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07/12/2007

Buffet (PCF) : le communisme "est encore d'actualité"

4fb8e8db952d0c5df3f109bd7eebf81a.gifBuffet (PCF) : le communisme "est encore d'actualité"

Le 07/12/2007 à 11:15

La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a estimé vendredi que malgré le "déclin électoral" du PCF le communisme est "encore d'actualité", à la veille de l'Assemblée extraordinaire sur la rénovation du parti ce week-end à l'Arche de la Défense (Hauts-de-Seine).

"Depuis 1981, il y a un déclin électoral. Aujourd'hui, il est nécessaire de nous interroger sur notre avenir", a déclaré la secrétaire nationale sur i-Télé. "Je pense profondément" que le communisme "est encore d'actualité" mais "il faut réviser beaucoup notre projet, notre façon de concevoir la politique", a-t-elle ajouté.

"Il ne pourra pas y avoir de solution à gauche sans rassemblement", a aussi déclaré la numéro un communiste. "La gauche souffre parce qu'elle est limitée, la gauche souffre parce qu'elle n'a pas de projet", a-t-elle jugé avant de critiquer l'attitude de la LCR.

"Je n'ai pas l'impression que la Ligue communiste ait beaucoup évolué sur ses idées, je ne vois pas très bien où est son programme, où est son projet", a-t-elle déclaré reprochant au mouvement d'Olivier Besancenot d'avoir "simplement un positionnement contestataire".

"Moi je ne suis pas d'extrême gauche". "Il faut que la gauche "ose se rassembler, ose porter un projet précis, ose le mettre en oeuvre une fois qu'elle a obtenu une majorité", a-t-elle conclu.

13:34 Publié dans MG Buffet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Marie George Buffet, communisme | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/12/2007

Elections municipales et cantonales

  BATTRE LA DROITE

RASSEMBLER LA GAUCHE

Les communistes de l'Essonne à l'offensive

Les acc29973ada3da6cb8ca6b648ce58b42.jpg9 et 16 mars auront lieu les élections municipales et cantonales. Ces scrutins seront une occasion politique pour que s'exprime puissamment le rejet de la politique Sarkozyste; pour que le mouvement populaire reprenne confiance dans sa force ; pour construire à gauche une alternative résolument opposée aux recettes libérales du capitalisme mondialisé. La droite UMP et MODEM ne cache pas ses ambitions :elle veut transformer les territoires en relais actifs des politiques de casse sociale, de ségrégation urbaine, de démantèlement des services publics.

Les communistes de l'Essonne ne ménagent pas leurs efforts pour que dans chacune des villes et chacun des villages du département s'opère le rassemblement le plus large de toutes les forces de gauche et écologistes. Partout, ils œuvrent à construire des listes ouvertes à la société civile, porteuses de valeurs et de combats émancipateurs, représentatives des générations et des origines.

Dans les villes gérées par des majorités de gauche, ils travaillent à leur reconduction. Ils le font d'une part sur la base du bilan réalisé par ces équipes et d'autre part sur leur volonté que les programmes municipaux soient élaborés en liens étroits avec les populations. Dans ces villes, les élus communistes, qu'ils soient en responsabilité directe comme Maire, ou associés dans des municipalités avec des maires PS ou divers gauche, ont été des élus combatifs, inventifs, proches des préoccupations populaires.

Rien dans ces conditions ne justifie les tentatives et les calculs à courte vue qui conduisent, ici ou là, à des pressions pour que soit minoré l'apport et le nombre des élus communistes mais aussi écologistes ou divers gauche. Pour que la gauche conserve ses positions et en conquière de nouvelles, tous les partenaires doivent être respectés. Chacune des composantes comptera pour faire le résultat et engager des dynamiques victorieuses.

Cela vaut aussi pour les villes qui peuvent être gagnées sur la droite. Il s'agit là de faire la démonstration qu'une gauche rassemblée, dans le respect de sa diversité et de ses sensibilités peut entraîner une majorité d'électeurs face à des Maires de droite qui couvrent et relaient tous les reculs sociaux et démocratiques du pouvoir sarkozyste.

Les communistes de l'Essonne ont l'objectif de reconduire les équipes de gauche, les maires sortant, et ou les chefs de file choisis d'un commun accord et battre dans le maximum d'endroit les maires de droite. Sur ce chemin, ils appellent à la mobilisation pour que les obstacles existants puissent être au plus vite résorbés.

Par ailleurs, les communistes de l'Essonne ne sous estiment pas l'enjeu de l'élection cantonale. La préservation de la majorité de gauche du Conseil général sera un combat. La droite s'est donnée les moyens politiques et les dirigeants pour tenter de faire basculer le département. L'heure n'est donc pas pour la gauche à la quiétude. Le bilan de la majorité départementale est un bon bilan. Mais la majorité ne sera conservée que si canton par canton, la campagne est menée au niveau nécessaire. C'est ce à quoi, les communistes et leurs candidats vont s'atteler. La campagne des cantonales a besoin d'une forte impulsion de la majorité et de son exécutif. Des initiatives sont à prendre dans les meilleurs délais dans ce sens. Il faut rendre visible et palpable pour les populations que conserver une majorité départementale de gauche sera un point d'appui pour se défendre et se faire entendre.

C'est avec cet état d'esprit que les communistes de l'Essonne vont aborder la prochaine période. Beaucoup est à faire. Mais avec une gauche rassemblée et combattive un nouvel horizon est possible.

 Communiqué de la Fédération du PCF de l'Essonne

Corbeil le 6 décembre 2007

16:40 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : PCF91, déclaration, municipale, cantonale | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

a5518c0be0dd63b703fe883af25fb147.jpgTraité européen. Pour un référendum

Députés, sénateurs, syndicalistes de France et d’Europe réclament la voix des urnes…

Un déni de démocratie doublé d’un mensonge d’État. C’est cela que prépare N. Sarkozy en refusant obstinément que le nouveau traité soit soumis à un référendum.

Notre dossier spécial. Décryptage du nouveau projet, jumeau du traité de constitution. Daniel Cirera, chargé des questions européennes au PCF :

« Europe : la solution libérale n’est pas fatale ! »

L’éditorial de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité :

« La démocratie doit être un but et le moyen de construire l’Europe. Il faut un référendum ».

Pollution et réchauffement climatique

En pleine conférence de l’ONU sur le climat, Jean Jouzel, co-prix Nobel de la paix 2007 membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) nous livre son analyse de cet enjeu mondial :

« L’injustice climatique est certaine et elle est double »

Jérôme Deschamps à l’Opéra-comique

Après avoir quasiment disparu du paysage culturel, l’Opéra-comique s’apprête à renaître sous la direction de Jérôme Deschamps. Rencontre avec le père des Deschiens.  

Mouvements sociaux

Après les grèves et les manifs, où en sont les négociations ?

Airbus veut délocaliser

Face au dollar faible, les patrons choisissent de délocaliser !

Cinéma

Rue Santa Fe, un documentaire de Carmen Castillo.

La militante chilienne revient dans son pays après trente ans d’exil.

Moyen-Orient

L’argument de la bombe A iranienne était faux !

Pratique

Permis de construire : ce qui a changé depuis le 1er octobre.

Nanotechnologies

Une découverte majeure dans le monde de l’infiniment petit.

Histoire

1947, l’Inde gagne son indépendance.

13:15 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Humanité Dimanche, traité européen | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

05/12/2007

LOGEMENTS / SEUL LE PARTI COMMUNISTE EST COHERENT

Article publié dans les Echos
4058a55e38b5effde68b74f6ada2c6ec.jpgComme tout le monde ou presque le sait, les loyers des logements locatifs sont déterminés sur un marché. La hausse des loyers ne procède pas de la volonté rapine des propriétaires, mais d'une simple logique d'offre et de demande, perturbée, on y reviendra, par des régulations initiées par le législateur au gré des alternances et des coups médiatiques.

Quand l'offre de logement stagne et que la demande augmente, à cause des évolutions démographiques, les loyers augmentent. Lorsque l'offre locative augmente, par exemple parce que les propriétaires hésitent moins à mettre leur bien en location, ou que les maires libèrent du foncier constructible, les prix baissent.

Dans un bel ensemble unanime, le président de la République, certains socialistes et le Parti communiste trouvent que le prix des loyers est trop élevé (ils ont raison) et qu'il faut, pour le premier et les seconds, limiter les augmentations des loyers en les indexant sur la hausse des prix à la consommation ; et pour le dernier, bloquer les loyers.

Seul le Parti communiste est cohérent intellectuellement : dans une économie, on peut bloquer les loyers si on refuse la logique du marché et qu'en même temps on impose des constructions nouvelles aux propriétaires ou qu'on nationalise le logement.

En revanche, les deux premiers sont moins clairs. Limiter les hausses des loyers, c'est à coup sûr casser le thermomètre (les prix) pour ne pas voir la température monter (le déficit d'offre). En réalité, on peut nuancer légèrement : on sait qu'à court terme, l'offre de logement est inélastique : l'offre locative réagit peu à la hausse, car il faut du temps pour mettre de nouveaux logements en construction. Faire baisser les prix ou limiter leur hausse aura un effet distributif en faveur des locataires. Mais, à moyen terme, indexer les loyers sur l'inflation et pas sur les coûts de construction revient à diminuer un peu plus l'offre potentielle. C'est agir en situation d'urgence dans un marché qui réclame des mesures de bon sens et de long terme.

Or, parmi les autres mesures prises, il y a celle de l'abaissement des dépôts de garantie à un mois. Cela permettrait la fluidité du marché du côté des locataires (il devient plus facile de déménager si les sommes à avancer sont plus faibles) si, en contrepartie, les propriétaires pouvaient sécuriser leur location avec des assurances impayés, dégâts, et surtout ne pas perdre une année ou plus en contentieux en cas de litige avec un locataire indélicat. Or, si sur les deux premiers points on tente de faire payer à la collectivité le coût de l'assurance impayée en socialisant les pertes éventuelles (et il est à parier qu'on observera une lente mais sûre dérive des impayés quand c'est la collectivité qui les prend en charge), sur le dernier point, on n'a pas le courage politique de tenter la vraie réforme du marché locatif : augmenter la vitesse de jugement dans les procédures de contentieux locatif et surtout améliorer l'exécution des jugements ; ne pas utiliser les enquêtes sociales pour retarder le départ des lieux d'un mauvais payeur, mais uniquement pour donner priorité au relogement grâce au parc social fluidifié (comprendre, réservé aux demandeurs en situation réelle de besoin) et en donnant un rôle renforcé aux associations pour l'aide d'urgence ; enfin, discuter de la nécessité de conserver un caractère systématique de la trêve hivernale pour laisser le juge décider au cas par cas de l'opportunité de son application et la refuser en cas de mauvaise foi évidente.

A force de se défausser sur les propriétaires en leur demandant de jouer le rôle de coussin social qui doit normalement revenir aux associations, à l'Etat et aux collectivités locales, on force ces propriétaires à sélectionner avec très grand soin les locataires et à exiger des cautions sans cesse plus importantes.

En clair, le train de mesures qui vient d'être pris ressemble à un malentendu entre des dirigeants qui ne comprennent pas ou feignent de ne pas comprendre le fonctionnement des marchés et un marché qui va, sans coordination aucune, continuer à évincer du logement locatif privé les moins favorisés. Ce ne serait pas un drame si le logement social était fluide et suffisant. Mais on ne peut pas vraiment prétendre que cela soit le cas. Et personne n'a confiance dans la loi sur le droit au logement opposable à régler le problème, c'est un euphémisme que de le dire.

En revanche, une politique d'offre locative privée, assortie d'une réforme immédiate du bail, quitte à l'expérimenter dans quelques endroits, et un renforcement du logement d'urgence géré par les acteurs locaux et associatifs, voilà le bon cocktail de flexicurité.

ÉTIENNE WASMER est professeur à Sciences po Paris. Il est l'auteur de « Pour une réforme radicale du droit du logement ». En temps réel, cahier 27, janvier 2007. http://en.temps.reel. free.fr/cahiers/cahier27.pdffff

18:20 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, politique | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/12/2007

CHRONIQUE

71e6c296ff39a98ea361e3c7acef128b.jpgBonjour à tous !,

A partir d’aujourd’hui, cette chronique relayée sur un Blog édité par la Parisien, le sera également sur le Blog édité par la Section du Pcf d’Evry. En moyenne cette chronique pourra ainsi être lue par plus de 500 personnes par mois. Merci à tous.

Cette semaine a été riche en évènements locaux ou nationaux. Un incendie criminel dans un parking du quartier des Pyramides à Evry a eu de graves conséquences pour des milliers d’habitants. Ils ont été privé dans la nuit du mercredi au jeudi pendant près de 18 heures d’électricité et de chauffage. J’ai pu pendant toute une journée en restant dans une résidence de personnes âgées (le foyer Rameau) me rendre compte de la détresse de ses personnes. Bloqués dans les huit étages de cet immeuble, sans lumière (les blocs sécurité au bout de 10 heures ne fonctionnaient plus), sans chauffage (la température avait dégringolée de 23 à 16-17 °) ces résidents ont été particulièrement touchés par ce sinistre. Ceux qui en sont responsables ne se rendent pas compte de leurs actes criminels, pour moi, ils ne relèvent même plus de la délinquance, mais de la psychiatrie.

Heureusement la solidarité a joué pleinement, celle de la Municipalité qui a immédiatement fournie une cinquantaine de repas, celle du personnel particulièrement mobilisé, celle des agents de l’EDF qui ont tout fait pour que l’électricité soit le plus rapidement rétablie.

Je n’oublie pas non plus l’extraordinaire solidarité des voisins et de l’autre résidence des personnes âgées qui se trouve à proximité (les Tisserins) qui n’ont pas hésité à se déplacer pour apporter confort et café chaud…

J’ai pu également visiter l’immeuble touché le plus par l’incendie et où 8 appartements ont été défoncés par les pompiers pour permettre d’éteindre l’incendie. Les visages bouleversés par ce drame, le froid et sans doute la misère m’ont bouleversés. La comparaison avec ceux vivent dans l’opulence profitant des largesses du pouvoir est édifiante.

C’est aussi à cela que j’ai pensé en lisant un courrier de l’équipe des professeurs de sport du collège Montesquieu sur le quartier des Champs Elysées. Ils disent qu’aujourd’hui se sont plus de 100 élèves (soit une augmentation de plus de 70 % par rapport à l’année précédente) qui pratiquent le sport le mercredi dans l’établissement. Ils ont voulu malgré la baisse de moyens donnés par le rectorat maintenir le prix de la licence le plus bas possible à 17 € pour l’année. Aujourd’hui ils se trouvent en difficultés financières et demandent une subvention à la Municipalité.

Dans le même moment j’ai pu lire dans mon journal « l’Humanité Dimanche » cette information qui a ma connaissance n’a été diffusée nulle part ailleurs :

« Sport : Le budget 2008 du sport, récemment adopté à l’Assemblée nationale, fait passer les exonérations de cotisations sociales des sportifs, bénéficiant de rémunération au titre de leur droit à l’image, de 15 millions à 32 millions d’€. Cette mesure, chapeautée par le nouveau secrétaire d’Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, ne profitera qu’au 1172 sportifs les plus connus, pouvant gagner de l’argent grâce à leur image. La députée socialiste Valérie Fourneyon, rapporteuse pour avis du projet de loi, a qualifié la mesure de « bouclier fiscal sportif », soulignant que ces sommes représentaient « 21 % des crédits du ministère pour le sport de haut niveau (…) et 175 % de la totalité des crédits consacrés à la vie associative ».

Sans commentaire, et à bientôt.

 

Diaz Diego, Maire adjoint

16:15 Publié dans Point de vue | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chronique, Evry, Diaz Diego | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/11/2007

Compte rendu de l’AG de section d’Evry des 23 et 26 novembre 2007

620b8fc0d47bb53fc2819cd60cb78629.jpg1) Débat sur « les ripostes et élections »

Médias : La discussion s’ouvre sur les dispositions de l’accord contre les téléchargements illicites (piratages) et tout ce qu’il recouvre de risques de filtrage et de fichages des « télé chargeurs », en accord avec les différents opérateurs.

N’allons nous pas vers un filtrage systématique de la circulation de l’info, même si des dispositions spécifiques peuvent être admises dans certains cas (pédophilie) ?

A propos d’information, le camarade CDH en profite pour faire passer le message d’abonnement à l’HD pendant 12 semaines gratuitement : 3 camarades y souscrivent.

Un autre camarade insiste sur la nécessité pour tous les adhérents de s’abonner à l’Huma quotidienne et à l’HD ; nos journaux en ont besoin pour survivre ! La lutte contre le pouvoir des médias de droite et gouvernementaux  passe par là.

Universités : un point de la situation est fait par nos jeunes adhérents étudiants pour répondre aux interrogations de certains camarades. Précisions sur la loi Pécresse considérée dangereuse par ce qu’elle ne dit pas. Position de l’UNEF, pas contre, y compris à Evry, incidence sur le mouvement.

 

Luttes / Pouvoir d’achat : le patronat ne veut plus augmenter les salaires, le gouvernement l’aide bien dans ce domaine, les heures supplémentaires sont maintenant leur cheval de bataille, ainsi que le 13ème mois sans charges.

Comment faire réagir les salariés du privé sur ce thème ?

Le PCF doit montrer la nécessité de convergence de luttes et les appuyer en mettant les problèmes et les catégories de salariés en relation : fonctionnaires, franchise médicale, salaires, retraites, précarisation de l’emploi (CDD jeunes), bouclier fiscal.

Le PCF doit avancer l’idée d’émancipation humaine pour la concrétiser (« quelque chose d’analogue au CNR »)

Se réapproprier un certain nombre de choses, retour du privé au secteur public (discuté). Certitude qu’on peut se faire entendre sur ces points.

La hausse des prix, scandaleuse apparaît-elle plus mobilisatrice que les salaires ?

Les syndicats peuvent s’y coller car leur audience est mieux perçue dans ce domaine que celle des politiques ( ?) ; un autre camarade affirme que les politiques y ont aussi leur rôle à jouer. Les heures supp prouvent qu’il y a nécessité d’embaucher, et de dénoncer la prospérité des grandes entreprises qui continuent de supprimer des emplois, malgré le paquet fiscal offert par Sarkozy.

Scandales des mesures touchant les plus âgées : franchise médicale, redevance télé,..le PC doit prendre des initiatives pour informer, dénoncer, proposer et agir…comparaison avec l’augmentation du président Sarkozy !

La gauche… : une camarade revient sur l’état de la gauche et le comportement des partis, après la rencontre de l’ex-gauche plurielle et de ce que la presse en a dit, et souligne de nouveau l’importance de l’Huma.

 

Municipales : un état des lieux est fait pour les 4 communes couvertes par la section (Agglo moins Ris Orangis) :

Evry : CR des rencontres d’une part avec les socialistes et d’autre part avec la LCR, suite à invitation de notre initiative après décision en AG précédente. Un nouveau débat s’installera en fin de seconde journée sur la suite à donner ; (voir en fin de CR)

Lisses : liste comportant des représentants des 4 partis de gauche et des « non inscrits » de l’association AGIR pour Lisses, 2 communistes actuellement y ont leur place dont un adjoint, un troisième y est demandé, mais problème de parité H/F. nos idées ont été prises en compte dans le programme municipal, notamment en terme de démocratie participative.

Courcouronnes : contact pris avec la section PS de Courcouronnes attente de rencontre...

 

Bondoufle : un premier contact a eu lieu du futur « tête de liste » socialiste avec un de nos militant, proposition est faite d’officialiser la démarche par courrier à la section PS.

 

Idées et questionnements : notre identité avec nos différences, est-il utopique de penser une alliance avec « l’autre gauche » compte tenu des points de convergence sur les problèmes du moment ? « il n’y a pas qu’une seule gauche ! »

Le maire d’Evry ne fait pas l’unanimité chez les camarades, il est demandé un bilan de mandat. Position sur l’Hôpital sud-francilien.

Un élu d’Evry précise que le mandat est positif à quelques exception près, et que le programme 2001/2007 a été globalement respecté, mais la position de la municipalité sur l’hôpital demeure inacceptable.

Un camarade déclare que si le PC part avec le PS cela peut être pris pour une démarche électoraliste. Il n’y avait pas que du mauvais avec les collectifs antilibéraux, ne pourrait-on repartir avec ?

Quand on parle d’union à gauche, penser avec quels socialistes ? Ils représentent un « désert à gauche », mis à part le PCF et la LCR.

Ne peut-on raisonner en terme de partis en oubliant la personnalité de M. Valls ? Si l’on y va pas le PS risque de  s’adjoindre le MODEM !

Conserver des communistes sur une liste de gauche est important pour la population, nous y avons toute notre place pour défendre nos idées et positions  un groupe homogène pour faire valoir la démocratie participative, en tout état de cause ne pas accepter de « passer sous la table » Unité, oui ! mais pas unicité !; les élus ne doivent pas travailler seuls mais s’appuyer sur la section qui s’est renforcée.

Le résultat de nos candidats aux cantonales nous dira si on avait raison de s’y présenter et nous renseignera sur les forces sur lesquelles compter pour la suite, y compris dans le cadre du mandat municipal.

2) préparation de l’AG extraordinaire :

d92edc0890aae34d7474fbef2cd9d4a4.jpgElection de notre délégué pour les 8 et 9 décembre : candidat proposé Nicolas Trécourt (à gauche sur la photo) : le vote le désigne à l’unanimité.

Débat sur notre choix de société : Idées et questionnements 

Il faut lutter contre la société de consommation, qui rapporte trop aux industriels et génère de la pollution. Il faut discerner les besoins essentiels des besoins facultatifs, initialisés par la pub, souvent mensongère !

Aller vers la gratuité des transports en commun, pour les économies d’énergies, Des « Vélib », pourquoi pas à Evry ?

Augmentation du pouvoir d’achat et moins d’individualisme.

Il faut un grand service public du logement, plus de prévention en matière de santé (maisons médicales, associations de malades,..) pour la sécurité, des campagnes d’explication à partir de l’école, impliquer la population dans son avenir médical.

Démontrer l’articulation majeure qui existe entre l’économie et l’écologie.

« On voit trop de véhicule 4/4 …y compris dans les manif avec Nicolas Hulot !! »

Le congrès devra travailler sur l’énergie, définir objectivement sa position sur le nucléaire (contre la fission ?)

La fourniture de l’électricité va devenir une foire d’empoigne, avec la diversité des opérateurs, comme pour les télécoms, mais avec des risques différents. La commission Attali démontre une fuite en avant pour peu de solution.

Consommation / santé : Les plus démunis achètent moins cher donc moins solide ; la consommation à tout pris génère du gaspillage.

Quoi qu’il en soit on ne peut se passer de tout y compris de se faire plaisir, sans culpabiliser !

Sur la santé, un élu d’Evry revient sur l’intérêt des centres de santé municipaux, qui sont une chance pour la population, donc à encourager dans un programme municipal.

Il faut un nouveau type de consommation basé sur le partage des richesses, les années de SMIC engrangés par les plus riches c’est scandaleux et injustifié!

Les actionnaires se moquent bien des besoins essentiels de l’homme, alors que trop de personnes ne peuvent consommer le minimum nécessaire.

 

Il faudrait limiter à 10 fois le SMIC ce qui n’est déjà pas mal !!

Dans le domaine de la consommation il faut actualiser notre langage, faire attention à ce qu’on en fait, inciter à mieux répondre aux besoins essentiels, …

Lien entre pouvoir d’achat et santé ; choix de la qualité de la nourriture, mais encadrement des prix sur les produits de 1ère nécessité.

Etre attentif à la nourriture et ses impacts sur la santé (obésité), la nourriture saine n’est pas réservée qu’à certaines couches sociales.

Il faut agir pour une nourriture de meilleure qualité, vers plus de biologique aidé, remplacer les pesticides et insecticides agricoles actuels par des produits biologiques sans risques pour la santé du consommateur, combattre la position de la FNSEA qui incite à toujours plus de pesticides toxiques.

En matière de santé et de protection sociale, dénoncer les abus des dépassements d’honoraires des médecins généralistes et spécialistes, qui deviennent la règle !

On ne nie pas l’impact de l’évolution des mentalités et de l’argent sur la consommation : logement, santé, nourriture, etc. les produis de première nécessité doivent être sortis du marché (loi du marché), pas les autres.

Il faut revisiter la notion de marché et la dépasser. Trop de besoins vitaux ne sont pas satisfaits.

Pour une camarade, le pouvoir d’achat n’est pas forcément synonyme de consommation à outrance.

Est abordé aussi le problème du logement des jeunes et les difficultés financières pour quitter le famille (CDD,..), le droit au loisirs doit coller à la réalité et aux besoins.

Egalité d’éducation scolaire, revalorisation des salaires. Le travail donne un sens à la vie.

Il faut poser l’exigence de l’amélioration de la personnalité de l’individu, les communistes refusent la hiérarchisation de l’intelligence et aspirent à l’espérance de réalisation de l’individu.

Suite de l’AG le lundi 26 novembre de 19h00 à 22h45

Retour sur le choix de société avant d’aborder les 2 autres thèmes : les obstacles à surmonter et notre combat politique qui s’enchaîneront dans la suite des débats :

Pour nous communistes, le choix de société constitue un prolongement, on ne part pas de rien ; il faut revoir le pouvoir des salariés dans l’entreprise, besoin d’une organisation rationnelle et non rigide des entreprises.

Faire jaillir la solidarité, contrebalancer les décisions actuelles, sans oublier l’écologie, ne pas se satisfaire de tracts « catalogues », mais faire des propositions pour une autre société, le PC n’est pas seul pour mettre en œuvre un projet de changement.

Concernant le parti lui-même : Le PCF est-il dépassé ? Il a une responsabilité de transmission de culture, et de la préserver, l’adhésion en fait partie. PCF à disposition de la Société

En matière de politique, il y a besoin de formation pour contrer le pouvoir des énarques et ne pas se contenter de courir après l’actualité.

Un camarade répond que le PCF n’est pas dépassé, mais il ne faut pas abuser des repaires du passé (CNR, Front Populaire,…) qui risquent de saturer le message à faire passer, notamment auprès des jeunes.

Il faut au parlement une représentation plus forte des minorités, partis, associations,…

On nous dit disparaissant, mais on nous attaque toujours à travers la presse, la LCR ne subit pas ces attaques, est-ce pour mieux agir contre ce que nous représentons ?

Le PC peut avancer via de nouvelles portes, le changement de nom ne changera rien, là dessus les camarades sont unanimes.

Pour une camarade le nom du parti communiste est le symbole de ce pourquoi on se bat, malgré une image qui nous colle encore à la peau (allégeance à l’URSS).

Nous avons un problème de communication qui ne colle pas à notre temps, il faut innover dans ce domaine, on peut aller vers plus de « marketing », créer l’évènement médiatique !  Pourquoi pas un portail Internet ?

En premier lieu assumer son histoire, ne pas occulter notre logo, exemple à la présidentielle ! En tous cas faire mieux en matière d’affiches, notamment sur le message à passer + logo. Bref affirmer notre identité. La question de notre existence est posée.

Un camarade d’origine algérienne démontre à travers un exemple citant un médecin communiste, combien dans son pays le terme de communiste représente de valeurs humaines.

Faut-il reposer la question et y répondre sur ce que représente le communisme ? Insister sur la remise en cause du pouvoir capitaliste et des multinationales, des actes qui sont nécessaires pour redonner du poids politique au PC.

La personnalité des politiques dans les campagnes électorales ne compte t-elle désormais pas plus que les partis qu’ils représentent ? N’a t-on pas plus voté pour ce que représente Sarkozy que pour son parti ?

Dans ce contexte comment faire passer la réflexion et avoir l’écoute des gens.

A propos des différentes formes de rassemblement, toutes ont échoué depuis 1981 ; il faut tirer les enseignements des collectifs (de résistance, antilibéraux).

Les attentes de la population sont bien réelles comment y répondre ?

Une camarade répond que l’expérience des collectifs a été positive sur certains aspects : ouverture, lutte commune,.. OUI ! sauf dans le cadre de la présidentielle, rétorque un camarade.

Aujourd’hui qui mieux que le PC peut poser les bonnes questions et y répondre dans l’intérêt des peuples ?

Faut-il renationaliser ? En tous cas transformer fondamentalement la gestion des entreprises.

(Cf sécurité emploi-formation).

Transformer les institutions vers une VI ème République, nous ne sommes pas les seuls à le vouloir.

De la capacité à rassembler du parti : élargir avec plus de travail à la base, on a souvent dit avec qui, mais pas assez pour quoi faire. Agir pour la démocratie participative, y compris dans les localités, faire circuler les idées dans les 2 sens.

Sarkozy, involontairement a rendu service à l’histoire du parti en utilisant Guy Moquet, ce n’était sans doute pas son intention de départ.

Il faut un parti réactif « du 21ème siècle » et de citer l’article de Henri Malberg pour un mouvement populaire majoritaire (cf Huma du 26/11), une évolution est nécessaire.

A propos des alliances ne pas se limiter par exemple avec la LCR (localement), construire des fronts, comme pour le référendum, discuter et respecter les autres.

Maintien du nom du PCF comme tel, pour ce camarade la question ne se pose même pas !

Concernant notre communication « nous ne sommes pas inaudibles, nous sommes seulement mis hors jeu par nos adversaires »

C’est une bataille idéologique, contre le poids des médias.

Sur notre poids électoral, ne pas se limiter au résultat de la présidentielle, on a fait mieux aux législatives, contrairement à ce qu’on nous attribuait. Cela prouve que là où nous nous sommes affirmés comme tels, nous avons gagné, voire renforcé notre score, ce fut le cas encore sur une cantonale partielle décisive pour garder la présidence à gauche dans l’Allier ce week-end.

Il faut allier la réflexion et la conception du devenir de la population.

Sur l’évolution du PCF, une camarade soumet un projet de modification du fonctionnement démocratique des sections.

Les élections municipales (suite) 

Après rappel du contenu des rencontres avec le PS et la LCR, qui n’ont pas donné lieu à engagement spontané de notre part, nous y avons seulement affirmé vouloir œuvrer pour le maintien à gauche d’Evry, et avoir accès au projet de programme initié par l’équipe de Valls, et d’un nombre de candidats et d’élus répondant à nos souhaits.

L’AG a donné mandat au secrétaire de section pour rédiger une lettre adressée au secrétaire de section du PS stipulant notre exigence de 4 candidats dans les éligibles, dont 2 maires adjoints, et la prise en compte de nos propositions dans le programme municipal 2008/2014

Extraits : « …Dans ce contexte, nous réaffirmons, à Evry, notre volonté de gestion participative et nous sommes prêts à mettre en débat nos idées, nos propositions sur le social, la santé, le logement, l’aménagement des territoires, le transport, la réussite scolaire, la vie associative …

Dans les sept années passées l’équipe en place, et les communistes y ont pris toute leur part, a réalisé, pour l’essentiel, le programme de progrès social sur lequel elle avait été élue.

Il est important pour nos concitoyens que cette politique soit poursuivie dans notre ville et mise en œuvre au niveau de l’agglomération. Dans ce but les communistes sont prêts à prendre leurs responsabilités. Pour que leur action soit efficace, il leur faut disposer de moyens suffisants, à savoir quatre élus dont deux seraient des adjoints et un troisième participerait au bureau de l’agglomération . … »

Le texte intégrale de la lettre au PS a été adopté à l’unanimité. 

Pour ce qui concerne celle adressé à la LCR le texte devait être revu pour mieux prendre en compte la suite donnée à la rencontre avec le PS : vote pour à l’unanimité, moins une abstention.

L’AG se termine sur les actions engagées et les rencontres programmées : collage et meeting pour un référendum sur le Traité européen, initiative du MJC local le 29/11 à Evry, etc.. . 

22:35 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : assemblée, communiste, Evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

Déficit budgétaire 2008 voté à 41,783 milliards d'euros au Sénat

d3627fe212996843d20a6ce93bf462a7.jpgPARIS, 29 nov 2007 (AFP) — Le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi la première partie (volet recettes) du projet de budget pour 2008, avec un déficit ramené à 41,783 milliards d'euros, soit une réduction de 7 millions par rapport au montant voté par les députés., avec un déficit ramené à 41,783 milliards d'euros, soit une réduction de 7 millions par rapport au montant voté par les députés.

Le principal apport du Sénat à ce volet du texte a consisté en un complet remaniement du dispositif de maîtrise de la dépense publique proposé par le gouvernement pour le financement des collectivités territoriales, de façon a en atténuer les effets les plus brutaux.

Le dispositif remanié à l'initiative du rapporteur général Philippe Marini (UMP) compense à hauteur de 113 millions d'euros, grappillés sur diverses dotations annexes et ressources extérieures, des baisses de dotations qui s'annoncaient particulièrement douloureuses pour certaines collectivités. Cette première partie du projet de budget a été votée par 193 voix contre 125. Elle a recueilli les voix de l'UMP et de la majorité de l'UDF. Les groupes PS et PCF ont voté contre.

"Tous les grands indicateurs économiques sont alarmants", a diagnostiqué Nicole Bricq (PS), qui a ajouté: "Le supersonique annoncé par le président de la République il y a sept mois n'a pas décollé."

Pour le PCF, Bernard Vera sénateur de l'Essonne (en photo), a dénoncé "un texte libéral qui fait payer au plus grand nombre la facture des cadeaux accordés à une minorité de privilégiés et aux grands groupes financiers et industriels".

18:07 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : budget, Vera, Sénateur | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!