en signe de protestation contre le passage en force du gouvernement sur l'ANI, déplorent: "Le gouvernement a préféré fuir le débat, comme l’avait fait, en son temps, Nicolas Sarkozy, avec la réforme des retraites, contre son opposition". Ils soulignent qu'ils étaient la plupart du temps des 48 heures de débat "plus nombreux dans l'hémicycle que les sénateurs et sénatrices des autres groupes". Ils concluent en relevant que "le Gouvernent, qui a fait la promesse à Madame Parisot que le Parlement adopterait au mot près le texte qu’elle a rédigé, ne pouvait l’accepter et a préféré mettre un terme au débat, quitte à piétiner le droit du Parlement à faire la loi."

travail,emploi,sénat,flexisécurité,flexibilité,gouvernement,michel sapin,code du travail,négociation syndicats-patronat,ani,elianne assassiPour Michel Sapin, il en va tout autrement. Selon le ministre du Travail l'intention des sénateurs communistes était "d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter". D'où cette procédure accélérée.

Publié par l'Humanité

CHRONIQUE CUBAINE : L'HONNEUR D'UNE JOURNALISTE !

Amber-Lyon-Censored2-300x231.jpg« J’ai choisi le journalisme pour dire la vérité et non pas pour la cacher »

En France vous ne la connaissez pas pourtant c’est une journaliste de talent. Elle était correspondante et présentatrice vedette de CNN, la chaine de Télévision d’informations continues la plus importante du monde. Amber Lyon est reconnue aux Etats Unis par sa profession où elle a remporté trois fois le prestigieux Emmy Award décerné au meilleur journaliste.

Elle a été licencié pour avoir osé critiqué le régime Bahreïn (petit royaume du golfe Persique au Moyen-Orient ) et allié stratégique des USA dans cette partie du monde.

Le Bahrein qu’elle connait bien puisque elle a été correspondante de CNN dans ce pays où elle, et son équipe ont été arrêté en mars 2011.

Ce qui est sûr est qu’en France pareille mésaventure ne peut arriver à un journaliste de France Télévision ou TF1. Vous imaginez Pujadas critiquer le régime dictatorial du Qatar ? Pour Cuba ou le Vénézuela, ou la Syrie ou l’Iran tout peut être dit, et même tous les mensonges soit directement, soit par omission dans cette guerre idéologique totale menée par les pays occidentaux.

C’est justement à propos de ces deux derniers pays qu’Amber Lyon a révélé aussi que CNN pendant son activité pour la chaîne, avait reçu des ordres afin de transmettre de fausses informations et d'exclure certaines autres non-favorables à l'administration US dans le but de créer chez le public une opinion favorable au lancement d'une attaque contre l'Iran et la Syrie.

Oui vous avez bien lu : « ordre de préparer la guerre en donnant des fausses informations ». Souvenez vous, la même opération avait été mise en place pour déclencher la guerre en Irak.

«La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.» disait José Marti, le héros, écrivain, et journaliste d’Amérique latine.

Amber Lyon c’est l’honneur du journalisme. Chacun peut avoir et doit avoir sa propre opinion, sa propre conviction sur les faits d’actualités, mais ce qui n’est pas supportable pour un journaliste digne est de mentir volontairement ou ce qui se passe en France, le plus souvent par omission volontaire.

Cela est illustré aujourd’hui en France à propos du projet de loi sur l’ANI par exemple. La discussion, le débat à l’assemblée nationale ont été volontairement censurés par les médias dominants alors qu’il s’agit d’un texte qui va régir fondamentalement les rapports sociaux dans notre pays. La peur des arguments a laissé la place au silence des censeurs.

senat.jpgAu Sénat la censure est pire, Pierre Laurent, secrétaire national, et sénateur de Paris a dénoncé cet acte à propos d’un texte pourtant présenté par le gouvernement comme fondamental et qui en fait représente un recul social historique.

Les journalistes en agissant ainsi bafouent les règles déontologiques les plus basiques dont-ils devraient être porteurs. Ils cachent la vérité volontairement et pas commission sur la teneur du texte de loi et les arguments donnés par les représentants du peuple.

Ceux qui critiquent le manque de liberté d’information à Cuba par exemple devraient faire preuve d’esprit critique. Le gouvernement des Etats Unis qui donne des ordres à CNN pour mentir où paye des blogueurs cubains pour falsifier la réalité de ce pays comme Yoanni Sanchez est loin d’être un exemple de liberté pour les journalistes.

mariela_castro_051-f062e.jpgDepuis plus de cinquante ans disait à ce propos la Cubaine Mariela Castro Espin, nous subissons une véritable guerre idéologique dans le but d’achever la révolution. La campagne médiatique contre Cuba est de plus en forte. Le département d’État américain y a injecté plus de 20 millions de dollars. Avec cet argent, il paie des blogueurs, des journalistes nord-américains ou européens, pour nous discréditer. Mais qui connaît vraiment, autrement que par la déformation, la réalité quotidienne des Cubains et leur capacité d’avancer ?

