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28/10/2008

Point de vue sur le RSA - Etude de cas

RSA ETUDE DE CAS

rsa1.jpgPAUL RMIste, trouve un emploi CDD 1 AN, à 3/4 TEMPS AVANT le RSA : SALAIRE 771€ + CUMUL RMI COMPLET PENDANT 3 MOIS (400€X3) + CUMUL PARTIEL PENDANT 9 MOIS forfait (150€X9) + PRIME DE RETOUR A L’emploi 1000€ (versée env debut 5eme mois) + PPE (prime pour emploi) 771€x12 declaré = prime annuel : 712€ TOTAL : 771x12 + 400x3 + 150x9 + 1000 + 712 = 12802€ soit moyenne mensuelle : 1066,83€ AU RSA :

SALAIRE 771€ + RSA 101€ - FORFAIT LOGEMENT 53,75 = 818,25€

PERTE DE LA PRIME DE RETOUR A L EMPLOI PERTE DE LA PPE (en fait, la PPE passe dans le complement RSA)

RESULTAT : PERTE DE : 248,58€ mensuel 2982,96€ an

A NOTER AUSSI QUE PAUL VA PERDRE en reprenant cet emploi :
- grand minimum 100€ d’alloc logement
- droit à la CMU complémentaire (dépassement plafond)
- exonération de la taxe d’habitation
- tarif social énergie et téléphone

- soit si on compte bien, une perte supplémentaire encore d’environs 200€ d’avantages, par rapport au RMI, à oter encore de ces 818,25€ annoncés ... soit reste équivalent de 618,25€

- soit 218,25€ de mieux par mois qu’au RMI (7,04€ par jour) il suffit que Paul travaille à 20kms de son domicile, et qu’il lui faille une voiture, soit 40 kms/jour, à 0,35€ du kilometre sur 21 jours de boulot = 40x21x0,35= 294€ de frais de deplacement

- 218,25 - 294 = MOINS 75,75€ (là Paul est + fauché qu’au RMI)

- conclusion Paul travaillera pour etre quasi aussi pauvre voir + PAUVRE qu’AU RMI ...

Voir la vidéo du ce sujet : http://www.dailymotion.com/video/x6xa1v_rsa-mensonges_news

 

10:41 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rsa, primes pour l'emploi, sarkozy, étude de cas | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/10/2008

Compte rendu de l’AG du 14 octobre 2008

 Ordre du jour de l’AG : préparation du 34ième congrès

pcf0403c.jpgRésumé de l’introduction de Nicolas.

La crise économique de ces derniers jours a permis de mettre en lumière, s'il était encore besoin de le faire, l'échec du capitalisme financiarisé, et l'ineptie économique des politiques de la droite européenne.

Lundi, ce sont près de 360 Milliard d'euros, puisés sur les finances publiques, qui ont été mobilisés pour "rassurer" les marchés.

L'état, donc les citoyens, se porte garant des actifs pourris qui circulent sur les marchés, et bien sur ce seront toujours les mêmes qui vont payer!

Il s'agit d'une double peine!

Depuis plusieurs années, on nous dit qu'il faut travailler plus, produire plus, et alors que les richesses produites augmentent, une partie de plus en plus grande est livrée aux marchés, privant les travailleurs du fruit de leur travail.

Et maintenant il faudrait, en plus, qu'on leur assure leurs pertes, et sans gagner une once de contrôle populaire sur ce système devenu fou ?

On croit rêver.

Nous avons plus que jamais besoin de mettre en avant des solutions alternatives, un pôle public du crédit, prêtant à taux faible pour l'investissement dans l'économie réelle, et taxant fortement les opérations spéculatives.

Parlons de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises, de revenu maximum des actions.

Un numéro spécial de l'Humanité dimanche sera d'ailleurs consacré jeudi à la présentation de solutions alternatives efficaces.

Cette crise doit nous servir dans le cadre de la préparation de notre congrès, dont l'enjeu principal est de se mettre en possibilité de présenter un projet de transformation radicale de la société, articulé  autour de mesures clefs compréhensibles, répondant aux besoins immédiats  des gens, et s'inscrivant dans le cadre d'un programme plus large.

Nouveau mode de développement rompant avec le productivisme, développement de la démocratie participative, refondation de l'Europe, sont autant d'idées que l'on retrouve dans le projet de base commune, et qu'il s'agit de mettre en débat.

A débattre aussi, les moyens de leur mise en œuvre, favorisant des dynamiques de rassemblements populaires, en amplifiant les ripostes et en impulsant des constructions majoritaires pour le changement.

L'objectif étant la construction d'un front progressiste et citoyen, liant cette dynamique citoyenne à la réalisation d'une union des forces politiques de gauche pour construire une majorité de changement.

Pour cela, le projet de base commune préconise, plutôt que de construire un nouveau parti aux contours incertains, de nous révolutionner pour construire a partir du meilleur de ce que nous sommes, une force porteuse d'avenir, identifiée à un projet d'émancipation du XXIe siècle, et pour cela engager de profondes transformations du PCF, par exemple en ouvrant le Parti Communiste a tous ceux qui veulent transformer l'ordre actuel, sans avoir forcement la même histoire, les mêmes références, la même culture que nous.

Jean Marc a présenté quelques éléments issus du résumé du texte "Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme". Quelques extraits ci-dessous.

Le gouvernement et le patronat sont en train de démanteler toutes les conquêtes sociales du passé. Ce programme répond aux impératifs d’un système qui ne peut plus exister qu’au détriment de l’immense majorité de la population.

L’explication principale de la défaite de la gauche, en 2007, réside dans la dérive droitière de la direction du PS. Aujourd’hui, face aux attaques de la droite et du patronat, les travailleurs et les jeunes ont plus que jamais besoin d’un PCF fort et combatif. Le parti doit se maintenir et se renforcer, étendre son influence. Ceci implique une évaluation critique du programme et des orientations du parti au cours de la dernière période.

Nous rejetons catégoriquement les arguments de ceux qui voient dans les difficultés de la dernière période les signes d’un déclin irréversible de notre parti. L’idée d’une dissolution du parti ou de sa transformation en « autre chose » doit être fermement et définitivement écartée.

La crise profonde du capitalisme ouvre de grandes perspectives au PCF. Mais pour qu’elles se réalisent, il est absolument indispensable de rompre avec la politique insipide du réformisme.

Jean Marc a présenté également quelques éléments issus du résumé du texte "Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps". Quelques extraits ci-dessous.

La base commune proposée par la direction nationale sortante poursuit la stratégie menée depuis plusieurs congrès, qui a conduit à l’affaiblissement actuel. Elle ne propose aucune rupture avec le système capitaliste et abandonne toute perspective révolutionnaire.

La situation internationale et nationale n’a jamais autant donné raison aux communistes. La crise financière internationale d’une rare gravité qui éclate confirme ce que nous savons : le capitalisme est un système prédateur, générant des crises cycliques au détriment des peuples, porteur de menaces pour la paix dans le monde.

Au plan national,  la mondialisation se traduit par la mainmise du capital financier international sur les grandes entreprises françaises. Des pans entiers de l’industrie et de l’agriculture sont détruits, avec des conséquences sociales dramatiques : chômage, développement des emplois déqualifiés et sous-payés, précarité généralisée…

Dans ce contexte,  nous avons besoin d’un Parti communiste marxiste, proposant des perspectives politiques crédibles, pour mener une contre-offensive efficace au capitalisme.

La situation générale montre que la rupture du congrès de Tours en 1920 entre un courant réformiste et un courant révolutionnaire  est toujours d’actualité. Il ne s’agit ni de nostalgie ni de repli identitaire, mais d’une analyse marxiste de notre époque.

Aussi, immédiatement, nous devons :      

-   développer une analyse marxiste et reconquérir idéologiquement les classes populaires, en refusant le règne de l’argent, le triomphe de l’individualisme, la régression sociale présentée comme une fatalité.

-  redevenir un parti d’opposition efficace, porteur de propositions, offensif et crédible, à l’initiative de luttes.

- redonner à notre parti sa pleine indépendance de pensée, d’organisation et d’action en refusant l’hégémonie du PS ou la dilution dans la gauche de la gauche.  Travaillons à une politique d’alliances à la base offensive, un rassemblement populaire anticapitaliste, qui nous permette de sortir de l’ornière de l’alliance obligée avec le Parti socialiste.

Le 34e congrès doit tirer les leçons des échecs passés, de l’urgence d’une réponse communiste à la crise du capitalisme, de la renaissance d’un point de vue communiste dans différents pays du monde. Ce congrès peut être un congrès historique. Nous voulons en sortir avec un Parti communiste fiers de ses valeurs et de ses idéaux, combatif et offensif, porteur d’un projet révolutionnaire de rupture avec le capitalisme.

Gérard Rigal a précisé que les 29 et 30 octobre, les communistes choisiraient entre les 3 textes, lequel servirait de base commune pour la préparation du Congrès.

Ensuite le conseil départemental (12/11) et le conseil national (19/11) acteront la base commune.

 

La discussion

 

Gérard

Nous vivons une situation inconnue depuis le Krach de 1929.

Les dirigeants français viennent d’affecter 360 milliards d’euros afin d’aider les banques. Il faut travailler à la réalisation d’un pôle public.

Concernant la crise financière, le PCF propose 1000 rencontres. A Lisses dans le cadre de l’association de la gauche, un débat sur la crise économique est proposé sous forme de "café philosophique et social" avec la participation d’un économiste (Durand).

54% des français estiment que le capitalisme doit être réformé profondément.

Je suis critique sur le document de base commune mais je ne retrouve pas entièrement dans les textes alternatifs. On a besoin de revenir au 25ième congrès.

On a proposé la primauté du mouvement populaire sans pousser assez loin la question du pouvoir. La gauche plurielle faisait suite au mouvement de 1995 mais avec son échec est posé le rôle du PCF.

Les collectifs antilibéraux représentent une erreur stratégique car on a pensé "diviser le PS et la LCR".

Aujourd’hui il y a une contradiction entre l’unité de l’ensemble des forces de gauche et l’identité du parti. On ne retrouve pas cette problématique dans le texte de base commune et il y a le risque de reconstruire la même "union de la gauche".

Chantal

Identité du PCF. Elle a été écornée avec les collectifs antilibéraux mais cette expérience est loin d’être négative, elle est enrichissante. Sur Evry nous avons tissé des liens porteurs d’avenir.

Crise financière. Plus de 50% des salariés sont pour un changement profond du capitalisme. Le travail du Parti d’explication est à réaliser d’urgence. Il faut apporter des arguments, faire des propositions, suivre l’actualité. Il faut un PCF efficace avec des camarades formés sur les racines de la crise et nos propositions.

Au niveau de la base commune on fait la part belle à "la gauche" alors qu’il ne faut pas se cantonner à la gauche actuelle.

Jean

Anglais. On a besoin d’une langue commune et c’est l’anglais qui joue ce rôle aujourd’hui.

Crise. Jacques Attali souligne "aucune entreprise n’est habilitée à faire plus de 6% de profits".
Fillon avant la crise dit : " on est au bord du gouffre" et  après le vote des parlementaires :"on a fait un pas en avant
".
La mondialisation des banques par sa technicité et son rapport au temps fait que leur fonctionnement semble éloigné des citoyens.

Décroissance. Suite à une enquête en CP : "1/3 des élèves ont la TV dans leur chambre".

Guerre. Aujourd’hui, au regard des statistiques, le monde n’est pas plus dangereux. Mais pour augmenter leurs ventes d’armes, les marchands ont besoin de foyers de tension dans le monde.

Identité. Il faut considérer que tout individu à un instant donné à des possibilités infinies.

Louis

Il faut revitaliser notre démarche à partir du concret.

Question : quelle est la position des élus au Conseil municipal concernant la semaine bleue ?

Diégo

Les élus sont partie prenante de cette initiative.

Plus généralement, on tiendra notre place au CM avec notre spécificité et dans le cadre d’une majorité absolue PS.

Elise

Rappel: augmentation du prix du chauffage urbain de 2.5%, au lieu de 20% prévu initialement.

Je travaille avec Claude Vasquez. Il y a une différence entre un maire "coco" et un maire socialiste. On a des solutions de taille humaine.

On a une mairie (Grigny), avec des jeunes, une JC, et pas de transfert de données. Il faut réaliser une base de données intégrant tous les contacts (jeunes) au niveau départemental.

Il faut coller à la réalité dans nos projets et notre communication. On passe pour avoir "un train de retard". Il faut s’orienter vers la tenue de "mini-forums", car il est plus facile de parler au sein de petits groupes, sur des sujets qui intéressent les gens.

Jean Claude

En 2004 et 2005, l’activité de nombreux communistes par rapport à l’hôpital (rappel : gâchis financier, suppression des hôpitaux publics existants, privatisation de nombreux services pour le nouvel hôpital avec suppression de postes dans le 91)  et dans le collectif antilibéral dans le cadre de la campagne du non au TCE a permis de revitaliser le parti sur Evry. Comme l’a souligné Chantal cette expérience a permis de tisser des liens au-delà du PS porteurs d’avenir.

Concernant la préparation du congrès, le projet de base commune ne me satisfait pas sur 2 points majeurs :

·        Absence d’un bilan depuis le dernier congrès et au-delà sur la stratégie suivie depuis 15 ans.

·        La préparation d’une nouvelle alternance électorale derrière le PS en 2012 en liant notre sort au PS. Cette une nouvelle gauche plurielle qui gommera l'identité communiste.

Nous devons clarifier notre conception du rassemblement et de notre identité révolutionnaire. Le choix du congrès de Tours est toujours d’actualité mais nous devons en préciser la portée au début du 21ième siècle.

Dominique

La crise du capitalisme n’est pas neutre. Un taux de profits à 4,3% serait suffisant mais les directions d’entreprise ont visé les 15% ces dernières années.

Il faut être plus offensifs et renouveler l’exemple de la manifestation sur les salaires (27/09).

Concernant les documents préparatoires, je ne veux pas me ranger derrière un texte mais contribuer à une position collective des communistes.

Le point crucial reste l’identité communiste et la difficulté reste la forme d’unité à construire.

Mon analyse du contexte ne se base pas uniquement sur le résultat de la présidentielle mais sur le programme.

Nicolas

Seule la base commune semble parler de la révolution informationnelle, qui pourrait être de même ampleur qu'a pu être en son temps la révolution industrielle.

Le monde a changé, l'opposition de classe en matière d'appropriation de l'information n'a jamais été aussi grande, et son importance dans la société non plus. Ne pas le percevoir serait à la fois une erreur stratégique, mais aussi une erreur théorique majeure.

A mon sens, le projet de base commune, s'il est assez complet sur les analyses qui en découlent n'est pas assez didactique. Je lis "créant les conditions objectives de son dépassement", mais quelles sont justement ces conditions ?

La simplification et la massification des échanges d'information, permise principalement par internet peut amener effectivement au développement culturel des individus, ce qui est fondamental pour pouvoir se projeter dans le monde.

Pas assez didactique aussi sur l'intérêt fondamental des logiciels libres pour l'appropriation sociale des moyens de production au XXIe siècle.

A quoi sert un outil, si on ne sait pas comment il fonctionne ?

Quel intérêt d'en obtenir l'usage si on n’est pas capable de le pérenniser, de l'améliorer ?

On aurait tout à gagner à enfin démocratiser, dans la préparation de ce congrès et après, les enjeux de la révolution informationnelle, dans le cadre de la transformation sociale de la société.

Mathieu

Chercher à être plus proche de la base, c'est çà aussi être communiste. C'est à nous d'aller vers les quartiers populaires ("on met les mains dans le cambouis").

                                                                       

19:07 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

Loi de finances pour 2009

Intervention de JC Sandrier du 21 octobre 2008


sandrier.jpgPour JC Sandrier, "ce débat budgétaire a un côté surréaliste car en pleine crise du Capitalisme vous nous présentez un budget comme si rien ne s’était passé, un budget complètement dans la lignée des précédents et qui ont contribué de fait à alimenter la crise, par la réduction de l’investissement public et des services publics, la poursuite des exonérations de toute nature favorisant l’accumulation du Capital sans contreparties exigées en terme de développement économique, d’emplois rémunérés, de progrès social. Bref, vous continuez dans ce qu’il ne fallait pas faire hier et encore moins aujourd’hui !"

Le député communiste propose 3 niveaux de mesures : Mondiales, Européennes, Françaises

Au plan mondial

· Il faut supprimer les paradis fiscaux véritable cancer du développement économique

· Taxer les transactions financières (avec une Taxe Tobin améliorée) dont le produit peut à lui seul permettre de donner le minimum vital pour l’alimentation, la santé et l’éducation aux deux milliards d’êtres humains qui manquent de tout.

· Plafonner les dividendes dont le niveau est un véritable fauteur de désordre. Ce ne sont pas les grèves qui mettent le désordre, ce n’est pas l’immigré c’est la rapacité des actionnaires !

· Organiser un nouveau dispositif financier international sous l’égide de l’ONU en créant une monnaie unique d’échange qui ne soit pas le dollar.

Au plan européen

· Il faut changer les statuts et les missions de la BCE qui doit servir prioritairement l’emploi en qualité et quantité, la recherche et l’investissement public, sources de croissance.

· Se fixer des objectifs et un calendrier précis pour une harmonisation sociale et fiscale par le haut.

· Supprimer l’Art 56 du traité Européen qui autorise la liberté totale de circulation des Capitaux

· Lancer un programme d’investissement : Recherche –Transport (notamment pour le Rail) -Energie.- Santé – Industrie….

Au plan national

1 - Créer un pôle financier public (avec CDC - La Banque Postale – Caisse d’Epargne – Dexia). Car une des leçons de la situation c’est la nécessité du double contrôle de l’Etat et du citoyen pour permettre notamment un crédit sélectif et incitatif pour les investissements utiles à la production, à l’emploi et dissuasif pour les investissements financiers et je pense en particulier au nécessaire soutien aux PME

2 - Engager une réforme de la fiscalité

- supprimant le bouclier fiscal et les niches fiscales inutiles pour l’emploi et le développement économique.

- instituant un IR réellement progressif et juste avec une assiette assez large

- un IS avec taux différencié selon l’utilisation des profits (vers des investissements productifs ou vers des actionnaires)

3 - Elaborer un programme d’investissements publics coordonné avec l’Union Européenne et surtout ne pas étrangler les Collectivités locales comme vous le faîtes en baissant les dotations d’Etat, elles qui réalisent 73 % des investissements publics en France.

4 - Remplacer la recherche d’une rentabilité financière immédiate et outrancière par une augmentation des salaires et des retraites car la consommation est et reste le moteur n° 1 de la croissance économique.

5 - Réindexer l’augmentation des salaires sur la productivité est indispensable.

Cette crise offre une chance à saisir car elle fait la démonstration que nous assistons aujourd’hui à l’épuisement d’un modèle de croissance économique à l’anglo-saxonne, un modèle qui a été au bout de sa logique c’est-à-dire créer toujours plus de valeurs pour les actionnaires en comprimant la part des salaires et de l’investissement utile et public dans la valeur ajoutée.

Cette crise efface d’un revers de manche cette affirmation mensongère ou ridicule au choix, comme quoi les caisses sont vides alors que partout y compris chez nous, des milliards se perdaient dans la spéculation comme d’autres aujourd’hui vont se perdre dans le renflouement public de banques privées.

C’est pourquoi face à ceux qui proposent la tenue d’Etats Généraux de la dépense publique, les élus Communistes et Républicains proposent des Etats Généraux des gaspillages privés (ceux des banques, des assurances, des grandes entreprises multinationales etc…).

Oui il faut saisir cette chance de changer la donne, c’est une responsabilité politique qui incombe à toutes les forces de gauche politiques, syndicales, associatives, au-delà à tous nos concitoyens qui ont vu et compris que ce système nous emmenait dans le mur.

Cette responsabilité ne peut s’exprimer efficacement que dans le respect de toutes les composantes de ce rassemblement. Vouloir agir autrement serait pour la gauche s’apprêter à signer à nouveau un échec cuisant.

Monsieur le Ministre, Madame la Ministre

Votre budget et votre programmation sont à revoir pratiquement de A à Z car ils ne tirent aucun enseignement de la crise majeure que nous traversons actuellement, pire vous vous entêtez dans les choix qui l’ont favorisés.

L’intervention en intégralité

 

 

12:10 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : budget 2009, sandrier | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/10/2008

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

LES RESPONSABLES DE LA CRISE
Notre galerie de portraits de ces chefs d’État et de gouvernement de pays riches, responsables des institutions européennes et mondiales, patrons et banquiers qui nous ont précipité dans la crise…
Et comptent bien continuer !

LE REFUS DES RENAULT SANDOUVILLE
Avec l’interdiction à Marie-George Buffet d’entrer dans l’usine par la direction, comment ne pas voir le refus d’entendre les propositions alternatives qui pourraient sauver le millier d’emplois.
Notre reportage chez ces Renault qui refusent d’être une variable d’ajustement.

ENTRETIEN AVEC VINCENT CASSEL
Trente ans après sa mort, Jacques Mesrine reste une énigme. Et un mythe dans les quartiers. Notre rencontre avec un acteur caméléon qui incarne un ex-ennemi public numéro 1 complexe, violent et attachant dans l’Instinct de mort.

Et aussi…

PSA, RHODIA, SAINT-GOBAIN, MÊME COMBAT !
Les salariés jouent la solidarité quand leur direction font tout pour les diviser.
Rencontres et récits

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE 2008
Instrumentalisée ou non, la question raciale, largement taboue, reste centrale dans cette élection. Va t-elle la faire basculer ?
Le reportage de notre envoyé spécial aux États-Unis.

LA GAUCHE FACE À LA FAILLITE DU LIBÉRALISME
Comment les partis et les militants de gauche gérent-ils la crise ? Que change t-elle dans leur appréhension de leurs débats internes ?
Nos analyses.

L’AUTOMOBILE DU FUTUR
Fruit d’inventeurs géniaux, ces voitures n’étaient pourtant pas les vedettes du dernier Mondial de l’auto…
Rencontres avec des professeurs Tournesol de l’automobile.

LES RÉFLEXIONS DE PAULE MASSON
La journaliste revient sur le débat sur l’émiettement du paysage syndical français avec la parution d’un ouvrage, Syndicalistes ! De la CFDT à la CGT.

GILLES SIMON, LA NOUVELLE STAR
La france s’est découvert un nouveau champion depuis qu’il a fait mordre la poussière à Rafael Nadal sur ses terres.
Portrait du nouveau numéro 1 du tennis français.

LES ENSEIGNEMENTS DE LA MATERNELLE
Alors que Xavier Darcos ridiculisait le rôle des enseignants de petites sections et que sa réforme menace la qualité de l’éducation, le point sur ce qu’ils apprennent à la maternelle.

LE PAPE DE LA CHUTE DU MUR
Retour sur le polonais Karol Wojtyla devenu Jean-Paul II en 1978.


LE NOUVEAU HORS-SÉRIE DE L’HUMANITÉ
14-18 : la matrice du XXe siècle
Le monde, la France…
Avec des contributions d’historiens ;
Des cartes, des photographies, des chiffres pour comprendre ;
Et un poster inédit de Tardi
À commander sans tarder à la boutique de l’Humanité.


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21/10/2008

Sauvons la météo

meteopetition.jpgLa Direction de Météo-France a annoncé la fermeture de plus de la moitié des centres météorologiques (maintien d’environ 40 centres sur la centaine existant actuellement). Cette décision est guidée par la seule « logique comptable » de réduction des moyens pour les services publics qui se traduirait à Météo-France par la suppression de 1000 emplois (sur les 3600 actuels). Elle correspond également à la croyance de plus en plus aveugle dans les évolutions technologiques à venir. Cela n’est pas sans rappeler l’époque où l’on croyait naïvement que la modélisation numérique allait remplacer les prévisionnistes, alors qu’elle n’a fait que faire évoluer leur métier.

D’autre part, la surveillance du climat et les missions de service public de Météo-France en terme de sécurité des personnes et des biens ont été reconnues incontournables notamment à l’occasion du grenelle de l’environnement. L’Organisation Mondiale de la Météorologie a d’ailleurs rappelé lors de la conférence de Madrid (Mars 2007) « qu’un euro investi dans la météorologie permet d’éviter sept euros de perte pour les sociétés confrontées à toujours plus de menaces météorologiques du fait du réchauffement climatique en cours ».

Cette décision entraînerait une baisse significative de la qualité du service rendu et condamnerait la moitié des départements français à être privés de surveillance du climat et de prévision locale.

Au côté des usagers, des agents, des élus, nous, signataires demandons :
- le maintien des moyens et des missions du service public météorologique (effectifs et budgétaires)
- le maintien de tous les centres météorologiques

Signer la pétition

11:23 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, pétition | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/10/2008

DEFENDRE L'ECOLE

fsu3.jpgLa manifestation nationale à Paris pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a rassemblé près de 100.000 personnes. (photo : E-Mosaïque).

Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, ont défilé entre place d’Italie et la place de la Bastille, répondant à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

Sous des banderoles où l’on pouvait lire "Pour le respect de notre profession" ou "Le mépris, l’autoritarisme, les réformes Darcos, ça suffit !", les manifestants avaient choisi de se mobiliser le dimanche pour minimiser les nuisances.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l’école c’est l’avenir" ou encore cette citation d’Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l’Education, Xavier "Darcos médaille d’or du mépris".

La mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre, du budget de l'éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité.

"Mme Pécresse a dit que la mobilisation étaient injustifiée: j'aimerais que le gouvernement cesse de faire l'autruche et voie que la mobilisation exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attentes", a réagi le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.

"Une enquête montre qu'on est largement compris", a-t-il ajouté, en référence au sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France selon lequel 69% des personnes interrogées jugent la mobilisation "justifiée".

Les organisations ayant appelé à la manifestation se réuniront mercredi à Paris pour décider de la suite à donner au défilé, qui pourrait être une grève unitaire en novembre, a annoncé à l'AFP le syndicat SNUipp-FSU.

Pour sa part l'Unef, principale organisation étudiante, a indiqué qu'elle allait appeler prochainement à des assemblées générales (AG) dans toutes les universités contre la "dégradation des conditions de vie et d'études".

 

18:53 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, emplois, fsu, fcpe, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/10/2008

Les élus communistes veulent redonner aux citoyens le goût de la politique

elupcf.jpgMONTPELLIER (AFP) — André Chassaigne, député (PCF) du Puy-de-Dôme, a estimé vendredi à Montpellier que les élus communistes devaient être les initiateurs d'une nouvelle façon de faire de la politique afin de "redonner aux citoyens le goût de la chose publique".

"Il faut qu'on soit à la pointe pour donner du pouvoir au citoyen", a déclaré André Chassaigne, président de l'Association nationale des élus communistes et républicains, quelques heures avant l'ouverture de son congrès annuel, à Montpellier.

"Je n'emploie pas les mots +démocratie participative+ parce qu'ils ont été un peu galvaudés. Mais l'idée, c'est que nous devons être les initiateurs d'une nouvelle façon de faire de la politique : que chaque citoyen soit un acteur de la vie politique dans son ensemble, au quotidien", a dit M. Chassaigne.

"Il faut qu'on fasse la démonstration que notre marque de fabrique, c'est ça : faire évoluer les consciences et redonner le goût de la politique. Les gens sont écoeurés par la politique, il faut leur redonner le goût de la chose publique". "Là, on a quelque chose de révolutionnaire", a dit le député auvergnat, par ailleurs maire du village de Saint-Amant-Roche-Savine (531 habitants).

Jusqu'à dimanche, quelque 600 élus communistes et républicains doivent participer à des tables rondes, qui porteront notamment sur la dimension environnementale des politiques à conduire dans les collectivités et la coopération.

Autres points qui seront abordés au cours de ce congrès: l'intercommunalité - un sujet d'actualité alors que le débat sur la nécessité de réformer l'organisation de l'Administration territoriale a été relancé - et la fiscalité locale. "On se bat pour faire évoluer le pourtour de la taxe professionnelle en disant qu'on doit inclure les actifs financiers des entreprises", a dit M Chassaigne.

10:00 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus communistes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!