02/05/2023
PREMIER MAI HISTORIQUE
Ce 1er mai 2023 restera comme une date importante de l’histoire sociale de la France.
La participation très massive des travailleuses et travailleurs à ce rendez-vous avec plus de 310 manifestations et 2,3 millions de manifestant·es, son caractère internationaliste avec la présence de nombreux représentants syndicaux internationaux, ainsi que l’unité des organisations syndicales françaises constituent un événement majeur.
Le PCF salue l’ensemble des organisations de l’intersyndicale qui ont permis le succès de cette journée.
Cet événement envoie un message clair au gouvernement et au président de la République : le pays ne veut pas "tourner la page" de la réforme des retraites qui conduirait à voler deux ans de vie aux salarié·es en leur retirant les deux meilleures années de retraite.
Il témoigne aussi de très fortes revendications sur les salaires, les conditions de travail, la réponse aux besoins par le développement des services publics dans un contexte d’inflation persistante aux conséquences gravissimes pour des millions de nos concitoyennes et concitoyens qui luttent pour vivre dignement, et qui reçoivent à ce jour pour seule réponse le mépris du pouvoir.
Aux côtés des travailleuses et travailleurs en lutte, notre détermination est donc totale pour poursuivre et gagner le combat pour le retrait de la réforme et amplifier le mouvement social pour l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et la création d’emplois de qualité dans le public et dans le privé.
Les manifestations ont également été marquées par les actions violentes d’individus, pourtant annoncées et donc anticipées par le renseignement et les forces de l’ordre.
Nous condamnons ces violences et apportons notre soutien aux forces de l’ordre et aux manifestant·es blessé·es, avec une pensée particulière pour nos propres camarades touchés à Paris à qui nous affirmons toute notre solidarité. Ces violences ont en effet aussi ciblé les organisations syndicales et les partis de gauche, en l’occurence notre stand et les militant·es présent·es sur la manifestation. Alors même que de nouveaux moyens comme l’utilisation de drones ont été déployés sans débat et posent d’importantes questions pour les droits et libertés, le débat doit avoir lieu sur la stratégie de maintien de l’ordre dans notre pays.
La gravité de ces violences ne doit pas masquer l’événement que constitue la mobilisation sociale inédite lors de cette journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses.
Le PCF appelle à poursuivre le combat pour le retrait et à travailler à faire grandir un front social et politique durable, un nouveau front populaire pour gagner des avancées sociales et démocratiques.
La décision sur le RIP et la proposition de loi d’abrogation qui sera débattue le 8 juin prochain à l’Assemblée à l’initiative du groupe LIOT constitueront des rendez-vous importants.
Pour faire grandir le rapport de force avec le pouvoir, nous appelons également les Françaises et les Français à répondre positivement à l’appel de l’intersyndicale et à faire du 6 juin prochain une grande journée de mobilisation. C’est d’autant plus important que la décision nouvelle des organisations syndicales de travailler à porter ensemble des propositions à la hauteur des attentes des travailleur·ses dans tous les domaines appelle un mouvement social durable pour gagner.
Le PCF y consacrera toute son énergie avec l’ambition de construire une alternative politique de progrès social et démocratique dans notre pays.
Paris, le 2 mai 2023
Parti communiste Français.
20:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : premier mai | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
05/11/2022
REBATISSONS LA DIGUE REPUBLICAINE
12:11 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel, racisme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/09/2022
Fabien Roussel : « J’assume défendre le parti du travail »
En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique. Que n’avais-je dit ? Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire. D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé. Quel délire !
Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes. Pas moi. Car le chômage tue, il bousille des vies. Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté. Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés. De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage. On sait intuitivement que le chômage est « l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.
Remettre en cause la logique libérale du chômage
C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs. Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ? Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.
Ouvrons les yeux. L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement 10 % en 2019. Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui. Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017. Résultat : 5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté. Beau succès.
Alors, j’assume. Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens. Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ». Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour. Ayons de l’ambition pour notre pays.
Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits. De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.
Redonner du sens au travail
Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels. Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ? Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ? Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?
Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement et je serai à leur côté pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.
Mais quel beau défi pour un pays, pour la gauche, que de travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie professionnelle. Un projet révolutionnaire qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail et le rétablissement de la retraite à 60 ans et vise à sécuriser tous les âges de la vie. Redonnons du sens au travail en l’émancipant de la puissance aveugle du marché et en se posant partout la question : comment produire et répondre à nos besoins, en respectant autant les êtres humains que la planète ? C’est l’ambition qui m’anime. Ni plus ni moins.
Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF
18:25 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel, travail | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/06/2022
AVEC FABIEN ROUSSEL, LE PCF A DE L'AVENIR
19:52 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, fabien roussel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/06/2022
Un groupe GDR renforcé de député·es communistes et d’Outre-mer.
1er tour des élections législatives - déclaration du CEN – 13 juin 2022
Les résultats des élections législatives témoignent de la crise politique profonde que traverse notre pays, notamment du rejet de la politique d’Emmanuel Macron. Face à cette crise de régime, l’enjeu du second tour est désormais l’élection de nombreux député·es de gauche et écologistes pour commencer à ouvrir un autre avenir à la France.
La bonne nouvelle de ce premier tour vient du résultat des candidat·es de la Nupes, et parmi eux des candidat·es communistes dans le prolongement de la campagne présidentielle de notre candidat Fabien Roussel qui arrive en tête dans sa circonscription.