Concernant Cuba, je souhaiterais une presse plus critique, qui fasse un vrai travail d’enquête. Et critiquer ne veut pas dire manquer de respect si cela répond à l’éthique journalistique.

Et Mariela Castro Espin ajoutait de manière plus générale et avec lucidité : « La liberté, c’est assumer ses responsabilités, de jouer le tout pour le tout, de prendre des décisions. Et c’est vrai partout. Par rapport à la liberté de la presse, je serais tenté de dire que nulle part elle n’existe. Elle dépend de ceux qui maîtrisent les moyens de communication, les propriétaires, les groupes financiers, les actionnaires, les éditeurs, la politique d’État ».

 

Je ne résiste pas à vous donner cette citation qui date de 1880 et est toujours d’actualité : « La presse libre n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses». (John Swaiton, le premier éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu au départ pour sa retraite ».

riffaud.jpgTous les journalistes ne sont pas ainsi heureusement et Amber Lyon en est un exemple, et en France d’autres grands journalistes ont honoré leurs professions.

Je pense par exemple à une journaliste toujours vivante et oubliée des grands médias,  Madeleine Riffaud qui fut résistante, torturée par les Allemands, avant de devenir journaliste, grand reporter de l’Humanité et qui a couvert les guerres coloniales. Poète, écrivain, également, elle a été la première femme à repousser aussi loin les limites de l’investigation et de son métier.

Diego Diaz

19/04/2013

Pour affronter la finance, le PCF appelle à « prendre le pouvoir »

pcf, pierre laurent, François Hollande, meeting, gauche au pouvoir, mariage pour tous, changement socialÀ Paris,, le Parti communiste a tenu un meeting «contre le fric qui pourrit tout». Son secrétaire national, Pierre Laurent, a appelé tous les citoyens de gauche à ne pas rester «spectateurs du désastre annoncé».

Assis contre le mur, au fond du gymnase Jaurès, dans le 19e arrondissement de Paris, il attend le début du meeting organisé,  par le PCF contre «le fric qui pourrit tout». Pas particulièrement militant, Romain est venu « pour voir ce qu’ils ont à proposer » et « pour entendre un décryptage sur la loi de sécurisation de l’emploi, parce qu’avec les médias on ne sait pas trop quels en sont les travers », explique le jeune homme. Comme beaucoup des électeurs de François Hollande, cet assistant de service social de 28 ans a voté pour le candidat du PS à la présidentielle parce qu’il espérait des « alternatives à la politique de droite menée depuis dix ans ».

Un an plus tard, il assiste à un meeting du Front de gauche. Et ça tombe bien, parce que c’est aux citoyens comme lui et aux militants de toute la gauche sociale, politique, associative qu’entend s’adresser le mouvement avec sa marche citoyenne du 5 mai « contre la finance et l’austérité, pour une VIe République ». Et pour retrouver la dynamique qui avait contraint François Hollande, en 2012, au Bourget, à faire de la finance son « ennemi ».

Le PCF a repris le flambeau, mardi soir, du slogan d’alors : «Prenez le pouvoir.» « Il faut que les choses soient claires, a prévenu son secrétaire national, Pierre Laurent. Il n’est pas question une seule seconde de laisser l’espoir de changement social, qui reste si fort dans notre pays, s’abîmer dans la résignation, la défaite et l’écœurement. » Il y a « urgence » selon lui, dans une « situation exceptionnelle » où « les Français se sentent trahis non pas seulement par un homme mais par des années de mensonges, d’espoirs déçus, de protections des privilèges quand tant d’urgences sociales s’accumulent ».

La preuve par l’exemple avec la loi de flexibilité de l’emploi issue de l’accord du 11 janvier. « Un “accord historique” a dit le ministre du Travail. En un sens, il a raison », estimait la sénatrice communiste Annie David quelques minutes plus tôt : « Ce qu’il y a d’historique, ce ne sont pas les miettes de droits consenties aux salariés, mais l’avancée du dogme patronal selon lequel il faudrait précariser encore plus. » Cette bataille est l’une de celles que Pierre Laurent invite à mener « jusqu’au bout », notamment à l’occasion du débat au Sénat (lire en page 5) et du 1er mai.

En revanche, « la loi (pour le mariage pour tous, NDLR) est la preuve que la gauche rassemblée peut faire de grandes choses » lance à la tribune devant les 700 personnes annoncées, Shirley Wirden, responsable du Mouvement des jeunes communistes de Paris. « L’heure est à mettre en commun les idées pour construire un nouveau pacte politique » de gauche ajoute Pierre Laurent, rappelant la proposition de son parti d’assises citoyennes, le 16 juin prochain. Et le dirigeant communiste d’inviter tous les citoyens à ne pas rester « spectateurs du désastre annoncé » : « C’est le moment de se lever. Vous qui n’en pouvez plus, vous qui êtes de gauche, quelles que soient vos convictions, vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas laisser faire. Ensemble, nous sommes une force et nous pouvons redresser la situation. »

Julia Hamlaoui, pour l'Humanité


Maintenant prenez le pouvoir ! Pierre Laurent... par CN-PCF