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25/01/2014

MUNICIPALES PCF: LE POINT AVEC PASCAL SAVOLDELLI !

municipales.jpgINTERVIEW ACCORDE AU JOURNAL DU DIMANCHE - Jeudi, le Conseil national du PCF a validé ses chefs de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Alliances à géométrie variable, réponse à Jean-Luc Mélenchon et au PS, espérance de gains et situation compliquée pour les élections municipales : le Monsieur élections du PCF, Pascal Savoldelli, répond aux questions du JDD.fr.

Dans les villes de plus de 20.000 habitants, il y a un peu plus de 50% de listes où vous êtes avec le PS et un peu moins de 40% où vous êtes sans. Que répondez-vous à Jean-Luc Mélenchon qui parle de stratégie illisible mettant le Front de Gauche en lambeaux?
Pourquoi ce serait illisible? Les municipales sont des élections locales avec des situations extrêmement différentes. Nous, nous voulons gagner un maximum de municipalités de gauche et faire barrage à la droite et l’extrême droite. Une diversité de construction de listes ne fait pas une divergence au sein du PCF.

Non, mais cela fait des divergences au sein du Front de gauche...
pierre laurent,municipales,élections,ps,pcfLe choix du PG a été de ne pas aller à des listes de larges rassemblements quand les conditions étaient réunies. Le PG est un jeune parti. A ce jour, il a un ancrage local assez faible. Le PC est la troisième force en termes d’élus municipaux. Aujourd’hui, nous dirigeons 43 villes de plus de 20.000 habitants. Et il y a des endroits où une liste d’union avec le PS est une des conditions pour faire basculer une ville de droite à gauche.

Dans quelles villes pouvez-vous espérer un gain et faire élire un maire communiste?
C’est jouable au Havre, à Aubervilliers, Calais, Sète, Corbeil-Essonnes, Ales, La Ciotat, Romilly-sur-Seine, Fleury-les-Aubrais, Montreuil, Sartène. Ces municipales peuvent être un rendez-vous où l'on arrête l'érosion du PCF.

Y-a-t-il des mairies PCF qui vous semblent menacées?
Il y a des villes où il peut y avoir des prétentions du PS. Il y aura des combats aussi avec la droite.

«Bruno Le Roux sera battu»

Comment jugez-vous l’attitude du PS dans ces élections?
L’électorat qui a voté PS au premier tour de la présidentielle n’est pas satisfait aujourd’hui de la politique menée. Le PS est prudent mais décoche des flèches mal placées [le PS présente cinq candidatures dans des villes dirigées par un maire PCF ou apparenté, Ndlr]. L’électorat de gauche est plus sur une position d’abstention et d’insatisfaction avec un tournant dans la tête de l’opinion publique qui est ce fameux pacte de responsabilité. Ce pacte n’a rien à voir avec les engagements du candidat Hollande.

Par rapport au PC, l’attitude du PS est-elle hégémonique ou s’est-il comporté en partenaire loyal?
Le PS ne peut pas trop se permettre d’être arrogant dans le climat politique actuel. Néanmoins, il a quand même décidé d’aller face à cinq maires communistes. Quand nous, nous faisons des listes alors qu’il y a un maire de gauche, nous n’affirmons pas que nous volons gagner la mairie. Quand vous écoutez Mathieu Hanotin pour Saint-Denis ou Bruno Le Roux pour Saint-Ouen, c’est tout autre chose. Je me demande s’ils n’y a pas un petit appel du pied à l’électorat de droite pour qu’il vienne arbitrer la situation à gauche dans ces villes.

A Saint-Denis et Saint-Ouen, comment jugez-vous ces candidatures?
A Saint-Denis, il y a un candidat qui cumule et qui est trop impatient. C’est quelqu’un qui veut être autour de la scène. Mais le bilan du maire de Saint-Denis fait que Didier Paillard sera réélu. Et à Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon sera aussi réélue. Bruno Le Roux qui est troisième sur la liste de Saint-Ouen sera battu. Je pensais que sa participation à une liste à Saint-Ouen relevait d’une humeur. Il a beaucoup de préoccupations à avoir avec le groupe qu’il dirige à l’Assemblée nationale. Il a autre chose à faire que de s’engager dans un combat local.

Avez-vous l’impression que Claude Bartolone essaie de chasser les communistes du 93?
En tout cas, on ne peut pas dire qu’il fait des cadeaux aux communistes en Seine Saint-Denis.

Arthur Nazaret - leJDD.fr

vendredi 24 janvier 2014

02/01/2014

Vœux de Hollande. Dix minutes de discours, trois citoyens indignés

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Militants syndicaux, animateurs d’associations qui luttent sur le terrain contre l’injustice et les discriminations, ils ont écouté les vœux du chef de l’État. Ils ont confié leurs réactions à chaud à l'Humanité.

  • Cristel Coste, militante CGT 
à l’hôpital, l’une des cinq de Roanne relaxés en décembre : «Pas de changement 
pour nous, les petits»

« Ce que l’’on comprend bien en écoutant François Hollande, c’est que le changement, c’est pas pour maintenant ! En tout cas pas pour nous, les petits ! Il nous a encore annoncé une politique de droite, dans la continuité de Nicolas Sarkozy, avec des économies sur les dépenses publiques. Pour l’hôpital où je travaille, cela voudra dire encore des suppressions d’emplois. François Hollande déclare vouloir lutter contre le chômage, mais sur le terrain, il faut voir comment ça se passe. Dans le Roannais, on a l’exemple d’une entreprise menacée de liquidation, c’est la CGT qui se bat depuis des mois pour sauver les emplois, mais les politiques ne suivent pas. Le président de la République me donne l’impression d’être dans sa bulle, pas dans la réalité des gens qui ont des problèmes d’argent, avec des factures qui augmentent. Après, ce n’est pas étonnant que les Français n’aient pas envie d’aller voter ou que le vote FN monte. C’est dur de leur faire ­comprendre qu’il y a d’autres alternatives en politique et que le problème n’est pas la crise, mais le capitalisme. Pour 2014, je reste motivée, il faudra qu’on soit nombreux dans la rue. L’année commence au moins par un soulagement puisque notre affaire est terminée. Le procureur a annoncé qu’il ne ferait pas appel de notre relaxe. »

  • Josée Pépin, membre du collectif 
de défense du centre ivg de l’hôpital Tenon (Paris) : « Il y aura moins de services de santé pour les gens»

ump, ps, François Hollande, dialogue social, gauche au pouvoir, bilan hollande, cristel coste, jean-louis betoux, pacte de responsabilité, Josée Pépin, Sécrét Lazar, « Je suis révoltée par les vœux de François ­Hollande. Des choses graves ont été dites, notamment la continuité de la réduction des dépenses publiques. Cela signifie moins de services de santé pour les gens. On va continuer à fermer les hôpitaux, maternités, les centres d’IVG... D’une certaine manière, on fait des économies sur le droit des femmes. Il est plus facile de trouver un accord sur un plan d’austérité que sur des questions sociales. C’est aussi ce qu’Hollande a dit lorsqu’il a parlé de “relancer l’Europe” avec Angela Merkel. Il aurait au moins pu dire aussi un mot sur le droit des femmes en Europe, et notamment en Espagne où le droit à l’avortement a été récemment remis en question. Il n’a pas non plus parlé de la dérive du Parlement européen où la “résolution Estrela”, qui visait à renforcer le droit à l’avortement en Europe, a été repoussée. Quand François Hollande parle dans ses vœux de défendre la “dignité” des femmes, cela ne veut rien dire. J’ai trouvé son discours affligeant et même parfois honteux, comme ses propos méprisables sur la Sécurité sociale. Il dit vouloir en terminer avec les excès et les abus, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Cela me fait honte. Les Français ont le droit de se soigner, et pourtant ils éprouvent de plus en plus de mal à le faire. Il ne faut aucune complaisance envers ce gouvernement. »

  • Jean-Louis Betoux, représentant 
de la CGT à l’Union locale d’Évry : «Tout est fait pour simplifier la vie 
des patrons»

ump,ps,françois hollande,dialogue social,gauche au pouvoir,bilan hollande,cristel coste,jean-louis betoux,pacte de responsabilité,josée pépin,sécrét lazar« Dans le discours de François Hollande tout est fait pour simplifier la vie des patrons. Cela n’apporte aucun espoir aux salariés, aux chômeurs, aux retraités pour 2014, mais pour les entrepreneurs et la finance ! Si J’ai bien entendu les mensonges du président sur la baisse du chômage, il en appelle à la mobilisation générale et évoque un pacte de responsabilité pour les entreprises, mais cela va aboutir à des baisses de charges soi-disant pour créer des embauches. Il persiste à leur attribuer des milliards de fonds publics sans contrepartie. Et la négociation sur la formation professionnelle, dans la foulée de celle dite de sécurisation de l’emploi, permettra encore aux patrons de faire des économies. Il devrait plutôt donner un coup de pouce à des salariés comme chez Fralib pour qu’ils redémarrent leur activité. Le président a dit qu’il souhaitait sanctionner les abus des dépenses de la Sécurité sociale, mais il oublie que des boîtes détournent cet argent en ne versant pas les cotisations. On a aussi eu le droit au couplet sur la crise en Europe, mais rien sur l’Europe sociale. Et encore moins sur les travailleurs détachés. Chez AT France à Bondoufle (Essonne), nous avons soutenu la grève des travailleurs égyptiens et marocains qui étaient employés illégalement. On ne peut pas continuer à laisser des gens se faire exploiter. Plutôt que d’évoquer ce dumping social, le président a préféré ressortir le vieux refrain du Medef, “investir aujourd’hui pour créer les emplois de demain”. Une recette qui n’a jamais fait ses preuves. »

20/10/2013

Assumons nos responsabilités !

pigposte1.jpgBrignoles ! Le début de la fin ? Ou la fin du commencement

 Si nous ne changeons rien, alors oui ce sera la fin. Si nous continuons ainsi, le parti brun/noir sera le premier de France et nous en serons totalement responsables.

A force de marginaliser les électeurs du Front national et de ne pas comprendre ce qui les pousse à voter, nous avons ouvert la boîte de Pandore. Et plus encore, si nous n'avons aucun véritable espoir à leur offrir et si la seule alternative que nous proposons, c'est notre incapacité à être crédible!

L’UMP flirte outrageusement avec le FN, pour attirer son électorat, calcul non seulement dangereux mais stupide, comme le démontre également le résultat de dimanche dernier.

Quant à la Gauche, elle ne prend pas la juste mesure du mal-être et de la désespérance des Français. Elle ne leur donne pour horizon que le remboursement d’une dette, qui pourtant n’est pas la leur, et peine à démontrer la crédibilité de son projet. Le rejet du PS ne peut cependant servir de programme de gouvernement, n'en déplaise à certains camarades.

Le slogan : « Les soviets et rien que les soviets » démontre une nouvelle fois toutes ses limites.

En revanche, si nous répondons non à tous les éléments précédents, nous pouvons espérer modifier la suite de l'histoire, en n'hésitant plus à débattre avec le parti sectaire et d'extrême droite que représente le  F-haine, notamment sur son programme économique qui, s'il était appliqué, constituerait un désastre pour notre pays et pour les travailleurs.

Nous devons cesser l’attaque systématique du gouvernement, en espérant le voir couler au milieu du banc de brume semé de récifs où il s’est aventuré.

Souhaiter à gauche l’échec du gouvernement pour des raisons tactiques et/ou dogmatiques, c'est non seulement prendre le risque de diviser le camp du progrès face à une droite de plus en plus réactionnaire, mais c’est surtout ouvrir la porte à un vote protestataire mortifère et à tous ses vieux démons rances qui continuent à l’accompagner.

A chaque fois qu’une action intéressante est entreprise, localement ou nationalement, notre tâche impérative est de démontrer à nos concitoyens que nous sommes en capacité de faire la part des choses et de travailler avec l’ensemble des forces de progrès, y compris donc avec le Parti socialisteNous devons peser de manière significative sur la politique gouvernementale pour ramener celle-ci sur une voie où le Social et l’Humain seront prioritaires et passeront bien avant la finance et le capital.

 Donner à tous, un avenir, un horizon, est la seule clef pour rejeter le rassemblement bleu marine dans le néant d’où il n’aurait jamais dû sortir.

Christian Pigaglio, conseiller municipal et communautaire d'Evry

07/10/2013

EVRY MUNICIPALES : LES COMMUNISTES SE PRONONCENT POUR UN LARGE RASSEMBLEMENT !

evrylog.JPGLa direction de la Section du PCF avait proposé au vote des adhérents qui la composent deux choix :

- Pour un large rassemblement autour de l’Humain d’abord, au-delà du Front de Gauche.

- Pour la poursuite du combat à gauche au sein d’une majorité avec le Parti socialiste.

A question ambigüe, réponse ambigüe puisque le premier choix a été plébiscité. En effet, tous les communistes s’opposent aux grandes orientations politiques nationalement menées par le Parti socialiste et les Verts au gouvernement, et tous sont d’accord pour un large rassemblement à l’occasion des élections municipales.

Mais de quel rassemblement s’agit-il ?

- Rejoindre le NPA et le Parti de Gauche qui ont déjà décidé, sous l’autorité au plus haut niveau de Jean Luc Mélenchon et d’Olivier Besancenot, de présenter une liste menée par un membre du NPA, sans consulter personne, avec un programme plus que discutable, très loin de l’intérêt des Evryens et contenant un nombre de contrevérités qui démontrent une méconnaissance de la réalité vécue par les Evryens ?

- Se rassembler largement avec les Partis, les personnalités qui constituent aujourd’hui la majorité municipale : les socialistes bien sûr, mais aussi les écologistes, les radicaux, les communistes ?

Le bilan de l’actuelle municipalité est positif dans bien des domaines. La justice sociale, la qualité de vie et de l‘environnement, le service public ont progressé. Le renforcement du lien social et de la démocratie participative sont une réalité. Nous estimons que, dans le prochain mandat, il sera nécessaire d’aller plus loin et cela dans le cadre d’un large rassemblement autour de « l’Humain d’abord ».

Nous, élus communistes et nos amis, estimons que c’est le bon choix pour nous, pour le Front de Gauche dans toute sa diversité, mais surtout pour les Evryens.

Des élus communistes pour un programme de continuité, mais aussi novateur et plus ambitieux, c’est possible.

Des élus communistes aussi qui seront des points d’appui pour les habitants, les salariés, les retraités, pour proposer d’autres choix à la politique économique et sociale aujourd’hui menée par le gouvernement, c’est aussi possible et nécessaire.

Des élus communistes rassembleurs, qui agiront pour s’opposer au danger des propositions exprimées par la droite et l’extrême-droite, c’est possible et indispensable.

Voilà ce qui nous motive, nous anime : l’intérêt exclusif des Evryens.

Diego Diaz, Christian Pigaglio, Elise Yagmur

19/08/2013

Olivier Dartigolles (PCF) répond à David Assouline (PS) et lui propose un débat

dartigolles_0.jpgLe débat politique doit se hisser au niveau des enjeux, traiter des sujets qui préoccupent prioritairement les françaises et les français, qui, dans leur écrasante majorité, appréhendent l'avenir.

Les sujets traités par Manuel Valls au cours des dernières semaines ne font pas partie de ces urgences. L'activisme estival du ministre de l'intérieur ne doit pas nous détourner de l'essentiel : l'emploi, les salaires et le pouvoir d'achat, les retraites.

David Assouline, porte-parole du PS, interpelle le PCF. Il souhaite débattre. Depuis la victoire de la gauche, rassemblée au second tour de l'élection présidentielle après 10 années avec la droite aux affaires, nous ne cessons d'appeler à une politique de gauche pour le changement. Dès la rentrée, comme semble le proposer aujourd'hui Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, la majorité de gauche au Parlement peut inscrire à son ordre du jour les propositions de loi pour engager résolument le changement.

Je me rends, pour le PCF, à l’Université d’été du PS qui se tiendra le week-end prochain à La Rochelle. David Assouline accepterait-il d'en débattre à cette occasion ?

09:25 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, dartigolles, ps, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/03/2013

LOGEMENTS SOCIAUX, BAISSE DE LA TVA : UNE INCONTESTABLE PREMIERE VICTOIRE !

evrynouv.jpgLa pétition que nous avions relayée sur notre blog (Pcf Evry) avec le site "mes opinions" et proposée par plusieurs personnalités de gauche dont Pierre Laurent pour le Pcf, Marie Noëlle Lieneman pour la gauche du PS, JF Placé pour EEVL a été signée en quelques jours par près de 600 personnes, et a été entendue puisque la TVA sur la construction des logements sociaux sera ramené à 5 % en 2014 contre 10 prévue. C'est une victoire incontestable.

François Hollande a confirmé une baisse de la TVA, réduite à 5% en 2014, pour la construction de logements sociaux. Alors que le reste du secteur du bâtiment est soumis au taux intermédiaire de bientôt 10%. Pour l'Etat, cela représente un coût de 660 millions d'euros.

En contre-partie de cette baisse, les organismes HLM devront s'engager à construire 150.000 logements sociaux par an.

En revanche, il n'y aura pas de baisse de la TVA sur les travaux de rénovation thermique.

PETITION D’ORIGINE (extrait)

« La décision de passer la TVA de 5,5% à 10% pour la construction des logements sociaux et la rénovation des bâtiments aurait des effets catastrophiques sur la reprise de la construction et l’amélioration de l’offre de logement, alors même que le coût du logement en France, en location ou en accession, représente un poids considérable dans le pouvoir d’achat des ménages et leur mobilité.

Décider d’instaurer un taux réduit de TVA pour le logement social (5,5 % en 2013 et 5% en 2014) est une nécessité. Depuis plus de 20 ans, le financement des logements sociaux est structurellement assuré par des prêts de la Caisse des dépôts adossés au Livret A, ainsi que par ce taux réduit de TVA, qui vient en lieu et place d’un haut niveau de subvention d’Etat. Changer la donne constitue une fragilisation majeure, dont les premières victimes seront les millions de Français qui cherchent à se loger dignement dans des conditions financières acceptables. »

« En responsabilité, nous affirmons avec force qu’on ne peut laisser le taux de TVA du logement social doubler en 3 ans. La reprise de la construction de logements, particulièrement dans le secteur HLM, ne pourra s’effectuer sans un coup d’accélérateur majeur et un taux de TVA réduit reconnaissant sa participation à la satisfaction d’un besoin de première nécessité. C’est une mesure anti-crise essentielle, en raison de ses effets sur la régulation des prix, la reconquête du pouvoir d’achat et la création d’emplois durables et non délocalisables. C’est aussi un soutien aux entreprises du bâtiment. »

COMMUNIQUE DU PCF

TVA/Logement social : "une avancée qui reste insuffisante"

logements,tva,baisse,pcf,psDevant l’ampleur de la mobilisation des locataires, du secteur du bâtiment et du mouvement HLM, le Président de la République a rendu public ce midi, au cours d’une visite dans le Val-de-Marne, sa décision concernant le taux de la TVA appliquée au secteur du logement social dont l’augmentation de 7 à 10% avait été votée le 30 décembre dernier dans la loi de finances rectificative 2012.

Ainsi à compter du 1er janvier 2014, ce n’est pas un taux de TVA mais deux qui seront applicables au secteur du logement social : 5% pour les constructions neuves et les rénovations thermiques et 10% pour les réhabilitations et l’entretien des bâtiments.

Si cette décision à vocation à rassurer le secteur du bâtiment, elle reste insuffisante et demeure injuste pour les locataires HLM.

En effet, très consommateurs en fonds propres et en partie récupérables auprès des locataires, les réhabilitations et l’entretien seront davantage couteux avec l’augmentation de la TVA de 7 à 10%.

L’annonce du Président de la République est donc une première bonne nouvelle pour les milliers de personnes qui se sont mobilisées mais aura un effet de levier sur l’emploi limité et impactera un peu plus le pouvoir d’achat des ménages modestes déjà lourdement touché par la hausse continue du coût de la vie.

Enfin, nous regrettons que l’accession sociale à la propriété n’ait pas été épargnée par l’augmentation de la TVA à 10% secteur qui a pourtant besoin d’être accompagné puisqu’il est incontestablement facteur de mixité sociale notamment dans les quartiers ANRU et permet de fluidifier le parcours résidentiel de nombreux locataires HLM.

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10/03/2013

Logement social : la TVA à taux réduit, c’est maintenant!

evrynouv2.jpgC’est un appel au président de la Réublique que lancent aujourd’hui plusieurs élus socialistes, écologistes et communistes >>> A lire également sur Médiapart

La construction de logements dans notre pays connaît une chute importante. Cette situation est alarmante, car elle va accroître la crise du logement et le chômage, en particulier dans le secteur du bâtiment. La crise vient de loin. Le secteur de l’immobilier a été anormalement dopé pendant des années par la droite, à coup d’avantages fiscaux coûteux, destinés prioritairement aux propriétaires investisseurs, distribués sans contreparties réelles en termes de loyer. Le nombre de propriétaires occupants n’a quasiment pas évolué, tandis que la rente foncière d’une minorité s’est considérablement accrue, encourageant une hausse excessive des prix.

Cette politique a aggravé les difficultés des Français : augmentation de la part du revenu consacrée aux dépenses de logement, allongement et accroissement de l’endettement des accédants, hémorragie de l’accession sociale et production orientée vers les logements de standing plutôt qu’accessibles au plus grand nombre. Enfin, cette politique a coûté cher au budget de l’Etat et contribué aux déficits publics, alors même que l’aide à la pierre pour la construction de logements HLM diminuait d’année en année.

L’écart entre les prix de vente et les revenus des Français est si important qu’il asphyxie le marché, tant dans le neuf que dans l’ancien, et rend de plus en plus aléatoire l’accès à un logement pour les classes populaires et moyennes. La réduction des déficits publics imposait une remise en cause des niches fiscales et ne pouvait qu’amener, en 2011, à l’extinction du dispositif Scellier et à un resserrement du prêt à taux zéro. Mais en dépit de cet abandon, ces dispositifs fiscaux sont un véritable boulet laissé en héritage pour neuf ans. Plus de 2,5 milliards d’euros sont bloqués au budget 2013 pour assurer les engagements déjà pris concernant les crédits d’impôts “ TEPA ” pour le logement et l’avantage Scellier.

Le gouvernement précédent n’a pas donné au mouvement HLM les moyens de répondre aux besoins des Français.

Prélèvement sur les organismes, passage de la TVA de 5,5% à 7%, poursuite de la baisse des crédits d’aide à la pierre : ces mesures ont porté un rude coup au mouvement HLM et remis en cause ses capacités à produire un nombre suffisant de logements comme à rénover le parc existant. Elles ont contribué au renchérissement des loyers du parc neuf.

De la programmation à la réalisation, il faut trois ans pour construire un logement. Si on ne peut naturellement pas reprocher à l’actuel gouvernement les mauvais résultats de 2012 et la crise de plus en plus criante du logement, celui-ci est désormais comptable de réussir la relance qui s’impose.

La priorité absolue doit être accordée à une production soutenue et croissante de logements sociaux. Car là sont les besoins et là se trouvent les leviers d’une reprise rapide. Tous les experts s’accordent à juger que la construction de logements HLM constitue une opportunité efficace d’action contra-cyclique face à la crise.

Le gouvernement Ayrault et la ministre du logement, Cécile Duflot, ont pris des premières décisions positives : encadrement des loyers à la relocation, mise à disposition gratuite de terrains publics pour des logements sociaux, durcissement de la loi SRU par le passage à 25% du taux minimal de logements locatifs sociaux, suppression du prélèvement sur certains organismes HLM, légère augmentation des aides à la pierre. Pour atteindre effectivement l’objectif présidentiel d’une production annuelle de 150 000 logements sociaux, il est nécessaire d’aller plus loin et d’assurer dans le temps les conditions financières de production du logement social.

La décision de passer la TVA de 5,5% à 10% pour la construction des logements sociaux et la rénovation des bâtiments aurait des effets catastrophiques sur la reprise de la construction et l’amélioration de l’offre de logement, alors même que le coût du logement en France, en location ou en accession, représente un poids considérable dans le pouvoir d’achat des ménages et leur mobilité.

Décider d’instaurer un taux réduit de TVA pour le logement social (5,5 % en 2013 et 5% en 2014) est une nécessité. Depuis plus de 20 ans, le financement des logements sociaux est structurellement assuré par des prêts de la Caisse des dépôts adossés au Livret A, ainsi que par ce taux réduit de TVA, qui vient en lieu et place d’un haut niveau de subvention d’Etat. Changer la donne constitue une fragilisation majeure, dont les premières victimes seront les millions de Français qui cherchent à se loger dignement dans des conditions financières acceptables.

Si, jusqu’à maintenant, bailleurs et collectivités locales ont tant bien que mal réussi à “ faire face ”, il n’existe plus de marges de manœuvre.En effet, ces dernières années, le financement des logements sociaux a été largement assuré par une montée en puissance des subventions des collectivités locales qui ont en fait compensé le désengagement budgétaire de l’Etat. Mais leurs finances ne leur permettent pas d’aller plus loin. De leur côté, les organismes HLM ont mobilisé une part accrue de leurs fonds propres, largement acquis à travers le loyer des locataires. Ceux-ci ne sont pas inépuisables et ne suffisent plus à assurer la programmation du neuf et la réhabilitation du parc ancien. Sans compter que la réduction des financements a eu pour conséquence une augmentation du niveau des loyers des logements neufs, bien trop élevés au regard du niveau de vie des demandeurs de logement.

Le logement social, un bien de première nécessité, doit retrouver, dès le début 2013, un taux de TVA réduit. Il y a urgence sociale et urgence économique.Les groupes de gauche et les écologistes au Sénat et à l’Assemblée nationale ont déposé des amendements dans ce sens lors des débats budgétaires. Le gouvernement ne les a pas entendus et il a été prévu qu’un taux de 10% de TVA sera appliqué au logement social en 2014.

En responsabilité, nous affirmons avec force qu’on ne peut laisser le taux de TVA du logement social doubler en 3 ans. La reprise de la construction de logements, particulièrement dans le secteur HLM, ne pourra s’effectuer sans un coup d’accélérateur majeur et un taux de TVA réduit reconnaissant sa participation à la satisfaction d’un besoin de première nécessité. C’est une mesure anti-crise essentielle, en raison de ses effets sur la régulation des prix, la reconquête du pouvoir d’achat et la création d’emplois durables et non délocalisables. C’est aussi un soutien aux entreprises du bâtiment.

Issus de toutes les forces politiques de gauche et écologistes qui ont concouru à l’élection de François Hollande et à une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, nous appelons solennellement à ce que soit engagé cet effort prioritaire et immédiat en faveur du logement social. Il s’agit de répondre aux attentes majeures d’un très grand nombre de foyers et de contribuer, par la relance de l’activité, à la lutte pour l’emploi.

Premiers signataires

Emmanuelle Cosse (EELV), vice-présidente de la région Ile-de-France en charge du logement
Daniel Goldberg (PS), député
Pierre Laurent (PCF), sénateur, secrétaire national
Marie-Noëlle Lienemann (PS), sénatrice, ancienne ministre du logement
Marianne Louis (PS), maire-adjointe d’Evry (Essonne), conseillère régionale
Stéphane Peu (PCF), maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), président de Plaine commune habitat
Jean-Vincent Placé (EELV), sénateur, président du groupe écologiste
Paul Quilès (PS), ancien ministre de l’équipement et du logement

logement,tva,appel,pcf,psPOUR SIGNER LA PETITION CLIQUEZ ICI !

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