L’alliance des partis soutenant le président de la République, avec 25,8 %, obtient le plus faible résultat pour une coalition présidentielle. Les Français·es ont ainsi sévèrement sanctionné le bilan des cinq années précédentes et affirmé leur opposition aux projets de régression sociale annoncés, tel le report de l’âge de départ en retraite à 65 ans.
Avec 52,49 %, l’abstention atteint un nouveau record historique pour ce scrutin : plus de 25 millions de nos concitoyennes et concitoyens se sont abstenu·es. Elle progresse donc de 10 points en dix ans. Une majorité du pays a ainsi exprimé sa rupture avec la représentation politique qui leur apparaît ne pas répondre à leurs attentes et à leurs besoins. C’est le résultat du rejet des politiques conduites par les pouvoirs successifs, singulièrement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, qui aura de surcroît tout fait pour minorer les enjeux de ce scrutin, aggravant encore la présidentialisation du régime qui mine notre démocratie et la dévitalisation du débat public.
Dimanche prochain, le président de la République peut et doit être mis en minorité à l’Assemblée nationale.
Avec 26,8%, la Nupes arrive en tête du scrutin.
Le PCF remercie les plus de 6 millions d’électrices et d’électeurs qui ont porté leurs voix sur les candidates et candidats de notre union.
C’est le résultat d’engagements partagés sur des mesures concrètes pour améliorer la vie des Français·es, tels l’augmentation du SMIC à 1 500 euros et des salaires ou encore la retraite à 60 ans, ainsi que de la richesse de la diversité des forces de notre coalition. Les Français·es viennent d’envoyer un message fort au président : ils ne veulent pas lui laisser cinq années de plus les mains libres pour poursuivre sa politique en faveur des plus riches et du capital.
Contrairement à ce qu’affirment le président et les dirigeants de son mouvement, l’arrivée de nombreux députés de gauche à l’Assemblée ne serait en rien le chaos mais bien un levier décisif pour sortir des difficultés actuelles, réparer la France des dégâts de leur politique et affronter les défis du siècle. Un tel changement nécessitera en outre une toute autre utilisation de l’argent et de nouveaux pouvoirs aux salarié·es.
Les 54 candidat·es communistes, avec nos camarades candidat·es en Corse, totalisent quant à eux 527 350 voix. Parmi eux, 32 sont qualifié·es au second tour. Nos députés sortants sont tous qualifiés et réalisent de très bons résultats qui témoignent de la reconnaissance de nos concitoyen·nes de leur action offensive à l’Assemblée pour obtenir des avancées concrètes tout au long du précédent quinquennat. Le PCF félicite l’ensemble de ses candidates et candidats et remercie les militantes et militants communistes et des autres forces de notre union pour ces résultats. Il appelle à la mobilisation maximale pour la réélection des députés sortants et le maximum de conquêtes.
Le bon résultat des candidates et candidats de la gauche unie est d’autant plus important que l’extrême droite voit, dans ce premier tour des législatives, renforcé son poids menaçant pour notre République. En obtenant 24 % et plus de 5,4 millions de voix, elle atteint son plus haut niveau pour un scrutin législatif depuis la Libération. Alors que plusieurs dizaines de ses candidat·es sont aux portes de l’Assemblée, tout doit être fait pour leur barrer la route.
Dans ces circonscriptions, le PCF appelle à utiliser les bulletins de vote qui permettront de les battre dimanche prochain. Et alors que le président de la République a été élu grâce aux voix de millions de Français·es qui ne voulaient pas de la candidate de l’extrême droite à l’Élysée, son refus à cette heure d’appeler clairement à battre les candidats de l’extrême droite est consternant et fait peser un grave danger sur le pays.
Dans cette situation d’une grande gravité pour la France, l’heure est à la mobilisation la plus large, dimanche prochain, pour confirmer et amplifier le résultat de ce premier tour, faire élire le maximum de député·es de gauche, et permettre l’élection d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec en son sein un groupe de la Gauche démocrate et républicaine renforcé, avec de nombreux·ses député·es communistes et d’Outre-mer.
C’est possible si des millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenu·es ce dimanche utilisent cette fois le bulletin Nupes pour s’assurer de la défaite des représentant·es du pouvoir en place.
C’est l’appel que lance le Parti communiste français aux électeurs et électrices de gauche, à la jeunesse, aux abstentionnistes : dans les jours qui viennent, élargissons encore l’influence de la gauche, en développant ensemble un projet ambitieux, à même de répondre aux aspirations populaires et du monde du travail et de la création, d’affronter les défis auxquels le pays et la planète se trouvent confrontés, de relever le défi de paix, de mettre fin à la toute-puissance du capital sur nos vies.
Le PCF appelle également à créer les conditions de la mobilisation populaire et sociale dès le lendemain du scrutin pour créer les conditions de nouvelles conquêtes sociales, écologistes et démocratiques. De nombreux député·es de gauche en métropole et en outre-mer, avec un plus grand nombre de député·es communistes et des luttes sociales puissantes seront déterminant·es pour agir pour les salaires, l’emploi, la justice sociale et permettre la prise du pouvoir sur l’argent et de nouveaux pouvoirs des citoyen·nes et des salarié·es.
Luttons, résistons et faisons demain advenir le temps des réformes heureuses pour notre peuple !
11:23 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deputes communistes | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/05/2022
PROGRAMME NUPES : DECLARATION DU PCF
20:15 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nupes, pcf, programme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
25/04/2022
PRESIDENTIELLE : DECLARATION DE FABIEN ROUSSEL
10:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielles, fabien roussel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |